L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Mai 2004

Lutte contre le Sida : Ne pas faire de la fixation sur les taux de prévalence - Sidwaya - Burkina Faso - 11/05/2004

Le secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS/IST) a organisé le 6 mai dernier, une conférence de presse pour présenter les résultats préliminaires de l'Enquête démographique et de santé (EDS) 2003 en ce qui concerne le volet VIH/Sida. Les résultats de l'enquête on été présentés par le directeur général de l'INSD en présence du secrétaire permanent du CNLS-IST et du représentant de l'OMS au Burkina Faso. Il ressort de cette enquête, que la prévalence du VIH chez les femmes de 15 à 49 ans se présente de la façon suivante : en milieu urbain, il est de 4%, en milieu rural, 1,2%, à Ouagadougou, 4,3% et sur l'ensemble du pays, ce taux est de 1,8%. Chez les hommes de 15 à 59 ans, il a été révélé des taux de 3,4 en milieu urbain, 1,4 en milieu rural, 4,5 % à Ouagadougou et 1,9% sur l'ensemble du territoire. Quant à la prévalence de l'ensemble des femmes et hommes, les taux sont de 3,7% en milieu urbain, 4,4% à Ouagadougou, 1,3% en milieu rural et 1,9% sur l'ensemble du territoire. L'enquête démographique et de santé 2003 donne ainsi un taux de prévalence de 1,9% au Burkina Faso. Quel taux retenir alors pour le Burkina après les résultats de l'EDS 2003 quand on se rappelle que le Premier ministre dans son discours à l'hémicycle sur la situation de la nation, le 8 avril dernier parlait plutôt d'un taux de 4,2% pour notre pays ? "C'est le taux de 4,2 % qu'il faut retenir", répond sans hésiter le secrétaire permanent du CNLS-IST, Joseph André Tiendrébéogo. Et d'expliquer que ce taux de prévalence du VIH a été obtenu à partir des données des sites-sentinelles de sérosurveillance du VIH. L'OMS et l'ONUSIDA recommandant d'ailleurs l'utilisation de ces données provenant des sites sentinelles pour le suivi des tendances évolutives de l'épidémie du VIH. Ce système de suivi qui a une périodicité annuelle, est basé sur la population des femmes enceintes fréquentant les consultations prénatales, cette population étant considérée proche de la population générale dans les pays où la transmission du VIH par voie sexuelle est de plus de 80 %. Il faut souligner que le Burkina dispose actuellement de 10 sites-sentinelles installés à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Tenkodogo, Gaoua, Kaya, Dori, Fada N'Gourma, Dédougou et Banfora. C'est ce système de suivi de l'épidémie au Burkina qui a donné ces taux de séroprévalence de 7,17% en 1997, 6,5% en 2001 et 4,2 % en 2002. Quant à l'Enquête démographique et de santé (EDS), elle ne se fait que tous les 5 ans avec pour cible, la population générale (femmes de 15 à 49 ans et hommes de 15 à 59 ans). Les résultats de l'EDS donnent des informations dans l'ensemble des régions qui pourront être utilisées pour développer des stratégies ciblées de lutte contre le VIH/Sida. Le secrétaire permanent du CNLS-IST a rappelé qu'au delà des chiffres que peuvent présenter les deux systèmes, il ne fallait pas oublier que le Burkina reste toujours en situation d'épidémie généralisée. H. NANA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_11_05/sidwaya.htm


Chirurgiens-dentistes : L'éthique au centre du 6e carrefour de l'Ordre - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/05/2004
La localité d'Assinie abritera du 14 au 16 mai, le 6e carrefour ordinal de Chirurgie dentaire de Côte d'Ivoire. Ce forum qui regroupera 80 des 480 praticiens inscrits à l'Ordre des chirurgiens-dentistes du pays, a pour thème : " L'exercice de l'Odonto-stomatologie en Côte d'Ivoire : prestige, probité, motivation, rentabilité ". Selon le président, Dr Jean-François Ekra, " ce carrefour permettra de mettre à l'index les quelques déviations constatées dans la profession, de baliser le respect de l'éthique et du cadre réglementaire en toute confraternité entre chirurgiens-dentistes ". Placées sous le haut patronage du Chef de l'Etat, le parrainage du ministre du Tourisme, ces assises seront présidées par le ministre d'Etat, en charge de la Santé publique et de la Population. Rémi COULIBALY
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=pfCzRb1DR54

Santé bucco-dentaire - L'express - Madagascar - 11/05/2004

L'Ostie a une double mission, la médecine de prévention et le volet médecine curative. Cette fois, cet organisme va lancer une campagne de prévention sur la santé bucco-dentaire pour les affiliés, qui débutera mercredi prochain. Le staff de l'Ostie a tenu un point de presse, a son siége, hier après midi. Cet organisme a choisi le domaine bucco-dentaire pour commencer son action, en tenant compte de l'importance de ce domaine dans la vie quotidienne. Les étudiants et les enseignants sont les principales cibles de cette action de prévention qui se déroulera dans les 7 dispensaires de l'Ostie, sis à Antananarivo. L'organisation sanitaire tananarivienne inter- entreprises compte 2101 adhérents, vers la fin 2002, on a recensé 1700 adhérents, ce chiffre témoigne de la confiance des adhérents vis-à-vis de l'organisme. L'Ostie dispose de 7 dispensaires à Behoririka, Tanjombato, Ambohimanarina, Ampasamadinika, Anosibe, Andafiavaratra-Ilafy, Mandrosoa Ivato, et 13 antennes dispersées dans des grandes entreprises de la capitale. Cette association à but non lucratif emploie 450 employés, et offre des prestations aux 102.510 travailleurs et 184.518 membres de leurs familles. Concernant les cotisations versées à l'Ostie, l'employeur verse 5% de la valeur de la masse salariale, et l'employé 1% de son salaire. Cette organisation va célébrer son cinquantenaire, l'année prochaine. Durant cette période, L'Ostie a traversé des périodes difficiles, tel au début de l'année 90, ou les adhérents ont demandé d'effectuer des audits organisationnels, financiers, etc….. Apres cet audit, un changement de structure s'est opéré au sein de l'organisme. Selon l'explication du directeur général, Andriamihajamanana Ronald, le but de ce changement est d'adopter une nouvelle méthode de travail ,afin de doter d'une meilleure prestation les affiliées. La réalisation de ces prestations en faveur des affiliés est L'un des points chauds évoqués lors de ce point de presse, Andriamihajamanana Ronald a affirmé que " depuis quatre années, L'Ostie a essayé d'offrir une qualité de service meilleure pour les clients ". Concernant l'octroi des médicaments génériques aux patients, l'Ostie suit la politique de médecine essentielle et générique, confirmée par la politique nationale de la santé. Actuellement, l'Ostie dispose d'unités de soins en gynécologie, cardiologie, et neurologie. Normalement, l'activité de l'Ostie se concentre uniquement sur l'activité de dispensaire, soutient le responsable. Dani Randriamboavonjy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=21148&r=4&d=2004-05-11


