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Lutte contre le Sida : Le Réseau Afrique 2000 se penche sur la gestion des associations membres - sidwaya - Burkina Faso - 23/05/02

Le Réseau Afrique 2000, constitué d'associations de lutte contre le Sida de sept pays d'Afrique et la France a réuni du 13 au 17 mai dernier, ses différents membres à Bobo-Dioulasso. Cette instance régulière de concertation et d'évaluation appelée regroupement, en sa 8e édition, s'est déroulée à l'hôtel Relax, diligentée par l'Association REVS+ du Burkina, une des associations de lutte contre le Sida dans notre pays.

Le haut-commissaire du Houet, le représentant résident du PNUD, la directrice de l'Association Aides de France, les délégués du CNLS, de l'ONUSIDA, ont contribué à donner à la cérémonie d'ouverture et aux travaux leur importance. Les participants de seize associations de Côte d'Ivoire, du Burkina, du Burundi, du Togo, du Niger, de Guinée Conakry, du Mali ont planché sur la "gestion dans les associations de lutte contre le Sida, ses enjeux, méthodes et outils". A l'ordre du jour, le bilan des actions 2001 et les axes stratégiques 2003.

Le 7e regroupement s'était tenu à Lomé. Le 9e, lui est prévu pour se tenir à Bouaké (Côte d'Ivoire) dans 6 mois.

Le regroupement de Bobo-Dioulasso a été un cadre d'échanges des expériences associatives, lesquelles expériences sont le fruit d'un engagement volontaire pour la prise en charge des personnes infectées ou affectées. Un rôle novateur dans la lutte !

Pour sa part, la directrice de l'organisation française AIDES, Mme Hélène Rossert (qui précise que AIDES n'est pas un bailleur de fonds mais un facilitateur d'échanges des expériences) déclare à propos des travaux : "Ce ne sont pas des participants qui se retrouvent au hasard d'une rencontre de cinq jours, mais des gens qui, depuis 1997, se rencontrent tous les six mois et ont pris l'habitude de discuter ensemble, de grandir ensemble et d'affronter leurs problèmes. Ce n'est pas un mode de fonctionnement ordinaire ! Nous sommes des militants de la lutte contre le Sida. Il faut qu'on apprenne à interpréter ces entreprises, à gérer plus de personnes, plus d'argent, de personnel, constituer des associations très fiables... Vous savez, on est parti avec le Sida pour des dizaines est des dizaines d'années..."

A propos des débats, la présidente de REVS+ Mme Somda Martine (l'Association REVS+ est basée à l'hôpital de Bobo) précisait : "chaque pays expose sur sa façon de gérer, les moyens mis à sa disposition. C'est souvent très passionnant, ce sont des expériences concrètes. Nous essayons de corriger, de voir qu'elles sont les expériences qui peuvent être adoptées selon les régions, selon les contextes donnés". J.L. BONKIAN

Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid23_05_02/societe-7.htm

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