La lutte pour la réduction de la mortalité maternelle prend une nouvelle dimension avec le lancement officiel de l’initiative «IMMPACT» (Initiative pour l’évaluation des programmes de lutte contre la mortalité). C’était au cours d’une cérémonie le jeudi 28 novembre 2002 à 10h au CBC, sous la présidence de Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat. Lire la suite

Ils errent à longueur de journée à travers les rues des grandes agglomérations. Les habits en lambeaux, les cheveux crasseux, les malades mentaux chroniques qualifiés à tort ou à raison de fous font l'objet de méfiance et rejet. Et pourtant, ils ne sont que la face visible des malades mentaux. "Lorsque j'apparais, chacun prend la tangente, je ne sais pas pourquoi ? Ils disent que je suis fou". Les propos de ce malade traduisent les préjugés que de nombreux Burkinabè ont des malades mentaux communément appelés "fous". Du moins ceux qui ont perdu le nord.
Et pourtant, ils sont aussi nombreux les malades mentaux. Près de 400 millions dans le monde selon l'OMS. Lire la suite

Cela fera trente ans bientôt que le sida a surgi sur la planète terre. Trente années de misères. Les chercheurs et autres hommes de science ont perdu leur science devant cette mystérieuse maladie qui n’arrête pas de gagner du champ. Alors que va se célébrer ce dimanche, 1er décembre, la 15è édition de la journée consacrée à l’échelle planétaire à réfléchir sur les stratégies de lutte, le rapport 2002 de l’ONUSIDA sur le point de l’épidémie relève une progression de la maladie avec cinq millions de nouvelles infections au cours des douze derniers mois. Les estimations faites à partir d’études dans six parties du monde réparties entre l’Asie et le Pacifique, l’Europe orientale et l’Asie centrale, l’Afrique subsaharienne, l’Amérique latine et les Caraïbes, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, révèlent une nouvelle fois la fragilité de l’Afrique au sud du Sahara vis-à-vis de ce fléau. Lire la suite

Le programme d’ajustement sectoriel des transports (CI-PAST) en collaboration avec le Cabinet Global Search international consult, organise depuis mardi dernier et ce, pendant trois mois et demi des campagnes de sensibilisation au VIH/Sida dans le secteur des transports. Ces campagnes ont pour objectif majeur de faire prendre conscience aux opérateurs du secteur des transports, de la nécessité de se préserver contre le sida, par l’amélioration de leur niveau de connaissance sur le VIH-sida, la modification de leurs comportements sexuels à risque et par l’amélioration des perceptions qu’ils ont de la pandémie. La sensibilisation de proximité est l’option choisie par les initiateurs du projet pour atteindre leur objectif. Ainsi, mardi dernier, la gare routière d’Adjamé a reçu la première étape de cette vaste campagne de sensibilisation. Les nombreux chauffeurs et autres apprentis venus écouter et s’instruire sur le sida ont eu droit à des informations sur les notions de base du VIH-Sida, sur le mode de transmission. Ils ont assisté à une démonstration du port de préservatif, à des projections de films relatifs aux manifestations du VIH/Sida, ainsi qu’aux négociations en vue de convaincre son ou sa partenaire du port du préservatif. Les campagnes de sensibilisation auront lieu sur 40 sites, à Abidjan et à San Pedro. La SOTRA, la Sitarail, la SODEXAM le Port autonome de San-Pedro et bien d’autres sociétés recevront dans les prochains jours, la délégation de sensibilisation.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=15469

Le monde entier a choisi pour thème de campagne de lutte contre le Sida 2002-2003 "stigmatisation et discrimination". Le Burkina Faso célèbre le 1er décembre 2002 à Banfora, la journée anti-Sida. En prélude à cette journée, Mme Brigitte Thiombiano , présidente de la Clinique pour la promotion de la santé familiale (CPSF) dans cet entretien, nous présente tout d'abord sa structure avant de nous situer sur le pourquoi de ce thème. Lire la suite

Le Pnud souhaite engager les entreprises congolaise dans la lutte contre la pandémie du sida - Les dépêches de Brazzaville - R.D.Congo - 27/11/2002

