Les parlementaires s’engagent à travers leur réseau La lutte contre
la pauvreté, la morbidité et la mortalité maternelle et infantile,
le combat contre le Vih/Sida et contre les violences faites aux
femmes, la dénonciation sans concession des pratiques culturelles
néfastes à la santé de la mère et de la petite fille ainsi que la
lutte contre les abus et l’exploitation sexuels des enfants sont
autant de maux qu’essaye de combatte le gouvernement.
Ce sont également autant de domaines dans lesquels, le Réseau des
parlementaires Sénégalais sur la population et le développement
s’est efforcé de développer des initiatives pour promouvoir un environnement
juridique plus favorable et harmoniser les législations et les règlements
en vigueur au niveau de la sous-région.
Dans son rapport annuel 2002, le Réseau des parlementaires sur
la population et le développement, malgré certains acquis n’a pas
manqué de mettre en exergue un certain nombre de limites qui expliquent
dans une large mesure les manquements constatés dans la mise en
œuvre et le suivi de ses activités.
En effet selon le rapport, l’année 2002 a été marquée par le renouvellement
du personnel de l’Assemblé nationale à près de 90 % de son effectif,
suite aux élections législatives anticipées d’Avril 2001.
Le Réseau des parlementaires Sénégalais sur la population et le
développement (Rpspd) a pourtant connu une année "intense en activités"
selon le rapport.
Tout en consolidant sa bonne coopération avec des partenaires traditionnels
et en l’élargissant à d’autres, le Réseau a développé des activités
de trois types.
Des activités pour le renforcement des capacités de ses membres,
d’autres dites d’Iec (Information-Education-Communication), et enfin
des activités de participation aux manifestations organisées avec
les partenaires.
Une des préoccupations principales du Rpspd reste le virus du Vih/sida.
C’est en ce sens qu’en avril 2002 un séminaire de renforcement des
capacités des parlementaires sur le Sida a été organisé à Saly.
Vingt–quatre parlementaires ont été sensibilisés aux enjeux et conséquences
de l’épidémie.
Parallèlement des rencontres avec les acteurs de terrain ont été
organisées. Les parlementaires et partenaires de terrain ont pris
l’engagement de participer à la conception et à l’élaboration d’un
cadre juridique adapté à la prise en charge de toutes les questions
évoquées.
L’Assemblée Nationale a aussi organisé des journées parlementaires
sur le Vih/sida, les 29 et 30 novembre.
Enfin les parlementaires ont participé à la journée Internationale,
à l’atelier régional de Ouagadougou sur les rôles et responsabilités
des parlementaires dans la lutte contre les Ist/Vih/ Sida et au
Comité d’organisation de la 6ème Conférence Internationale sur le
Sida et au Comité de pilotage du groupe de travail sur les orphelins
et les enfants vulnérables.
Si le Sida est une des préoccupations majeures des parlementaires
du réseau, la lutte contre la pauvreté est aussi un des grands défis
à relever.
Dans ce cadre, les parlementaires du Rpspd ont organisé un atelier
d’information et d’imprégnation des nouveaux membres du Réseau sur
les questions de population et développement en octobre 2001 à Mbour.
Ils ont aussi participé au déjeuner–débat organisé par la Dprh sur
les interrelations pauvreté–population–développement le 13 juillet
à Dakar à la suite duquel il est apparu nécessaire d’initier des
visites de terrain.
Plus particulièrement la mortalité maternelle a été longuement abordée
durant l’année 2002 par les parlementaires qui ont aidé à l’organisation
de la journée de lancement des cartes de vœux de l’Unicef sur ce
thème en novembre.
Cette action s’ajoutait à un atelier d’imprégnation sur l’impact
de la mortalité maternelle au Sénégal et des activités de diffusion
du modèle Reduce pour sensibiliser les autorités des collectivités
locales à ce problème. Un autre thème, lié au précédent, que les
parlementaires du Rpspd ont eu à discuter concerne l’avortement
et la contraception d’urgence.
Le mois de mars 2002 a vu se dérouler une conférence régionale
sur les " Soins après avortement " (Saa) tandis qu’un atelier sur
la promotion de la contraception d’urgence en Afrique francophone,
en novembre, a été l’occasion de réfléchir à la meilleure stratégie
pour le lancement effectif de la pilule du lendemain (Norlevo).
Le thème de la scolarisation des filles a été abordé par les parlementaires
au cours d’un atelier organisé par l’Unesco–Breda. Ceux-ci ont aussi
réfléchi lors d’un atelier d’imprégnation à la lutte contre les
abus et exploitations sexuels des enfants en octobre 2002. Parallèlement
la mutilation génitale féminine (Mgf) a été une des préoccupations
majeures du Rpspd.
Les parlementaires du Cilss et particulièrement du Sénégal, de
la Gambie et de la Guinée-Bissau ont éprouvé la volonté d’unir leurs
efforts pour éradiquer les Mgf au niveau sous-régional. Pour toutes
ces activités, un budget de 29.650.000 Fcfa a été nécessaire.
V. Jampy (stagiaire) Et I. Sarré
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal04032003.htm
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