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Gabon 24 juillet 2001
SANTÉ/GREVE
DE 48 HEURES DES MÉDECINS DE L'HPO
La
médiation de la direction générale est attendue.
Celle-ci: doit trancher entre "l'intransigeance" du directeur de
l'HPO qui, selon la présidente de la délégation du syndicat Hippocrate,
le Dr Solange Bongo, 'persiste" à ne pas appliquer une de leurs
revendications, et la détermination de ces derniers de voir leur
préoccupation aboutir.
CHOSE
promise chose due.
Médecins,
pharmaciens et biologistes de l'Hôpital pédiatrique d'Owendo (HPO),
réunis au sein de la Délégation syndicale Hippocrate de cette structure
sanitaire, ont déclenché avant-hier matin leur mouvement de grève
de 48 heures.
Les patients et leurs parents, non informés suffisamment à l'avance
par les grévistes de la situation qui prévaut dans ce milieu sanitaire
sont, comme à l'accoutumée, venus nombreux pour se faire consulter.
Là, malheureusement, les médecins n'ont pu tous les recevoir.
Un tri rigoureux destiné à ne prendre en comte que les cas nécessitant
une prise en charge urgente du corps médical a été effectué.
Quant au reste des malades, il leur a été simplement demandé de
comprendre les motivations de ces spécialistes de la santé. Ce mouvement
d'humeur des médecins, rappelons-le, fait suite au conflit ouvert
qui les oppose actuellement au directeur de cet hôpital, Jean Nono.
Notamment en ce qui concerne les conditions d'accès aux étages des
visiteurs des malades.
Il faut d'abord rappeler qu'au cour d'une réunion antérieure initiée
par la direction de l'établissement et destinée à dissiper certains
"malentendus" entre les deux parties, les participants avaient accordé
leurs violons sur quatre points, objet de leurs revendications.
Des points qui sont liés essentiellement au fonctionnement de la
"Maison" et qui, de l'avis du corps médical, sont contraires à toute
pratique médicale (modalités d'accueil par les agents de la SGS
au niveau cela guérite, conditions d'accès aux étages de ces agents,
des visiteurs des médecins et de ceux des malades).
En ce qui concerne par exemple le premier point, il a été retenu
que, " pendant la journée (de 8 à 20 ), l'accès à l'hôpital est
libre".
Passé cette heure (20 h), "celui-ci est réglementé: l'agent de la
SGS doit se maintenir dans la mesure du possible en état d'éveil.
Le cas échéant, il doit répondre de manière rapide dès qu'un médecin,
un malade ou un habitant de la cité se signale afin de lui faciliter
l'entrée dans l'hôpital".
ACHOPPEMENT
•
S'agissant
des conditions d'accès aux étages par les agents de la SGS, le procès-verbal
précise ce qui suit : "L'agent SGS ne peut accéder aux étages qu'à
la demande de l'interne de garde ou de l'infirmier de garde du service".
"L'accès des visiteurs des médecins, quant à lui, est subordonné
à 1'accord préalable du médecin concerné".
"Pour ce faire, précise le document, l'agent SGS contacte ledit
médecin et l'informe de la visite. Dès que l'avis favorable est
donné, l'agent SGS doit autoriser l'accès".
Enfin,
c'est le quatrième point lié lui aux conditions d'accès aux étages
des visiteurs des malades qui constitue la pierre d'achoppement
entre les deux parties.
En effet, si la direction de l'HPO interdit "strictement" cet accès
aux enfants de moins de 15 ans, les médecins estiment pour leur
part que cette mesure ne saurait être appliquée aux heures ouvrables
de (8 à 12 h et de 15 à 18 h).
Étant entendu que plusieurs de ces enfants qui sont généralement
accompagnée, viennent pour une consultation.
Ils ne peuvent donc êtes consultés en restant au rez-de-chaussée
et donc sur la base des seules déclaration, de leurs parents. Source
: Journal l'Union du 21 & 22/07/200
Lire
l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_21-22072001c.htm
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