Le
soleil - 9 juillet 2001
Passy : Le poste de santé réhabilité grâce au Japon.
Le poste de santé de Passy vient d’enregistrer un important
coup de pouce avec la réhabilitation et l’extension des locaux qui
l’abritent depuis les années 1950.
Ils étaient devenus vétustes et exigus et s’étaient révélés incapables
de couvrir tous les besoins en matière de santé publique dans une
zone polarisant plusieurs villages .
Mais surtout que la ville de Passy rassemble, le temps du marché
hebdomadaire (louma) qui se tient chaque samedi, des milliers de
personnes venant de partout.
Ainsi, grâce à la coopération décentralisée, l’aide japonaise non
remboursable de 33 millions de francs a contribué à rendre les locaux
plus fonctionnels.
Le
poste de santé dispose maintenant d’une salle d’hospitalisation
hommes et une pour les femmes dont chacune une capacité d’une dizaine
de lits qui permet, selon Pape Arona Diallo, infirmier chef de poste,
d’isoler les malades.
Il s’y ajoute les salles d’injection et de pansement, des consultations
prénatales, le bloc de la santé de la reproduction où les femmes
sont suivies pour le planning familial comme les enfants aussi dans
le cadre de la pesée, des vaccinations etc.
En moyenne, le poste de santé de Passy enregistre, selon l’infirmier
chef de poste Pape Arona Diallo, “ 600 consultations par mois et
40 accouchements.
Ce qui fait que le personnel est souvent débordé ”. Aujourd’hui
que le poste a changé de visage, les populations souhaitent qu’il
soit érigé en centre de santé et qu’un médecin y soit affecté pour
relever le plateau technique puisque actuellement, seuls l’infirmier
chef de poste et l’infirmière d’Etat qui s’occupe de la maternité
sont les agents du poste qui ont reçu une solide formation.
Autre doléance des populations de Passy l’acquisition d’une ambulance
pour les évacuations sanitaires dans les cas de maladies qui dépassent
les compétences des infirmiers.
Les maladies les plus fréquentes dans la zone sont le paludisme,
les maladies diarrhéiques, l’hypertension artérielle ; on y enregistre
aussi des maladies sexuellement transmissibles mais aussi des cas
de morsures de serpents surtout pendant l’hivernage.
Mohamadou SAGNE
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l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=5359&index__edition=9331
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