Comme les autres branches de la médecine, la radiologie a fait l’objet de perfectionnements avec les nouvelles technologies. La radiologie est, rappelle t-on, la partie de la médecine qui utilise à des fins diagnostiques ou thérapeutiques les rayons X, les isotopes radioactifs et les radiations non ionisantes (ultrasons). La radiographie, la radioscopie et l’échographie entrent dans le cadre général de l’imagerie médicale qui permet l’examen interne du corps humain et l’obtention d’une image pour le diagnostic médical.

Les nouveaux outils de la radiologie coûtent trop cher. Ce coût élevé de la nouvelle technologie explique, en partie, l’absence en Afrique occidentale d’outils fort importants comme l’appareil à résonance magnétique nucléaire. Le Sénégal dispose de bons radiologues formés surtout au niveau de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, mais le matériel moderne fait encore défaut. “La radiologie s’est surtout développée à Dakar, au détriment des autres régions”, note le professeur Guibal, radiologue français qui a eu à travailler à l’hôpital Principal. La situation de cette branche de la médecine reste donc à être améliorée au Sénégal. C’est le constat fait par M. Guidal, un des principaux initiateurs des Journées franco-sénégalaises d’imagerie médicale tenues les jeudi 23 et vendredi 24 mai à Dakar. Cette rencontre a enregistré la participation de la Société sénégalaise de radiologie, de sept spécialistes français venus partager leurs expériences avec des collègues sénégalais et des représentants de fournisseurs de matériels, ainsi que des étudiants. Le professeur Badiane, chef du service radiologie du Chu de Fann, explique que “ces journées entrent dans le cadre de l’enseignement post-universitaire puisqu’on ne peut s’appuyer uniquement sur ce qu’on reçoit à la Fac”.

A l’occasion de la rencontre, les participants ont eu à étudier les aspects relatifs aux imageries de certains appareils du corps humains (digestif, osteo-articulaire, génito-urinaire, etc.). Ils ont aussi discuté de l’accessibilité et de la disponibilité des produits de contraste en milieu hospitalier.
El Hadj Dame SECK

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