Diahou N'Guessan Bertin (Phytopharmacologue) : L'ivoirien, "créateur" de médicaments modernes - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/05/2004
Pourquoi les pharmacies locales sont-elles de plus en plus inondées de produits essentiellement constitués de plantes naturelles ? Selon M. Diahou N'guessan, c'est la recherche de réponses à cette question qu'il s'est posée à l'aube de son engagement dans le domaine de la santé naturelle, qui l'a conduit dans l'univers fermé de la Phytopharmacologie. C'est ainsi qu'il va découvrir que "pour chaque maladie, il y a une plante qui pousse". Fort de cette certitude, le diplômé des techniques du bâtiment de l'Institut National Supérieur des travaux publics (Instp), l'ancien professeur de physique et chimie, démissionne et entre en 1991 à l' Institut Méditerranéen de Documentation et de Recherches sur les Plantes Médicinales. Avant de participer à plusieurs stages et Séminaires de spécialisation en Ethnopharmacologie. Lire la suite

Les coûts sont prohibitifs 90% des malgaches exclus des soins bucco-dentaires - L'express - Madagascar - 11/05/2004

90 % des Malgaches n'ont pas accès aux soins dentaires, alors que plus de 300 dentistes sont au chômage. Dr Hygin Randrianary, président de l'ordre national des odonto-stomatologistes, dresse un sombre tableau de la situation à l'issue de la semaine dentaire 2004 qui vient d'être close. Premier coupable, le coût de l'installation. Il faut au minimum 65 millions Fmg pour monter un cabinet dentaire. Deuxième coupable, les honoraires qui mettent les services d'un dentiste hors de portée des couches défavorisées, livrées alors aux dentistes pirates, les "prothésistes" qui hantent le moindre village. L'ordre national des dentistes prône l'exemple de l'Amérique du sud et estime qu'il est possible pour Madagascar de ramener à un dollar ces coûts prohibitifs. Lire la suite


Lutte contre la bilharziose : Cinq cent mille enfants à soigner en 2004 - Sidwaya - Burkina Faso - 10/05/2004

Le ministre de la Santé, Alain Yoda a procédé le 6 mai 2004 à Ouahigouya, au lancement officiel du programme national de lutte contre la schistosomiase communément appelée bilharziose. Au cours de l'année 2004, l'objectif fixé par les autorités sanitaires est de guérir cinq cent mille (500 000) enfants souffrant de la bilharziose. Lire la suite


Retard dans les objectifs d'éducation, de santé : Des millions d'enfants meurent de maladies évitables - Walfadjri - Sénégal - 10/05/2004

Des millions d'enfants, dont une majorité de filles, resteront privés de l'éducation la plus élémentaire. D'autres seront orphelins du sida, des victimes de l'exploitation sexuelle ou seront soumis aux pires formes de travail des enfants. C'est la sonnette d'alarme que l'Unicef a tirée. "Nous avançons à pas comptés au lieu de progresser au pas de charge", a déploré Carol Bellamy, la directrice générale de l'Unicef. Pour elle, "les gouvernements ont pris du retard dans la réalisation des objectifs qu'ils s'étaient fixés il y a deux ans aux Nations-Unies et des millions d'enfants continuent de mourir de maladies évitables et de se voir privés de droits aussi élémentaires que l'éducation, l'eau potable ou la protection face à la maltraitance". Aussi "faut-il accélérer l'allure et la maintenir. Réaliser ces objectifs, ce n'est pas une question bureaucratique, c'est une question de vie ou de mort", a-t-elle avancé pour faire prendre conscience des dangers qui guettent les enfants si ces objectifs continuent d'accuser un retard dans leur réalisation. Mme Bellamy a souligné les autres coûts découlant de la non-réalisation de ces objectifs. "Si l'on n'atteint pas ces objectifs, a-t-elle fait valoir, des millions d'enfants, dont une majorité de filles, resteront privés de l'éducation la plus élémentaire. Des millions d'enfants continueront à être menacés dans leur survie. Des millions d'enfants seront orphelins du sida, victimes de l'exploitation sexuelle ou soumis aux pires formes de travail des enfants. En refusant d'investir en faveur des enfants, nous compromettons l'occasion que ces enfants, mais également les pays où ils vivent, ont d'échapper à la pauvreté", a averti Mme Bellamy. Elle soutient que l'un des obstacles majeurs à la réalisation de ces objectifs dans les pays les plus pauvres est l'insuffisance des dépenses effectuées en faveur des enfants, que ce soit par les gouvernements nationaux ou leurs partenaires donateurs "Sans argent, les pays pauvres ne peuvent pas mettre en place les mesures essentielles qui, nous le savons, sauvent des vies et protègent la dignité des enfants. Chaque jour, quelque 30 000 filles et garçons de moins de 5 ans continuent à mourir", a-t-elle dit. Avant de déplorer : "Si deux ans après la Session extraordinaire, près de 90 % des pays ont réussi, à des degrés divers, à intégrer ces objectifs dans leurs plans nationaux, ce n'est pas le cas quand il s'est agi de franchir l'étape suivante et faire en sorte que ces plans se traduisent par des programmes supplémentaires pour les enfants." Cependant, selon l'Unicef, certains pays en développement montrent la voie. Comme le Kenya qui a ouvert les portes de l'école primaire à "1,3 million d'enfants de plus", le Bangladesh, où "l'éducation des filles s'est améliorée, se traduisant par une diminution du taux de mortalité infantile et des taux de fécondité", des pays où sévit le paludisme, comme l'Erythrée, le Vietnam, la Guinée et le Mali, qui progressent en fournissant aux ménages des moustiquaires qui réduisent la menace mortelle posée par les moustiques. Et le Cambodge, comme l'Ouganda et le Brésil, a réduit le taux d'infection par le Vih, alors que le Botswana et d'autres pays améliorent l'accès aux traitements pour le sida. "Tous les pays doivent unir leurs efforts pour bâtir un monde digne des enfants", a exhorté Mme Bellamy. Lors de la session extraordinaire des Nations-Unies consacrée aux enfants en mai 2002, les Etats s'étaient mis d'accord sur une série d'objectifs à atteindre dans des délais précis. Ces objectifs visent à améliorer la santé et le taux de survie des enfants, à leur donner une éducation de qualité, à faire reculer le Vih/Sida et à protéger les jeunes de la maltraitance, de l'exploitation et de la violence. Moustapha BARRY
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=9812


