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Journée mondiale de lutte contre le SIDA : Ensemble, marchons contre l'ennemi commun - Internet Gabon - Gabon - 03/12/2002

La marche de dimanche a regroupé les instances officielles, les associations engagées dans le combat, les communautés religieuses, et des participants anonymes.
Arborant un signe particulier, les uns avec le ruban rouge tel une rose à la boutonnière, les autres portant des tee-shirts et des calicots qui appellent à la mobilisation contre le fléau considéré depuis son apparition, il y a vingt ans, comme l'ennemi public numéro un, tous ont marché, l'espoir chevillé au corps.

De Rio au gymnase Omnisports, en passant notamment par la poste d'Akébé et le carrefour Hassan, les associations engagées dans le combat, auxquelles se sont jointes les communautés religieuses, ont battu le bitume dimanche pour une noble cause, aux côtés des responsables du Programme national de lutte contre le Sida ( PNLS).
En présence, entre autres, de quelques membres du gouvernement, les ministres Pascal-Désiré Missongo de la Fonction publique, représentant son collègue de la Santé, Angélique Ngoma (Famille, Protection de enfance et Promotion de la femme), Alfred Mabika (Jeunesse et Sports) ainsi que des représentants d'organismes internationaux basés à Libreville.

L'épouse du chef de l'État, Édit-Lucie Bongo, dont l'engagement dans la croisade se manifeste à chaque instant, a appelé à une adhésion massive pour donner de l'espérance à tous ceux des nôtres qui ont contracté le virus, en prônant une solidarité accrue vis-à-vis d'eux.
Aujourd'hui plus qu'hier, probablement mieux que demain, a-t-elle préconisé, nous devrons bannir les anti-valeurs qui, toutes, ont un dénominateur commun, la lettre "i" : ignorance, indifférence, inconscience, infidélité, imprudence, intolérance, et dire après "non à l'exclusion et à marginalisation..."

L'OPDAS, la structure qu'elle dirige et qui regroupe les premières dames d'Afrique, n'a pas, à ses yeux, attendu le mois dernier pour descendre dans l'arène. Son engagement est bien antérieur à la mise sur pied de cette organisation qui s'est matérialisée, il y a peu de temps seulement et dont l'action doit se renforcer à tous les niveaux, pour enfin se liguer avec courage et faire échec à la propagation.

Meilleurs alliés
Louant les efforts des associations, des communautés religieuses ainsi que des organismes internationaux pour leur adhésion et qu'elle a considéré comme les meilleurs alliés pour le combat, Mme Edith-Lucie Bongo s'est néanmoins dit révoltée devant cette sorte de désaffection du grand public pour une cause pourtant noble. La majorité s attache plus souvent aux réjouissances mondaines qu'aux actions humanitaires.
Beaucoup refusent qu'on évoque le phénomène, plus par peur, voire la honte que le fait renvoie vers eux leur propre image, peut-être aussi par ignorance, en préférant regarder ailleurs, alors que tous, sans tabou ni retenue, nous devrons le prendre à bras-le-corps, a-t-elle dit en substance.

Dans la foulée, et bien avant que la première dame du Gabon n'intervienne, l'assistance a suivi avec une attention soutenue le pasteur Francis- Michel Mbadinga, directeur international du Centre d'évangélisation Béthanie, qui a donné un aperçu général de la situation dans le monde, en sollicitant l'implication de tous, face à la pandémie.
Le père Jean Kazadi, le curé de la paroisse Sainte-Marie, représentant l'archevêque de Libreville, par ailleurs président de l'Acerac/Sida, a lu le message implorant la miséricorde divine pour une adoption réelle de comportements responsables.

De son côté, le représentant de l'OMS au Gabon, le Dr Alain Christophe Brun (vice-président du groupe thématique Onusida), qui, la veille de la journée mondiale de lutte contre le Sida, a donné lecture du message de circonstance de Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, n'a pas fait autrement qu'encourager le partenariat mis en place. pour y faire face.

Sidonie Siaka, vivant avec le VIH, a, comme à son habitude, exhorté le public à en prendre conscience et a sollicité la solidarité collective pour que tous, nous demeurions forts face à cette situation qui s'impose à nous. Elle ne doit pas, a-t-elle insisté, se présenter comme une irrémédiable fatalité. Espérons et agissons pour convoyer partout où il y a des hommes ces messages....
Source : Journal l'Union du 03/12/2002

Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_03122002c.htm

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