L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique

Avril 2003

Epidémie de pneumonie atypique : Deux chaudes alertes au Sénégal - Le Soleil - Sénégal - 08/04/2003
Le Sénégal a connu ces tous derniers jours, précisément le 25 mars et le 4 avril derniers, deux chaudes alertes concernant deux cas suspects qui se sont avérés par la suite ne pas a être des malades atteints de pneumonie atypique ou syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Lire la suite

Santé de la reproduction : Le déficit de sages-femmes pèse sur le programme - Le Soleil - Sénégal - 08/04/2003
Dans les régions du Sénégal, il n'est pas rare de voir des hôpitaux qui ne disposent, au maximum, que de deux sages-femmes. C'est dire que la demande est supérieure à l'offre. Cela démotive le personnel, confronté à une surcharge de travail. Une des principales contraintes auxquelles le programme de SR est confronté, note un spécialiste, est d'avoir diminué les capacités de formation des écoles de sages-femmes d'État alors que ce corps constitue le pilier des maternités. Lire la suite

18ème Quinzaine Nationale de l'Hygiène : Lancement ce matin à Louga - Le Soleil - Sénégal - 08/04/2003
" L'application des mesures d'hygiène et d'assainissement comme rempart contre la maladie " est le thème de la 18ème quinzaine nationale de l'hygiène dont l'ouverture officielle aura lieu aujourd'hui à Louga . Avec la ré-émergence des certaines maladies transmissibles, comme la peste, le choléra, l'hygiène publique est devenue un instrument de pouvoir et fait l'objet d'une politique législative. C'est dans ce sens que le chef de l'Etat affirmait lors des assises de la santé que "la bataille de la santé est perdue d'avance sans hygiène et que celle-ci doit cesser d'être l'antichambre de la santé " comme l'a rappelé l'Ingénieur sanitaire Demba Baldé, lors de l'atelier d'information, à l'intention des professionnels de la communication. Cet atelier était organisé en prélude à la journée de lancement de la quinzaine de l'hygiène, à l'institut d'hygiène sociale. C'était sous la présidence du Directeur par intérim de la Prévention et responsable de la Division partenariat, le Dr Aboucry Fall et en présence de nombreux responsables du service national de l'hygiène, avec à leur tête, le Médecin colonel Cheikh Samba Ndiaye. Depuis 1983, a-t-il précisé, le Sénégal célèbre chaque année, la quinzaine de l'hygiène et de la propreté, qui est une recommandation de la 32ème Assemblée mondiale de la santé des Nations Unies. Cette quinzaine constitue des moments forts de sensibilisation des populations sur l'importance de l'hygiène dans la promotion de la santé, à travers des activités. " Ces actions, selon lui, doivent être sous-tendues par des stratégies conduisant à l'adoption de changements de comportements et de pratiques favorables à la santé " Ainsi, M. Baldé a, par ailleurs, rappelé, que le thème de la quinzaine est d'actualité et permet de rappeler la nécessité pour chaque citoyen et les communautés de base de mettre en œuvre les recommandations des agents d'hygiène. " Car, a indiqué l'ingénieur sanitaire, des pratiques liées à de mauvaises conditions d'hygiène et d'assainissement sont considérées comme la cause de près de 80% des maladies transmissibles au Sénégal ". " Cette situation est favorisée, a-t-il souligné, par l'insuffisance des équipements pour la gestion des eaux, des excréments, des ordures ménagères. L'ignorance qui mène les populations à mettre sur les maladies et non sur ses déterminants, les pratiques culturelles inadaptées et l'absence de sens civique sont parmi les causes identifiées. Le slogan de cette année qui est :"mobilisons nous pour un environnement salubre" prend en compte la place qui doit être accordée à la salubrité des villes et campagnes. Il facilite l'appropriation du thème par tous les acteurs à l'instar du programme OMS, " Villes-Santé ". Pour la quinzaine de cette année, diverses manifestations sont prévues notamment l'organisation de journées phares à Louga, Touba, Koalack et Kolda et dans toutes les sous-brigades régionales Saer Gueye
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=25858

L'hôpital de Louga confronté au non respect de la pyramide sanitaire - Le Soleil - Sénégal - 08/04/2003
Le centre hospitalier régional (CHR) Amadou Sakhir Mbaye de Louga a fêté ce jeudi, son 20è anniversaire, par une série de manifestations, dont une journée portes ouvertes et une cérémonie officielle présidées par le gouverneur de la région, M. Zakharia Diaw. Lire la suite

