L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

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L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2003

Hôpital Aristides Le Dantec et politique de prévention : Le réalisme face aux urgences - Le soleil - Sénégal - 23/09/2003
Samedi dernier, le chef de l'Etat a mis l'accent sur deux sujets essentiels du secteur de la santé : l'hôpital Aristides Le Dantec, une des premières référence du système de santé national et l'un des plus grands et des plus anciens d'Afrique (il a été construit en 1912), et sur la politique de prévention. En révélant les statistiques journalières sur l'Hôpital Aristides Le Dantec, une faiblesse de la subvention de l'Etat, la vétusté de ses bâtiments, le caractère obsolète de ses équipements et les angoisses de ses personnels sur son éventuelle délocalisation vers la banlieue, le directeur de cette structure, M. Falilou Diop, aurait dû, en réalité, aller au fond des choses et dire les véritables problèmes qui y subsistent, depuis plusieurs décennies et jusqu'aujourd'hui, de façon larvée. Saisissant la balle au rebond, le président de la République n'a pas manqué, en un quart de tour, de lui répondre en soulignant fortement son ambition de moderniser le système hospitalier et de le rendre accessible à toutes les couches de la population, à lui octroyer un cadre adéquat, qui prend réellement en compte les réalités culturelles et sociologiques africaines. Lire la suite

Santé en Afrique : Le Père Noël ne viendra pas... - Le pays - Burkina Faso - 23/09/2003
L'Américain Bill Gates, le fondateur de Microsoft, n'a pas que des machines à calculer dans la tête. Il a aussi un grand cœur. Sa fondation vient de poser un acte majeur pour la lutte contre le paludisme en Afrique, en octroyant 168 millions de dollars au Mozambique. Le milliardaire américain, sans doute effaré par les dégâts que continue de faire cette épidémie en Afrique, a mis la main à la poche. Sa contribution touche à un aspect vital de la santé en Afrique : la recherche. Lire la suite

Situation des enfants : Madagascar n'est pas en bonne position - L'express - Madagascar - 23/09/2003
Des programmes ont été conçus pour résoudre les problèmes affectant les enfants malgaches et leurs droits, en mettant surtout l'accent sur la santé, la nutrition, l'éducation ainsi que l'eau et l'assainissement avec une attention particulière pour la défense des droits de l'Enfant, la lutte contre le Vih/sida et la préparation d'urgence face aux catastrophes naturelles. Et ce, dans le but de contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie dans un environnement décent et plein d'avenir. Lire la suite

Hôpital Gynéco-obstétrique : Les premiers responsables sont nommés. Le Pr. Doh Sama Anderson et Elie-Célestin Ngaméni ont été installés vendredi dernier - Mutations - Cameroun - 22/09/2003
Une cérémonie sobre : pas de flonflon particulier, pas de groupes de danses folkloriques, pas d'estrade provisoire construite à la hâte, pas de décoration spéciale, pas de foule. Dans le parking de l'hôpital, quelques grosses voitures et une mobilité inhabituelle de personnes attirent l'attention et suscitent des questions. Peu de gens sont au courant de la désignation de nouveaux responsables de l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (Hgopy). Le décret No 2003/206 du 18 septembre 2003 les nommant, a été rendu public jeudi dernier à 20h. Le ministre de tutelle, Urbain Olanguena Awono, en partance pour une mission aux Etats unis a immédiatement programmé leur installation pour le lendemain à 15h. Les parents et amis présents à Yaoundé sont venus avec des fleurs pour être témoins de l'évènement. Lire la suite

Inauguration de la radiologie numérisée à l'hôpital le dantec - Me Abdoulaye Wade : "Mon ambition est de poursuivre la modernisation du système hospitalier" - Le soleil - Sénégal - 22/09/2003
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a déclaré que sa démarche, depuis l'Alternance, est de moderniser le système hospitalier sénégalais et de le rendre plus proche et réellement accessible à toutes les couches de la population où qu'elles se trouvent à Dakar et à l'intérieur du pays. Le chef de l'Etat a fait cette déclaration à l'hôpital Aristides Le Dantec (HALD) où il était avec son épouse, Mme Viviane Wade, le Premier ministre, M. Idrissa Seck, le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, et de nombreuses personnalités du monde médical et du corps diplomatique, pour y procéder à l'inauguration de la nouvelle unité de radiologie numérisée. Lire la suite

