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L'actualité de la santé en Afrique

Diahou N'Guessan Bertin (Phytopharmacologue) : L'ivoirien, "créateur" de médicaments modernes - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/05/2004

Pourquoi les pharmacies locales sont-elles de plus en plus inondées de produits essentiellement constitués de plantes naturelles ? Selon M. Diahou N'guessan, c'est la recherche de réponses à cette question qu'il s'est posée à l'aube de son engagement dans le domaine de la santé naturelle, qui l'a conduit dans l'univers fermé de la Phytopharmacologie. C'est ainsi qu'il va découvrir que "pour chaque maladie, il y a une plante qui pousse".
Fort de cette certitude, le diplômé des techniques du bâtiment de l'Institut National Supérieur des travaux publics (Instp), l'ancien professeur de physique et chimie, démissionne et entre en 1991 à l' Institut Méditerranéen de Documentation et de Recherches sur les Plantes Médicinales. Avant de participer à plusieurs stages et Séminaires de spécialisation en Ethnopharmacologie.

A la fin de ses études, les premières réflexions du Dr. Diahou Bertin le conduisent à établir l'évidence que: "les produits naturels à base de plantes proposés dans nos pharmacies sont issus de la flore européenne. Alors que très peu de produits utilisant des plantes naturelles sont issus de la flore spécifiquement africaine. Laquelle est incontestablement plus dense et plus diversifiée". Mieux, Dr. Diahou s'éveille au fait que pour chaque maladie, les guérisseurs africains dont il revendique l'héritage, utilisent des plantes précises.

Ainsi l'ancien professeur de physique entame-il ses premières recherches, avec l'idée de donner une base scientifique et moderne aux connaissances médicinales traditionnelles. Phytorama, son laboratoire de Biologie végétale et de recherche phythopharrmacologie voit le jour pour servir de rampe de lancement à ses projets. A ce sujet, dira le Dr. Diahou, "J'ai vite compris qu'il fallait que je sorte vite de l'informel. Dès lors, la création de phytorama d'abord, et ensuite toutes les autres structures que j'ai mises en place pour respecter les normes modernes se sont imposées à ma conscience de chercheur".
Les premiers résultats ne se font pas attendre. Plusieurs formules de médicaments naturels sorties des laboratoires de phytorama sont contrôlées et codifiées par d'éminents professeurs. En l'occurrence, le Pr. Sébastien Dano Djédjé toxicologue, Feu le professeur Etienne Yapo, ancien doyen de la faculté de pharmacie, Feu le professeur Lorougnon Guédé pour ne citer que ceux là. Fort des résultats de ses recherches, éprouvés et validés par les voix autorisées de la pharmacologie, le Dr. Diahou engage la bataille de la distribution de ses produits. Ainsi réussi-t-il à faire agréer vingt-huit médicaments naturels sur un total de soixante douze disponibles, par la direction de la pharmacie et du médicament (DPM), un organe étatique de réglementation de la mise sur le marché des médicaments. Parlant du jour où ses 28 premiers produits ont été agréés par la DPM, le premier phytopharmacologue ivoirien, dit avoir vécu ce moment comme celui de la consécration de ses efforts. Pour lui, le mur psychologique qui séparait "Blancs" et "Noirs" sur le terrain des recherches en phytopharmacologie s'est écroulé ce jour-là.
De fait, l'agrément de la DPM est d'autant plus important qu'il autorise l'ayant droit à commercialiser ses produits en pharmacie. Ce qui n'est pas offert au premier venu dans la médecine naturelle, en raison des nombreux tests plus rigoureux les uns que les autres auxquels le postulant est soumis.

Enfin, reconnu par les services de l'Etat ivoirien, l'ancien enseignant de Physique et Chimie, crée Phytorama laboratoire et devient officiellement le concepteur et propriétaire à titre exclusif des droits, marques et formules des produits phytorama.

Une grande première en Côte d'Ivoire dans un secteur qui semble être la chasse gardée de gros industriels. Lesquels sont pour la plupart des filiales de groupes étrangers. Les produits du Dr. Diahou se présentent sous forme de gélules, capsules, ampoules et crèmes.. vendus pour la plupart en pharmacie. Ils couvrent tous les domaines de la santé.

Malgré ses quelques lauriers glanés ici et là, le Dr. Diahou affirme être conscient qu'il a encore du chemin à parcourir dans ce domaine. Au demeurant, il appelle les Ivoiriens à s'investir dans la mise en valeur de nos plantes et connaissances médicinales ancestrales. Car souligne-t-il, ce fond de recherches représente une véritable mine d'or qu'il ne faut pas laisser le temps ensevelir. "Tous les jours, conclut-il, j'essaye de montrer la voie aux autres. Entre deux recherches, je reçois et consulte mes patients. Je travaille également sur mon projet d'exploitation à grande échelle des résultats de mes recherches ".

David YA

Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=v15h3ue9zS2


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