Le premier passage des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, qui se sont déroulées à Thiès du 9 au 12 novembre dernier, ont connu les résultats escomptés, même si, par ailleurs, on a constaté de toutes petites réticences dans des familles à propos de la vaccination. En effet, sur les 268.506 enfants âgés de 0 à 5 ans recensés, il y a eu 267.645 qui ont reçu le vaccin contre la poliomyélite, soit un taux vaccinal de 99,68% ; tandis que 681 ont échappé à l’opération, soit un pourcentage de 0,31%. Il faut reconnaître que toutes les instructions données par le responsable de la région médicale quant au succès de ces journées de vaccination ont véritablement porté leurs fruits. D’ailleurs, cela a été illustré par la mobilisation sociale enclenchée avant et après les JNV. L’information et la sensibilisation, avec l’aide de bandes-annonces et de causeries au niveau des radios de la place ont été déterminantes. A cet effet, laisse entendre le Dr Talla, la stratégie adoptée cette année a été le “porte-à-porte”, en mettant à contribution les volontaires, les superviseurs et les infirmiers chefs de poste. Au total, 25.594 vaccinateurs ont joint leurs forces pour vacciner les enfants contre cette maladie invalidante qui est sur le point d’être éradiquée dans le monde. Pour la région de Thiès, les résultats suivants ont été enregistrés : Thiès département : Recensés : 106.049. Vaccinés : 105.634, soit un taux de 99,60%. Département de Mbour : 95.416 enfants recensés dont 95.312 vaccinés, soit un taux de 99,99%. Département de Tivaouane : Recensés : 39.364 dont 36.699 vaccinés soit un pourcentage de 99,5%. Pour le médecin chef de la région médicale, “il faut éviter de verser dans l’autosatisfaction, car le travail doit se poursuivre jusqu’aux prochaines JNV, prévues les 10 et 13 décembre 2002. Celles-ci se feront conjointement avec l’administration de la vitamine A. A.SARR GONZALES
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La Côte d’Ivoire est en guerre depuis le 19 septembre, c’est vrai ; mais elle vit une autre guerre depuis très longtemps déjà. Cette guerre-là est imposée par un ennemi appelé Sida. C’est la substance du message du Dr Christine Nebout Adjobi, ministre délégué auprès du ministre de la Solidarité chargé de la lutte contre le sida, hier à l’Institut national de santé publique d’Adjamé, à l’ouverture d’un atelier d’élaboration du plan opérationnel de lutte contre le sida dans le monde du travail, premier atelier du genre. Lire la suite

Le Parlement congolais s’engage dans la lutte contre la pandémie du sida - Les dépêches de Brazzaville - R.D.Congo - 26/11/2002

Oyo (région de la Cuvette) accueille un séminaire sur la transfusion sanguine - Les dépêches de Brazzaville - R.D.Congo - 25/11/2002

