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Gabon - 3 Août 2001
Hygiène publique dans les rues et marchés
de Libreville.
L'Hôtel
de Ville remet ça dès lundi prochain !
Avant-hier,
à l'Institut d'hygiène publique et d'assainissement de Nkembo, la
directrice des Affaires sociales et sanitaires de l'Hôtel de Ville,
Mme Viviane Maningaut Mogoula a donné le coup d'envoi de cette opération
par un petit recyclage des agents.
Destiné à corriger les nombreux dérapages relevés autrefois chez
les contrôleurs, celui-ci devrait en principe prendre fin aujourd'hui.
Suspendues
pendant un certain temps pour diverses raisons, les activités du
service de contrôle d'hygiène dans les rues et marchés de Libreville
reprennent pratiquement lundi prochain.
C'est justement pour débattre des conditions liées à cette reprise
que la directrice des Affaires sociales et sanitaires de l'Hôtel
de Ville, Mme Viviane Maningaut Mogoula, a convié avant-hier les
contrôleurs à l'Institut d'hygiène publique et d'assainissement
de Nkembo, pour un petit recyclage.
Selon elle, ce stage devrait en principe prendre fin aujourd'hui.
Les autorités de l'Hôtel de Ville ont d'abord voulu mettre à profit
cette dernière semaine pour faire les derniers réglages avec leurs
agents d'exécution. Ce, pour éviter les nombreux dérapages qui ont
été autrefois décriés par les populations et les opérateurs économiques
de Libreville.
Trois
jours durant, Mme Viviane Maningaut Mogoula et ses collaborateurs
se sont livrés à un travail de pédagogie et d'éducation auprès des
76 agents chargés de procéder aux contrôles sur le terrain.
Leur souci étant de faire en sorte qu'au terme de cette petite formation,
les agents enlé~ficiaires puissent s'exprimer sans trop de grincement
de dents, comme ce fut le cas par le passé.
Il est à noter qu'au cours de la réunion de mercredi dernier, la
répartition des équipes sur le terrain a été communiquée aux agents.
Au
total, ce sont onze brigades sanitaires créées dans un premier temps
qui évolueront suivant une programmation qui sera certainement établie
et portée à la connaissance des intervenants au cours de leur stage.
Il faut souligner qu'au terme de leur recyclage, les contrôleurs
mettront la pression sur les vendeurs à la sauvette, de coupé-coupé,
de beignets et autres commerçants qui opèrent en toute quiétude
aux mords de nos rues et qui salissent dangereusement la voie publique
et détruisent l'environnement de Libreville.
Il s'agira aussi d'aller en guerre contre les garagistes de tous
bords - dont ceux situés à l'ex-Gare-routière -, les véhicules abandonnés
depuis des lustres sur la chaussée, les commerçantes de Rio et d'autres
marchés pour lesquelles les trottoirs ne représentent ni plus ni
moins que des bacs à ordures.
Il
faut dire que cette liste des "saboteurs" de Libreville n'est pas
exhaustive. Mais comme il n'est jamais trop tard pour bien faire,
on pense que tous ceux qui se sentent concernés par ces contrôles
mettront à profit le sursis qui leur est ainsi accordé pour se mettre
en règle avec la loi sur le respect des règles d'hygiène et de salubrité
publique dans la commune de Libre ville.
Car lundi matin, il sera bien trop tard pour crier au scandale.
Source : Journal l'Union du 03/08/2001
Lire
l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_03082001e.htm
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