Journée mondiale de la santé : Pas encore de cas de pneumopathie au Burkina - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 07/04/2003
En prélude à la célébration de la Journée mondiale de la santé dont le thème cette année est "Préparer l'avenir, un environnement sain pour les enfants", le ministère de la Santé a organisé le jeudi 3 avril 2003 une conférence de presse, pour attirer l'attention de tous sur les risques environnementaux auxquels les enfants sont exposés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) organise le 7 avril de chaque année, une journée mondiale de la santé. Et notre pays à l'instar des autres pays du monde va sacrifier à cette tradition. A cet effet, la cérémonie commémorative de cette journée se déroulera à Kombissiri, localité choisie par les autorités sanitaires de notre pays pour marquer leur volonté de prendre en compte tous les enfants, surtout ceux des zones rurales, largement les plus nombreux. Le point de presse qui a été organisé le jeudi 3 avril à quatre jours avant la journée mondiale de la santé, était animé par la directrice de la santé de la famille Dr Ghislaine S. Conombo, entourée du représentant de l'OMS Dr Mohamed Hacenn et du représentant de la représentante de l'UNICEF, El hadj Diop. Après la présentation de l'objectif de cette journée qui est d'identifier les priorités et les solutions pour assurer un environnement sain aux enfants, par Dr Ghislaine Conombo, les hommes de médias ont posé des questions aux conférenciers. Actualité oblige, la question de la pneumopathie, cette nouvelle pathologie dont on parle depuis quelque temps. Par rapport à cette nouvelle maladie, les conférenciers disent avoir appris son existence, comme tout le monde, à travers les médias. Et la directrice de la Santé de la Famille d'ajouter qu'au niveau du ministère, on suit cela de près, et que des réflexions se mènent avec l'OMS. A la question de savoir s'il y a eu déjà des cas de pneumopathie constatés au Burkina, Dr Conombo dira qu'on n'en connaît pas encore, et que si cela était, ils le feront savoir car ils travaillent dans la transparence. Et Dr Mohamed Hacenn, le représentant de l'OMS dans notre pays de préciser que sur la vingtaine de pays où l'on a constaté des cas de pneumopathie, il n'y a pas de pays africains. Quant aux précautions qu'il faut prendre pour éviter de contracter la maladie, le représentant de l'OMS dira que des mesures d'isolement sévères des personnes soignant sont recommandées : port de masques et de gants. Quand on sait que nos compatriotes voyagent de plus en plus en Asie, l'une des régions la plus concernée par la pneumopathie, la question nous semble -t-il, valait la
Agnan Kayorgo Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/quotidiens/select.asp?Numero=3029

Journée mondiale de la santé : L'environnement des enfants au centre des préoccupations - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 07/04/2003
Les enfants et leur environnement constituent la préoccupation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) cette année. La Journée mondiale de la santé qui est célébrée aujourd'hui cristallise cette préoccupation à travers son thème " un environnement sain pour les enfants". Le ministre d'Etat, ministre de la Santé et de la Population, M. Albert Mabri Toikeusse, présidera ce matin, à l'Institut national de santé publique d'Adjamé, la cérémonie officielle des manifestations diverses qui marqueront cette journée. La situation socio-politique particulière de la Côte d'Ivoire aujourd'hui avec les foyers d'épidémie latents dans l'Ouest du pays notamment, constitueront sans nul doute la trame du message qu'il délivrera au nom du gouvernement. La Côte d'Ivoire n'est pas à l'abri d'une catastrophe humanitaire, a révélé M. Toikeusse au cours d'une récente rencontre avec ses principaux collaborateurs. La méningite, le choléra, la fièvre jaune… ont trouvé un terreau fertile. La célébration de cette journée arrive à point nommé, certainement, pour mobiliser ses hommes face à ces menaces.
ELVIS KODJO Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18897

Recherche : sortez les découvertes des tiroirs… - Cameroon-tribune - Cameroun - 07/04/2003
Vulgariser les résultats des chercheurs. C'est l'une des principales orientations retenues au terme d'une tournée de prise de contact effectuée dans les structures opérationnelles de recherche du ministère de la Recherche scientifique et Technique, basées à Yaoundé qui s'est achevée vendredi dernier. La dernière étape de cette visite avait débuté à l'Institut de Recherches médicales et d'études des plantes médicinales (IMPM). Une institution dont les résultats de recherches sont attendus par de nombreux camerounais. Parce que la santé publique est l'un des premiers acteurs de développement. L'Institut de recherches médicales et d'études des plantes médicinales a pour objectif principal, l'élaboration des méthodes appropriées pour le diagnostic, la prévention et le contrôle des grandes endémies tropicales. Il peut à ce titre faire avancer les connaissances médicales et les analyses biomédicales. L'IMPM de Yaoundé dispose de deux unités de recherche. Le laboratoire d'endocrinologie et de radio élément, et le laboratoire de biologie humaine, qui permet de réaliser des analyses sur l'hématologie, la bactériologie, la séro-immunologie, la parasitologie et la biochimie. C'est dans cette unité que sont par exemple effectuées les recherches sur le groupe sanguin, l'examen des crachats, la culture bactérienne, le test Widal qui détecte la fièvre typhoïde et l'examen des urines entre autres. Cette institution est confrontée aux mêmes problèmes infrastructurels que les autres instituts de recherche. Pour les résoudre, le ministre de la Recherche scientifique et technique, Zacharie Perevet préconise une gestion interne plus rigoureuse et l'utilisation des moyens en fonction des priorités. La délégation du MINREST a également visité le CAMDIAGNOSTIC et le Centre National de l'éducation (CNE). Cet institut créé en 1973 doit mettre en place des stratégies sur la pédagogie et l'enseignement maternel, primaire et secondaire. Le développement de ces deux structures est freiné par le manque de financements. Pour obtenir une autonomie financière, Zacharie Perevet propose à ces instituts de recherche la mise en place d'une action visant la vulgarisation des résultats des travaux des chercheurs camerounais dont la commercialisation peut constituer une source de revenus. Parce que l'on constate que les découvertes des scientifiques restent dans les tiroirs pendant de nombreuses années. L'autre orientation pourrait être la prise en compte des financements auprès des organismes internationaux pour donner une impulsion nouvelle à la recherche fondamentale.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j07042003&idart=7236&olarch=j07042003

