Le Programme de lutte contre l'Onchocercose en Afrique de l'Ouest (OCP) a officiellement fermé ses portes dans cette sous-région, ce week-end, à Ouagadougou, à l'issue de sa 23e session.
En 28 ans de lutte, ce Programme qui fait aujourd'hui la fierté de la sous-région ouest-africaine, du continent tout entier et de la communauté internationale, a obtenu des résultats significatifs sur les plans de la santé et du développement socio-économique des zones libérées.
Dans les 11 pays qui constituent l'OCP, aucun cas de cette maladie n'a été enregistré en 2002. La population couverte par le programme à ses débuts, en 1974, rappelle-t-on, concernait 7 pays et une population estimée à 10 millions. Il y avait à l'époque plus d'un million d'individus atteints d'onchocercose dont 100.000 présentaient de graves lésions oculaires et 35.000 étaient aveugles. En 1986, suite à une ré-invasion des zones presque libérées par des simulies venues d'ailleurs, le programme a été étendu à la Guinée, la Guinée-Bissau, le Sénégal, la Sierra Leone, le Mali, le Ghana, le Togo et le Bénin pour conserver ses acquis. Lire la suite

Malgré la guerre, nous n'avons pas perdu de vue l'essentiel ; à savoir, la lutte contre les maladies, l'iniquité, l'ignorance… " C'est le cri de satisfaction lancé par Mme Simone Ehivet Gbagbo, samedi matin au Yobou Lambert au quartier Biafra à Treichville à l'occasion du lancement officiel du deuxième passage des journées nationales de vaccination (JNV), 6è édition.
La cérémonie s'est déroulée en présence d'un parterre de personnalités, dont les ministres délégués Richard Kadio Michel et Christine Nebout Adjobi, chargés respectivement de la Santé et de la Lutte contre le sida, du Dr Bah Kéita, représentant le Dr Mame Thierno Aby Sy, représentant de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) en Côte d'Ivoire et de représentants du conseil municipal de Treichville conduits par M. Boto M'Bouké, adjoint au maire.
Mme Marie-Irène Richmond, présidente de la commission du district 9100 du Rotary International, conscience spirituelle de la lutte contre la polio, a dit une fois encore sa foi en cette " aventure passionnante " si proche d'aboutir à la certification souhaitée en 2005. Le ministre délégué chargé de la Santé lui succédant, ajoutera de l'eau à son moulin avec les résultats du premier passage des JNV qui s'est déroulé du 9 au 12 novembre dernier. Pour une population cible de 3 319 655 enfants de 0 à 59 mois attendus dans les zones non assiégées, indiquera-t-il, 3 325 137 enfants ont été vaccinés, ce qui donne une couverture vaccinale de 100,17%. Parmi eux, 101 935 enfants étaient en contact avec la vaccination pour la première fois, soulignera-t-il.
Ces résultats fort satisfaisants, ajoutés aux chiffres de l'opération l'année dernière dans 17 pays de la sous-région, renforcent l'optimisme de la " Maman polio ivoirienne ", Mme Marie-Irène Richmond. En effet, selon le Dr Bah, représentant l'OMS, les JNV l'année dernière, ont permis d'administrer le vaccin buccal à 76 millions d'enfants dans la sous-région, dont deux millions n'avaient jamais été vaccinés. "La victoire sur ce fléau millénaire est à notre portée ", fera-t-il alors observer. Il reste toutefois que les vaccinateurs au cours de leur premier passage cette année n'ont pu réussir la couverture de tout le territoire national. Les zones assiégées n'ont pu être touchées, ramenant la couverture vaccinale de ce premier passage à 79,69%. Et cela est une préoccupation pour la " Maman polio ivoirienne " qui, d'ores et déjà, suggère l'organisation d'un troisième passage, et même plus, pour permettre aux enfants des zones sous contrôle des rebelles d'avoir eux aussi la chance d'échapper à cette maladie hautement invalidante, et même mortelle. Ce deuxième passage des JNV prendra fin demain.
Elvis Kodjo
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=15619

L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) accueille du 9 au 19 décembre le onzième concours d'agrégation du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES. Le concours organise l'agrégation de médecine humaine, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine vétérinaire et productions animales. Sont en lice cent treize candidats venant des seize pays qui composent le CAMES.
Siège de ce onzième concours, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontologie présente dix-neuf postulants sénégalais dans douze spécialités concernant la médecine humaine, la pharmacie, l'odonto-stomatologie, la médecine vétérinaire et les productions animales. Lire la suite

