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L'actualité de la santé en Afrique

Vaccin antisida : Les chercheurs optimistes, mais encore loin du but - Walfadjri - Sénégal - 19/09/2003

Un vaccin préventif contre le sida était encore un point éloigné à l'horizon. En fait, la recherche sur les anticorps neutralisant le Vih en est à ses balbutiements, ce qui rend improbable l'arrivée d'un vaccin préventif à court ou même moyen terme.

Les experts se sont montrés optimistes lors d'un congrès scientifique à New York sur la mise au point d'un vaccin thérapeutique contre le sida en raison de la mobilisation internationale dont bénéficie la recherche, tout en admettant qu'un vaccin préventif contre la maladie était encore un point éloigné à l'horizon. La conférence "Aids Vaccine 2003", organisée tous les deux ans regroupe plusieurs milliers de chercheurs impliqués tant dans la mise au point d'un vaccin dit thérapeutique, administrable aux personnes séropositives et capables de retarder ou d'arrêter la progression du virus, que d'un vaccin préventif qui protégerait contre le Vih/sida. "Nous ne savons pas encore provoquer, par vaccination, une réponse d'anticorps qui reconnaîtraient et neutraliseraient le Vih, si nous le savions, nous pourrions déjà avoir un vaccin en main", a dit le Dr Norman Letvin, de la Faculté de médecine de Harvard, pour résumer l'état de la recherche en cours sur un vaccin préventif. Pour y parvenir, "nous devons acquérir une compréhension plus profonde de la façon dont l'enveloppe du virus apparaît à l'organisme", pour permettre aux anticorps de repérer le virus et de le bloquer avant qu'il ne contamine les cellules, a poursuivi le chercheur.

La recherche sur les anticorps neutralisant le Vih en est à ses balbutiements, ce qui rend improbable l'arrivée d'un vaccin préventif à court ou même moyen terme, selon les experts. En revanche en matière de vaccin thérapeutique, "il y a un grand optimisme au sujet de stratégies vaccinales visant à provoquer une réponse des lymphocytes T au virus", a poursuivi le professeur Letvin en référence à une série de travaux pour muscler les cellules tueuses du virus chez une personnes infectée par le Vih. "Si nous réussissions à inciter les cellules tueuses (du Vih) par la vaccination, les personnes infectées bénéficieraient d'une progression beaucoup plus lente de la maladie", a-t-il ajouté. Le Dr Margaret Johnston, responsable de la lutte contre le sida au sein des Instituts nationaux de la santé (Nih) américain, s'est elle aussi montrée optimiste, en décrivant "une expansion considérable du tuyau par lequel arrivent de nouveaux candidats vaccins" et un nombre croissant d'essais thérapeutiques menés sur l'homme, "une nécessité en l'absence de modèle animal valide". Le Dr Alan Greenberg, des Centres de contrôle et de prévention des maladies (Cdc) américains, s'est lui aussi félicité de voir que "de larges essais sont en cours" qui, seuls, pourront tester l'efficacité des vaccins aujourd'hui en développement. "Nous faisons de grands progrès en ouvrant les vannes de la recherche et en établissant une coopération internationale", a pour sa part estimé le Dr Lawrence Corey, à la tête du Réseau d'essais des vaccins contre le Vih (Hiv Vaccine Trials Network). Plusieurs médecins de pays en développement, tel le Dr Salim Karim, de l'Université du Natal à Durban (Afrique du Sud), ont salué la part importante d'essais de vaccins menés dans les pays pauvres, les plus durement frappés par l'épidémie et où les conditions de transmission sont différentes de celles prévalant dans les pays industrialisés. Le Dr Karim a aussi souligné l'urgence de la recherche en notant que "pendant les trois jours de cette conférence, 24 000 Sud-africains seront infectés" par le Vih/sida.

"La conduite d'essais d'efficacité devrait être coordonnée dans les pays en développement, d'où proviendront le plus de réponses" sur les moyens de lutter contre l'épidémie, a estimé le Dr Jose Esparza, de l'Organisation mondiale de la santé (Oms/Onusida). Il a rappelé que 44 millions de personnes sont aujourd'hui infectées dans le monde, dont 90 % dans les pays en développement, et deux sur trois en Afrique subsaharienne.

ENCADRE

Les Etats-Unis veulent structurer la recherche Un haut responsable américain de la Santé a appelé hier les grands laboratoires privés à utiliser les structures de la recherche publique américaine en échange d'un partage des informations pour accélérer la mise au point d'un vaccin contre le Vih/sida.

Le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national contre les allergies et maladies infectieuses (Niaid), plus haute autorité américaine en matière de recherche, notamment contre le sida, a invité le secteur privé à utiliser le vaste réseau public américain pour mener des essais d'efficacité sur les vaccins en cours de développement, actuellement au nombre d'une vingtaine. "Le réseau est en place, nous devons nous assurer que ces essais sont compatibles les uns avec les autres, et mener ces essais de façon à ce que chacun puisse en utiliser les résultats", a expliqué le Dr Fauci, spécialiste du sida, lors d'un congrès à New York sur les vaccins contre la maladie.

Cette offre d'utiliser le réseau des Instituts nationaux de la Santé (Nih), des centres de contrôle et de prévention des maladies (Cdc) et même le réseau sanitaire du département de la Défense pour mener des tests cliniques est étendus aux organisations non gouvernementales et groupes pharmaceutiques étrangers, a précisé le responsable. "Si d'autres pays veulent s'impliquer, plutôt que de réinventer la roue, qu'ils le fassent dans le cadre d'un large plan stratégique" élaboré par les Etats-Unis, plus gros contributeur à la recherche contre le sida, a appelé le Dr Fauci qui préconise "la transparence" dans la conduite des essais thérapeutiques et "le partage" des informations qui en sont retirées.

Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4644


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