Le siège du Laboratoire national de santé publique a vu se dérouler hier la cérémonie d’ouverture des travaux d’un séminaire sur « La méthodologie en population et développement ». La séance était présidée par Féli Maïtsa Mahoungou, directeur de cabinet du ministre de la Santé, qui avait à ses côtés le Dr. Lamine Cissé Sarr, représentant de l’OMS au Congo.

Pendant cinq jours, 34 cadres de la direction générale de la Population vont réfléchir sur les problèmes démographiques et sociaux du Congo.
A ce propos, Théophile Nythou, représentant du FNUAP au Congo, a souligné : « Ce séminaire vise à corriger les insuffisances d’ordre méthodologique qui entravent les recherches en sciences sociales et à prendre en compte les variables de la population qui ont d’étroites relations avec le développement.

*Au Congo notamment, l’observation laisse penser que les spécialistes des questions de la population ne prennent pas toujours en compte les exigences méthodologiques. A travers ce séminaire, il sera aussi question d’amener les participants à comprendre le rôle des variables non démographiques et l’importance de leur prise en compte dans la politique sociale. »
Féli Maïtsa Mahoungou a indiqué, pour sa part, que ce séminaire vise à combler par la formation les lacunes des spécialistes des questions démographiques en matière de techniques et de méthodes de recherche en population et développement. « Les chercheurs en général et les chercheurs en sciences sociales en particulier, a-t-il précisé, vont revoir au cours de ce séminaire les différentes formulations et vérifier si celles-ci obéissent aux exigences méthodologiques scientifiques établies et vérifiables.
Ceci permettra aux chercheurs de diminuer les écarts entre l’objectif idéal et les objectifs généraux, tout en réduisant les écarts d’erreur méthodologique. »

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