L'Est sous la moustiquaire : Les femmes enceintes de la province ont désormais de quoi prévenir le paludisme - Cameroon Tribune - Cameroun - 22/09/2003

L'opération de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes est arrivée à son terme par l'étape de Bertoua. Depuis le démarrage de cette vaste campagne en avril dernier à Douala, les responsables du ministère de la Santé publique ont sillonné toutes les provinces du pays, pour sensibiliser les populations sur l'importance de la moustiquaire, dans la prévention du paludisme. Vendredi, le secrétaire d'Etat à la Santé publique, Alim Hayatou a fait le déplacement de Bertoua pour sensibiliser les femmes enceintes, à s'engager résolument dans la lutte contre le paludisme, premier problème de santé publique au Cameroun. La cérémonie s'est déroulée à l'esplanade du centre d'approvisionnement pharmaceutique provincial de l'Est, avec près de mille femmes enceintes, qui ont exprimé leur gratitude au gouvernement. A travers cette distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d'insecticide, il s'agit de prévenir les accès palustres, protéger les grossesses, et permettre la naissance des enfants en bonne santé. A ce jour, on estime à deux millions, les cas d'accès palustres notifiés par les formations sanitaires chaque année au Cameroun. De source proche du Comité national Roll Back Malaria, le paludisme représente 40 à 45% des consultations dans les formations sanitaires, 50% des cas de maladie chez l'enfant, 35 à 40% des causes de décès chez l'enfant de moins de cinq ans, 26% des arrêts maladie et 40% des dépenses annuelles des ménages pour la santé. Ce sombre tableau incite donc les pouvoirs publics à faire de la lutte contre cette maladie, une priorité. Grâce à la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées, le Minsanté voudrait assurer la protection des populations vulnérables, en particulier les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans. Les spécialistes affirment que la pratique de la moustiquaire imprégnée permet de diminuer d'au moins 20% les décès liés au paludisme. Le gouvernement, par l'entremise des ressources PPTE, a lancé l'opération d'achat et de distribution de 150 000 moustiquaires. Cette première livraison sera complétée par 660 000 moustiquaires dans la seconde phase de l'opération. En remettant symboliquement les moustiquaires à un échantillon de 15 femmes enceintes, le secrétaire d'Etat à la Santé publique a émis le vœu que ses collaborateurs des services extérieurs ne détournent pas ce matériel. En marge de cette opération, Alim Hayatou a remis un don de médicaments au médecin chef du district de santé de Bertoua. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j22092003&idart=10879&olarch=j22092003