Prise en charge des urgences : L'Hôpital Principal en première ligne - Le Soleil - Sénégal - 10/05/2004

Le général de division Pape Khalil Fall, chef d'Etat major général des Armées (CEMGA), a vivement souhaité, vendredi après-midi, que l'hôpital Principal de Dakar (HPD) et aussi les autres services de santé des Armées renforcent leur rôle stratégique dans la prise en charge des urgences médicales et chirurgicales au Sénégal. Lire la suite


Sanmatenga : Signature de contrat de prestations. Prise en charge gratuite des malades - Sidwaya - Burkina Faso - 10/05/2004

Améliorer le service rendu aux bénéficiaires de la mutuelle de santé et faciliter leur accès aux soins de santé, sont les objectifs visés par les mutuelles de santé, implantées par l'Association pour le développement de la région de Kaya "ADRK". Lire la suite


Rougeole : Baisse de 35 % des décès en Afrique - Walfadjri - Sénégal - 10/05/2004

Les personnes meurent de moins en moins de rougeole. Le nombre de décès dû à cette maladie a baissé de 30 %, selon l'Oms et l'Unicef. C'est en Afrique qu'on enregistre le plus fort taux de baisse, environ 35 %. Cela s'explique, selon les deux organisations des Nations-Unies, par la mobilisation de la communauté internationale contre cette maladie. L'Organisation mondiale de la Santé (Oms) et le Fonds des Nations-Unies pour l'enfance (Unicef) ont annoncé une réduction de 30 % du nombre de décès dus à la rougeole dans le monde entre 1999 et 2002. Cette réduction est encore plus prononcée en Afrique (35 %), la région qui compte le plus de personnes touchées par cette maladie. La nouvelle a été annoncée sur le site Internet de l'Unicef. "C'est une excellente nouvelle. Il faut féliciter les pays qui se sont mobilisés. Leurs efforts ont donné d'excellents résultats", a dit Carol Bellamy, directrice générale de l'Unicef. Avant d'ajouter que, "depuis 1999, près de 260 000 décès ont été évités. Mais nous ne devons pas relâcher notre vigilance et les fonds doivent continuer d'arriver, car trop d'enfants meurent encore de la rougeole". Si les cas de décès par rougeole ont baissé de 35 % en Afrique, c'est en grande partie grâce au soutien vigoureux du partenariat contre la rougeole en Afrique, qui a mis en application la stratégie Unicef/Oms en 2001. Ce partenariat, qui regroupe les gouvernements nationaux, l'Oms, l'Unicef, la Croix-Rouge des Etats-Unis, les Centers for Disease and Prevention Control (Cdc) du ministère de la Santé des Etats-Unis et la Fondation pour les Nations Unies, s'est engagé à fournir les fonds et à mettre en place des activités complémentaires de vaccination à grande échelle afin de toucher 90 % des enfants ciblés en Afrique. Parmi les autres partenaires importants, on compte les gouvernements d'Australie, du Canada et du Japon ainsi que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et la Fondation Bill et Melinda Gates. "Ces pays ont montré que la vaccination complémentaire ajoutée à la vaccination de routine permet de réduire la mortalité liée à la rougeole. C'est extrêmement important. A présent, l'Oms encourage tous les pays les plus touchés à mettre cette stratégie en place et elle est prête à les aider", a déclaré le Dr Lee Jong-wook, directeur général de l'Oms. Mais "nous avons besoin de ressources supplémentaires et d'un engagement à long terme des gouvernants pour réduire de façon permanente la mortalité liée à la rougeole", ajoute-t-il Les activités complémentaires se sont révélées "particulièrement efficaces". Alors que la vaccination anti-rougeole de routine touche de façon à peu près constante environ 73 % de la population pendant la période 1999-2002, les activités, elles, ont permis de vacciner plus de 145 millions d'enfants au cours de ces mêmes années dans 21 des 45 pays les plus touchés. Les récents progrès sont dus à l'adoption par les pays les plus touchés d'une stratégie globale Unicef/Oms pour une réduction durable de la mortalité liée à la rougeole. Lors d'une réunion Unicef/Oms au Cap (Afrique du Sud), en octobre 2003, des représentants des ministères de la Santé des 45 pays les plus touchés ont confirmé l'efficacité de cette stratégie dans la diminution durable du nombre de décès dus à la rougeole. "Cette stratégie consiste en une couverture vaccinale de routine d'au moins 80 % dans chaque district, en assurant que chaque enfant aura une seconde possibilité de vaccination contre la rougeole, soit au cours d'une visite de routine, soit lors des activités de vaccination complémentaires qui ont lieu tous les trois ou quatre ans et au cours desquelles tous les enfants de neuf mois à cinq ans sont vaccinés pendant une période de 8 à 15 jours", expliquent l'Oms et l'Unicef. Ces deux organisations des Nations-Unies avancent que le coût annuel des activités de réduction de la mortalité liée à la rougeole dans les 45 pays les plus touchés est d'environ 140 millions de dollars par an, soit environ 84 milliards. Bien qu'un vaccin sûr, efficace et peu coûteux soit disponible depuis plus de quarante ans, "la rougeole reste la principale cause de décès évitable chez les enfants", rappellent-elles. Par exemple, "en 1999, l'année de référence, la rougeole a tué quelque 869 000 personnes, en grande majorité des enfants. En 2002, elle a fait environ 610 000 victimes, soit une diminution de 30 %", annonce le communiqué de presse. Moustapha BARRY
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=9813


Tuberculose : Un service ouvert à la formation sanitaire de Yopougon-Attié - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/05/2004
La tuberculose est, selon les autorités sanitaires, actuellement, l'infection la plus fréquente et la plus meurtrière à cause de son couplage avec le VIH/Sida. A Yopougon, on en est conscient. En effet, après les trois premières structures de prise en charge de la tuberculose (formations sanitaires urbaines communautaires du Toit Rouge, de Niangon et de Port-Bouët II), la plus grande commune de Côte d'Ivoire vient de s'en doter d'une quatrième : c'est le centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose de la formation sanitaire urbaine de Yopougon-Attié. Le ministre d'Etat, ministre de la Santé, Dr Mabri Toikeuse a procédé récemment à son ouverture. L'occasion était tout indiquée pour lui de souligner que la meilleure prévention de la tuberculose, est le dépistage précoce, la mise en traitement et la guérison des tuberculeux étant entendu que la maladie est contagieuse. Dr Mabri Toikeuse a, de façon solennelle, renouvelé la gratitude du gouvernement de réconciliation nationale au gouvernement américain pour le soutien qu'il apporte à la Côte d'Ivoire dans le domaine de la santé à travers le projet RETROCI. Comme pour mettre l'accent sur le caractère contagieux de cette maladie, le ministre de la Santé a révélé qu'" Un malade tuberculeux peut infecter 10 à 15 personnes en un an, s'il n'est pas soigné et guéri ", a-t-il dit. Aussi, a-t-il exhorté tous ceux qui présentent une toux depuis plus de 15 jours à consulter dans ces services.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=YBvS18r8mUU

