Le sida doit cesser d’être une maladie honteuse - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 21/11/2002 |
La
communauté internationale va commémorer dans quelques jours (le 1er décembre)
la 15è édition de la journée mondiale de lutte contre le Sida.
En prélude à cet événement, le Dr Christine Nebout Adjobi, ministre délégué
auprès du ministre de la Solidarité chargé de la Lutte contre le Sida,
prononçant une conférence de presse lundi après-midi en son cabinet sis
au 7è étage de l’immeuble de la caisse de stabilisation au Plateau, a
indiqué que ces trois facteurs “ constituent des obstacles réels à la
prévention des nouvelles infections et à la prise en charge des personnes
vivant avec le VIH/SIDA ”. A travers le développement de ce thème, la 15è journée mondiale de lutte contre le sida présente un intérêt certain, dira-t-elle. Elle devrait, espère-t-elle, permettre d’aboutir aux résultats suivants : une implication plus grande et plus déterminée des leaders d’opinion, des partenaires et des acteurs de la lutte, une plus grande fluidité dans les rapports entre le ministère chargé de la lutte contre le sida et les différents partenaires locaux et extérieurs, une responsabilisation accrue des populations vivant avec le VIH, une contribution plus efficiente des comités locaux et sectoriels de lutte et une sensibilisation touchant le plus grand nombre de personnes, surtout dans les zones rurales. La
stigmatisation se définit comme un “ mélange détonnant de honte et de
peur ”. La discrimination, elle, est le fait de faire une distinction
entre des personnes avec pour effet que des individus sont traités de
manière inégale et injuste parce qu’ils appartiennent à un groupe particulier.
Les droits de la personne humaine, il va sans dire, sont violés lorsque
prennent place ces deux attitudes.
“ La situation de crise humanitaire que vit la Côte d’Ivoire est préoccupante
à plus d’un titre, car elle est source d’augmentation du taux de prévalence
dans la population en général et en particulier chez les femmes et les
enfants exposés à des agressions sexuelles répétées ”, a-t-elle en outre
relevé. Face à cette situation, elle s’est félicitée de l’implication plus active des organisations non gouvernementales et des associations, partenaires traditionnels du ministère chargé de la lutte contre le sida, dans les actions de sensibilisation sur le terrain. ELVIS KODJO Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=15311 |
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