Journée mondiale de la santé : Un environnement sain pour les enfants - Le Soleil - Sénégal - 07/04/2003
C'est aujourd'hui que le monde va célébrer la journée internationale de la Santé, sous le thème d'un environnement sain pour le développement des enfants. Le Sénégal va lancer ce matin, les activités de cette collaboration à Linguère (région de Louga), au cours d'une cérémonie présidée par le Ministre de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck. Selon l'OMS : " plus de cinq millions d'enfants meurent chaque année de maladies et de pathologies liées à l'environnement: diarrhées, affections respiratoires, paludisme, traumatismes non intentionnels. D'autres millions d'enfants en sont durablement affectés et présentent des pathologies chroniques dues à l'environnement, qui vont de l'allergie aux incapacités mentales ou physiques. Pourtant, toutes ces souffrances ne sont pas une fatalité. Il y a des solutions : on peut éviter la plupart des maladies liées à l'environnement au moyen d'outils et de stratégies durables, efficaces et peu onéreuses. Tout enfant a le droit de grandir dans un environnement sain, à la maison, à l'école ou dans son quartier. L'action pour préserver ces milieux pourra sauver des millions de vies, diminuer la morbidité et aboutir à un monde plus sain pour l'avenir de nos enfants. C'est dans les lieux qui devaient être les plus sûrs, les habitations, les écoles et les quartiers, que l'on trouve les plus grandes menaces pour la santé des enfants. La contamination de l'eau, la pollution de l'air ambiant, l'absence d'assainissement, les insectes vecteurs de maladies et les produits chimiques entraînent des risques sanitaires dont les enfants souffrent de manière disproportionnée et qui provoquent une morbidité et une mortalité énormes qui pourraient être évitées.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=25817&index__edition=9854

Sida : Une nouvelle étape dans la recherche thérapeutique - Le Sud - Sénégal - 06/04/2003
Deux firmes mondiales de recherche sur le Sida, Merck et Aventis Pasteur, ont décidé de mettre en commun leurs efforts, pour stimuler la recherche et le développement d'un vaccin destiné à remplacer la tri thérapie classique par une thérapeutique de stimulation des défenses naturelles de l'organisme, a annoncé le Directeur Vih pour l'Afrique et l'Océan indien des laboratoires Merck, M. Lionel Laplace dans une interview accordée à la Rts. Les deux firmes ont constitué une équipe commune de scientifiques pour finaliser un candidat vaccin, à partir des données recueillies par leurs essais pré-cliniques dans ce domaine, a ajouté M. Laplace rappelant que Merck à déjà créé un candidat vaccin dénommé Ads et les chercheurs d'Aventis ont créé Alvac. Selon la même source, " les premiers essais cliniques qui sont prévus cette année aux Etats-Unis sont censés fournir des données préliminaires qui permettront de déterminer l'efficacité de la combinaison de ces deux vaccins sur des humain "'. Pour le responsable Vih pour l'Afrique et l'Océan indien des laboratoires Merck, "la recherche entamée est importante, car elle va permettre de relancer les défenses naturelles de l'organisme humain tout en épargnant aux séropositifs la corvée de la prise quotidienne de médicament " Les " deux firmes évitent cependant d'avancer des dates précises et même d'aborder le thème de la commercialisation de leur éventuelle découvert ", a-t-il ajouté. (APS)
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal08042003.htm

"Jereo Salama Isika" : Le changement de comportement et l'IEC en question - L'express - Madagascar - 05/04/2003
L'ensemble de la santé publique en général est concerné. Planning familial, vaccination, santé de la reproduction, lutte contre le VIH/Sida, contre le paludisme, nutrition, santé de la mère et de l'enfant, allaitement, etc. Pour une réussite en matière de gestion des problèmes de santé publique, il importe de sensibiliser, d'informer et d'éduquer en vue d'un changement de comportement de la population concernée. C'est dans ce cadre que se situait le séminaire qui s'était tenu, hier, à l'hôtel Astauria Antanimena. Un séminaire portant sur " L'utilisation des supports CCC/IEC ". CCC ou Communication pour le Changement de Comportement, IEC ou Information, Education, Communication font partie intégrante des stratégies de mobilisation des populations cibles en faveur des causes défendues par les divers plans d'action en matière de santé. Hier, l'utilisation des différents supports imprimés (tels les brochures et autres affichages), audio et visuels (spots radio et TV) ont été au centre des attentions, au même titre que leur production.
Evaluation
Le projet JSI financé par l'USAID a pour mission d'appuyer les actions du ministère de la Santé et ses partenaires dans le domaine de la santé à Madagascar. En un peu plus de 4 ans, quelque 16 millions de dollars ont été nécessaires au financement des programmes élaborés en matière de santé. Plusieurs centaines de zones d'intervention ont jusqu'ici bénéficié de l'expérience de ces travaux. Environ 18.000 animations et 52 autres ateliers, mise à contribution des écoles, églises ou transporteurs s'inscrivent entre autres au tableau des réalisations, avec le concours d'experts en éducation et en communication. Escomptant le véritable changement de comportement des uns et des autres en matière de santé, le programme mériterait aujourd'hui d'en évaluer les acquis et pourquoi pas les lacunes, après quatre années de travaux au sommet et sur le terrain. A l'heure actuelle, d'autres perspectives, toujours en matière de santé, sont déjà en vue pour les cinq prochaines années. Vola R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu030405.htm#debut