Le Fonds mondial pour les Vaccins du GAVI a décidé d’appuyer par un financement de 9 millions de dollars (7 milliards de FCFA environ) la mise en place d’un dispositif de réaction rapide pour aider les pays pauvres à faire face aux flambées épidémiques de fièvre jaune. Cette décision est une de celles importantes auxquelles ont abouti les travaux de la 2e réunion des partenaires du GAVI, qui ont été clôturés au nom du Premier ministre, par le ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll Seck. Selon Mme Fatoumata-Nafo Traoré (Mali), représentante de l’Afrique au conseil d’administration du GAVI : “il a été retenu de mettre en place, dans un délai rapide, le financement à hauteur de 9 millions de dollars (7 milliards de Fcfa environ) de stocks de vaccins pour combattre les épidémies de fièvre jaune. “Nous observons, depuis quelques années, une résurgence de la fièvre jaune dans certains pays et dans la mesure où le vaccin est efficace avec aussi une durée de vie assez longue (10 ans), les stocks de vaccins antiamarils vont permettre de combattre dans des délais rapides les épidémies et de procéder à des vaccinations de masse en faveur des populations des zones à haut risque. C’est une décision remarquable, car la sous-région ouest africaine subit fréquemment des flambées de fièvre jaune, notamment en Guinée, en Côte d’Ivoire et plus récemment au Sénégal ”. C’est une des mesures que la réunion a retenue en vue de mieux faire bénéficier aux pays pauvres un accès durable et large aux vaccins”, a expliqué Mme Nafo Traoré. Pour sa part, le Pr. Coll Seck, ministre de la Santé du Sénégal, qui a qualifié cette rencontre de Dakar de réussie, dans la mesure où de nouvelles voies sont ouvertes après l’adoption d’une déclaration signée par les ministres de la Santé et des Finances, qui offre une conduite à tenir pour la viabilité financière de la vaccination”. Le ministre sénégalais de la Santé s’est félicité de la présentation du rapport sur la situation mondiale de la vaccination et des Vaccins, qui “est un atout remarquable dans l’analyse situationnelle de la santé (préventive) du monde. “Les ministères de la santé, déjà confrontés à plusieurs priorités sanitaires, arrivent difficilement à mobiliser des ressources pour ces moyens préventifs primordiaux que sont les vaccins, qui nécessitent des coûts relativement élevés”. Toutes les délégations se sont félicitées de l’appui de GAVI, mis en route en 1999, et de l’importance de ce programme qui apporte aux pays à faible revenus un appui déterminant dans leurs efforts de lutte contre les malades évitables par la vaccination. Pour sa part, la directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique, Mme Rima Salah, a déclaré avoir “noté d’immenses progrès en deux ans, au cours desquels 10 millions d’enfants ont été vaccinés contre l’hépatite B, l’engagement contre la fièvre jaune de 9 millions de dollars et la signature de la déclaration de Dakar sur la viabilité financière de la vaccination”. FARA DIAW
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L’opération test de Médecins en zones cotonnières, a connu un franc succès, eu égard aux résultats positifs enregistrés et, de surcroît, à l’adhésion totale des populations rurales. Ce constat a suscité un climat d’allégresse auprès des “ cotonculteurs” et des agro-pasteurs de Saré Samba Nété. Les “cotonculteurs” du département de Vélingara ont vivement apprécié cette opération sanitaire, initiée par la SODEFITEX, au grand bonheur des populations, en souhaitant qu’elle soit pérenne pour assurer, ont-ils indiqué, une bonne couverture sanitaire des ruraux, mais aussi enrayer, sur une plus grande échelle, le paludisme par l’usage des moustiquaires imprégnées. Dégageant le profil de l’opération test dans toute sa composante, le Dr Abdoul Kader Touré, médecin d’entreprise de la SODEFITEX (résidant à Tambacounda) a révélé que 8.000 personnes, issues des régions de Kaolack, Tamba et Kolda, ont bénéficié de consultations et de soins gratuits. A ce propos, le Dr Touré a précisé que le coût de l’opération se chiffre à 5,5 millions FCFA et qu’elle a été réalisée avec l’appui du ministère de la Santé et de la Prévention, à travers le P.D.I.S. au titre des années 2001/2002. Il a souligné que dans la région de Kolda, au mois de septembre de cette année, l’opération a couvert les Communautés rurales de Kounkané, Dabo, Pakour et Linkéring. La SOFEFITEX a dégagé une enveloppe de 2 millions de francs CFA en médicaments essentiels. Elle compte aussi mettre à la disposition des “cotonculteurs” 2000 moustiquaires imprégnées payables avec le Crédit agricole, en collaboration avec des partenaires. Le Dr Touré a conclu en exhortant les différents acteurs à redoubler d’efforts pour assurer le suivi régulier de l’opération sur le terrain, par l’appui des districts sanitaires dans la formation et l’installation de relais en santé communautaire. La SODEFITEX a déjà créé et équipé 10 cases de santé dans le département de Kédougou. PAPE ATOUMANE DIOP
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Existe-t-il encore, au Sénégal, une zone où les délires de paludisme sont assimilés à des transes provoquées par des mangeurs d'âmes ? Existe-t-il encore un bled où la vaccination est tournée en dérision et considérée comme une dose stérilisante pour les femmes et les enfants ? Existe-il une localité où les femmes font le guet, en vain, pour se faire vacciner ? Existe-il un village où elles portent une grossesse sans se faire consulter, ne serait-ce qu'une fois en neuf mois ? La liste des questions est élastique. Ces interrogations traduisent chacune une réalité au Sénégal. Lire la suite

