Actualités de la santé
en Afrique
Novembre 2004

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Vivre avec le diabète au Cameroun
© Ce que coûte le traitement du cancer
© Sida : sécuriser l’allaitement maternel
© Poliomyélite : Le virus rôde toujours
© L’obésité, un gros problème

Congo :
© L’OMS prévoit une pénurie de l’artémether-luméfantrine...

Gabon :
© XIIe concours du CAMES

Madagascar :
© Midongy du sud en quête de médecins et de sages-femmes
© 3 800 fonctionnaires de la santé recrutés en 2005
© Lutte contre les vers intestinaux
© "23 personnes porteuses du VIH et non des sidéens"

Sénégal :
© Paludisme : Le Sénégal revoit ses choix de médicaments

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Dépendance : Vivre avec le diabète au Cameroun. Les chiffres. Les interdits. L'accès aux soins. Conseils pratiques - Mutations - Cameroun - 16/11/2004
Malade cherche soins
La question de la prise en charge demeure.
Le diabète est la sixième cause de décès dans les pays sous-développés. Et la quatrième dans ceux du Nord. Il survient à la suite d'un trouble de l'utilisation et du stockage dans l'organisme des sucres apportés pendant l'alimentation. En principe, c'est l'insuline, une hormone produite par le pancréas, qui devrait régler la quantité de ce sucre.
D'après le Dr Colette Ndedi, de l'hôpital Laquintinie de Douala, le diabète est incurable. "Maladie chronique, il persiste toute la vie. Parce que les hommes de science n'ont pas encore trouvé de médicament. Toutefois, la prise en charge correcte de la maladie par le patient lui-même, avec l'aide de son médecin, doit permettre d'en éviter les complications", explique le médecin. En effet en l'absence de traitement le malade peut être sujet à un arrêt cardiaque, à la cécité. Il peut arriver que l'on lui ampute un membre ou alors qu'il devienne sexuellement impuissant.
Ainsi donc, pour enrayer cette affection à grande échelle, il est urgent de lutter contre le surpoids et l'obésité, qui font trop souvent le lit de cette maladie, surtout chez la gent féminine du fait des multiples accouchements. Par ailleurs de nombreuses initiatives ont vu le jour pour combattre la terrible maladie. Au Cameroun, par exemple, M. Toukam Emile a mis le Big-diabète-bang sur le marché. Selon lui, ce produit fait à base de plantes naturelles, soigne les diabètes de type I et type II (insulino-dépendant et non insulino-dépendant). Le médicament n'a peut être pas encore eu l'onction de la communauté scientifique camerounaise et internationale, mais celle d'une bonne tranche de la population de Douala où il est commercialisé. Une autre initiative, c'est la création en 2003 de l'Association des volontaires pour la promotion de la santé (Avopros), dont l'une des missions est de contribuer à la lutte contre le diabète.
Elle apporte sa modeste contribution à la prise en charge de la maladie, même si son centre de dépistage et de suivi des diabétique et hypertendus, n'est pas toujours à même de répondre à tous les problèmes des diabétiques de Batcham, à cause de l'absence d'un spécialiste et des infrastructures. Jeudi 11 novembre dernier, en prélude à la célébration de la journée mondiale du diabète qui devait se célébrer trois jours plus tard, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, a procédé à l'inauguration hier du Centre national d'obésité à l'Hôpital central de Yaoundé. Les statistiques rendues publiques par le Minsanté font état de 900.000 diabétiques au Cameroun. Malades qui souffrent de la rareté des centres de diabétologie. Ils n’en existent qu’à l’Hôpital central de Yaoundé et à l’Hôpital Laquintinie à Douala. Par ailleurs, le coût de la prise en charge est tout aussi élevé que le manque d'informations et d'éducation sur la maladie.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1100560111

Midongy du sud en quête de médecins et de sages-femmes. Les habitants de Midongy du Sud aimeraient que cette sage-femme travaille chez eux - L'express - Madagascar - 16/11/2004