Dr Mamadou Aw, médecin chef de district : "L'enclavement de Ranérou constitue un grand handicap" - Le Soleil - Sénégal - 08/05/2004

Dans le département de Ranérou, situé dans la zone sylvo-pastorale du Ferlo, les équipes de sensibilisation et de prévention du paludisme font face à de sérieux problèmes à cause notamment de l'enclavement et de mobilité des populations. La lutte contre le paludisme passe incontestablement par le désenclavement de la zone, soutient le Dr Mamadou Aw, le premier chef de district sanitaire du département de Ranerou-Ferlo. Selon lui, " il est difficile de décrire les conditions dans lesquelles on exerce notre métier dans ce département. Entre Ranérou et Matam, c'est un parcours du combattant à cause de la vétusté de la route qui relie Linguère à Matam ". En plus de cela, ajoute le Dr Aw, "les villages sont extrêmement éloignés les uns et des autres. Ils sont également situés dans des zones complètement inaccessibles. Cette situation fait que nos équipes se déplacement difficilement. C'est pourquoi je pense que la lutte contre le paludisme passe d'abord par le désenclavement de la zone. " Pourtant, à en croire le Dr Aw, "le paludisme fait des ravages au sein des populations. Celles-ci, à cause de l'enclavement, préfèrent ne pas se rendre aux structures de santé. " Il n'y a que deux poste de santé dans tout le département de Ranérou en plus de celui qui vient d'être inauguré par le gouverneur de la région. C'est dire que la couverture sanitaire est encore insuffisante".
Satisfaire la demande
"C'est pourquoi, je crois que cette visite des responsables du programme national de lutte contre le paludisme au Ferlo est d'une très grande importance pour nous. Nous avons réussi à faire passer le message, comme vous l'avez noté vous-même. Les populations ont bien compris le message. Les habitants du département ont profité des consultations de masse. Cela traduit quelque part la forte demande en soins et médicaments dans la zone où un poste de santé couvre en moyenne un rayon de cent kilomètres ", a déclaré le médecin chef du district sanitaire de Ranérou. Malgré ces contraintes soulevées par l'autorité sanitaire, force est de constater que des efforts importants ont été fournis ces derniers temps, par le ministère de la Santé qui a déployé de gros moyens pour le nouveau district. Certes les routes sont totalement dégradées, mais le district est doté d'un véhicule 4x4 pour le déplacement du médecin à l'intérieur du département dont la superficie est de dix-sept mille kilomètres carrés. Pour le Dr Aw, "avec l'approche communautaire, d'importantes actions seront menées afin de toucher un plus grand nombre de personnes dans le cadre de la lutte contre le paludisme. En tout cas, selon le chef du district sanitaire de Ranerou, les infirmiers, qui travaillent dans les différents postes de santé, sont suffisamment équipés pour satisfaire la demande des populations. Il faut que les relais communautaires jouent leur rôle dans la bataille", a-t-il ajouté. Un message qui semble être bien perçu à voir la forte mobilisation des groupements de femmes et des associations sportives et culturelles des villages du Ferlo. Des organisations qui, de plus en plus, s'intéressent à la vente des moustiquaires imprégnées jusque-là introuvables sur l'étendu du département de Ranérou-Ferlo. Comme ils l'ont soutenu devant les autorités, les Peuls du Ferlo disent avoir compris le message des enfants qui les appellent à un changement de comportement en vue de la prise en charge précoce des cas du paludisme, d'une bonne gestion du cadre de vie, mais aussi de l'utilisation des moustiquaires même pendant la transhumance vers le Sud du pays. Aly Bandel Niang
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=37406&index__edition=10180


Vaccination : Guerre ouverte contre le tétanos. Le Minsanté cible les femmes en âge de procréer - Mutations - Cameroun - 08/05/2004

Les chiffres sont considérablement élevés et parlent d'eux-mêmes. "Un cas sur cinq est déclaré, et sur cinq enfants atteints de tétanos, quatre vont en mourir. Dans le monde aujourd'hui, plus de 40 000 femmes contractent le tétanos chaque année en cours de grossesse ou pendant l'accouchement", a déclaré le ministre de la Santé publique (Minsanté), Urbain Olanguena Awono. C'était lors du lancement du troisième tour de la campagne de vaccination contre le tétanos maternel et néonatal dans la province de l'Adamaoua, le 5 mai dernier. L'opération qui s'achève le 8 mai prochain, consiste non seulement à vacciner toutes les femmes en âge de procréer, mais aussi à éclairer les populations, (encore mal informées sur le sujet), sur cette maladie infectieuse bien que non transmissible. Le Minsanté poursuivra son propos en expliquant non seulement le choix des femmes en âge de procréer comme coeur de cible de cette campagne, mais aussi celui de cette province. " Ces dernières, choisies dans les districts à haut risque, n'ont pas accès aux visites prénatales. Elles ont de fortes chances d'accoucher à domicile et sont exposées davantage au tétanos, si elles ne sont pas protégées, ainsi que leurs nouveaux-nés", a-t-il ajouté. On comprend alors que beaucoup reste encore à apprendre pour barrer la voie à cette maladie présentée par le Nouveau Testament comme "la mort du septième jour".
Symptômes
Le tétanos néonatal frappe rapidement, tuant les nouveau-nés peu après la naissance. Il est dû à une bactérie, Clostridium tetani, qui pénètre par une blessure ouverte ou une inoculation. Les spores de la bactérie vivent dans le sol, les excréments animaux ou les fèces. La bactérie produit une toxine (poison) qui attaque le système nerveux central. Un nouveau-né peut être infecté par le tétanos à cause de pratiques insalubres lors de l'accouchement, comme celles de sectionner le cordon ombilical avec des instruments non stériles ou de le panser avec du matériel contaminé. Si les spores pénètrent, l'infection peut se propager et souvent la mort de l'enfant est rapide et douloureuse. Les mères sont aussi contaminées par le tétanos si la délivrance est faite de manière insalubre dans un environnement où les spores sont présentes. Le tétanos est surnommé le " tueur silencieux" car beaucoup de mères et d'enfants meurent à domicile et ni la naissance ni les décès ne sont enregistrés. Par ailleurs, un nouveau-né infecté par le tétanos peut sembler en parfaite santé. Habituellement, le premier signe survient deux à trois jours plus tard lorsque la mâchoire et la face du nouveau né se serrent à cause de la toxine. La bouche du bébé se rigidifie et se ferme (d'où le surnom de trismus donné au tétanos) et le nouveau-né ne peut plus téter. Son corps peut se raidir ou se cambrer et il peut convulser en présence de la lumière, de bruits ou si on le touche. Enfin, il peut ne plus respirer et mourir. Entre 70 et 100 % des décès ont lieu entre 3 et 28 jours après la naissance. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1083921805