Dr Denis Gardeur, expert en imagerie médicale nouvelle : "La fracture numérique n'est pas inéluctable" - Le soleil - Sénégal - 22/09/2003
Le Pr. El Hadj Niang, chef du service de radiologique de l'hôpital Aristides Le Dantec, et le Dr Denis Gardeur, spécialiste d'imagerie médicale nouvelle et expert auprès du ministère français de la Santé, ont indiqué les nombreux avantages que l'on peut tirer de cette unité de radiologie numérisée. Selon le Pr. El Hadj Niang : "c'est une première expérience en Afrique de l'Ouest qui constitue un brillant exemple d'intégration des nouvelles technologies et des sciences médicales". Il a rendu un vibrant hommage à Mme Viviane Wade, présidente de l'Association "Education-Santé", qui a réalisé ce projet au bénéfice du Sénégal. Cet outil va permettre, a confié le Pr. El Hadj Niang qui a jugé ce projet de progressiste et utile pour le Sénégal, de substituer l'image numérique en ligne au cliché radiologique, d'établir une communication médicale à partir des technologies nouvelles que sont l'informatique et les réseaux de communications Intranet (dans l'hôpital) et Internet (accessibles par d'autres sites extérieurs). L'appareillage requis est constitué, a expliqué le spécialiste sénégalais de la source de rayons X (inchangée), de la plaque photostimulable ou écran radio luminescent à mémoire (ERLM), d'un lecteur de plaque qui récupère l'image lumineuse de la plaque pour la transformer en image numérique, avant de la transférer au serveur, quatrième maillon de cette chaîne. Cet appareillage dernier cri, mais simple dans la manipulation, permet la gestion des images et des dossiers des patients. Le serveur constitue l'interface, d'une part, entre le service de radiologie et le réseau hospitalier via un câblage et, d'autre part, entre l'hôpital et le monde entier par Internet. "Si vous avez un blessé d'un accident de la route à Ourossogui (région de Matam) par exemple, les radiographies peuvent être envoyées rapidement vers des spécialistes à Dakar qui pourront voir si le patient doit être évacué sur la capitale ou prescrire la meilleure conduite à tenir sans avoir à déplacer le malade", a encore expliqué le Pr. El Hadj Niang. Pour sa part, le Dr Gardeur a indiqué que ce nouvel équipement informatique est à la pointe des progrès technologiques médicaux. "Il va faciliter, dans des délais très courts, des explorations radiologiques moins coûteuses, sans limitation par le budget film, de meilleure qualité, et pouvant être archivées et télétransmises, a confié le praticien français. Il a précisé que le Sénégal importe chaque année 500.000 films radiologiques (comportant des produits toxiques) pour un coût de 250 millions de Fcfa. Il a souligné aussi que la ''web - radiologie'' numérisée, qui est une "solution pour la radiologie africaine du 20ème siècle", a des atouts sur le plan économique et permettra, selon le Dr Gardeur, "un meilleur accès aux soins de qualité, y compris pour les plus démunis". Précision de taille du Dr Gardeur : "la population sénégalaise n'accède qu'à moins de 4% de la consommation radiologique par rapport aux populations européennes et nord-américaines. Ceci montre, en plus d'autres expériences réussies au Sénégal, que la fracture numérique n'est pas inéluctable et qu'il existe des solutions numériques qui permettront à Dakar et au reste du Sénégal et de l'Afrique de bénéficier des derniers progrès technologiques", a conclu le Dr Gardeur. F.DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30742&index__edition=9992

Médecine traditionnelle : Les "docteurs" de l'informel à l'honneur - Walfadjri - Sénégal - 21/09/2003

Au Mali ou au Burkina Faso, la pratique est consacrée par la loi. Au Sénégal, seul un vide juridique lui permet encore d'exister. Et pourtant les tradipraticiens constituent le premier recours de 80 % de la population. Là voilà consacrée par l'Oms, à travers une journée mondiale. Lire la suite


"Journées de Médical International" - Bilan largement positif au point que Mahajanga accueillera l'édition 2004 - L'express - Madagascar - 20/09/2003
Ce qui a déterminé les organisateurs à monter prochainement ce genre de manifestations dans les provinces. De plus, les journées axées sur l'imagerie, le sida et les équipements médicaux se sont révélées opportunes pour établir une plate-forme d'échanges entre des participants d'horizons scientifiques divers, issus des secteurs public et privé, les agents médico-sanitaires, les organismes concernés, ainsi que les représentants des fournisseurs, en vue d'acquérir une meilleure connaissances sur les performances de notre société de distribution". Ces propos sont ceux de Pierre Mondy, directeur-gérant de "Médical International", hier, en dressant le bilan de cette réunion d'envergure dans le domaine de la santé à Madagascar. Auparavant, cette dernière journée avait été consacrée au thème du jour, à savoir, comment établir un plan de diagnostic avant une intervention impliquant l'imagerie et le laboratoire. La consolidation du plateau technique s'avère ainsi nécessaire pour améliorer la qualité de service en fonction des besoins des usagers et, surtout, pour que les services de santé soient accessibles à tous. M. Mondy a également relevé que les nouvelles techniques de numérisation et d'automatisation des laboratoires ont particulièrement intéressé l'assistance durant ces journées, tout en rappelant qu'en tant que société privée malgache, "Médical International" est toujours prête à épauler le ministère de la santé et les organismes concernés afin d'illustrer la fameuse trilogie dans le cadre des "3P". Un équipement médical n'est jamais pertinent s'il n'est pas accompagné d'un volet maintenance et entretien et d'une formation appropriée du personnel, toujours selon Pierre Mondy. Chez "Médical International", cette formation spécifique se fait auprès des fabricants des matériels fournis pour que les équipements utilisés le soient conformément aux normes exigées. Notons, enfin, que ce sera la ville de Mahajanga qui abritera les "Journées Médical International" en 2004, d'ores et déjà placées sous le thème du "Laboratoire". Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15451&r=4&d=2003-09-20