Les agents médicaux et paramédicaux rechignent à travailler dans les centres de santé de la région du Sud-Est à cause des conditions matérielles difficiles.
Beaucoup vont mourir si cela perdure. La sous-préfecture de Midongy du Sud souffre du manque de personnel médical et paramédical. A l'exception du centre de santé de district (CSD) du chef-lieu du fivondronana, les six centres de santé de base de deuxième catégorie (CSB 2) existant dans cette localité ne disposent pas de médecin.
Pour le personnel paramédical, seul le CSD de la ville dispose d'une sage-femme.
Cette information est donnée par le député élu à Midongy, Jean Noël qui interpelle le pouvoir en place sur le problème enduré par la population de sa circonscription. Cette situation rend vulnérable la condition sanitaire des populations locales. "Beaucoup de femme meurent lors de l'accouchement notamment dans les campagnes", explique le député. Cependant, l'insuffisance de données statistiques faute de rapport émanant de ces centres de santé rend difficile d'avancer des statistiques.
Avant, ces centres de santé étaient dotés de médecin. Un chirurgien et un anesthésiste ont travaillé dans ce CSD équipé d'un bloc opératoire. Même cas pour les CSB2, qui n'avaient pas connu de problème de personnel durant le précédent régime.
Située à 93 km de Vangaindrano, la sous-préfecture de Midongy constitue une zone très enclavée à cause de l'état défectueux de la route. Pendant la saison des pluies, il faut trois jours pour parcourir ces 93 km. A cause de cette situation, beaucoup de fonctionnaires ne veulent pas y aller. Depuis l'année dernière, deux seulement sur des six médecins affectés par le ministère de la Santé dans ce fivondronana, ont rejoint leur poste.
Cinq médecins à affecter
Interrogé sur cette situation prévalant à Midongy, qui est un exemple-type de ce que Befotaka endure, le chef de service personnel médical du ministère de la Santé et du planning familial (Mspl) Dimison Randriamalanjaona affirme que cinq médecins seront envoyés dans ces deux localités, avant de la fin de cette année. Ils sont parmi les 150 nouvellement recrutés par voie de concours du mois d'avril dernier.
La disponibilité pour rejoindre dans les zones très reculées est parmi les critères de recrutement de ces nouveaux médecins. C'est pourquoi, les populations de ces deux fivondronana peuvent être tranquilles car ces médecins ne se désisteront pas. D'autant plus que la première vague de ces nouveaux recrus doit rejoindre poste tout de suite après leur sortie officielle qui aura lieu le 25 novembre au siège du ministère de la Santé publique.
Le ministère vient de recruter également 150 paramédicaux. "Toutefois, les responsables ministériels ne peuvent pas encore se prononcer sur la répartition de ces nouveaux recrus avant l'adoption du budget 2005", affirme le chef de service personnel paramédical auprès du Mspl. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26298&r=13&d=2004-11-16

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3 800 fonctionnaires de la santé recrutés en 2005 - L'express - Madagascar - 16/11/2004

Le ministère de la Santé et du planning familial embauche. 8500 personnels médicaux, paramédicaux et administratifs seront enrôlés d'ici 2007. Rien que l'année prochaine, le département ministériel compte retrouver plus de 3 800 fonctionnaires de plus dans ses rangs.
Pour couvrir le système médical en place, le gouvernement mettra la main à la poche pour recruter près de 1500 pour le personnel médical, 1300 pour personnel paramédical et 900 pour l'administration dès 2005.
Comme les autres départements ministériels, le ministère de la Santé et du planning familial souffre d'un manque de personnel. Une sage-femme s'occupe par exemple 10 000 habitants, Une "situation catastrophique", selon les intéressées. Mais le secteur de la santé constitue, avec l'éducation et les infrastructures de communication, l'une des priorités du gouvernement.
Pour cette campagne de recrutement, le gouvernement prévoit 250 milliards Fmg, dont 85 milliards Fmg pour l'année 2005. Elle sera financée par les soldes globales qui ont connu une augmentation de 14,5%. Ajoutée au fond de l'Initiative des pays pauvres très endettés (Ippte), cette enveloppe sera de l'ordre de 16%. Iloniaina A.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26325&r=4&d=2004-11-16


