Cameroon
Info net- 10 Août 2001
Lutte contre le SIDA: Les épouses des chefs d'Etats
africains se mobilisent .
Le
comité de suivi de la déclaration de Yaoundé s'est réuni pendant
deux jours dans la capitale camerounaise.
Objectif : harmoniser les stratégies en vue de rendre la lutte contre
le SIDA plus efficace...
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Yaoundé, le 10 Août 2001 : La première réunion du comité de suivi
de la déclaration de Yaoundé sur le SIDA s'est achevée hier jeudi
à l'hôtel Mont-Fébé.
Le ministre de la santé publique, M. Urbain OLANGUENA AWONO, a présidé
les travaux en lieu et place de l'épouse du président de la république,
Mme Chantal BIYA.
Les délégués venus d'une dizaine de pays africains ont convenu de
la création d'un cadre légal et réglementaire.
Il s'agit d'une association dénommée "Synergies africaines de lutte
contre le SIDA et les souffrances".
Les
statuts ont été approuvés et adoptés par les représentants des épouses
des chefs d'Etats africains et du système des Nations Unies.
Le siège social est à Yaoundé.
Cette association comprend trois organes : La conférence des "premières
dames", le comité de suivi et le secrétariat exécutif.
Mme
Chantal BIYA s'est proposée d'œuvrer le plus tôt possible au lancement
de l'association après l'approbation par la conférence des "first
ladies".
Une rencontre est en vue pour le lancement effectif des activités
de "synergies africaines de lutte contre le SIDA et les souffrances".
De l'avis général, "les premières dames" n'ont pas un mandat électif.
Elles bénéficient simplement de la position de pouvoir de leurs
époux.
Et pour jouer à fond le rôle de leadership dans la société, elles
ont opté pour la création de cette structure formellement engagée
qui s'appuie sur la promotion d'une solidarité internationale. Ce
qui n'est pas "la chose la mieux partagée" pour le moment.
En Afrique sub-saharienne, les responsables des associations et
ONG de santé présents aux assises du Mont-Fébé reconnaissent par
exemple que les 55% des femmes infectées sont rejetées par la société.
La gestion de la confidentialité, l'accès aux soins et les emplois
leur sont difficiles.
La
réunion du comité de suivi de Yaoundé fait suite à une série de
forums et d'échanges organisés depuis le sommet du 18 janvier 2001
à l'hôtel Hilton.
De façon chronologique, il y a eu les assises de Marrakech au Maroc
consacrées à l'éducation de la jeune fille sur le continent ; celles
de Bamako au Mali sur la mortalité maternelle et néonatale ; celles
de Kigali au Rwanda relatives au thème "les jeunes et le SIDA" enfin
Libreville au Gabon.
Les personnalités à la base de ces différentes rencontres disent
poursuivre un objectif commun : la réduction du taux de prévalence
de SIDA à partir des méthodes qui impliqueraient tous les acteurs
sociaux c'est à dire les jeunes, les familles, les ménages, les
décideurs, les communautés et les gouvernements.
Séverin ALEGA MBELE
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l'article original : www.cameroon-info.net/archives-res.phtml#
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