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Première conférence de Synergies Africaines à Yaoundé : "Sous l'égide des Premières Dames, l'Afrique se mobilise contre le VIH/SIDA et les souffrances" - sidwaya - Burkina Faso - 20/11/2002

Du 15 au 16 novembre 2002, la capitale camerounaise Yaoundé a accueilli des Premières Dames africaines, des scientifiques, des chercheurs, des industries pharmaceutiques et la société civile pour une rencontre destinée à lancer les activités d'une nouvelle association de lutte contre le VIH/SIDA et les grandes souffrances dénommée "Synergies Africaines".

L'épouse du Chef de l'Etat, Madame Chantal Compaoré a conduit la délégation burkinabè à cette rencontre qui comprenait l'Angola, le Cameroun, le Niger, le Bénin, le Tchad, la Guinée et les représentantes du Sénégal, du Mali, du Togo, de Centrafrique, de l'Ile-Maurice, de l'Egypte et du Maroc.
L'idée de "Synergies Africaines" a été lancée lors du XXIe sommet France-Afrique tenu à Yaoundé en janvier 2001, au cours duquel les Premières Dames présentes ont signé un texte sous l'appellation de "Déclaration de Yaoundé". Suivront diverses autres initiatives, notamment:
- Le sommet des Premières Dames d'Afrique sur l'éducation de la jeune fille à Marrakech (Maroc) en avril 2001 ;
- Le forum sur la rééducation de la mortalité maternelle et néonatale en Afrique de l'Ouest et du Centre à Bamako (Mali) en mai 2001 ;
- Le sommet des Premières Dames sur la problématique de l'enfant et la prévention du VIH/SIDA à Kigali (Rwanda) en mai 2001 ;
- Les troisièmes assises de la mission des Premières Dames d'Afrique sur la résistance des conflits en Afrique : "Rôle des Premières Dames d'Afrique" à Libreville (Gabon) en mai 2001.

Chacune de ces rencontres a mis en lumière la volonté commune des Premières Dames de disposer d'un cadre formel de concertations régulières. A Yaoundé, il s'est agi pour les Premières Dames, d'adopter les statuts et le programme d'action, ainsi que le Plan d’urgence qui prévoit entre autres d'assurer l'épanouissement des générations de jeunes africains face à la menace du VIH/SIDA, de contribuer à réduire la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile en Afrique.

La participation du Burkina à cette rencontre fut l'occasion pour Mme Chantal Compaoré de présenter l’expérience burkinabè dans la lutte contre le VIH/SIDA, notamment la mise sur pied du Conseil national de lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles, (CNLS-IST) présidé par le Président du Faso lui-même, le soutien permanent de la Fondation Suka aux malades et orphelins du SIDA.
Pour Chantal Compaoré, les travaux de la Conférence internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (CISMA) tenue en décembre 2001 à Ouagadougou, ont conforté la conviction des Premières Dames que la lutte contre le SIDA doit être davantage multisectorielle et multidimensionnelle. Elle a émis le vœu de voir "Synergies Africaines" gagner en efficacité afin que s'atténuent les souffrances des populations africaines.

A l'issue de leurs travaux, les Premières Dames ont élu le bureau de l'association dont la Présidence est assurée par Mme Chantal Biya du Cameroun, et la vice-présidence par Mme Chantal Compaoré. Les participantes ont choisi le Burkina pour abriter la prochaine conférence en 2004. Avant de quitter la capitale camerounaise, Mesdames Chantal Biya et Chantal Compaoré ont signé une convention entre la Fondation Chantal Biya et la Fondation Suka.

Habibata Barry Direction de la Communication et des Relations Publiques de la Présidence du Faso.

ENCADRE

Madame Chantal Compaoré apprécie la première conférence de Yaoundé Chantal Compaoré : Je dirais que Synergies africaines a confirmé nos attentes, car déjà en 2001, nous avons eu une réunion préparatoire en prélude à ce sommet, et entre temps nous avons eu une autre rencontre avec l'ONUSIDA qui nous a un peu déboussolées, mais aujourd'hui nous sommes comblées parce que nous avons réussi à mettre en place Synergies Africaines, dont le but principal est de venir en aide aux populations en matière de VIH/SIDA et de souffrances.

Vous avez signé une convention avec la Fondation Chantal Biya, en quoi cela va consister sur le terrain ?
Chantal Compaoré : Il faut dire que la convention porte sur des échanges d'expériences. Nous allons dans un premier temps envoyer des médecins burkinabè à Yaoundé, afin de voir comment améliorer le système de santé chez nous, surtout dans le domaine du SIDA. Bien entendu comme ce sont des échanges, des médecins camerounais viendront également au Burkina toujours dans le même domaine. Pour le futur, nous verrons bien d'autres domaines dans lesquels nous allons nous engager dans le cadre de cette convention.

Le Burkina va accueillir la prochaine conférence des Premières Dames africaines, de même, vous avez été élue vice-présidente de l'association, c'est une satisfaction pour vous ?
Chantal Compaoré : Il faut dire que c'est un grand honneur pour le Burkina d'avoir été choisi pour abriter la deuxième conférence de "Synergies Africaines". Cela démontre que le travail que nous menons à travers la lutte contre le VIH/SIDA est apprécié positivement, je ne peux qu'être fière de ce choix et de l'honneur qui m'a été fait.

Habibata Barry Direction de la Communication et des Relations Publiques de la Présidence du Faso

Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_11_20/sidwaya.htm

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