VIH/Sida et Antiretroviraux : Mme Adjobi plaide pour la réduction des coûts - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 05/04/2003
Le Docteur Gunther Faber, vice-président pour l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Sud des laboratoires GlaxoSmithKline (GSK), a quitté Abidjan jeudi après un séjour de trois jours riche en rencontres et séances de travail diverses. Le clou de ses activités aura été, incontestablement, la séance de travail qu'il a eue avec le ministre de la Lutte contre le Sida, Mme Nébout-Adjobi Christine. La question de l'accessibilité des malades aux anti-rétroviraux a été au cœur de cette rencontre à laquelle avaient été conviées les associations de lutte contre le sida et celles des personnes vivant avec le virus. Les représentants desdites organisations ont ajouté leurs voix à celle de Mme Adjobi pour plaider auprès du responsable Afrique de GSK une réduction des prix des anti-rétroviraux, Conbivir et Trizévir notamment. En dépit d'une réduction de l'ordre de 70 à 85% déjà opérée, ces produits restent relativement chers pour les pays africains affectés par une paupérisation croissante. Le Dr Gunther, responsable de ce département Afrique subsaharienne des laboratoires GSK depuis janvier dernier, s'est montré attentif à cette préoccupation, sans donner dans de faux espoirs. "Tout dépendra de notre volume de production. Plus elle augmentera, plus les prix baisseront ", a-t-il indiqué. Avec la guerre qu'elle vit actuellement, la Côte d'Ivoire court des risques réels de démultiplication de son taux d'infection du sida actuellement estimé à 10%. Mme Nébout-Adjobi, pointant du doigt cette perspective fort inquiétante, a également plaidé auprès du Dr Gunther pour que les laboratoires GSK contribuent au renforcement des centres accrédités de prise en charge des malades et forment des médecins qualifiés en plus grands nombres. " Nous avons une expérience à travers le monde que nous essayerons d'actionner pour faciliter une collaboration et une interaction avec différents organismes et même le G8 ", a promis le Dr Gunther, qui s'est voulu rassurant, par ailleurs, quant à l'engagement de son entreprise dans la lutte contre le sida auprès des pays africains.
ELVIS KODJO Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18862

8ème FED/Santé - L'express - Madagascar - 05/04/2003
Le Fed est un contrat conclu en 1998 entre l'Union européenne et l'Etat malgache d'un montant total de 22.000.000 Euros soit environ 145 milliards de nos francs, et qui a pour objectif un appui à la politique nationale dans le domaine de la santé. Le Fed/Santé couvre actuellement 3 provinces, celles de Toliara, d'Antananarivo et d'Antsiranana et s'occupe principalement de 5 domaines prioritaires : le financement, la planification, l'investissement, la formation des personnels médicaux et paramédicaux et la distribution des médicaments. Suite à la récente crise politique qu'a traverséle pays, le Fed/Santé vient de modifier son organisation. Et ce, pour faciliter le financement au niveau des Dps (Direction provinciale de la santé) et contribuer ainsi au développement rapide et durable recherché par le Président de la République Marc Ravalomanana. Ainsi donc, 4 assistants techniques travaillent actuellement à Madagascar : l'un au niveau du ministère de la Santé, un autre s'occupe des réhabilitations (de Chd ou de Csb par exemple) et enfin, les deux autres travaillent au niveau des provinces : l'un dans celles d'Antananarivo et d'Antsiranana et l'autre dans la province de Toliara en la personne de M. Ali Ouatara. Notons que dans cette dernière, le Fed/Santé travaille sur 16 des 21 districts que compte la Dps. Grâce à cette nouvelle organisation, les Dps n'auront plus à attendre les interminables formalités d'usage avant d'obtenir satisfaction mais pourront directement s'adresser à l'assistant technique qui, après étude de leurs doléances, pourra débloquer la somme nécessaire à satisfaire ces besoins si ceux-ci correspondent aux 5 domaines prioritaires de travail du Fed/Santé, cités plus haut. Pour la province de Toliara, afin d'être plus proche de la Dps dont il est en charge, le Fed/Santé vient de faire construire dans la commune de Behompy un nouveau bâtiment pour abriter son personnel. Bâtiment dont la réception technique a eu lieu le 28 mars dernier en présence entre autres du vice-président de l'assemblée nationale Mahafaritse Samuel, de la sénateur Mme Naphtaline, de l'assistant parlementaire du sénateur Rajaofera Charles, des députés élus à Toliara I. Lamara Claude et Dimby Benery, du représentant du Pds de Toliara, du maire de Behompy mais aussi de Mme Sandra Gagnaire chargée des programmes sociaux et de la société civile, membre de la délégation européenne, de M. Ali Ouatara et du directeur provincial de la santé. Rappelons enfin que la Dps vient d'inaugurer le 7 mars dernier, un Csb II dans la commune rurale de Saint Augustin. Un Csb II qui a été réhabilité et équipé grâce au financement du Fed/Santé; un contrat qui prendra malheureusement fin en septembre 2004 prochain. Océane
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=11241&r=4&d=2003-04-05

Divo : Un centre de santé de 35 millions de francs à Godilehiri - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 05/04/2003
Godiléhiri, village situé dans la Commune de Divo, était en fête récemment. En effet, le Conseil municipal conduit par le Maire, M. Kodé Dadié Célestin, a remis officiellement au directeur départemental de la Santé de Divo, M. Tiécoura, les clés d'un centre de santé et du logement de l'infirmier. Pour le Maire de Divo, avec la construction dudit centre, la population de Godiléhiri n'aura plus besoin de se rendre à Divo pour des problèmes de santé. Il a demandé aux bénéficiaires de le fréquenter et surtout d'en prendre soin. Quant à M. Tiécoura, il a promis de faire tout ce qui est possible pour que Godiléhiri reçoive son premier infirmer dans les jours à venir. Ce centre de santé qui a été construit par le conseil municipal avec l'appui des FIAU a coûté 35 millions 200 mille francs CFA. Il comprend une salle d'hospitalisation de 8 lits, une salle d'observation, un logement pour l'infirmier, une salle d'injection, une pharmacie. SOUMAILA BAKAYOKO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18860

