Lutte contre le VIH/Sida : le gouvernement béninois franchit un nouveau pas
Le matinal - 06/04/01

Le gouvernement béninois à travers le ministère de la santé publique pose des actes concrèts et fait des avancées positives dans sa lutte contre le VIH/Sida.
Après la signature du contrat avec les Ong intervenant dans cette lutte au niveau des communautés villageoises à travers les activités d'information, d'éducation et de conseil, la convention que le Msp a signée hier avec le FSTI témoigne encore de la volonté de nos gouvernants à progresser sur ce terrain.
Le programme d'accès aux médicaments antiretroviraux dont la convention est signée hier sera financé à 20% par le Bénin et 80% par le Fonds de solidarité thérapeutique international (FSTI) qui est une structure créée en 1998 par le président français Jacques Chirac et son ministre de la Santé Bernard Kouchner.
" Il y a lieu de féliciter l'ingéniosité de nos dirigeants qui ont pu négocier et obtenir un tel accord qui va mettre le béninois malade du Sida dans les mêmes conditions de traitement qu'un Français, un Américain et j'en passe.
" A en croire même M. François Mimin, Ambassadeur de la France près le Bénin, c'est avec succès que depuis juillet 2000, le Bénin s'est engagé dans un programme de prévention et de réduction de la transmission du Vih de la mère à l'enfant sur 32 maternités de Cotonou.
Ce programme soutenu d'ailleurs par la France procure au Bénin une notoriété en matière de lutte contre le Vih.
La signature de la présente convention entre le Bénin et le FSTI est une confirmation de cette notoriété du Bénin auprès de la communauté internationale.
Pour le professeur Christian Courpotin, le chargé de mission du FSTI, le béninois peut désormais dire comme les ressortissants des pays du nord qu'on peut " vivre avec le Sida mais on ne va plus vite mourir à cause du Sida ".
Aussi a-t-il dit, " je pense que jamais l'opinion internationale ne voudra qu'on arrête un tel programme " au Bénin.
En somme les 70.000 personnes environ porteuses du Vih Sida au Bénin peuvent pousser un ouf de soulagement grâce à cette politique du gouvernement en matière de santé.
Souhaitons alors que d'autres efforts de sensibilisation renforcent davantage ces acquis pour que le taux de prévalence Vih /Sida puisse chuter.

Firmin GBEKAN lematinal@h2com.com

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