Actualités de la santé
en Afrique
Novembre 2004

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Vivre avec le diabète au Cameroun
© Ce que coûte le traitement du cancer
© Sida : sécuriser l’allaitement maternel
© Poliomyélite : Le virus rôde toujours
© L’obésité, un gros problème

Congo :
© L’OMS prévoit une pénurie de l’artémether-luméfantrine...

Gabon :
© XIIe concours du CAMES

Madagascar :
© Midongy du sud en quête de médecins et de sages-femmes
© 3 800 fonctionnaires de la santé recrutés en 2005
© Lutte contre les vers intestinaux
© "23 personnes porteuses du VIH et non des sidéens"

Sénégal :
© Paludisme : Le Sénégal revoit ses choix de médicaments

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L'actualité de la santé en Afrique - Novembre 2004

XIIe concours du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES) : Le Premier ministre a souhaité plein succès aux 121 candidats - InternetGabon - Gabon - 10/11/2004

Les épreuves supervisées par un jury international composé de 115 membres prennent fin le 18 novembre prochain à la cité de la Démocratie.
Les épreuves du 12e concours du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) sont effectives depuis hier. Un jour avant cependant, dans l'amphithéâtre de la faculté de médecine de l'Université des sciences de la santé (USS) à Owendo, le Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane, a donné au nom du chef de l'État, Omar Bongo Ondimba, le top de départ du 12e concours d'agrégation du Camès en médecine humaine, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine, vétérinaire et productions animales.
Après la session de 1992, c'est la deuxième fois que notre pays apporte la preuve de l'engagement du chef de l'État, Omar Bongo Ondimba, et du gouvernement de la République en faveur de la promotion des cadres de haut niveau en matière de sciences médicales sur notre continent.
Pendant une dizaine de jours, 121 candidats médecins spécialistes - parmi lesquels six Gabonais - venus de 13 des 16 pays membres du CAMES, vont concourir pour tenter de décrocher le grade universitaire tant prisé de Professeur agrégé. Le chef du gouvernement est convaincu que les différents impétrants donneront, chacun, le meilleur de lui-même pour mériter ce statut tant envié et convoité. Il s'appuie sur le chemin parcouru depuis lors, par les uns et les autres, en termes de recherches et de publications.
C'est donc pour lui, un réel motif de satisfaction de constater qu'après la récente rencontre des intellectuels africains à Dakar, il y a deux ans, l'Afrique poursuit sa détermination à aller de l'avant, à lutter contre l'ignorance qui constitue une des matrices du sous-développement. Pour le chef du gouvernement, l'Afrique ne doit plus dormir sur ses deux lauriers.

Sortir du mépris
La tenue de ce douzième concours, qui se tient 24 ans après sa création, a donc été la tribune toute indiquée pour Jean-François Ntqutoume Émane a rappelé aux scientifiques présents avant-hier dans l'amphithéâtre de la Faculté de médecine; le rôle qu'ils ont à jouer pour sortir notre continent de l'afro-pessimisme ambiant et du mépris que les grandes puissances continuent d'afficher à l'égard de l'Afrique.
Pour cela, il estime qu'il nous faut nous entourer davantage de moyens adéquats pour mener à bien cette politique. En dotant par exemple nos pays d'universités équipées, de centres de préparation aux concours idoines, de centres hospitalo-universitaires appropriés... " afin de maintenir la compétitivité de nos médecins, pharmaciens, biologistes, vétérinaires et autres spécialistes de haut rang des sciences de la santé et clé la vie".
La promotion à laquelle aspire aujourd'hui les candidats passe d'abord par une saine émulation au sein de leurs départements, de leurs facultés respectives, de leurs centres de soins, de leurs universités, etc. Sur ce, et quels que soient les résultats à venir, le Premier ministre a invité les différents candidats qui viendraient à échouer à cet examen, à garder leur sang-froid pour ne pas imaginer que derrière leur éventuel échec se cache la main invisible du voisin, du président du jury ou encore de Dieu, de l'occident ou d'un marabout.

Qui veut peut
Avant lui, plusieurs autres intervenants s'étaient succédé, pour à la fois saluer les mérites de l'équipe actuelle du Camès et louer l'engagement personnel du président de la République, Omar Bongo Ondimba, qui soutient, selon le secrétaire général du Camès, Mamadou Moustapha Sall, à travers le Conseil africain et malgache..., "l'émergence d'un système d'enseignement supérieur et de recherche scientifique africain dé qualité".
Pour sa part, à l'adresse de ses collègues venus des pays frères et amis, du secrétaire général du Camès, d'éminents professeurs, membres du jury, le ministre Moulengui Boukossou a souhaité la bienvenue en terre gabonaise. Non sans être convaincu que la session de Libreville apportera au Gabon et à l'Afrique, une moisson à la hauteur des espérances des pays membres ayant présenté des candidats. "Puisse la brise du Komo exaucer en votre faveur la maxime selon laquelle : «qui veut peut», afin que le succès à ce concours soit votre partage dans quelques jours" a-t-il conclu amicalement.

