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L'actualité de la santé en Afrique

Le CHL ne bénéficie pas d'une véritable autonomie - Internet Gabon - Gabon - 9/03/2003

Affirmation du directeur général de cette institution, le Pr Romain Tchoua, à propos de l'éventuelle fermeture du bloc opératoire orthopédique.

Le Centre hospitalier de Libreville (CHL), structure de référence dans le domaine de la santé publique est dans la tourmente. Suite à l'annonce faite par le Dr Jean-Jacques Allogo Obiang, chef du service d'orthopédie (voir notre livraison du samedi 1er au dimanche 2 mars 2003), le directeur général de cette institution, le Pr Romain Tchoua a tenu à faire une mise au point par rapport à la situation qui prévaut aujourd'hui dans la plus grande institution sanitaire du pays. Laquelle, selon lui, pénalise l'hôpital. Au grand désarroi des patients.

Selon le Pr Romain Tchoua, la vétusté des locaux et le non-renouvellement du matériel médical sont des situations qui prévalent dans tous les services de "l'hôpital général". Ces problèmes sont pris en compte par la direction générale. Cependant, a-t-il ajouté, le financement visant à améliorer les conditions de travail et à réhabiliter les équipements de ces services devrait être pris en charge par le budget d'investissement du CAL.

Malheureusement, ce budget dont le directeur général s'est refusé à révéler le montant, est jugé très dérisoire depuis trois ans, par la faute peut-être, ajoute-t-il, du ministère de la Planification "qui nous alloue un budget qui ne correspond pas à la réalité". A entendre le directeur général, les priorités du CHL en 2002 étaient essentiellement articulées sur la mise en place du pôle mère-enfant, par l'ouverture d'une salle d'accouchement de la maternité "C" et par la mise en service de la méthode de néo-natalité. Ces priorités définies par tous les chefs de service prenaient en compte le ravitaillement en équipement d'anesthésie du bloc opératoire gynéco-obstétrique, dans, l'optique de sécuriser les malades.

Pourtant, le service orthopédique qui s'occupe de l'opération de l'os devrait constituer aussi une priorité en ce que cette pratique, si elle n'est pas faite dans un environnement sain, peut engendrer un cancer ou une infection difficilement guérissable, selon le chef de ce service.
Reconnaissant que le service d'orthopédie n'est pas épargné par les nombreux problèmes qui grippent la machine hospitalière, le Pr Romain Tchoua estime que son institution qui a atteint le seuil de sa capacité d'accueil n'a pas bénéficié de structures nouvelles adaptées à la croissance démographique. "Le site est donc devenu petit. Il n'y a plus de place", a-t-il expliqué. Néanmoins, des efforts ont été consentis pour satisfaire nos patients", a ajouté le directeur général.

En somme, les principales difficultés rencontrées sont dues essentiellement à un problème de capacité d'accueil et de non-renouvellement du plateau technique, c'est-à-dire les équipements d'intervention. Le directeur général du CHL reconnaît donc que les revendications du Dr Jean-Jacques Allogo Obiang sont légitimes. D'autant que son service vit plusieurs carences.
D'abord au niveau du bloc opératoire orthopédique où des travaux doivent être faits pour l'alimentation en oxygène des deux boxes et des deux salles d'observation. L'investissement concerne aussi l'acquisition en équipements biomédicaux neufs : trois respirateurs d'anesthésie, trois bistouris électriques, trois aspirateurs chirurgicaux, deux tables d'opération complètes, etc.
Un investissement de deux millions de francs CFA, selon le Pr Tchoua.

ÉCONOMIES

Pour le responsable du CHL, l'autonomie financière du service d'orthopédie souhaitée par le Dr Jean-Jacques Allogo Obiang ne peut être obtenue, dans la mesure où l'institution elle-même ne bénéficie pas d'une autonomie véritable.
Selon lui, les entrées réalisées par ce service ne représentent que 2,9% des économies du CHL.
Quel est donc le montant exact de ces économies?
Seule la direction générale de "l'hôpital général" peut y répondre en faisant preuve de transparence dans les entrées de cette unité.

Toutefois, le responsable renvoie la balle dans le camp des pouvoirs publics, tout en affirmant qu'il lutte pour l'assainissement des finances de l'hôpital, en optimisant le recouvrement. Il ajoute que l'Etat devrait compenser le manque à gagner de l'Hôpital sur certains frais payés par les patients.
A son avis, le Dr Jean-Jacques Allogo Obiang n'aurait pas dû parler de fermeture du service, mais plutôt, d'un arrêt de travail face à des conditions de travail exécrables. Pourtant, si ce dernier arrête, ne fût-ce que pendant une semaine son activité, le service orthopédique fermerait également ses portes dans la mesure où le Dr Allogo Obiang est le seul spécialiste qui s'occupe de la chirurgie de l'os dans cette institution.

Source : Journal l'Union Plus du 08 & 09/03/2003

Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_08-09032003c.htm


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