Ce que coûte le traitement du cancer. Les dépenses du patient sont fonction du stade d’évolution de la maladie - Cameroon tribune - Cameroun - 16/11/2004
La convention de partenariat que vient de signer le ministre de la Santé publique avec les Laboratoires Sanofi Aventis va faire bouger les choses dans le processus de prise en charge des malades cancéreux. Plusieurs raisons permettent de le penser. D’abord, il faut relever que les médicaments fabriqués par ces laboratoires vont bénéficier d’une baisse de coût à l’achat pour le ministère de la Santé publique qui les achète au prix de gros. Ensuite, le Comité national de lutte contre le cancer va mettre sur pied des mécanismes, en accord avec le ministère de la Santé publique, pour que ces médicaments parviennent aux malades à des coûts réduits et enfin, les Laboratoires se sont engagés à participer financièrement à la formation d’un oncologue médical (bourse d’études) ainsi qu’à la formation de deux infirmiers spécialisés dans la chimiothérapie. Si on ajoute à cela le sponsoring de deux séminaires de cancérologie par an pour sensibiliser les populations sur la prévention du cancer, on peut croire que rien ne sera plus comme avant. Cette panoplie de mesures a pour unique but de réduire la prise en charge des patients cancéreux.
Au Cameroun, le traitement se définit autour de la chirurgie, de la chimiothérapie et de la radiothérapie. D’après le Dr Paul Ndom, oncologue médical à l’Hôpital général de Yaoundé et par ailleurs secrétaire permanent adjoint du Comité national de lutte contre le cancer, ce traitement est fonction du stade dans lequel le malade arrive à l’hôpital. Seuls des médecins spécialisés sont habilités à administrer les différents traitements. C’est pour cela qu’actuellement l’Hôpital général de Yaoundé fait office de référence dans la prise en médicale des patients cancéreux. On y retrouve par exemple des chirurgiens spécialisés pour le cancer, des chimiothérapeutes et des radiothérapeutes. L’Hôpital général de Douala est également suffisamment équipé pour faire face à cette pathologie. L’hôpital Laquintinie de Douala et l’Hôpital central de Yaoundé sont équipés en partie. A côté de ces structures, on a les hôpitaux de district qui orientent les malades vers les centres de traitement spécialisés après le dépistage.
En ce qui concerne le coût du traitement, les avis concordent, il est onéreux. Mais, il est lui aussi fonction du stade d’évolution de la maladie. Les spécialistes affirment qu’un cancer précoce se soigne moins cher. Dans le détail, pour une petite intervention, on peut aller de 50 000 à 300.000 francs CFA en chirurgie. Une chimiothérapie va coûter de 100.000 à un million de francs et une radiothérapie tourne autour de 125 000 à 300 000 francs CFA. Mais les experts affirment que le cancer a un traitement encore moins cher. Il s’agit de la prévention. Plus on se rend vite à l’hôpital plus il y a des chances de combattre la maladie.
Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j16112004&idart=20606&olarch=j16112004&ph=y

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Sida : sécuriser l’allaitement maternel. Un séminaire vient de s’achever à ce sujet à l’Hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé - Cameroon tribune - Cameroun - 16/11/2004
Le fait est réel. Le virus du sida peut effectivement être transmis de la mère à l’enfant à travers l’allaitement au sein. Les chiffres du Comité national de lutte contre le sida (CNLS) évaluent le risque de transmission jusqu’à 10 %, surtout lorsque l’allaitement est prolongé. C’est justement là le côté pervers de la situation, puisqu’il est conseillé aux mères de nourrir leurs bébés au sein jusqu’à l’âge de 24 mois. Un autre facteur aggravant de la menace selon le Pr. Pierre Fernand Tchokoteu, responsable du service de pédiatrie à l’Hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY), et par ailleurs coordonnateur délégué du comité de lutte contre le sida de cette formation hospitalière, c’est l’allaitement mixte (maternel et artificiel). Le spécialiste précise que le risque n’existe que si la mère est infectée. C’est donc pour mieux outiller théoriquement et pratiquement les personnels de cette structure sanitaire sur la prise en charge de ces cas que trente d’entre eux ont eu droit à cette formation de cinq jours, du 8 au 12 novembre, à l’initiative du CNLS.
Les communications ont varié entre des sujets généraux de l’allaitement maternel (situation de l’allaitement maternel au Cameroun, mécanismes de lactation, techniques d’expression de conservation du lait, problèmes en lactation, sevrage…) au rapport entre cette pratique naturelle et le sida. Sous la houlette du Dr Anne Esther Njom Nlend, les thèmes de l’allaitement maternel et le Vih ont ainsi été présentés, accompagnés de jeux de rôles, de démonstrations et de cas pratiques de conseils et de prise en charge de mères séropositives allaitantes.
Selon le Pr. Tchokoteu, c’est là tout l’enjeu de ce séminaire : "Il permettra, dans le cadre de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), de donner une bonne formation à nos personnels, chargés de conseiller les mères." Le groupe de séminaristes, composé de pédiatres, de gynécologues, de réanimateurs, de dermatologues, de pharmaciens, de sages-femmes, d’infirmières, d’assistantes sociales et de psychologues, viendra renforcer un dispositif déjà existant au HGOPY. Toujours selon le coordonnateur délégué de l’unité de lutte contre le sida, des comités de suivi y ont déjà été mis en place aux niveaux des consultations prénatales, de la maternité et de l’encadrement néonatal. Ce séminaire, en plus d’améliorer les techniques de counselling, devrait instruire les concernés sur les alternatives à la transmission du Vih à travers l’allaitement maternel : prise des anti-rétroviraux avant et après l’accouchement, et l’allaitement artificiel. La menace est certes effective, mais l’espoir aussi.
Serges Olivier OKOLE
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j16112004&idart=20577&olarch=j15112004