Traitement du paludisme : Les fabricants de Arinate rassurent - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 04/04/2003
Le médicament antipaludéen, Arinate, est-il dangereux pour la santé ? La mort de cinq personnes à l'hôpital de Nouakchott en Mauritanie, à la fin février dernier, a suffi pour jeter le doute sur ce médicament. Ces cinq personnes, parmi lesquelles un médecin et un infirmier, avaient été supposées atteintes de paludisme et avaient pris entre autres médicaments à base d'artesunate, l'Arinate. Bien que les pharmaciens aient mis en garde contre une "conclusion hâtive", ce médicament sera rapidement mis en cause dans cette série de décès par un médecin urologue de l'hôpital de Nouakchott sur les ondes de la radio mondiale. Dans presque tous les pays d'Afrique est née depuis lors une grande méfiance vis-à-vis de ce médicament qui, jusqu'alors, bénéficiait de la confiance des malades et des prescripteurs. En Côte d'Ivoire, cela s'est traduit par une baisse de 30% des ventes dudit produit au mois de mars, au grand dam du bureau Afrique et Caraïbes basée à Abidjan du laboratoire belge Dafra Pharma, fabricant de ce produit. Et c'est pour mettre les points sur les i que le directeur général Afrique et Caraïbes, M. Ousmane Macinanké, a animé un point de presse mercredi dernier au maquis "Bâche Bleue" à Port-Bouët. "Nous sommes victimes d'une machination de la part de nos concurrents", a crié M. Macinanké. Le marché des laboratoires est une "mafia financière", fera-t-il observer. Dans cette jungle, tous les coups (dont "la désinformation") semblent permis pour " détruire " un concurrent au succès "indéniable et inégalable", dira-t-il. En Mauritanie même, les choses sont rentrés dans l'ordre depuis. Les décès par lesquels est arrivée " la désinformation " s'étant avérés d'origine virale et non médicamenteuse, les mesures de suspension provisoire de commercialisation qui frappaient non seulement Arinate, mais aussi Arsumax, un produit concurrent, ont été levées depuis le 2 mars. Il y a eu là-bas un "malentendu, qui a été dissipé", dira-t-il. Il faut se battre maintenant pour rassurer les malades d'ici, affolés par cette "désinformation". Ce point de presse s'inscrivait dans ce combat.
ELVIS KODJO Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18839

Pharmacie par terre : Un danger pour la population - L'indépendant - Guinée - 03/04/2003
Au moment où plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest partent en guerre contre les marchés parallèles de produits pharmaceutiques, en Guinée ce problème reste entier. Aujourd'Hui, le volume des médicaments vendus par des non professionnels de la santé est énorme.
Allez à Madina, Kénien, Matoto, Yimbaya, Coléah, Taouyah, vous trouverez partout des vendeurs de produits pharmaceutiques, installés le long des trottoirs, vantant les qualités de leurs marchandises. La plupart de ces médicaments sont soit périmés, soit contrefaits, ce qui met en danger la vie de leurs utilisateurs. Force est de reconnaître que la Guinée est devenue l'une des principales plaques tournantes de la circulation de médicaments de toutes sortes. Selon les témoignages recueillis auprès de quelques pharmacies, ces médicaments proviennent de divers pays par des mécanismes complètement hors la loi.
Les causes ?
Les professionnels indiquent qu'ils sont de plusieurs ordres : au niveau de l'Etat, il y a des facteurs liés aux prescriptions. Les médicaments coûtent cher, il y a la loi qui ne date que de 1994, alors que depuis le processus de libéralisation de l'économie guinéenne est entamé. Il y a aussi le fait que les cadres de la santé ont des difficultés d'encadrement du secteur privé. Car, il est difficile de faire une communication efficace en direction d'un public qui ne comprend surtout pas que ces cadres soient démunis de deux côtés.
Comment enrayer le fléau ?
En vérité, des solutions urgentes existent dans la politique pharmaceutique du ministère de la santé, comme nous l'a appris un cadre de ce département. Il faut non seulement que la pharmacie centrale (ex Pharma-Guinée) soit bien opérationnelle pour améliorer l'approvisionnement des centres de santé en produits pharmaceutiques, mais aussi que les officines privées interviennent dans l'importation des médicaments génériques. Il faut en somme, selon des spécialistes, des médicaments fabriqués industriellement et présentés sous un conditionnement particulier, aux soins efficaces, à des coûts relativement bas et accessibles aux populations. Evidemment les inspecteurs en pharmacie doivent aussi pleinement jouer leur rôle. Et de son côté le département de la santé doit sensibiliser la population sur le danger qu'elle court en achetant des médicaments dans les pharmacies par terre. Gassim Magassouba
Lire l'article original : http://www.mirinet.com/lindependant/societe.htm