Auto-médication : Le danger des médicaments périmés dans la rue- L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 19/07/2003
Il n'est pas rare de voir des personnes consommer des médicaments prohibés achetés sur la place du marché, avec des marchands ambulants qui n'ont aucune connaissance pharmaceutique. Parmi ces produits figurent des médicaments périmés qui sont remis sur le marché et qui constituent de véritables dangers pour la population. Lire la suite

Vaccin antisida : Les chercheurs optimistes, mais encore loin du but - Walfadjri - Sénégal - 19/09/2003

Un vaccin préventif contre le sida était encore un point éloigné à l'horizon. En fait, la recherche sur les anticorps neutralisant le Vih en est à ses balbutiements, ce qui rend improbable l'arrivée d'un vaccin préventif à court ou même moyen terme. Lire la suite


Alain Moka inaugure les nouveaux équipements de l'hôpital pédiatrique de Mikalou (Talangaï) - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 19/09/2003
L'hôpital Marien-Ngouabi, situé au croisement de la rue Ngoko et de l'avenue Marien-Ngouabi, au nord de Brazzaville, vient de recevoir un grand bâtiment annexe faisant office de structure sanitaire. Inaugurée le 16 septembre par le ministre de la Santé Alain Moka qui avait à son côté André Meyer, directeur de l'Agence française de développement, cette structure permettra de désengorger le Centre hospitalier universitaire et l'hôpital de base de Talangaï dans le domaine de la santé infantile. D'un coût global de 750 000 000 francs CFA, la nouvelle annexe de l'hôpital comprend une salle d'accueil, une pharmacie et trois salles d'observation destinées à recevoir les enfants de 0 à 4 ans, 5 à 10 ans et plus, ainsi qu'une salle de soins et un bureau médical.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4200

Programme d'élimination de la lèpre - L'express - Madagascar - 19/09/2003
Atteindre un taux de prévalence inférieur à un cas pour 10.000 habitants d'ici fin 2005. Tel est l'objectif du programme national d'élimination de la lèpre (Pnel), qui a fait l'objet d'une séance de travail qui s'est déroulée hier dans les locaux du ministère de la Santé à Ambohidahy, sous l'égide du Ministre Andry Rasamindrakotroka avec la délégation conjointe conduite par le directeur régional de l'Oms en Afrique, le Dr Ebrahim Malick Samba. L'élaboration de la stratégie nationale dans le cadre de ce programme fut au centre des discussions, et l'élimination de la lèpre figure parmi les priorités du département de la Santé et ses partenaires, étant un des volets défini dans le business plan du ministère. Afin d'atteindre cet objectif, la performance du Pnel devra être améliorée ainsi que la prise en charge des cas de lèpre, et ce, par le biais d'une descente sur terrain des équipes sanitaires mobiles afin d'identifier les malades d'une part ; et surtout de convaincre les malades de la lèpre et leurs familles de ne plus se cacher pour qu'ils puissent être traités et soignés convenablement d'autre part. Entre autres, il a été souligné que le renforcement du plaidoyer pour l'élimination de la lèpre ainsi que la réduction de la proportion des invalides chez les nouveaux cas doivent être considérés dans le Pnel, mais faute de moyens et d'insuffisance en outils nécessaires pour la mobilisation sociale et la formation, sans omettre la mauvaise gestion des médicaments au niveau périphérique, les conditions ne permettent pas de réaliser cette performance. ACTIONS Des efforts ont été déjà déployés par le ministère de la Santé en collaboration avec les organismes partenaires pour que les cas de la lèpre soient améliorés tels que la formation/recyclage du personnel de la santé dont 286 médecins et 179 paramédicaux formés. Aucune rupture de stock en médicaments n'a été constatée au niveau central et périphérique et la bacilloscopie pour les cas douteux a été réinstaurée et assurée par un médecin et 16 laborantins formés. Par ailleurs, à part la mise en place d'un système de décision rapide et efficace, notamment dans les provinces à problèmes comme ceux de Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Antananarivo, le partenariat public-privé n'a pas été négligé. 51 Ong ont été identifiés dans 15 districts de santé hyper-endémiques de 4 provinces en juin 2003, la communication pour le changement de comportement a été renforcée ainsi que la mobilisation des groupements communautaires; le Pnel a été également restructuré par la nomination et la formation des 12 responsables provinciaux, et enfin, les responsables des districts sanitaires ont été dotés de moyens logistiques. Mais beaucoup reste à faire dans ce Pnel si on veut bien atteindre l'objectif, et la délégation conjointe est prête à apporter sa contribution dans ce programme pour que l'élimination de la lèpre soit vraiment effective. En guise de reconnaissance de la part du gouvernement malgache, Dr Ebrahim Malick Samba de l'Oms a été décoré Commandeur de l'Ordre national; Yohei Sasakawa, président du Nippone Sasakawa Health Memorial Foundation, et André Récipon, président d'honneur de l'association française Raoul Follereau ont été décorés Officier de l'Ordre national. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15429&r=4&d=2003-09-19

