Les
travaux de lAssemblée générale de lOrganisation
mondiale de la santé (Oms) ont été clôturés
le week-end de Pentecôte à Genève. Lorganisation
a frôlé limpasse quallait constituer la
situation sanitaire dans les territoires occupés et en Palestine.
Malgré lopposition des Etats-Unis et dIsraël
qui ne se déclare pas responsable de la situation de santé
préoccupante des Arabes, les ministres de la Santé
ont voté une résolution en faveur des Palestiniens
pour que la «communauté internationale accorde beaucoup
plus dattention concernant la santé de ces populations»,
explique le ministre sénégalais de la Santé,
Mme Eva Marie Coll Seck.
Ce
grand rendez-vous mondial de la santé devait se pencher sur
les maladies qui ravagent la planète, parmi lesquelles le
sida, le paludisme, la tuberculose, tout en réfléchissant
sur un système de santé plus adéquat et, ensuite,
sur la question de lorientation future de lorganisation
et de ses finances. Et ce comité dorientation dit «comité
B» a été piloté par le ministre sénégalais
de la Santé accompagnée de quatre collaborateurs,
mais aussi assisté du personnel de la mission permanente
à Genève dont le ministre loue le dynamisme et le
soutien constant. La tâche de Mme Eva Marie Col Seck nétait
pas simple, car elle devait modérer les interventions en
tenant compte des préoccupations des différentes délégations.
Et cette année, les Africains et lensemble des pays
sous-développés se sont fait entendre. Ils ont demandé
une meilleure participation au niveau des instances dirigeantes
de lOms par «laugmentation de leur taux de représentation
jugé très faible», selon le ministre sénégalais
de la Santé.
Le
sida est longtemps revenu dans les échanges au vu de ses
conséquences économiques néfastes en Afrique
australe et du Sud, mais aussi en Afrique de lOuest (Burkina
Faso, Côte-dIvoire Bénin
). Bien que le
taux de prévalence au Sénégal qui nest
que de 1,4 %, ait été jugé faible, Mme Eva
Marie Col Seck a, toutefois, reconnu que des efforts devraient y
être déployés pour stopper le sida, surtout
dans le milieu éducatif. Mais, à ce niveau, le Sénégal
est encore en avance sur beaucoup de pays, avec linstauration
des clubs Evf dans les établissements scolaires du pays.
Lautre
grande décision sortie de cette rencontre mondiale sur la
santé est la création dun fonds mondial contre
le sida, la tuberculose et le paludisme. Et on continue de vivre
dans lespoir que les recherches aboutissent au vaccin tant
attendu.
El Hadj Gorgui NDOYE
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l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=9573&unelocale__edition=3055
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