La deuxième réunion des partenaires du GAVI (Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination ou Global Alliance for Vaccine and Immunization) a démarré, hier matin, deux jours de travaux par un vibrant plaidoyer de Me Abdoulaye Wade et, respectivement, des deux “patronnes” de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF, Mmes Gro Harlem Brundtland et Carole Bellamy, pour la vaccination, “élément essentiel de la prévention des maladies dont nombre d’entre elles continuent de faire des ravages dans les populations, et surtout les enfants des pays pauvres”. Lire la suite

Les Plans d’action 2003 de lutte contre le Sida font l’objet d’une rencontre du 12 au 23 novembre 2002. Les membres du département chargé des communautés religieuses et coutumières, ONG et OBC du SP/CNLS-IST et les responsables des réseaux de lutte contre le Sida se concertent pour l’exécution de ces Plans d’action. Lire la suite

L'ambassade du Royaume des PAYS BAS au Burkina Faso vient de consentir le financement des plans d'actions du monde communautaire pour un montant de deux milliards cinq cents millions (2 500 000 000 ) de francs CFA soit 3 811 225,43 Euros. Ce montant accordé sous forme de contribution non remboursable est destiné au financement des activités du secteur des communautés engagées dans la lutte contre le VIH / SIDA pour la période allant du 1er août 2002 au 31 décembre 2003. La contribution néerlandaise a été consacrée par un accord signé les 20 septembre et 16 octobre 2002 respectivement par le ministre néerlandais de la Coopération par l'entremise de l'ambassadeur à Ouagadougou et le ministre des Finances et du Budget du Burkina Faso. Elle devra couvrir le financement des plans d'actions des associations, des ONG, des communautés religieuses et coutumières ainsi que les frais de gestion financière par un cabinet désigné à cet effet. Le présent financement s'inscrit dans le cadre de l'appui des Pays Bas à la mise en œuvre du plan multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA et les IST et permettra une mobilisation communautaire importante pour un renforcement des actions de prévention et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Il permettra également un renforcement des capacités pour la coordination et le suivi des actions de lutte au niveau des associations et ONG. Un premier lot de 52 plans d'actions de l'année 2002 du monde communautaire, choisi par un comité mis sur pied par le SP/CNLS-IST sera financé. Un second lot sera sélectionné pour le financement en 2003. Selon les termes de cet accord, l'appui du gouvernement néerlandais fera l'objet de rapports semestriels d'exécution technique et financière. La mise à disposition des fonds se fait sous forme d'avances échelonnées jusqu'au montant maximum équivalant à la somme globale accordée après approbation des rapports. L'accord stipule en outre que le Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte Contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) soumet à l'approbation de l'Ambassade avant le 31 décembre 2002 les documents relatifs d'une part à une procédure transparente d'évaluation des activités financées et d'autre part une seconde procédure tout aussi transparente de sélection de nouvelles activités à financer par le SP/CNLS -IST. Une évaluation sera faite au cours du deuxième semestre de l’année 2003 en vue d'apprécier le processus et le mécanisme de financement et de tirer les leçons nécessaires pour des choix stratégiques dans l'appui futur au monde communautaire Le chef du département chargé de la Communication et des relations publiques.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_11_21/societe_2.htm

La communauté internationale va commémorer dans quelques jours (le 1er décembre) la 15è édition de la journée mondiale de lutte contre le Sida. “ Stigmatisation, discrimination associées au VIH/SIDA et droits des personnes humaines ”, tel est le thème de cette 15è édition. Lire la suite

Les 13, 14 et 15 novembre 2002, s’est tenu dans la salle de conférences de l’hôtel de l’Amitié de Ouahigouya, l’atelier sous-régional pour la promotion du développement humain et la lutte contre le VIH/Sida dans la sous-région du Nord et du Sahel. Cet atelier, troisième d’une série d’ateliers a pour objectif de développer une meilleure connaissance du lien existant entre Sida et développement humain. Le Sida plus qu’un problème de santé, est devenu de nos jours un véritable problème de développement. A titre d’exemple, selon le SP/CNLS, sur une estimation de 36 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde à la fin de l’année 2000, 23,5 millions vivent en Afrique. Par ailleurs, sur 14 000 nouvelles infections dans le monde, 8500 sont des enfants et des adolescents et 2500 femmes meurent du Sida. Déjà en 1998, le fléau a tué 900 000 femmes. La même année, 3 millions de personnes sont mortes de la maladie alors que les conflits en Afrique n’auraient fait que 200 000 victimes. Malheureusement, dira le SP/CNLS, ces chiffres du RNDH (Rapport national sur le développement humain) sont aujourd’hui largement dépassés.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_11_21/societe_1.htm