Poliomyélite : Le virus rôde toujours. Les journées nationales de vaccination synchronisées débutent le 19 novembre prochain - Mutations - Cameroun - 12/11/2004
"Nous assistons de nos jours à une résurgence des cas de poliomyélite importés du Nigeria vers les pays voisins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (...) Au Cameroun, par exemple, après trois années consécutives sans aucun cas de poliovirus sauvage déclaré, deux cas importés du Nigeria ont été notifiés en 2003, et trois en 2004...". Malgré les efforts effectués depuis 1996 pour une éradication complète de la poliomyélite au Cameroun, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, avoue son inquiétude face au retour annoncé de la maladie. C'est vrai que les chiffres ne sont pas encore particulièrement alarmants, mais il est question de rester très prudent, surtout que sur les 872 cas enregistrés dans le monde depuis le début de l'année, les trois quarts proviennent de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Une vigilance permanente est par conséquent prescrite, face à ce "monstre" qui s'attaque surtout aux enfants de moins de cinq ans, et les rend invalides pour la vie, après avoir paralysé leurs membres.
Pour rendre plus efficace la croisade engagée contre le virus de la poliomyélite en Afrique, les ministres de la Santé de l'Union africaine, en collaboration avec l'Assemblée mondiale de la Santé, ont donc décidé de mener, avant la fin de l'année 2004 en cours, des campagnes de vaccination synchronisées au Nigeria, l'un des principaux foyers de résistance du virus, et dans 22 autres pays de la sous-région. Selon le Minsanté, qui a donné une conférence de presse hier à Yaoundé, environ 80 millions d'enfants africains, dont 4 millions au Cameroun, sont concernés par cette campagne. Les journées de vaccination organisées simultanément dans l'ensemble des pays concernés débutent donc le 19 novembre prochain, pour une première phase qui va jusqu'au 23 novembre. La seconde partie, elle, couvrira la période du 17 au 21 décembre 2004.
Mobilisation
Un appel qui concerne tous les parents, invités une fois de plus à conduire leurs enfants âgés de zéro à cinq ans vers les équipes de vaccination. Et, comme le précisent les responsables du Minsanté, même les enfants déjà vaccinés doivent l'être de nouveau, pour, expliquent-ils, " augmenter la chance de ces enfants à être suffisamment protégés et provoquer ainsi l'immunité collective ". La poliomyélite, comme bon nombre de parents ne le savent pas, se transmet en effet tant par voie orale que fécale, d'une personne contaminée à une autre non infectée. Un enfant qui a reçu sa dose de vaccin il y a longtemps reste par conséquent exposé; du moins, tant que son système immunitaire n'est pas totalement développé. Face à l'ampleur du problème, l'Organisation mondiale de la santé (Oms) s'est néanmoins donnée un défi : celui d'éradiquer complètement la maladie du monde d'ici la fin de l'année 2005. Au Cameroun, par exemple, les résultats des campagnes de vaccination sont encourageants. De 22% en 1996, on est notamment passé à une couverture vaccinale de plus de 102% en 2004. Eugène Dipandas
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1100212346

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Lutte contre les vers intestinaux. 23.000 élèves à déparasiter dans le Sud - L'express - Madagascar - 11/11/2004

