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LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME : L’Oms crée un fonds mondial - Wal Fadjri - Sénégal - 23/05/02

Les travaux de l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ont été clôturés le week-end de Pentecôte à Genève. L’organisation a frôlé l’impasse qu’allait constituer la situation sanitaire dans les territoires occupés et en Palestine. Malgré l’opposition des Etats-Unis et d’Israël qui ne se déclare pas responsable de la situation de santé préoccupante des Arabes, les ministres de la Santé ont voté une résolution en faveur des Palestiniens pour que la «communauté internationale accorde beaucoup plus d’attention concernant la santé de ces populations», explique le ministre sénégalais de la Santé, Mme Eva Marie Coll Seck.

Ce grand rendez-vous mondial de la santé devait se pencher sur les maladies qui ravagent la planète, parmi lesquelles le sida, le paludisme, la tuberculose, tout en réfléchissant sur un système de santé plus adéquat et, ensuite, sur la question de l’orientation future de l’organisation et de ses finances. Et ce comité d’orientation dit «comité B» a été piloté par le ministre sénégalais de la Santé accompagnée de quatre collaborateurs, mais aussi assisté du personnel de la mission permanente à Genève dont le ministre loue le dynamisme et le soutien constant. La tâche de Mme Eva Marie Col Seck n’était pas simple, car elle devait modérer les interventions en tenant compte des préoccupations des différentes délégations. Et cette année, les Africains et l’ensemble des pays sous-développés se sont fait entendre. Ils ont demandé une meilleure participation au niveau des instances dirigeantes de l’Oms par «l’augmentation de leur taux de représentation jugé très faible», selon le ministre sénégalais de la Santé.

Le sida est longtemps revenu dans les échanges au vu de ses conséquences économiques néfastes en Afrique australe et du Sud, mais aussi en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte-d’Ivoire Bénin…). Bien que le taux de prévalence au Sénégal qui n’est que de 1,4 %, ait été jugé faible, Mme Eva Marie Col Seck a, toutefois, reconnu que des efforts devraient y être déployés pour stopper le sida, surtout dans le milieu éducatif. Mais, à ce niveau, le Sénégal est encore en avance sur beaucoup de pays, avec l’instauration des clubs Evf dans les établissements scolaires du pays.

L’autre grande décision sortie de cette rencontre mondiale sur la santé est la création d’un fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Et on continue de vivre dans l’espoir que les recherches aboutissent au vaccin tant attendu.
El Hadj Gorgui NDOYE

Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=9573&unelocale__edition=3055

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