Zoundwéogo : Inauguration d'un nouveau dépôt pharmaceutique - Sidwaya - Burkina Faso - 03/04/2003
Le haut-commissaire du Zoundwéogo a procédé à l'inauguration d'un nouveau dépôt pharmaceutique privé le 29 mars au secteur 9 de Manga. Malgré les 4 dépôts privés en plus de celui du centre médical, beaucoup de malades ont des difficultés à se procurer certains produits prescrits, parfois, il faut se rendre à Ouagadougou. Dans le but de diminuer les difficultés, M. Zoungrana Mahamadi a mis à la disposition des populations, ce nouveau dépôt dénommé le "Destin". Le stock de produits est constitué de spécialités et de médicaments essentiels génériques d'une valeur de plus de 3 000 000 FCFA. Le médecin-chef du district sanitaire de Mana, le Dr Norbert Kiemtoré s'est réjoui de l'ouverture de ce nouveau dépôt qui permettra une disponibilité permanente des médicaments tout en limitant au maximum le retard de prise en charge des malades. L'instauration d'une supervision-inspection créera un climat de franche collaboration entre structures publiques et privées. Ce contrôle qui est un appui-conseil en s'assurant du respect des règles de conservation des médicaments et que des stupéfiants, des produits prohibés ou périmés, n'y sont pas vendus et en aidant les dépôts privés à résoudre leurs problèmes techniques leur permettra d'offrir aux populations des prestations de qualité, a conclu le médecin-chef. Après la rupture du ruban par le haut-commisaire, la cérémonie s'est terminée par une visite guidée. Mathieu Sylvestre KINDA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_03_04/villes_villages.htm

Réunion d'évaluation trimestrielle du PEV de routine et de surveillance épidémiologique : Le point sur les activités à l'endroit de la mère et de l'enfant - Le républicain - Bénin - 03/04/2003
Les responsables de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) et du PEV (Programme élargi de vaccination) se sont retrouvés du 26 au 28 mars dernier pour faire le point trimestriel des activités du PEV dans tout le pays. Lire la suite

Santé publique : Un indice de croissance - L'indépendant - Guinée - 03/04/2003
La croissance, conçue comme une amélioration de la qualité de vie, s'apprécie par le niveau de certains indices, dont la santé publique, caractéristique du progrès technique et technologie d'une nation. Raison pour laquelle, les autorités de tous pays inscrivent l'amélioration de la santé parmi leurs priorités. Le gouvernement de la Guinée qui œuvre dans ce sens a élaboré des programmes de santé en conformité avec les réalités étudiées à la base.
A la suite d'enquêtes organisées en mars 2000 auprès de la population, il a été constaté qu'environ 40% des ménages, par insuffisance de revenus, souffrent d'une incapacité temporaire à payer les services de santé et près de 15% d'une incapacité permanente. Que l'utilisation des services de santé par les enfants pour la vaccination en milieu rural est plus faible, que dans les villes 61,1% contre 93,7%. En Haute Guinée et en Moyenne Guinée, ce taux est respectivement 52,8% et 5,3%, contre 71,6% en Basse Guinée, 80% en Guinée Forestière et 95% à Conakry. L'accouchement assisté est de 21,3% en Campagne et 75,6% dans les villes. Il est de 18,1% en Moyenne Guinée et 20% en Haute Guinée, 32,7% en Basse Guinée, 36,8% en Guinée Forestière et 48% à Conakry. Les enquêtes ont indiqué, en outre une faiblesse de traitement des infections respiratoires dans le milieu rural. Certains citoyens déplorent cette situation, tandis que d'autres l'appréciant, indiquent qu'elle est le résultat d'efforts soutenus du gouvernement, pour l'amélioration de la santé publique, suivant la stratégie de l'OMS adoptée en 1978, intégrant les soins curatifs, préventifs, la promotion de la santé individuelle, familiale et communale. Cette politique mise en œuvre à partir de 1987, à travers le Programme élargi de vaccination (PEV), intégré aux soins de santé Primaire (SSP) avec fourniture des médicaments essentiels (ME), a permis, précisent les autorités, d'accroître les centres de santé des postes médicaux et la couverture vaccinale (de 5% en 1988 à 62% en 1998), en DTC3-diphterie, tétanos et coqueluche, rougeole, VAT2-Vaccin anti-tétanique. L'espérance de vie, dit-elle, est passée de 45 ans en 1983 à 54 ans en 1999 et le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans a diminué dans les campagnes de 275,8% en 1992 à 210,6% en 1999, contre 175,5 à 148,7% dans les villes. Certains spécialistes demandent encore plus d'effort, considèrent toujours insuffisants et faibles la qualité et le nombre des services sanitaires offerts à la population. Ils déplorent aussi l'inégalité géographique de leur couverture et la répartition des dépenses publiques pour ce secteur-48% bénéficient en 1994 aux 20% des plus riches de la population, contre seulement 4% aux 20% des plus pauvres. La dépense de personnel est concentrée dans la région de Conakry, contenant plus de 60% du personnel de la santé pour moins de 20% de la population totale. Au cours des 10 dernières années, remarquent d'autres observateurs, le budget de la santé a représenté moins du quart du budget de l'éducation, contrairement estiment-ils, à d'autres pays où il est égal à 50%. Bien que le système de santé guinéen soit pris en exemple dans la sous région pour les autorités, de gros efforts restent encore à fournir pour la qualité de la santé publique considérée comme un indice important de la croissance du pays. Fakemo Camara
Lire l'article original : http://www.mirinet.com/lindependant/societe.htm