Quelques chiffres
Pour le concours d'agrégation de médecine humaine, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine vétérinaire et productions animales, Dakar 1982 :15 candidats 10 admis. 1984 à Brazzaville : 50 candidats, 38 admis. Lomé deux ans plus tard : 75 candidats pour 47 admis. 1988 à Abidjan : 80 candidats, 54 admis. Antananarivo 1990 : 56 admis pour 116 candidats. 1992 à Libreville : 113 candidats, 66 admis. Ouagadougou 1994 : 90 candidats, 55 admis. Abidjan 1996 : 97 candidats, 61 admis. 1998 à Cotonou : 91 candidats, 54 admis. Yaoundé 2000 : 97 candidats, 50 admis. Dakar en 2002 : 102 candidats pour 59 admis.
Sources : Camès

Une note d'histoire
L'IDÉE de la création d'un organisme de coordination des problèmes de l'enseignement supérieur dans les pays d'expression française d'Afrique et de Madagascar remonte aux premières années de l'indépendance de ces pays. Plusieurs réunions de spécialistes charges de définir le rôle et les fonctions de l'Enseignement supérieur ont conduit à la constitution d'une commission consultative d'experts pour la réforme de l'enseignement supérieur en Afrique et à Madagascar.
Une résolution de la conférence des ministres de l'Éducation nationale tenue à Paris en 1966, donnait à la commission mandat d'entreprendre une recherche approfondie sur les structures d'enseignement des universités africaines et malgaches, dans un large esprit de coopération interafricaine.
Les conclusions de la réflexion menée par la Commission leur ayant été soumises â la conférence de Niamey tenue les 22 et 23 janvier 1968, les chefs d'Etat de l'OCAM décidèrent de la création du "Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur" regroupant seize (16) États francophones de l'Afrique et de l'Océan indien. Notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Côte-d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Madagascar, le Mali,. le Niger, le Rwanda, le Sénégal le Tchad et le Togo.
La convention portant statuts et organisation du Camès fut signée par dix chefs d'États ou de gouvernement, le 26 avril 1972 à Lomé (Togo). Tous les textes juridiques ont été actualisés en 1988-1989 et le Conseil des ministres du Camès a, lors de la 17e session tenue à Antananarivo en avril 2000, adopté. L’ensemble des textes juridiques actualisés du Camès. En particulier l'accord relatif au concours d'agrégation des sciences juridiques, économiques et de gestion; l'accord relatif au concours d'agrégation en médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales ; la convention portant statut du Camès. De même le règlement intérieur du secrétariat général, le statut du personnel du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur.
Sources : Camès

Les actions du Cames
Le concours d'agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales a fêté ses 20 ans en décembre 2002 à Dakar. Le bilan est largement positif : 11 concours organisés, 491 candidats consacrés agrégés sur 824 présentés et surtout, par delà la continuité de ce programme et la régularité de son fonctionnement, une tendance qui se confirme d'année en année.
Indépendamment de la mission qui lui est confiée dans le domaine de la coopération interuniversitaire, le Camès développe quatre programmes fondamentaux qui font l'objet de conventions ou d'accords entre les pays membres intéressés :

1- Le programme relatif à l'équivalence des grades et diplômes d'enseignement supérieur et professionnel entre les pays membres mis en place en 1972, qui est exécuté sur la base de colloques annuels jusqu'en 1986, bisannuels depuis cette année.
2- Le programme de médecine et de pharmacopée traditionnelles africaines qui se traduit, depuis 1974, par l'organisation de symposiums dont les travaux font l'objet de publications.
3- Le programme relatif aux travaux des Comités consultatifs interafricains de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de toutes les questions relatives à la carrière des enseignants des universités des États membres et, notamment, de l'établissement des listes d'aptitude aux différentes fonctions et grades de l'enseignement supérieur, dont l'accord initial date de 1976.
4- Le programme des concours d'agrégation de l'enseignement supérieur mis en oeuvre à compter de l'année 1982 qui porte deux accords distincts : l'accord relatif au concours d'agrégation de médecine humaine... et l'autre relatif au concours d'agrégation des sciences juridiques, économiques et de gestion.
Sources : Camès.

Source : Journal L'Union Plus du 10/11/2004

Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/actu/L'Union/actu_novembre%202004/actu_u10112004a.htm

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