Dr Didier Mukendi : "A l'hôpital général de Tshikapa on opère à l'aide des lampes-tempêtes par manque d'électricité" - Digitalcongo - RD Congo - 19/09/2003
A travers une interview accordée au journal Observateur, Dr Didier Mukendi, médecin-directeur dudit hôpital, expose les difficultés auxquelles se trouve confronté cet hôpital qui jadis était un bijou et faisait la fierté de la contrée. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cet hôpital manque de tout ce qui doit faire de lui un réel hôpital ; manque d'eau, d'électricité, de médicaments… La nuit les opérations se font à l'aide des lampes-tempêtes. Autrefois, un bijou qui faisait l'honneur de la ville de Tshikapa dans la province du Kasaï-Occidental, l'Hôpital général de Tshikapa présente aujourd'hui l'image d'un parent pauvre. Il fait face à plusieurs problèmes dont le manque d'eau, de médicaments, d'électricité etc. Par manque d'électricité, les opérations se font avec une lampe torche ou tempête. Lors de notre dernier séjour dans cette ville, le médecin directeur de cet hôpital, Dr. Didier Mukendi nous a accordé une interview dans son bureau de travail. Dans cet entretien, il relève les difficultés multiples que rencontre l'hôpital tout en lançant un appel aux organismes et hommes de bonne volonté afin qu'ils soutiennent cette institution médicale qui se meurt. Lisez plutôt l'intégralité de cet entretien

Dispensaire d'ophtalmologie de Bopp : Une lueur pour tous ceux qui n'y voient pas - Walfadjri - Sénégal - 19/09/2003

Le dispensaire d'ophtalmologie de Bopp est un formidable outil de lutte contre la marginalisation médicale de la frange la plus défavorisée de la population du pays. Il prend en charge plus de 25 % de l'activité ophtalmologique à des tarifs sociaux. Un tremplin pour une réintégration dans la vie active. Le centre Ahmadou Malik Gaye est en fait plus connu sous le nom : "Centre de Bopp". Lire la suite