Essais cliniques : les chercheurs à l'école des bonnes pratiques - Le Soleil - Sénégal - 02/04/2003
Au sujet des objectifs de l'atelier de formation sur les bonnes pratiques, le spécialiste sénégalais a souligné que son importance réside dans les nécessités requises par la recherche et surtout les essais cliniques en termes de respect des normes standard au niveau international, de l'éthique et de sécurité des patients inclus dans l'étude. Le Pr Sow et une spécialiste de la firme pharmaceutique " Roche ", Mme Genevieve Decostere, ont indiqué que la recherche exige une formation adéquate, une méthodologie scientifique, l'établissement d'un protocole d'étude soumis à un comité éthique (national ou international) et un calcul honnête du rapport risque/bénéfice. A écouter les différents intervenants, les chercheurs et les autorités des pays africains sont loin d'être trop à cheval sur le respect des normes ou trop regardant sur les risques. Plus de la moitié des participants à cet important atelier n'est pas au diapason des règles. Certains entendaient pour la première fois, la notion de " bonnes pratiques ". " Toute recherche doit obéir à des règles et les chercheurs doivent se mettre au diapason des instruments scientifiques et réglementaires internationaux existants pour effectuer leurs études qui peuvent parfois avoir trait à la mise au point de nouveaux vaccins ou médicaments, qui doivent eux-mêmes passer par des essais sûrs en laboratoire, sur l'animal et enfin sur l'humain ", a expliqué la spécialiste suisse. Elle a admis que c'est un volet extrêmement important de la conduite de toute recherche, mais qu'un pays peut établir son propre dispositif ou adopter les normes internationales. " En essai clinique, l'ignorance est la pire des fautes ", a déclaré avec force la spécialiste de Roche. Le Pr Salif Sow a souligné pour sa part que le Sénégal a un comité éthique national, mis en place par le ministère de la Santé et de la Prévention, auquel tous les projets de recherche sont soumis pour avis. Reste, que les pieds traînent encore pour le toilettage (ou l'adoption d'un véritable) code de la santé. Rappelons que plusieurs essais cliniques de médicaments et de vaccins ont eu lieu et continuent de l'être au Sénégal, notamment dans la lutte contre des maladies comme le SIDA, la coqueluche, l'hépatite B, la rougeole, le paludisme, etc.
F. DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=25741&index__edition=9851

Santé publique : "Notre pays n'est pas à l'abri d'une catastrophe humanitaire" - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 02/04/2003
Le docteur Albert Mabri Toikeusse, le tout nouveau ministre d'Etat, ministre de la Santé publique et de la population a rencontré, lundi, à l'Institut national de santé publique (INSP) à Adjamé, ses plus proches collaborateurs que sont les inspecteurs régionaux, les directeurs régionaux et départementaux ainsi que les directeurs d'hôpitaux. Une rencontre qui selon le Dr. Toikeusse va lui permettre de dégager les priorités à travers l'élaboration d'un plan d'urgence de travail. Le premier responsable de la santé et de la population a tenu à féliciter et à rendre hommage à ses collaborateurs et à tous les animateurs du système sanitaire de notre pays pour le travail qu'ils abattent tous les jours sur le terrain et ce, en dépit de la crise qui secoue le pays depuis six mois. Aux 2276 agents de la santé, déplacés de guerre et qui aussitôt remis de leurs émotions ont repris le travail dans les zones sécurisées, le ministre d'Etat Toikeussé déclare que le moment venu, l'Etat leur sera reconnaissant. Parlant justement de la guerre et son impact sur le système sanitaire, il a présenté un tableau plus que sombre de la situation en Côte d'Ivoire. " De nombreux établissements sanitaires sont à l'abandon et en voie de dégradation dans les zones occupées, après avoir été parfois pillés. La rougeole fait des ravages, le choléra s'annonce particulièrement sévère cette année, la méningite menace, des cas de fièvre jaune sont signalés et la malnutrition tue une dizaine d'enfants par mois dans les zones tampons et probablement plus en zone occupée par les rebelles. " En conclusion à ce constat très peu reluisant, le Dr. Mabri Toikeusse affirme que le risque de catastrophe humanitaire est une évidence dans notre pays. Toutefois, il ne perd pas espoir quand il invite ses interlocuteurs à s'engager résolument à conduire les missions et responsabilités qui sont les leurs avec plus d'abnégation et de rigueur. Le ministre d'Etat Mabri Toikeusse demande à ses collaborateurs de persévérer dans l'effort constant parce que dit-il, " demain, dans un contexte de décentralisation et de paix retrouvée, nous aurons à rebâtir, avec l'aide de nos amis, de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, notre pays que nous développerons avec vous dans le cadre d'un plan national de développement sanitaire actualisé. " En phase avec l'esprit de paix et de réconciliation qui demeure le socle de toutes les actions gouvernementales, le ministre interpellant directement les responsables de la santé, leur a recommandé d'aller partout où le devoir les appelle. Pour lui, il ne saurait y avoir de paix et de stabilité quand les populations sont atteintes ou menacées dans leur intégrité physique et morale, quand l'on enregistre des décès quotidiens liés à l'inaccessibilité aux soins, ou simplement à la dénutrition ou à la malnutrition. Il a terminé par cette adresse : " La santé est l'un des piliers de la quiétude et de la paix. Vous mesurez donc qu'il y a urgence en la demeure. Nous devons alors accomplir notre devoir patriotique en offrant immédiatement et partout les prestations dont les populations ont besoin. " Le ministre d'Etat qui avait à ses côtés le ministre de la Réforme administrative, M. Kahé Eric, et le ministre de la lutte contre le Sida, Mme Adjobi Christine, a par la suite échangé avec ses collaborateurs dans un débat très enrichissant. LANDRY KOHON
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18770

