03
juillet 2001 - Communiqué Aupelf-Uref
Des travaux de l’Université de Genève font avancer
la recherche sur le SIDA
La
Section de pharmacie de l'Université de Genève, sous la direction
du professeur Jean Tronchet, a découvert un composé actif contre
le virus du sida deux millions de fois plus puissant que l'AZT.
Fruit d'une recherche sur de nouvelles molécules anti-virales et
anti-cancéreuses, la substance active découverte par l’équipe du
Laboratoire de chimie pharmaceutique et organique propédeutique
sera connue sous le nom de code NU 1320.
Les recherches genevoises sur l'activité de cette molécule ont été
menées in vitro sur environ 30 souches virales différentes, en partie
d’origine africaine.
Les scientifiques ont constaté que le composé NU 1320 empêche le
virus, présent dans le lymphocyte, d'introduire son ADN dans le
noyau de la cellule.
Par rapport aux médicaments existants, il est extrêmement peu toxique
pour les lymphocytes humains.
De plus, il repère de façon précise sa cible et se fixe très solidement
sur elle. En revanche, cet inhibiteur, comme ses concurrents moins
actifs, devient inefficace face aux virus mutants et résistants.
Cet inconvénient peut toutefois être atténué par l'usage des multithérapies.
En utilisant par exemple simultanément les deux inhibiteurs que
sont le NU 1320 et l'AZT, les virus résistant à l'un ne le seront
pas à l'autre.
Les résultats de ces recherches brevetés au début de l'année, feront
l'objet d'un contrat de licence entre l'Université de Genève et
des laboratoires pharmaceutiques français.
Cet accord permettra le développement d'un nouveau médicament.
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l'article original : www.aupelf-uref.org/vieuniversitaire/article.php?idactualite=536
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