Bientôt un kit pré-emballé pour la prise en charge à domicile
Seulement 5 % des cas sont traités dans les hôpitaux, 15 % dans les centres de santé de base et le reste - soit 80% - à domicile. Voilà pourquoi le ministère de la Santé -plus précisément le Service de la Lutte contre le Paludisme (SPL) avec le mouvement Roll Back Malaria a organisé, hier toute la journée, à la Résidence Ankerana une conférence nationale sur la prise en charge à domicile par les mères (et les responsables d'enfants) de cas simples de paludisme des enfants de moins de 5 ans.
C'était l'occasion pour la cinquantaine de participants de discuter sur le kit pré-emballé pour la prise en charge de cette maladie à domicile. Ces explications sont du Dr Raveloson Andrianirina, chef du service de la lutte contre le paludisme.
A part les responsables du SLP, des médecins paludologues venant des provinces, des représentants de différentes associations intervenant dans la lutte contre le paludisme et des pédiatres ont participé aux travaux d'hier. Ce kit comprend à la fois les médicaments (notamment de la chloroquine) et les conseils aux mères ou aux personnes responsables d'enfants. " Par ce kit, nous entendons offrir aux patients des médicaments de qualité à des prix accessibles pour le traitement du paludisme à domicile. Principales victimes de cette maladie, les enfants en seront les premiers bénéficiaires ", devait conclure le Dr Raveloson Andrianirina. Après cette conférence nationale, le kit pré-emballé sera bientôt disponible une fois que toutes les conditions techniques et administratives sont remplies.
Herivonjy Rajaonah
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Le paludisme reste un problème de santé publique à Madagascar. L'année 2000, cette maladie a été la deuxième cause de morbidité et de mortalité dans les formations sanitaires à travers la Grande Ile. 22,7% des consultations dans ces structures sont tous des cas de paludisme dont 40% chez les enfants de moins de 5 ans
Trois types d'anophèles - anopheles gambias s.s - anopheles finestus - anopheles arabiensis - sont les vecteurs du paludisme qui est stable sur la Côte Est malgache mais avec une recrudescence pendant la saison des pluies sur la Côte Ouest. Par contre, il est instable sur les Hautes Terres. Le paludisme est parfois si grave que le patient risque de mourir en quelques jours, faute de traitement correct. C'était le cas vers la fin des années 80 où on a vu l'émergence des épidémies meurtrières de paludisme sur les Hautes Terres.
Toutes ces situations ont amené les responsables sanitaires à instaurer la prise en charge du paludisme le plus tôt possible, à améliorer la disponibilité de la chloroquine et à poursuivre les aspersions intra-domiciliaires d'insecticides. Dans cette foulée, Madagascar a adhéré au mouvement Roll Back Malaria depuis 1998. Puisque les enfants sont les principales victimes de cette maladie, le ministère de la Santé organisera demain à la Résidence Ankerana la conférence nationale sur la prise en charge à domicile par les mères (et les responsables d'enfants) de cas simples de paludisme des enfants de moins de 5 ans. L'objectif de cette concertation est de diminuer la mortalité par le paludisme chez les enfants de moins de 5 ans en améliorant les capacités des mères à les prendre en charge à domicile en cas de paludisme. Cette conférence nationale validera à l'issue des travaux l'approche et le kit de prise en charge à domicile.
Herivonjy Rajaonah
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Vendredi 29 novembre, le Comité provincial de lutte contre le Sida de la province du Zondoma s'est réuni dans la salle de réunions du haut-commissariat de Gourcy, sous la présidence de M. le haut-commissaire, dans le cadre de ses attributions et activités.
Pour cette rencontre du Comité provincial de lutte contre le Sida, il était question de réfléchir sur le soutien à apporter aux personnes affectées ou infectées par le VIH/Sida, suite à la lettre n° 2002-1017 du Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre le Sida qui met à la disposition du comité provincial, une enveloppe financière de 830 000 F.
Mais, il convient de souligner que cette somme est destinée, d'une part, à l'aide alimentaire ponctuelle (achat de céréales, de lait 1er et 2e âge et lait en poudre ordinaire) au profit de 20 malades et orphelins du Sida pour la somme de 290 000 F, à rémunérer 6 mères nourrices d'orphelins du Sida pendant 12 mois, à raison de 7500 f par mois par nourrice.
Aussi, devant la complexité et la délicatesse quant à l'identification des personnes concernées, les services techniques, à savoir la Santé, l'Action sociale et le Centre de récupération nutritionnelle ont reçu mandat de procéder à un recensement à cet effet.
La session de travail du comité provincial a pris fin sur des notes de recommandations de son président, M. le haut-commissaire qui a surtout insisté sur la gestion rigoureuse et transparente de la somme reçue car, a-t-il ajouté en substance, "il serait malhonnête voire criminel qu'une tierce personne puisse en profiter".
Edouard KOMPAORE
AIB/Zondoma
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_05_12/sidwaya.htm

Santé et hygiène de vie : apport de la médecine traditionnelle - Le Soleil - Sénégal - 05/12/2002

La première réunion du Comité National de la Lutte contre le Sida (CNLS) a été l'occasion pour le ministre de la Santé, le Pr Andry Rasamindrakotroka, de faire le point de la situation de cette maladie toujours incurable. Si aucune mesure n'est prise immédiatement, 1.300.000 Malgaches mourront du SIDA dans 12ans. Le président Marc Ravalomanana, qui est aussi le président du CNLS a révélé, hier à Iavoloha, que 21 millions de dollars sont déjà disponibles pour entamer cette lutte.
Le SIDA ne cesse de progresser à Madagascar. A suivre les explications du ministre Andry Rasamindrakotroka, reprises par le président Marc Ravalomanana, hier matin au palais d'Etat Iavoloha, pendant les travaux de la première réunion du CNLS, Madagascar enregistrera 1.300.000 morts dans 12 ans selon les projections. On comprendra à travers ce chiffre l'importance du problème du SIDA, non seulement sur la santé humaine, mais aussi sur le développement du pays. Lire la suite