Facultés de Pharmacie d'expression française : Les doyens diagnostiquent les plantes médecinales - Le quotidien - Sénégal - 07/05/2004

Les statistiques de l'organisation mondiale de la santé (Oms) indiquent que 80 % de la population mondiale a recours aux plantes médicinales pour les soins. En Afrique, l'usage des plantes médicinales demeure une source de santé primaire pour environ 800 millions de personnes. C'est au regard de cette donne, que les doyens des Facultés de Pharmacie d'expression française, vont se pencher sur les stratégies pour une meilleure gestion des plantes médicinales. Une approche qui devra passer par le développement des réseaux de coopération sud-sud et nord-sud pour une meilleure connaissance de la pharmacopée, de la culture, de la collecte, de l'extraction et de l'étude phamaco-toxicologique des plantes médicinales et surtout africaines. Pour se faire, ils comptent travailler avec "tous ceux qui sont prêts à collaborer". "II n'y a pas d'ostracisme", avisent-ils, car "nous sommes des professionnels et nous voulons travailler avec qui veut collaborer, que ce soit les tradi-praticiens ou quelqu'un qui a sa méthode, qu'il soit scientifique ou autre chose, nous voulons travailler avec tout le monde." "Avec les quatre continents présents, l'Europe, l'Asie, l'Amérique, et l'Afrique nous devons mettre en commun nos connaissances et nos préoccupations pour essayer de résoudre le problème des médicaments en Afrique", explique le doyen Doudou Thiam. Cette conférence de Dakar qui a réuni toutes les Facultés francophones du Nord et du Sud devrait permettre de prendre en compte tous les champs d'activité universitaire des Facultés de Pharmacie dont la recherche et la formation des enseignants, la formation des autres professionnels de santé, la coopération internationale et la gestion des médicaments en particulier génériques. Par ailleurs, la pédagogie en pharmacie, un des thèmes qui sera débattu au cours de cette rencontre, devrait permettre la révision de l'ensemble des méthodes d'enseignement et des programmes d'enseignement "parce que les programmes évoluent et un programme doit satisfaire des besoins de l'enseignement aussi. Nous allons recenser l'ensemble de nos besoins de nos différents pays et nous allons adapter les méthodes d'enseignements et les programmes, ceci pour le bien des populations et pour celui des malades". Pour la reconnaissance du diplôme étranger, l'étudiant est obligé de passer par le système d'équivalence qui peut varier d'un pays à un autre. Ainsi, les doyens de Facultés africains souhaitent "que (leurs) méthodes d'enseignements, (leurs) programmes soient similaires pour que nous puissions avoir la mobilité. Mais aussi la mobilité de l'étudiant déjà formé, mais surtout la mobilité de l'étudiant en cours de formation qui doit pouvoir se déplacer d'un pays à un autre sans devoir avoir à reprendre une année, ou à avoir des problèmes. C'est pour cela que nous devons donc harmoniser nos programmes", explique M.Thiam. La conférence de Dakar a aussi l'objectif d'améliorer la formation pharmaceutique et en santé, de promouvoir la recherche en science de la santé, de renforcer la coopération pharmaceutique inter-universitaire entre divers établissements d'enseignement supérieur en sciences pharmaceutiques et de la santé. Safiètou KANE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=13738&index_edition=410


Epidémie de fièvre Typhoïde à Nassian : Le maire lance un cri de cœur - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 07/05/2004

Une grave épidémie de fièvre typhoïde s'est déclarée depuis quelques jours dans la commune de Nassian, dernière localité du Nord-Est de la Côte d'Ivoire, non occupée par les Forces Nouvelles.
Une grave épidémie de fièvre typhoïde s'est déclarée depuis quelques jours dans la commune de Nassian, dernière localité du Nord-Est de la Côte d'Ivoire, non occupée par les Forces Nouvelles. L'on a déjà enregistré quatre cas de décès, neuf interventions chirurgicales suite à des évacuations au CHR de Bondoukou et de nombreuses autres personnes atteintes. Selon M. Kouakou Massadé Daniel, maire de ladite commune, la situation est d'autant plus inquiétante que les femmes et les enfants sont les plus touchés par la maladie. Le premier magistrat de Nassian explique cette épidémie par le fait que dès les premières menaces de la rébellion, le médecin chef de l'hôpital de la ville et l'ensemble du personnel médical ont abandonné leur poste respectif comme le sous-préfet. Et ce sont les éléments de la force "Licorne" qui ont occupé la localité avant de faire place aux éléments de l'ONUCI. Aussi, tout en se réjouissant de tous les travaux réalisés par les Français, telle la clôture de l'hôpital, M. Massadé Daniel, souhaite vivement que le détachement des Forces Onusiennes se déporte vers le cantonnement des Eaux et Forêts pour permettre le retour de l'équipe médicale. D'ailleurs, il vient de saisir, à cet effet, les autorités compétentes du ministère d'Etat, ministère de la Santé et celles de l'ONUCI. Le Directeur régional de la Santé et le chef d'Antenne de l'Institut d'Hygiène de Bondoukou y ont dépêché une équipe qui tente de secourir les habitants de Nassian. (Source, Service de communication de la mairie de Nassian)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=9544


Hôpital psychiatrique de Yamoussoukro : Plus de cinq cents malades mentaux guéris - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 07/05/2004

