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SÉNAT/STATUT PARTICULIER DES FONCTIONNAIRES DU SECTEUR SANTE
Le gouvernement retire les dispositions discriminatoires - Gabon - 11 Avril 2001

Le ministre de la Santé publique et de la Population, Faustin Boukoubi, a soumis hier matin aux sénateurs les amendements apportés au texte en tenant compte des orientations du chef de l'Etat, M. Omar Bongo.
ADOPTÉ le 17 octobre dernier par l'Assemblée nationale, le projet de loi portant statut particulier des fonctionnaires du secteur santé avait suscité de la part des professionnels de ce département de vives réactions suivies d'une grève des personnels en service au Centre hospitalier de Libreville (CHL) en raison des dispositions qu'ils jugeaient discriminatoires dans le texte approuvé parles députés.
Après le dénouement de cette crise suite, on se souvient encore, à l'intervention personnelle du président de la République, M. Omar Bongo, et des discussions engagées avec les deux syndicats du ministère de la Santé, notamment le Synaps et le Symefoga et la tutelle, des amendements ont été apportés en vue de l'adoption définitive d'une loi acceptable par toutes les parties.
Ces nouvelles dispositions qui tiennent naturellement compte des orientations du chef de l'État, ont été soumises hier dans la matinée aux sénateurs par le ministre de la Santé publique et de la Population, Faustin Boukoubi.
Pendant plusieurs heures, ce dernier s'est prêté aux questions des élus, qui, à leur tour, ont sauté sur l'occasion pour en savoir un peu plus sur ce dossier très sensible.
Et de façon générale sur la politique gouvernementale de lutte engagée contre les pandémies telles que le Sida, le paludisme et autres à l'origine de nombreux décès.

CONFORMITÉ•

Le ministre de la Santé dont le passage devant la commission présidée par Paulin Nguéma Obam, était très attendu d'autant que les modifications apportées au statut devant régir les personnels de son département, devraient conforter, de l'avis des techniciens, la situation de calme qui règne depuis lors dans le monde de la santé et plus particulièrement au Centre hospitalier de Libreville.
Car, selon Faustin Boukoubi, les retouches gouvernementales concernent, entre autres, le retrait des hospitalo-universitaires de ce statut et la suppression des quinze années exigées aux sages-femmes avant de prétendre à un stage vertical pour accéder au corps de sages-femmes cadre en A1l.
Une des dispositions ayant également soulevé l'ire de ces personnels féminins, qui y avaient décelé de la part des initiateurs du texte, comme une volonté de freiner leur ascension au sein de l'administration et leur formation.
De même que le débat sur le recrutement des infirmiers d'État dans la catégorie A2 tel que proposé par la première chambre du Parlement a été harmonisé pour conformité avec les dispositions du statut général de la Fonction publique avec l'ensemble des autres corps dont les conditions de recrutements et la durée de formation sont identiques. D'autres amendements ont été déposés par le gouvernement sur les avantages spécifiques octroyés à certaines spécialités et des modifications ont été inscrites sur les conditions d'accès et de recrutement des corps d'infirmiers cliniciens, techniciens supérieurs de santé et d'infirmiers diplômés.
Source : Journal l'Union du 11/04/2001

Lire l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_11042001b.ht

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