Une bonne initiative au profit de l'écolier. Une campagne de déparasitage a été lancée dans 87 écoles du Sud de l'île par le Programme alimentaire mondial (Pam).
Une équipe constituée par le personnel du service de lutte contre la bilharziose et la cysticercose du ministère de la Santé et du planning familial, le personnel du ministère de l'Education nationale et de la recherche scientifique et le staff du Pam est actuellement sur le terrain pour l'administration des comprimés et le suivi médical des élèves dans quatre Cisco, à savoir Sakaraha, Betioky, Ampanihy et Toliara II.
Dans cette partie de l'île, la prévalence aux parasitoses intestinales est très élevée surtout dans la brousse où les enfants sont exposés au manque d'hygiène et à un climat tropical qui favorise la prolifération des vers intestinaux.
"A la fin de la campagne, prévue pour mi-décembre, 23.000 élèves bénéficiaires de cantines scolaires pourront profiter du traitement contre les vers parasites qui constituent un grave problème affectant beaucoup d'enfants d'age scolaire", a dit Oscar Sarroca, représentant du Pam à Madagascar.
Une donation de la principauté de Monaco de 50.000 dollars, soit 500 millions de Fmg, octroyée au Pam a permis l'achat des médicaments nécessaires à la mise en œuvre de cette lutte contre les parasites au niveau de certaines écoles dans la province de Toliara.
."Le Pam s'engage dans l'activité de lutte contre les vers dans le but d'améliorer la santé des enfants qui bénéficient de notre assistance dans les cantines scolaires. L'impact de cette aide alimentaire est encore moins efficace si les enfants continuent à souffrir des vers. En fournissant des comprimés de déparasitage, nous nous assurons que les enfants obtiennent le plein avantage de tout l'aliment qu'ils mangent" ajoute Oscar Sarroca.
Patrick A.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26122&r=4&d=2004-11-11


"23 personnes porteuses du VIH et non des sidéens". Hôpital de Befelatanana : Le Dr Rado Andrianasolo tient à apporter des précisions très importantes - L'express - Madagascar - 11/11/2004

"Je ne suis pas malade, je suis en pleine forme. Je suis un séronégatif avec un VIH. Mais c’est dur de faire comprendre cela aux Malgaches". La confusion passerait presque inaperçu pour un non initié, mais pour cette personne vivant avec le VIH qui a témoigné mardi dernier au Palais des sports, au cours du colloque international sur le sida, la différence est de taille.
Le docteur Rado Andrianasolo précise : "Les 23 personnes prises en charge au centre hospitalier universitaire (CHU)/Raseta Befelatànana sont porteuses du VIH, mais ne sont pas sidéens". Il y a une grande différence, dit-il, entre la séropositivité et le sida maladie.
L’infection à VIH comporte plusieurs phases distinctes. Lors du stade dit de primo-infection, la personne n’a pas encore connaissance de sa séropositivité. Puis, il y a le stade de la séropositivité. Il comporte trois sous-stades : la phase asymptomatique, la phase symptomatique et la phase ultime, la phase sida maladie.
Le docteur Andrianasolo est un médecin référant. C’est-à-dire qu’il est habilité à prescrire des médicaments antirétroviraux, conçus pour empêcher la multiplication des virus tueurs du système immunitaire, et il a bénéficié d’une formation spécifique.
C’est au service des maladies infectieuses du CHU/ Raseta Befelatànana, récemment réhabilité, que le docteur Andrianasolo suit les 23 personnes vivant avec le VIH. Certains d’entre elles bénéficient de traitement anti-rétroviraux. D’autres, possédant encore suffisamment de défense immunitaire, sont simplement suivies régulièrement.
Elles sont venues là de leur plein gré, provenant des centres de dépistage.
"Ces personnes sont prises en charge en externe", précise le docteur Rasolomampiankina, directeur de l’établissement. Cela veut dire qu’elles ne sont pas hospitalisées. Toutefois, précise le docteur Rapelanoro, chef du département immunologie, responsable du service des maladies infectieuses, "le service est prêt à les accueillir en cas d’hospitalisation".
Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26126&r=13&d=2004-11-11