Du 15 au 16 novembre 2002, la capitale camerounaise Yaoundé a accueilli des Premières Dames africaines, des scientifiques, des chercheurs, des industries pharmaceutiques et la société civile pour une rencontre destinée à lancer les activités d'une nouvelle association de lutte contre le VIH/SIDA et les grandes souffrances dénommée "Synergies Africaines". Lire la suite

Les essais d'un vaccin candidat contre le paludisme, menés actuellement en Gambie par le conseil national de la recherche médicale, font partie des nombreuses études citées comme des progrès dans la recherche d'une méthode de prévention effective contre une des principales maladies mortelles d'Afrique. Ces essais, effectués sur le vaccin "RTS, S/AS02", font partie intégrante des projets sur lesquels a été mis l'accent à l'occasion de la troisième Conférence panafricaine sur le paludisme de l'Initiative multilatérale sur le paludisme (MIM), qui s'est ouverte samedi dernier à Arusha, en Tanzanie. Sur les 2,7 millions de décès causés par an par le paludisme dans le monde, 75% concernent des enfants africains de moins de cinq ans. Plus de deux milliards d'individus à travers le monde risquent de contracter le paludisme, avec 300 à 500 millions de cas cliniques enregistrés chaque année. D'après un document d'information sur la réunion, transmis lundi à la PANA à Dakar, l'essai du candidat vaccin en Gambie a démontré son innocuité dans le cadre de son premier test clinique pédiatrique en Afrique. La phase 1 de l'essai pédiatrique dans ce pays a démontré que le "RTS, S/AS02A" est sans danger, à la fois, pour les enfants de six à sept ans et ceux d'un à cinq ans. En outre, toutes les doses ont provoqué des réactions immunitaires positives. Suite aux résultats encourageants de la Gambie, une étude de phase 1 est en cours au Mozambique pour préparer des essais afin d'étudier l'efficacité du vaccin. Le RTS, S/ASO2 est un combiné de la protéine du Plasmodium falciparum circumsporozoite associé à un antigène de surface de l'hépatite B avec un adjuvant d'un genre nouveau AS02 de GlaxoSmithKline. "Le vaccin a été bien toléré par les enfants et a provoqué une réaction immunitaire similaire à celle observée chez les adultes", a indiqué un chercheur du MRC, M. Kalifa Bojang, aux 900 experts de la recherche pour la lutte contre le paludisme à la réunion qui se déroule dans le Nord de la Tanzanie.
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5000 moustiquaires imprégnées offertes à la Santé par le Rotary International Le Rotary International a offert au ministère de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention un lot de 5000 moustiquaires imprégnées d’ une valeur de 20 millions de FCFA. C’était hier matin, au cours d’une cérémonie de remise au Building Administratif, en présence du ministre de la Santé, le Pr. Awa Marie Coll Seck, de représentants du Rotary International et de plusieurs invités. Ce geste a été apprécié à sa juste valeur par le ministre de la Santé, le Pr. Awa Marie Coll Seck, qui a admis que c’est une contribution à la lutte contre le paludisme, première cause de consultations et d’hospitalisation au Sénégal. Le paludisme est un sérieux problème de santé publique au Sénégal, à l’instar des autres pays africains. Et il paie chaque année un lourd tribut, surtout chez les enfants à bas âge et les femmes. La gravité de la maladie nécessite, en plus des efforts consentis par l’Etat, la mobilisation et l’appui des communautés et des bonnes volontés pour faire reculer le paludisme. Pour M. Edouard Suarez du Rotary International, “ce geste s’effectue dans le cadre d’un programme en faveur de 14 pays et constitue également une réponse au plaidoyer de Mme Viviane Wade sur l’urgence de mener des actions fortes et durables contre le paludisme, à travers la mobilisation de toutes les énergies.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=20300&index__edition=9742