Pharmacopée et médecine traditionnelles : Un guérisseur français décoré - Sidwaya - Burkina Faso - 02/04/2003
Le Français Jean-Claude Collard a été élevé au grade d'Officier de l'ordre du mérite burkinabè avec agrafe santé, mardi 1er avril 2003. Il a été distingué pour ses actions en faveur de la médecine traditionnelle. M. Jean-Claude Collard, président-fondateur de l'association "Espérance 92", de nationalité française, a été distingué, mardi 1er avril 2003 par le ministre de la Santé, Alain Yoda, du grade d'officier de l'Ordre du mérite burkinabè avec agrafe santé. Le tradithérapeute français a reçu cette distinction suite à ses multiples actions en faveur de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles burkinabè. En effet, selon le Dr Jean-Baptiste Nikiéma, directeur de la promotion de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles au ministère de la Santé, la décoration de M. Collard traduit la reconnaissance de son dévouement en faveur de l'amélioration des compétences des tradipraticiens burkinabè. "La formation des tradipraticiens est nécessaire pour améliorer les conditions d'exercice de la médecine traditionnelle", a reconnu le Dr Nikiéma. Comme actions, M. Collard a participé au Salon international des remèdes naturels de 2002 (SIRENA 2002) où il a conduit une importante délégation de tradipraticiens français. Par ailleurs, il a initié en 2002, 2003 une série de formations au profit des tradithérapeutes du Burkina Faso. En reconnaissance à l'honneur qui lui a été fait, M. Collard a indiqué que "cette distinction glorifie en premier lieu notre pays car une telle reconnaissance n'est pas encore envisageable dans notre vieille Europe". Il a émis l'idée de concentrer plus d'efforts pour le succès "du grand événement que sera le 4e SIRENA en février 2004". Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_02_04/societe_3.htm

Palu : le comité national prend la température - Cameroon-tribune - Cameroun - 01/04/2003
Le ministre de la Santé publique a présidé, il y a quelques jours à Yaoundé, la rencontre de l'organe interministériel de lutte contre la maladie. La première réunion annuelle du comité national Roll Back Malaria s'est ouverte récemment, à l'hôtel Hilton, à Yaoundé. Ce fut l'occasion de dégager quelques lignes du plan d'action du comité pour l'année 2003. Le comité national Roll Back Malaria est un organe interministériel qui se réunit deux fois par an. Le paludisme continue de faire des ravages à travers le pays et les indicateurs sont même " terribles ". Tenez, le paludisme, c'est 40% des consultations dans les hôpitaux. Le paludisme, c'est encore 35% des décès chez les enfants de moins de 5 ans. Avec de tels chiffres, on peut aisément imaginer l'incidence de la maladie sur les dépenses de santé des ménages. Que l'on ne s'y trompe pas, le paludisme demeure la première cause de mortalité et de morbidité au Cameroun. Il faut une réponse efficace en termes de politique, une politique qui doit, elle-même, prendre la forme de programmes opérationnels efficacement mis en œuvre. Des mesures ont déjà été prises et le comité Roll Back Malaria a trouvé sa place dans l'organigramme du ministère de la Santé publique, avec le budget correspondant (fonctionnement et investissement). Le programme de lutte contre le paludisme regorge donc de ressources. Mieux encore, le programme est éligible aux ressources PPTE et a reçu en 2002 1 milliard 200 millions de francs Cfa. En 2003, 4 milliards seront disponibles. C'est dire que le paludisme est une priorité nationale et dans les jours qui viennent, le processus effectif de distribution des moustiquaires imprégnées et de protection des femmes enceintes sera lancé. L'objectif est de distribuer 660 000 moustiquaires et les avis appels d'offres ont été lancés. L'Organisation mondiale de la santé est toujours aux côtés du ministère de la Santé publique dans ses efforts pour vaincre la malaria. Sur le plan scientifique, un consensus s'était dégagé au MINSANTE en faveur du remplacement de la chloroquine par l'amodiaquine. Les échecs thérapeutiques de la chloroquine ayant été constatés, et la molécule avérée inefficace. Les taux de résistance atteignent même les 65% dans certaines régions du Cameroun. Le choix porté sur l'amodiaquine tarde pourtant a être mis en œuvre dans les faits et il revient au comité de trouver les raisons de ces blocages. Pour le ministre de la Santé publique, l'on ne devrait pas se contenter de la prévention de la maladie. Il vaut nettement mieux mettre le paludisme sous contrôle, en définissant les normes et les meilleures pratiques pour le combattre. Stéphane TCHAKAM
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j07042003&idart=7129&olarch=j01042003&ph=y

Ignace Ngakala prend ses fonctions de directeur du CHU de Brazzaville - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 01/04/2003
Au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville s'est déroulée vendredi la cérémonie de passation de service entre Armand Mayikoua et Ignace Ngakala, le nouveau directeur nommé lors du dernier Conseil des ministres. Ce dernier prend les commandes d'une institution qui souffre de plusieurs maux malgré la réhabilitation de ses plateaux techniques, en particulier d'un déséquilibre financier chronique, d'une dépendance à 85 % du budget de l'Etat et d'un programme de travail inexistant. " Je crois, a-t-il dit, que la priorité est de faire un audit interne pour connaître les points faibles et les points forts de notre institution. Que ce soit sur le plan du fonctionnement ou de l'équipement, le CHU est totalement dépendant de l'Etat alors que c'est une institution autonome. Nous allons nous atteler à accroître nos ressources propres. " La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Féli Maïtsa Mahoungou
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3026

 

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