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L’obésité, un gros problème : Elle peut provoquer le diabète, les accidents cardiovasculaires et l’hypertension - Cameroon tribune - Cameroun - 11/11/2004
Les chiffres à ce sujet ne laissent pas indifférent. De source proche du ministère de la Santé publique, plus de 25% de Camerounais vivant en zones urbaines sont obèses. Et, si l’on tient compte des cas de surpoids, c’est plus de 55% de cette population qui est soit menacée, soit atteinte d’obésité. Cette prévalence, selon Awah Paschal, anthropologue médical en service au Health of populations in transition (Hopit), un réseau international de recherche et de prise en charge des obèses et diabétiques, est essentiellement due à certains préjugés sociaux, qui veulent que l’opulence se mesure autour de taille. Ainsi, plus on a le ventre rond, plus on présente une image d’aisance et de bien-être. Bien loin de soupçonner les dangers pourtant nombreux qu’encourent les personnes obèses.
De source médicale, les périls les plus courants sont le diabète, les accidents et complications cardiovasculaires et l’hypertension artérielle. Selon l’indice de masse corporelle (qui se calcule en divisant son poids par le double de sa taille), on distingue quatre catégories de personnes : lorsque ce rapport est inférieur à 20, on est dans la catégorie des sous-poids — là aussi, il y a déséquilibre - ; de 20 à 25 on est dans la classe normale ; de 25 à 29, celle du sur poids et de 30 et plus l’obésité. Toujours selon les experts du Hopit, certaines catégories de personnes sont plus exposées que d’autres à l’obésité. Par exemple les femmes plus que les hommes, les citadins plus que les paysans. Leur tendance à l’embourgeoisement est un autre facteur qui favorise la prise exagérée de poids. Cette dernière comparaison tient aussi à ce que les citadins semblent être moins concernés par l’exercice physique, et leur alimentation les expose plus à des surdoses de calories.
Tout le contraire des prescriptions des experts qui soutiennent que le premier remède consiste en un geste simple : " manger moins, travailler et marcher plus ". Selon eux, il est prouvé que trois à quatre séances d’exercices physiques par semaine suffisent pour maintenir une ligne normale, lorsqu’on n’est pas encore atteint. Et, dans le cas échéant, une hygiène de vie et un régime alimentaire équilibrés sont susceptibles de donner le même résultat. Il vaut mieux, car les traitements pharmacologiques en cas d’aggravation peuvent atteindre les sommes de 450 à 500 000 francs par an, pour les moins chers.
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j16112004&idart=20502&olarch=j11112004&ph=y

L’OMS prévoit une pénurie de l’artémether-luméfantrine, l’association médicamenteuse la plus efficace contre le paludisme - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 10/11/2004
Depuis 2001, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux pays où le paludisme est devenu résistant aux traitements traditionnels tels que la chloroquine, de procéder à des associations médicamenteuses. Ainsi, l’OMS recommande actuellement quatre de ces associations qui sont l’artémether-lumefantrine, l’artésunate-méfloquine, l’artésunate-amodiaquine et l’artésunate-sulfadoxyne pyriméthamine.
Or, en raison d’une forte augmentation de la demande, l’Oms prévoit aujourd’hui une pénurie d’artémether-lumefantrine jusqu’en mars 2005 au moins.
Tout en proposant son assistance technique à tout pays confronté à l’interruption de son approvisionnement en artémether-luméfantrine, l’organisation internationale recommande donc l’achat de médicaments antipaludiques de deuxième intention, la quinine en général. Elle est produite à partir de l’écorce de quinquina et fut auparavant la composante essentielle du traitement antipaludique. A la différence de la chloroquine, elle reste efficace contre le paludisme à P. falciparum mais, du fait de la durée du traitement, elle est d’un usage plus difficile.
L’association médicamenteuse d’artémether-luméfantrine, qui contient de l’artémisinine, constitue pourtant à l’heure actuelle, avec les autres associations de ce type, les médicaments les plus efficaces pour traiter le paludisme à P. falciparum, la forme la plus dangereuse de la maladie, et cela fait trois ans que 40 pays, dont 20 en Afrique, ont officiellement adopté cette prophylaxie contre le paludisme.
Depuis cette date, l’Oms a passé un accord avec Novartis Pharma AG, au terme duquel le laboratoire fournit à l’Oms sa spécialité à base d’artémether-luméfantrine, le Coartem. Les commandes de ce produit ont assurément très vite augmenté. En effet, en 2001, l’Oms avait demandé 220 000 traitements. En 2004, selon les estimations de l’Oms, la demande devrait atteindre les 10 millions de traitements et devrait passer à 60 millions en 2005.
Malheureusement, le laboratoire Novartis se trouve en situation de pénurie d’artémether-luméfantrine, et ce en raison de la baisse en approvisionnement de l’artémether par les fournisseurs chinois. Ce qui explique que l’Oms ne sera pas en mesure de fournir les quantités requises pour ce médicament dans les prochains mois.
Pour information, l’artémether dérive de l’artémisinine, extraite d’une plante, Artemisia annua. La culture de cette plante demande au minimum six mois auxquels se rajoutent trois à cinq mois pour extraire, traiter le principe actif et fabriquer le produit final. La forte augmentation récente de la demande en artémisinine a donc créé une tension provisoire sur le marché. Cette pénurie devrait vraisemblablement se prolonger jusqu’en mars 2005 au moins.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7271

