A 72 heures du grand Gamou, Tivaouane est fin prêt à recevoir ses pèlerins. Le constat a été fait au cours de la réunion d’évaluation des préparatifs du Gamou annuel de Tivaouane tenue le mardi 21 mai, au domicile du Khalife général des Tidjane, Serigne Mansour Sy, " Borom daradji ".

Cette ultime réunion présidée par Cheikh Tidiane Diallo, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, impliquait tous les responsables des services impliqués dans l’organisation de ce grand événement religieux. Etaient aussi présents des représentants de la famille Sy : Abdul Aziz Sy " Junior " le porte-parole de la famille , Sergine MBaye Sy Mansour, et Sergine Maodo Malick Ibn Abdoul Aziz Sy Dabakh. Dans le domaine de la santé et de l’hygiène publique, le médecin–chef de la région, le docteur Idrissa Talla a révélé que le dispositif médico-sanitaire est en place avec l’installation de dix postes médicaux avancés, sur treize prévus à Tivaouane même.

De même, dans les deux centres de santé de la commune, il est prévu l’installation d’un camp-hôpital de l’Armée dès ce mercredi 22 mai à Tivaouane. En outre, puisque cet important événement draine plusieurs centaines de milliers de fidèles, un renforcement a été apporté aux structures médico–sanitaires situées sur les axes routiers comme Mékhé, Pire (sur la nationale 2), Thiènaba, Khombole (sur la nationale 3) et Diamniadio (sur la nationale 1).

Sans compter la mise en place de sept postes médicaux avancés dans la ville de Thiès, de même qu’une équipe de quatre médecins chirurgiens et infirmiers de l’Hôpital régional de Thiès ont été mobilisés. A cela on peut ajouter le personnel médical, des associations et dahiras, celui de la " Jamatou Ibadou rahmane, ", de la Croix rouge et des sapeurs pompiers. Au total, ce sont près de deux cents agents médicaux, plus d’une centaine de secouristes, sept ambulances et un hélicoptère qui ont été mobilisés pour le Gamou 2002, avec un ravitaillement conséquent en médicaments de base et d’urgence.

Il faut également ajouter les mesures de prévention et d’hygiène publique comme la désinfection de sept mille pièces domiciliaires et le saupoudrage de toute la ville pour lutter contre les insectes. La lutte contre les chiens errants a déjà eu comme résultat, l’abattage d’une vingtaine de bêtes. Une deuxième opération est prévue cette nuit même par le service de l’élevage. De concert avec le Service d’hygiène et le Service du commerce intérieur, les agents vétérinaires procèdent également au contrôle des abattages dans la cité religieuse ; un contrôle de qualité est également fait sur les denrées périssables. Jules DIOP

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