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L'actualité de la santé en Afrique

Epidémie de pneumonie atypique : Deux chaudes alertes au Sénégal - Le Soleil - Sénégal - 08/04/2003

Le Sénégal a connu ces tous derniers jours, précisément le 25 mars et le 4 avril derniers, deux chaudes alertes concernant deux cas suspects qui se sont avérés par la suite ne pas a être des malades atteints de pneumonie atypique ou syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).

C'est le Dr Badara Diouf, médecin chef de l'aéroport " Léopold Sedar Senghor " de Dakar, qui l'a révélé hier après-midi, aux participants à la réunion technique organisée par la direction de l'Aviation Civile (DAC) en son siège même à Yoff, autour du plan d'action de lutte et de prévention du SRAS. Le premier cas concerne un commerçant sénégalais revenu de Hong Kong aux environs du 25 mars et qui s'est présenté de son propre chef à l'hôpital Principal de Dakar.
" Il a eu une communication à son retour à Dakar avec ses amis restés à Hong-Kong qui l'ont informé de la situation de l'épidémie de pneumonie atypique et des morts qu'elle avait causés, et partant de cela, il s'est signalé à l'hôpital pour se faire examiner ", a indiqué le Dr Diouf, qui s'est félicité du civisme de cet homme.
" Il a été mis en quarantaine dans une salle isolée au sein d'un hôpital, puis examiné et traité avec toutes les précautions d'usage ", a-t-il poursuivi. " Les médecins ont constaté au bout du compte qu'il n'avait pas le SRAS ", a-t-il dit. Il devait être libéré hier.

Le second cas est d'un couple de chinois de retour de Beijing (Chine) dans la nuit du 4 avril. " La femme a (seulement) éternué dans l'aérogare et tout a été déclenché par la suite pour alerter la cellule de veille de l'équipe médicale de l'aéroport ", a expliqué le Dr Diouf.
" Nous avons suivi ce couple qui a pris son propre véhicule pour rentrer à son domicile, qu'il n'a quitté que pour répondre à une convocation médicale le jour suivant ". Une observation serrée n'a aussi rien donné de positif.

PLAN D'ACTION DE PREVENTION

Hier, ils étaient une vingtaine de représentants des services de sécurité (gendarmerie, police et douane) de l'ASECNA, des agences et sociétés d'assistance au sol et du frêt, des compagnies aériennes, des syndicats de chauffeurs de taxis et de bus, ainsi que des commerçants du " free shop ", des échoppes et des restaurants des alentours de l'aéroport à venir à la convocation de la directrice de l'Aviation Civile, pour écouter la présentation du Dr Badara Diouf sur la situation de la pneumonie atypique ou SRAS, les signes qu'il faut guetter, les modes de transmission de l'infection, les mesures simples d'asepsie pour lutter contre le virus, les précautions pour s'approcher et acheminer un cas suspect et surtout les axes du plan d'action.

PAVILLON D'ACCUEIL EN ISOLEMENT

Le médecin chef de l'aéroport a attiré l'attention des différents services publics, des personnels de sociétés privées, des chauffeurs de taxis sur " la nécessité vitale pour le pays d'ouvrir l'œil et le bon, afin d'alerter la cellule de veille ". Il a indiqué qu'une ambulance spécialement aménagée et un pavillon d'isolement a été préparé au sein d'un hôpital pour prendre en charge les éventuels cas qui seraient présents sur le sol sénégalais. " Nous allons travailler sur la base des directives de l'OMS pour faire face à la situation et nous devons rester particulièrement vigilants au sujet des aéronefs qui proviendront des pays où des cas avérés ont été signalés. Dans l'ordre, le médecin a cité un premier groupe dans lequel on retrouve, la Chine, Hong Kong, Singapour, et d'autres villes d'Asie. Il a placé ensuite et en second lieu, les pays d'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) et d'Europe, comme la France, le Portugal et la Russie, où des cas ont été enregistrés. " Nous suivons actuellement l'évolution de l'épidémie à travers le site de l'OMS, ainsi que sur d'autres sites services sanitaires nationaux de pays et d'instituts spécialisés à travers le monde ", a poursuivi le médecin, qui indique que l'épidémie n'a pas encore atteint son pic selon les informations reçues de l'OMS.

BESOINS EN MOYENS

Le médecin chef mise sur une bonne circulation de l'information dans tous les compartiments d'activités de l'aéroport. Il a révélé l'existence de besoins budgétaires urgents pour mettre en place un certain nombre de moyens de protection (gants à usage unique, lunettes de protection, masques qu'il faut changer toutes les quatre heures, blouses et sur-blouses, etc.), et surtout de communication (téléphone, affiches, dépliants, numéro vert, etc.). On a découvert au cours de cette réunion, sur la base de dire de certains participants que le réseau téléphonique était vieillot et fait souvent des siennes…Ensuite des représentants de chauffeurs ont commencé à ouvrir leurs yeux sur le fait qu'un taxi non entretenu sur le plan de la propreté intérieure, peut devenir un vecteur redoutable de maladies…
Il en est de même des autres véhicules de transport en commun.

EN ATTENDANT LE MAGAL…

" Il est en tout cas urgent d'avoir les moyens, car le Magal de Touba s'approche et des milliers de pèlerins vont déferler sur l'aéroport en provenance d'Asie, d'Europe et d'Amérique. D'ailleurs, le représentant d'une grande compagnie aérienne africaine a annoncé qu'une centaine de fidèles mourides est attendue cette nuit (hier) à Dakar. Le temps presse donc…Jeudi prochain, le point doit être fait par le comité national scientifique présidé par le ministre de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention pour en principe, lancer le plan d'action. " Toutes les mesures préventives prises seront maintenues durant trois mois effectifs et cette période peut éventuellement être reconduite si la situation l'exige ", a précisé le Dr BadaraDiouf

Fara DIAW

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=25864


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