Lutte contre l'onchocercose : les acteurs en concertation - Observateur Paalga - Burkina Faso - 04/12/2002

La marche de dimanche a regroupé les instances officielles, les associations engagées dans le combat, les communautés religieuses, et des participants anonymes.
Arborant un signe particulier, les uns avec le ruban rouge tel une rose à la boutonnière, les autres portant des tee-shirts et des calicots qui appellent à la mobilisation contre le fléau considéré depuis son apparition, il y a vingt ans, comme l'ennemi public numéro un, tous ont marché, l'espoir chevillé au corps.
De Rio au gymnase Omnisports, en passant notamment par la poste d'Akébé et le carrefour Hassan, les associations engagées dans le combat, auxquelles se sont jointes les communautés religieuses, ont battu le bitume dimanche pour une noble cause, aux côtés des responsables du Programme national de lutte contre le Sida ( PNLS).
En présence, entre autres, de quelques membres du gouvernement, les ministres Pascal-Désiré Missongo de la Fonction publique, représentant son collègue de la Santé, Angélique Ngoma (Famille, Protection de enfance et Promotion de la femme), Alfred Mabika (Jeunesse et Sports) ainsi que des représentants d'organismes internationaux basés à Libreville. Lire la suite

A l'instar de la communauté internationale, le Burkina Faso a célébré le 1er décembre dernier, la Journée mondiale de lutte contre le Sida. Les manifestations officielles de la journée se sont déroulées cette année à Orodara, le chef-lieu de la province du Kénédougou, sous la présidence du ministre de la Santé qui est aussi le 1er vice-président du Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST). Placé sous le slogan :"Vivez et laissez vivre", la Journée mondiale de lutte contre le Sida 2002, s'inscrit dans une campagne mondiale contre le VIH/Sida 2002-2003 avec pour thème "Stigmatisation et discrimination".
"L'isolement me tue ; j'ai peur de ta réaction ; rassure-moi qu'aucune pierre ne me sera dorénavant jetée", a lancé avec désarroi à Orodara, le représentant du Réseau national pour une grande implication des personnes infectées par le VIH/Sida au Burkina Faso (REGIPIV-BF). Lire la suite

Les personnes infectées par le vih/sida sont constamment victimes d'humiliations et de bannissement par leur entourage. On s'en doute, ce rejet de la part de la société contribuer à anticiper la mort du sujet. Pour mettre fin à ce supplice moral du malade, le docteur Christine Nebout Adjobi, ministre chargée de la lutte contre le sida a invité les populations à assister les malades qui ne doivent être complexés outre mesure, parce le sida reste après tout une maladie comme toute autre. Elle a également insisté pour demander aux uns et aux autres de s'impliquer de plus en plus dans la défense des droits des personnes atteintes. A savoir, le droit aux soins, le droit au travail, le droit au respect et à la considération. Toutes ces considérations, a dit Mme le ministre, ne doivent plus constituer un frein au test de dépistage. Mieux, elles doivent exhorter chaque infecté au VIH/sida à assumer avec responsabilité son statut de séropositif, c'est-à-dire éviter les comportements à risque, et par ricochet s'ouvrir en toute confiance à son entourage.
La Côte d'Ivoire, pays le plus touché par le sida dans la région subsaharienne a entrepris de vastes actions de sensibilisation et de prévention visant à réduire le taux de contamination Mais malgré tous ces efforts consentis, beaucoup reste à faire. C'est pourquoi, la première responsable de la lutte contre cette pandémie dans notre pays a souhaité l'implication de toutes les couches socio-professionnelles, des autorités religieuses et coutumières pour vaincre le sida. Cet engagement a été pris par Mme Ohouochi Clotilde, au nom de la Première dame, Simone Ehivet Gbagbo. La ministre de la Solidarité nationale a rassuré l'assistance du dévouement sans faille de l'épouse du Chef de l'Etat qui entend tout mettre en oeuvre afin que les risques de contamination au VIH/sida soient réduits, mais surtout à faire en sorte que les malades bénéficient de soins de qualité. Dans cette même veine, M. Boa Thiemélé Edjampan, président du conseil général d'Abengourou, a plaidé pour une prise en charge des personnes atteintes du sida, vu que la pandémie reste une priorité de l'équipe qu'il dirige. Il n'a pas tort. Car à en croire le maire d'Abengourou, M. Nicolas Kouassi Akon Yao, la maladie a atteint des proportions inquiétantes dans sa ville avec un taux de séroprévalence de 14%. D'où un appel en faveur de la jeunesse à la prudence.
Traore Moussa
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=15548