Un an après son inauguration, l'hôpital des malades mentaux de Yamoussoukro a enregistré de nombreux patients dont 545 ont connu la guérison totale et sont retournés en famille. Parmi eux, deux ont pu être réinsérés dans le tissu économique. L'information a été donnée récemment par le frère Félicien, Directeur du centre, lors de la visite des lieux par le ministre d'Etat ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation, le Colonel Issa Diakité. C'est à cette occasion que, au nom du ministre de l'Economie, Bohoun Bouabré, le Directeur général des Impôts, Fêh Kessé Lambert, a offert la somme de 500.000 Fcfa au centre. Le centre devrait normalement fonctionner avec un budget de 300 millions dont 135 seraient la contribution du District. Malheureusement, face à la crise qui secoue notre pays, le Conseil de District n'a pu verser que 20 millions en deux temps, en 2003 et 2004. Aujourd'hui, le Centre psychiatrique reste devoir plusieurs mois de salaire aux employés. Le frère Félicien de la congrégation Catholique des frères de la Charité, basée en Belgique, a dit que cette visite des autorités constitue une thérapie pour les malades et un réconfort pour le personnel. Le responsable du centre les aussi invités à toujours être aux côtés des malades mentaux du centre, car, dira-t-il, ils peuvent être guéris et réinsérés dans la société. Ce qui, selon lui, a déjà été le cas de deux malades. Rappelons que l'hôpital psychiatrique emploie 30 agents et interne 32 malades. "Certains patients viennent y prendre des soins tous les jours et retournent chez eux", a conclu le Directeur. Jacquelin MINTOH (Correspondant)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=9549


Recherche sur le sida : Le Cirba avance lentement, mais sûrement - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/05/2004
Le Centre Intégré de Recherche Biologique d'Abidjan (CIRBA) a actuellement plusieurs axes de recherche. Dont le plus important est celui sur le vaccin dans la transmission mère-enfant pour la protection de l'enfant les enfants lors de l'allaitement maternel. L'OMS estime qu'à l'heure actuelle en Afrique il faut faire un allaitement maternel, en fait arriver à protéger les femmes séropositives qui allaitent leurs enfants par un vaccin. La première phase a été effectuée à Abidjan, avec le séquençage de 55 virus dans la région d'Abidjan. La même recherche a été conduite au Burkina Faso où un certain nombre de virus ont été également séquencer pour voir s'il s'agit des mêmes virus. A partir de là, une série de chaînes d'acides aminés, de protéines identiques dans l'ensemble de ces virus ont été notifiées afin de pouvoir produire un vaccin. Lire la suite

Diabète : Trois millions de personnes en meurent chaque année - Walfadjri - Sénégal - 06/05/2004

Le diabète est en train de tuer presque autant que le paludisme ou le sida. L'Organisation mondiale de la santé et la Fédération internationale du diabète annoncent que 3,5 millions de personnes meurent de diabète chaque année. Pourtant, il est possible de bien soigner cette maladie et d'éviter les risques de complications avec des ajustements du mode de vie et l'exercice physique complétés par un traitement médicamenteux. Si le paludisme et le sida constituent des maladies les plus meurtrières, le diabète est en train de les rejoindre sur ce terrain. Selon l'Orgnisation mondiale de la santé (Oms) et la Fédération internationale du diabète (Fid) "le diabète serait à l'origine de 3,2 millions de décès chaque année". C'est le chiffre qu'elles ont avancé dans une nouvelle publication qu'elles ont fait paraître mercredi pour donner le coup d'envoi de leur programme commun : "Il faut agir contre le diabète". D'après les dernières estimations, "six personnes meurent directement ou indirectement du diabète chaque minute, soit le triple du chiffre estimé jusqu'à présent", lit-on dans un communiqué publié sur le site Internet de l'Oms. Pour le Dr Catherine Le Galès-Camus, sous-directeur général de l'Oms, Groupe Maladies non transmissibles et santé mentale, "le diabète est un grave problème de santé publique qui gagne rapidement du terrain et dont les effets les plus sensibles se font sentir sur la population active des pays en développement", lit-on dans le même communiqué. Dans la plupart des pays en développement, il est à l'origine d'au moins "un décès sur dix chez les adultes de 35 à 64 ans", proportion qui atteint parfois "un sur cinq". Le diabète est devenu l'une des principales causes de morbidité et de mortalité prématurées dans la majorité des pays, essentiellement parce qu'il augmente le risque de maladie cardiovasculaire. Pourtant, "il est possible de bien soigner le diabète et de réduire considérablement le risque de complications", affirme le Professeur Pierre Lefèbvre, président de la Fid. Avant d'ajouter qu'"il est prouvé que de simples ajustements du mode de vie comme une bonne alimentation et l'exercice physique, souvent complétés par un traitement médicamenteux, aident les diabétiques à mener une vie riche et saine". Souvent, il suffit d'intervenir sur le mode de vie pour prévenir "le diabète de type 2", qui est responsable de plus de "90 % des cas", explique-t-il. Le diabète est une maladie courante dont la fréquence augmente à une vitesse alarmante partout dans le monde. En 2000, on recensait 171 millions de diabétiques dans le monde ; leur nombre devrait plus que doubler d'ici 2030 et atteindre 366 millions au total. Cette montée en flèche résultera essentiellement d'une augmentation de 150 % dans les pays en développement. En Inde, par exemple, "les diabétiques étaient au nombre de 32 millions environ en 2000. D'après les estimations, ils seront près de 80 millions en 2030". Le programme "Il faut agir contre le diabète" est financé grâce à une subvention octroyée à la Fid par la World Diabetes Foundation et par des fonds de l'Oms. Il a pour but de faire mieux prendre conscience du problème du diabète, d'encourager et de soutenir l'adoption de mesures efficaces pour la prise en charge et la prévention de cette maladie dans les pays et les communautés à revenu faible ou moyen. Moustapha BARRY
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=9714


Choléra : Le nouveau vaccin dès le lundi à l'INHP - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/05/2004
Un sachet de granulés de bicarbonate de sodium, dilué dans de l'eau minérale (pour l'occasion, sinon c'est juste de l'eau de robinet qui est nécessaire), dans un verre en plastic gradué 75 ml (pour les enfants), 105 ml (pour les adultes), dans lequel est ajouté le contenu d'une petite bouteille de 3ml dénommé le "Dukoral". Ce mélange, chacun des journalistes présents hier au point de presse animé par le professeur Odéhourou Koudou Paul, Directeur de l'Institut national d'hygiène publique (INHP) à Treichville l'a consommé. Ils venaient ainsi de recevoir la première dose du tout nouveau vaccin contre le choléra. Une dose à compléter absolument avec une autre dans quatre semaines pour que ces journalistes, parmi les premiers habitants de notre pays à recevoir ce vaccin soient protégés pendant deux ans contre cette maladie de l'eau souillée et des mains sales. Une maladie qui n'était plus prévenue par un vaccin depuis 1998 en Côte d'Ivoire. Date à laquelle, l'OMS a jugé que le vaccin injectable jusque là en vigueur n'était pas efficace. Une efficacité qui était seulement de 50% pour une durée de protection de trois à six mois, comme nous l'a confié hier le directeur de l'INHP, le Professeur Odehouri. Qui n'a pas caché sa satisfaction de pouvoir mettre à la disposition du public un autre vaccin dès le lundi prochain afin de palier à la défaillance du précédent vaccin qui était injectable. Le nouveau vaccin, lui est oral et contrairement au précédent présente au moins 85% d'efficacité et protège sur une plus longue période, deux ans contre six mois. Pour cette protection de deux ans contre ce qui est une endémie (maladie qui survient en toute saison) aujourd'hui, à Abidjan, il faut débourser 13000F pour les doses. Soit 6500Fpour chaque dose. Contre 3000F pour six mois avec l'ancien vaccin retiré du circuit pour inefficacité. Ce qui revenait à 12000F par an, soit 24 000F pour deux ans. Certifié par l'OMS et promu en Côte d'Ivoire par les laboratoires Aventis Pasteur, le "Dukoral" n'a pas de contre-indication connue. Aussi peut-il être administré aux femmes enceintes et allaitantes. Seul l'enfant de moins de deux ans ne peut l'utiliser. Et interdiction de se mettre quelque chose sous la dent une heure avant de recevoir le vaccin, tout comme une heure après. Zéguéla BAKAYOKO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=myD02o6D0g7

