Bobo-Dioulasso
a abrité du 13 au 18 mai dernier le 8e regroupement du Réseau
Afrique 2000. Organisée sous légide de lassociation
REVS+
Cette rencontre a regroupé une quinzaine dassociations
de lutte contre le VIH/Sida venues du Burundi, de la Côte
dIvoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Togo,
du Burkina et de la France.
Prenaient également part à cette rencontre, des organisations
internationales telles que lAIDES et lONUSIDA. Il sest
agi au cours des travaux de réfléchir sur le thème
: La gestion des associations de lutte contre le Sida. Enjeux, méthodes,
outils.
La
lutte contre le VIH/Sida a vu naître partout en Afrique de
nombreuses associations engagées contre cette pandémie
qui, ont le sait, est en train de faire des ravages sur notre continent.
La nécessité de sorganiser et de coordonner
les activités de ces différentes structures constitue
de nos jours une préoccupation majeure dans les pays de la
sous-région ouest-africaine regroupés au sein du Réseau
Afrique 2000. Aussi pour mieux sattaquer à la progression
rapide du Sida, des actions coordonnées se sont avérées
indispensables et qui ont impliqué la société
civile à travers les ONG, les associations et les réseaux
de jeunes, de femmes, de personnes vivant avec le VIH/Sida et de
religieux qui se sont particulièrement investis dans la mobilisation
communautaire. Cette implication selon la représentante de
lONUSIDA a été dun apport considérable
pour une réponse adéquate à lépidémie;
et le maintien de cette dynamique nécessite des capacités
financières, matérielles et humaines supplémentaires.
Cependant, force est de constater que de nombreuses associations
de lutte contre le VIH/Sida reste confrontées à un
problème de management. Se réunir alors pour renforcer
la coordination dans les associations est une nécessité
tant pour la mise en place de programmes de prévention efficaces
que pour y apporter des réponses acceptables à tous
les niveaux. Doù ce 8e regroupement Afrique 2000 qui
avait pour thème : La gestion dans les associations de lutte
contre le VIH/Sida : Enjeux, méthodes, outils.
Au
cours de leurs travaux, plusieurs aspects relatifs à la gestion
dans les associations ont été abordés par les
participants. Il sagit entre autres des décisions stratégiques
à prendre en conseil dadministration, la place du président,
la répartition claire des rôles entre les administrateurs
et les techniciens salariés des associations, la gestion
financière, la juste place des bailleurs de fonds et lindispensable
écoute des bénéficiaires.
Pour Mme Hélène Rossert de lAIDES, limpérieuse
nécessité dorganisation se pose du fait que
les associations grandissent et du fait aussi quelles ont
déjà presque toutes un capital de confiance important.
Le
moins que lon puisse dire est que ce 8e regroupement a été
riche en enseignements pour les participants qui ont pendant 5 jours
partagé leurs expériences afin de permettre aux uns
et aux autres de combler les insuffisances et de saméliorer;
ce qui devrait permettre aux associations doffrir aux bénéficiaires
que sont les personnes vivant avec le VIH/Sida des services de meilleure
qualité.
Dans son discours de clôture, le secrétaire général
de la province sest surtout réjoui de la tenue de cette
rencontre qui sinscrit dans le cadre de lensemble des
dispositions stratégiques de mise en uvre des ressources
et structures dont les pays se sont dotés pour conduire,
renforcer et soutenir la lutte élargie en vue de freiner
la propagation du VIH/Sida et dassurer le bien-être
des personnes infectées. Les participants se sont donné
rendez-vous pour le 9e regroupement prévu en novembre prochain
à Bouaké en Côte dIvoire.
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l'article original : www.lobservateur.bf/quotidiens/select.asp?Numero=597
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