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XIIe concours du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES) : Le Premier ministre a souhaité plein succès aux 121 candidats - InternetGabon - Gabon - 10/11/2004

Les épreuves supervisées par un jury international composé de 115 membres prennent fin le 18 novembre prochain à la cité de la Démocratie.
LES épreuves du 12e concours du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) sont effectives depuis hier. Un jour avant cependant, dans l'amphithéâtre de la faculté de médecine de l'Université des sciences de la santé (USS) à Owendo, le Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane, a donné au nom du chef de l'État, Omar Bongo Ondimba, le top de départ du 12e concours d'agrégation du Camès en médecine humaine, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine, vétérinaire et productions animales. Lire la suite


Paludisme : Le Sénégal revoit ses choix de médicaments - Le Soleil - Sénégal - 10/11/2004
Face aux résistances du parasite du paludisme, le Sénégal a regroupé tous ses acteurs sanitaires pour réajuster sa politique de prise en charge thérapeutique.
En juin 2003, le Sénégal avait procédé à un changement de politique de prise en charge du paludisme suite à l’apparition d’une chimiorésistance du plasmodium à la chloroquine. C’est ainsi qu’il avait été recommandé pour une phase transitoire, de recourir à la bithérapie (association de deux médicaments, notamment la sulfadoxine pyriméthanine et l’amodiaquine) pour le traitement des cas simples et le traitement intermittent préventif à la sulfadoxine.
Mais de l’avis des experts, il demeure évident que l’utilisation des associations contenant des dérivés d’artémisinine constitue aujourd’hui la stratégie la plus efficace pour le traitement du paludisme simple. D’où l’intérêt de l’atelier de consensus sur le traitement combiné avec base de dérivés de l’artémisinine, ouvert hier à Ngor Diarama, par le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de la Prévention médicale, en présence du médecin-colonel Babacar Dramé, directeur de la Santé, du coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, le Dr Moussa Thior, des médecins chefs de région et des partenaires techniques du département.
Le Dr Issa Mbaye Samb a rappelé qu’un des objectifs du gouvernement en matière de traitement anti-paludique est qu’au moins 60 % des cas probables ou confirmés de paludisme aient accès à un traitement rapide adéquat et abordable dans un délai de 24 heures après l’apparition des symptômes. Pour illustrer l’ampleur de l’endémie, il a soutenu que le paludisme est au premier rang des pathologies dont souffrent nos populations que sont les enfants de 0 à 5 ans, et surtout les femmes enceintes, qui en payent le plus lourd tribut.
« C’est pourquoi, justifie-t-il, il faut intensifier la lutte contre ce fléau qui est la cause de 8000 décès par an, soit 22 décès par jour ».
Pour renverser cette tendance à la baisse, le chef du département de la santé préconise de rendre durablement effective la disponibilité de traitements efficaces, comme les associations médicamenteuses à base de dérivés d’artémisinine.
« Cette stratégie, a-t-il soutenu, nous permettra de réduire considérablement la morbidité et la mortalité attribuables au paludisme ». Dans la perspective d’assurer une disponibilité permanente des produits choisis dans les structures sanitaires, il a invité les acteurs à prendre auparavant, les mesures techniques idoines.
« Ainsi, ils doivent partager les résultats des études d’efficacité des bithérapies réalisées au Sénégal, faire le point sur les artémisinine autorisés au Sénégal, Le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, le Dr Issa Mbaye Samb, leur a également suggéré d’adresser une liste de dérivés d’artémisinine qui pourraient être commandés, tout en maîtrisant les sources d’approvisionnement.
Quant au coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, le Dr Moussa Thior, il a indiqué que la session sera mise à profit par sa structure et ses partenaires techniques pour réfléchir sur tous les aspects liés au changement de thérapie. Il s’agira aussi d’adopter ce qui se fait le mieux en matière de prise en charge du paludisme. BABACAR DRAME
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