Sur le billard : Prescrire dans l'intérêt du malade ! - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/05/2004
Prescriptions de médicaments les plus chers. Le coût moyen des ordonnances est de 8000 F pour les non assurés et de 12000 F pour les assurés. Prescriptions de médicaments qui ne correspondent pas aux pathologies, à la situation des maladies en Côte d'Ivoire. En un mot, mauvaises prescriptions. Ce sont les constats faits par des experts en médicaments. Tout porte à croire que les médecins d'ici, un pays dont les populations ne cessent de s'appauvrir à cause du pouvoir d'achat qui ne connaît pas depuis belle lurette de bon en avant, ne sont pas en phase avec leurs patients. Tout porte à croire que les prescriptions sont faites les têtes baissées, sans échanger et sans tenir compte de la capacité financière de celui qui est en face. Et pourtant celui qui est en face lui a mis son destin entre les mains du médecin. Il lui fait entièrement confiance. Mais que fait le médecin, il lui prescrit les médicaments les plus chers. Alors que ces mêmes médicaments ont des équivalents doublement moins chers. Alors qu'environ 100 médicaments génériques sont enregistrés chaque année en Côte d'Ivoire, des médecins d'un pays en développement choisissent des options qui font payer plus cher les médicaments aux patients. Sans se mettre à la place des patients, ils leurs font subir leur choix des spécialités. Criblant les médicaments génériques de tous les défauts, de tous les préjugés. La projet du prix de référence initié par la MUGEFCI est louable. Mais à quel succès faut il s'attendre si les médecins mettent dans la tête de leur patient que les médicaments les moins chers sont les moins efficaces ou ont une action plus lente ? Le prix de référence, n'est pas seulement une affaire de générique, mais c'est tout comme. Puisqu'il s'agit de médicaments moins chers. Pour des médicaments à efficacité équivalente, où le détail se joue sur l'emballage (blister, ou boîte), sur le nom du fabricant, la MUGEFCI a choisi les moins chers. Reste à inculquer ce procédé de choix à nos chers médecins à qui nous ne ferons pas l'injure de dire qu'ils font souvent le jeu des laboratoires. Ces grands financiers des formations post universitaires (la MUGEFCI aussi participe), des voyages d'études . Mais là il s'agit de prescrire dans l'intérêt du malade. Un malade qui aujourd'hui n'est même pas capable de s'acquitter correctement de ses 30%.Eliminant certains médicaments au passage. Dans ce commerce anormal qu'est celui du médicament, où celui qui paie ne fait pas le choix, le médecin acceptera t il de composer avec le malade ? Qui doit avec le prix de référence préférer un tel paracétamol à un autre pour le prix. Pourvu que nos médecins qui, il faut malheureusement le reconnaître ne communiquent pas beaucoup (surtout dans le public), n'aient pas l'impression de perdre un peu de leur pouvoir. Ce serait vraiment dommage ! Zéguéla BAKAYOKO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=Ag69e7mBFZI

Choléra : la menace s'éloigne - Cameroon tribune - Cameroun - 06/05/2004
Un comité de crise, mis sur pied hier par le ministère de la Santé publique et les autorités administratives de Foumbot, maîtrise l'épidémie. La réponse des responsables du ministère de la Santé publique aux ravages de l'épidémie de choléra qui s'est déclenchée il y a quelques jours à Foumbot n'a pas tardé. Pour une meilleure évaluation de la situation, le secrétaire exécutif du Comité national d'épidémiologie, le Dr Emmanuel Ngapana, a été dépêché sur le terrain. Au terme de plusieurs séances de travail avec les autorités locales, il a affirmé hier que les manifestations de l'épidémie sont plus lisibles. A ce jour, des données chiffrées peuvent permettre d'apprécier l'ampleur du mal. On apprend ainsi de source proche du comité de crise que 33 cas ont été enregistrés à l'hôpital de district de Foumbot. Dans les centres de santé de la ville, on a enregistré 6 autres cas. Ce qui fait 39 cas clairement identifiés. En ce qui concerne les décès, il y en a eu 3 à l'hôpital de district de Foumbot, 2 dans les centres de santé et 6 dans les quartiers de la ville. Au total, le choléra a donc emporté 11 personnes. Les eaux souillées par des déchets en provenance d'une entreprise de la place seraient à l'origine de cette épidémie. Déjà en guise de premiers secours, les populations ont eu droit à une distribution des sels de réhydratation. Depuis hier, le comité de crise créé par le sous-préfet de Foumbot, Boucar Kiltadi, veille à ce que la prise en charge curative des malades soit correctement assurée. La lutte active contre l'épidémie est donc engagée. Cela est possible dans toutes les formations sanitaires. les hospitalisations et l'administrations des soins aux malades sont ainsi placés sous la coordination de ce comité. Côté prévention, rien n'a été négligé. Le secrétaire exécutif du Comité national d'épidémiologie a réuni les responsables de toutes les formations sanitaires de Foumbot à cet effet. L'éducation des populations a été au centre de cette réunion de crise. Cette mobilisation a pour objectif de faire savoir aux habitants de Foumbot que leur salut viendra de l'hygiène et de l'assainissement de tous les points d'eau utilisés L'équipe du ministère de la Santé publique déplacée pour la circonstance a également mis l'accent sur la formation de tout le personnel de santé local en gestion d'une épidémie. Pour ce qui est des médicaments, on rassure : "Des quantités suffisantes" ont été acheminées sur place pour renforcer la riposte des autorités sanitaires à cette épidémie de choléra. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j10052004&idart=16172&olarch=j06052004