Santé publique : Un nouveau cas de poliovirus au Burkina - Sidwaya - Burkina Faso - 18/09/2003
Le laboratoire régional de l'OMS à Abidjan (RCI) a confirmé aux autorités du ministère de la Santé du Burkina la présence d'un cas de poliovirus sauvage type I dans le district sanitaire de Yako le 4 septembre dernier. Ce nouveau cas survient après deux autres découverts à Sebba et à Bogandé respectivement en juillet et en novembre 2002. C'est à Ouonon bourgade implantée sur les rives de barrage Oumarou Kanazoé et située à 19 km au nord de Yako que le cas de poliovirus a été détecté. Le porteur de ce virus est un garçonnet de 4 ans. Selon les investigations menées à Ouonon de façon concertée par des équipes du ministère de la Santé, de l'OMS et du district de Yako, Kalaga Daouda n'a reçu aucune dose d'antigène ni en Programme élargi de vaccination (PEV) de routine, ni lors des Journées nationales de vaccination (JNV) depuis sa naissance et ne possède pas de carnet de vaccination. Ses parents résidaient à Soubré (RCI) , jusqu'au mois de décembre dernier. La famille est arrivée au Burkina Faso après les JNV 2002. En effet, le début de la maladie remonte au 19 juillet 2003, les prélèvements des selles le 23 juillet 2003. Aujourd'hui, on note chez l'enfant une paraplégie flasque aiguë des deux membres inférieurs. Il faut ajouter que le frère cadet de Kalaga Daouda présente une importance fonctionnelle du membre inférieur gauche. Des dispositions sont prises pour faire des prélèvements de selles pour confirmation ou infirmation d'un autre cas de poliovirus. Lui aussi n'a jamais reçu d'antigène. A ce jour, selon le médecin-chef du district M. Victor Nana, on ne connaît pas encore la provenance de ce poliovirus sauvage qui habite l'infortuné Kalaga Daoudou, tellement les interrogations sont nombreuses. Cette nouvelle découverte de poliovirus sauvage prouve la persistance de sa circulation au Burkina et dans la sous-région hypothéquant ainsi le processus de certification d'ici à 2005. Une riposte conséquente est donc recommandée lors des prochaines JNV prévues du 22 au 26 octobre si l'on veut bouter ce fameux poliovirus hors du Burkina. Belibi Francis Yaro AIB Passoré
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_18_09/sidwaya.htm

1ère journée africaine de la médecine traditionnelle ; les tradi-praticiens peuvent compter sur l'appui du ministère de la Santé - Digitalcongo - RD Congo - 18/09/2003
C'est hier que la journée africaine de la médecine traditionnelle a été célébrée au Congo en présence des autorités gouvernementales de la Santé publique et aussi du représentant de l'OMS en Rdc. De cette manifestation on peut retenir l'appui des instances officielles de la Santé publique envers la médecine traditionnelle avec laquelle elle pourra compter désormais. Lire la suite

Le tableau noir de la fièvre jaune - Cameroon Tribune - Cameroun - 18/09/2003

Le Cameroun est parmi les pays les plus touchés par l'hépatite B. Le Programme élargi de vaccination engage l'offensive. Entre 1987 et 1991, les maladies terminales du foie, selon une étude du ministère de la Santé publique, étaient la deuxième cause de décès à l'Hôpital central de Yaoundé et la maladie du foie, une cause principale au Centre hospitalier et universitaire (CHU) entre 1985 et 1989. Ces données illustrent parfaitement que le Cameroun est l'un des pays endémiques pour l'hépatite virale B, communément appelée fièvre jaune. Le taux de prévalence se situe autour de 8 %. Cependant, la vaccination contre cette maladie n'a jamais été intégrée dans le Programme de vaccination élargi (PEV) de routine, depuis sa création en 1976. Appuyé par ses partenaires au développement, le gouvernement a pris la résolution de combler le vide. Ainsi, à partir du 1er juillet de l'année prochaine, l'administration du vaccin contre l'hépatite virale B sera lancée sur l'ensemble du territoire national. C'est le sujet inscrit à l'ordre du jour d'une réunion présidée hier par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, dans la salle de conférences de son département ministériel. Au cours de cette concertation, il était notamment question de l'examen et de la validation du plan d'action national, ainsi que de la requête présentée à Gavi (Global Alliance of Vaccins and Immunisation) ou Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, et au Fonds mondial pour les vaccins pour l'introduction du vaccin contre l'hépatite virale B dans le PEV. " L'engagement du gouvernement reste permanent et fort pour l'éradication des maladies évitables par la vaccination ", a déclaré le ministre de la Santé publique. Urbain Olanguena Awono a saisi l'occasion pour se féliciter de l'amélioration des prestations de service de vaccination. En 2001, le taux de couverture vaccinale était de 43 % ; en 2002, il a atteint 63 %. " Il y a là un progrès tangible ", a observé le ministre de la Santé publique. Avant d'ajouter : " Bien sûr, nous restons loin de la cible. Au cours de cette année, il nous faut réellement réaliser le saut qualitatif. L'objectif, c'est d'obtenir 75 % ". Pour la vaccination contre l'hépatite virale B, le taux de couverture escompté est de 70 % en 2004, 75 % en 2005, 80 % en 2006 et 82 % en 2007 et 2008. " Consolider le progrès et pousser plus loin les efforts " : telle est la détermination du ministre de la Santé publique. Le virus de l'hépatite virale B est cent fois plus infectieux que celui du SIDA. La prévalence sérologique mondiale est d'environ 30 %, soit deux milliards d'individus atteints, dont 350 millions avec l'infection chronique. Au moins un million de ces derniers meurent chaque année de cirrhose ou de cancer primitif du foie. Raphaël MVOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j22092003&idart=10814&olarch=j18092003