Le guide du mutualiste - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/05/2004
Antihistaminique (contre les allergies)
Le prix de référence prend en compte huit médicaments en quinze présentations différentes (comprimés, gélules, solution etc.). Dont les prix publics varient de 1500 F à 6400F. En passant par 1600F, 2180F, 2242F, 2448F, 2470F, 2900F, 3914F, 4180F, 4184F, 4395F, 5555F et 5603F. Ce sont donc 14 prix différents pour des médicaments à efficacité égale ou équivalente selon les pharmacologues. Le choix devrait se situer au niveau du prix. La MUGEFCI propose comme prix de référence, c'est-à-dire les prix à partir desquels elle fera ses remboursements et qui sont calqués sur les meilleurs offres (prix et qualité) possibles de 1500F à 2250F. Si le mutualiste fait le choix de payer un antihistaminique à 6400F, alors qu'il existe dans la même gamme de médicaments des produits à 1600F, il doit savoir que le prix de référence retenu par la MUGEFCI est de 2250F pour le médicament de 6400F et de 1500F pour celui de 1600F. Ce qui signifie que la MUGEFCI ne prend en compte que les 70% qu'il doit payer sur 2250F pour le médicament de 6400F. Le reste, c'est-à-dire le surcoût, est à la charge du mutualiste en plus de ses 30%.
Les antipaludiques
19 médicaments du paludisme, sous 44 présentations ont été référencés dans le guide du mutualiste. Ce sont donc 19 médicaments de même efficacité selon les pharmacologues. Les prix publics des médicaments pour cette maladie très courante dans notre pays, varient entre 615F et 13 680F en passant par 640F, 695F, 828F, 854F, 1277F, 1450F, 1473F, 1522F, 1866F, 1910F, 1993F, 2280F, 2554F, 2650F, 2780F, 3250F, 3260F, 3720F, 3800F, 4080F,4625F, 5025F, 5415F, 6010F, 6400Fet 11442F.
En choisissant l'antipaludique de 13680F (sous prétexte qu'on lui aurait dit que c'est plus puissant ou plus efficace !!!), le mutualiste doit avoir en tête que le prix de référence, c'est-à-dire le meilleur prix pour des médicaments de même efficacité et sur la base duquel la MUGEFCI prendra 70% est 6400F. Le surcoût de 7280F est la charge du mutualiste en plus de ses 30%.
Nom commercial, Dénomination commune internationale (DCI)
Dans les antalgiques et antipyrétiques (médicaments prescrits pour calmer les douleurs et faire baisser la fièvre), généralement la dénomination commune internationale est le paracétamol. C'est à partir de cette molécule que sont faits les "doliprane", "aspégic", "efferalgan" et autres "di-antalvic", qu'on appelle noms commerciaux. C'est-à-dire des noms donnés par le laboratoire fabricant. C'est donc seulement une affaire d'emballage pour le marketing.
Les mêmes laboratoires pour le générique et la spécialité
Le laboratoire pharmaceutique qui a le plus de médicaments génériques est Glaxo Smith Kline avec 88 génériques. Un laboratoire bien connu qui fabrique de nombreux médicaments de spécialité. Alors comment comprendre qu'il fasse d'un côté de bons médicaments et de l'autre des mauvais comme on veut faire passer les génériques ? La différence se situe au niveau du fait que la spécialité est vendue par exemple dans une bouteille ou une boîte et le générique vendu au comprimé dans un sachet. La différence est aussi que la spécialité a un nom de fantaisie, un nom pour le marketing et pour le générique seulement le nom de la molécule ou dénomination commune internationale.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=rTIT5YYKWc7

Lutte contre la poliomyélite : Un troisième passage de vaccination le mois prochain - Sidwaya - Burkina Faso - 05/05/2004

La direction de la prévention par la vaccination a organisé une conférence de presse, pour annoncer le troisième passage de vaccination contre la poliomyélite. La conférence a été animée par le docteur Tadjoa Yonli, directeur de la prévention de la vaccination. La circulation du poliovirus reste une situation préoccupante dans la sous-région. Au Burkina Faso, dix (10) cas ont été détectés en 2003 ; puis deux autres cas au premier trimestre de cette année 2004. Par contre, dans la sous-région, quarante (40) cas ont été signalés au Niger en 2003 contre trois cent cinq (305) au Nigeria au cours de la même période (2003). Il ressort de ces constats que le Nigeria demeure un grand pourvoyeur du poliovirus ; dès le premier trimestre de 2004, le Nigeria avait déjà enregistré 70% des (305) cas découverts en 2003. C'est face à cette réalité que l'organisation mondiale de la santé en collaboration avec l'UNICEF a décidé d'arrêter la circulation du poliovirus au Burkina Faso et dans la sous-région. Il s'agit notamment de faire du troisième passage prévu du 7 au 10 mai 2004, une réussite. Pour l'occasion, ce sont dix-huit mille (18 000) agents de santé, quatre-vingt dix (90) véhicules Tout-terrain et vingt (20) consultants qui seront mobilisés pour la stratégie de porte à porte.
Les deux gouttes de vaccin qui sauvent
L'administration du vaccin aux enfants de 0 à 5 ans est orale. Mais jusque-là, l'insuffisance de la couverture vaccinale, la forte circulation du virus et les mouvements de la population n'ont pas permis d'éradiquer le virus, selon les explications du docteur Yonli. Il a par ailleurs révélé que comme dans bien d'autres districts, le centre médical avec Antenne chirurgical (CMA) de Pissy n'a pas pu atteindre les 100% de couverture vaccinale. Il a ajouté qu'il faut au moins avoir 85% de couverture vaccinale pour espérer vaincre la poliomyélite. Cependant, la difficulté d'accès aux services de santé, en zone rurale constitue un handicap à l'éradication de la poliomyélite. Et même quand les agents vont vers les populations, ils n'arrivent pas à toucher tous les enfants, parce que la plupart des parents sont analphabètes et ignorent les bienfaits de la vaccination. Mais pour vaincre la poliovirus à tout prix, il a été décidé d'organiser des Journées nationales de vaccination (JNV) de très haute qualité, de synchroniser avec tous les pays voisins, de renforcer le programme élargi de vaccination de routine pour garantir la pérennité des acquis des JNV et de renforcer la surveillance épidémiologique. Les experts de la polio et les ministres de la Santé des pays endémiques pensent interrompre la transmission de la maladie en fin 2004. Aimée Florentine KABORE kaborette@yahoo.fr
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_05_05/societe_6.htm


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