Essais d'un vaccin contre le paludisme au Mali - Le soleil - Sénégal - 17/09/2003
Le Mali abrite, depuis le mois de juillet dernier, des essais sur un vaccin contre le paludisme dans le cadre d'un protocole comprenant des chercheurs du centre de Recherche et de formation sur le paludisme du département d'épidémiologie des maladies parasitaires de la Faculté de médecine de Bamako, de l'Institut national des Allergies et des maladies infectieuses (NIAD) des Etats-Unis et d'un groupe de partenaires des secteurs publics et privés, apprend-on dans un communiqué provenant du centre culturel américain de Dakar. Selon ce communiqué, des études antérieures (Phase 1 et 2 aux Etats-Unis et au Kenya) ont eu à montrer que le vaccin s'est révélé "inoffensif et efficace" et que les recherches en cours à cette étape, dans ce pays voisin du Sénégal et qui ont la même endémicité palustre, veulent confirmer "l'innocuité et le caractère immunogène de ce vaccin dénommé FMP-1, chez l'humain". Ce sont les premiers essais, précise le communiqué, que les chercheurs du CRFP malien effectuent sur cette maladie qui tue chaque année 1 million de personnes sur les 300 à 500 millions de cas de paludisme dans le monde. Parmi les partenaires étrangers de cette recherche, le communiqué révèle "le NIAD, l'université du Maryland à Baltimore (Etats-Unis), la firme pharmaceutique GlaxoSmithKline qui a créé l'adjuvant du vaccin expérimental l'AS02A destiné à renforcer la réaction immunitaire, l'institut de recherche Walter Reed de l'Armée américaine, l'USAID, les ministères maliens de la Santé et de l'Education et l'OMS. "Cette étude se fait actuellement sur un échantillon de 40 adultes âgés de 18 à 55 ans qui seront suivis pendant 1 an, pour analyser les réactions immunitaires face au plus redouté des parasites agents du paludisme, le Plasmodium falciparum. Une moitié recevra le vaccin FMP-1, tandis que l'autre, qui servira de témoin, recevra le vaccin antirabique", note-t-on dans le communiqué. Ces essais sur le vaccin contre le paludisme font suite à d'autres essais en Afrique contre cette maladie menés par diverses équipes de chercheurs françaises et anglaises. Les essais suivis de la découverte très controversée en Europe et aux Etats-Unis, d'un vaccin (le SPf66) contre le paludisme très médiatisé ont été ceux de l'immunologiste colombien Manuel Patarroyo, qui avait fini, d'ailleurs, devant la levée de boucliers des scientifiques des pays du Nord, par faire don du brevet de son produit à l'OMS. Signalons que cette recherche sur le vaccin par cette cohorte de partenaires américains viserait, selon des sources bien averties, à protéger les troupes et voyageurs américains dans les territoires tropicaux où le paludisme est endémique. D'autres recherches devancières ont été couronnées de succès sans que l'Afrique, terrain d'essais humains, n'en tire aucun profit sanitaire… FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30598&index__edition=9988

Même les bébés peuvent souffrir d'arthrite - Walfadjri - Sénégal - 17/09/2003

On s'imagine que l'arthrite touche uniquement les personnes âgées. C'est faux, tout le monde peut en souffrir, les bébés comme les personnes dans la fleur de l'âge. Deux formes d'arthrite se manifestent particulièrement chez ces derniers : le lupus érythémateux aigu disséminé et la spondylarthrite ankylosante. Elles ne se guérissent pas. Lire la suite


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