L'actualité de la santé en Afrique
Janvier 2004 |
Des
industriels tunisiens veulent installer usine de fabrication de soluté
au Sénégal - Le
Soleil - Sénégal - 27/01/2004 |
Les industriels tunisiens vont ériger à Dakar, dans
un "proche avenir", une usine de fabrication de soluté, a révélé vendredi
à Tunis le ministre de la Santé et de la Prévention, Issa Mbaye Samb.
"Nous sommes en visite officielle en Tunisie pour discuter avec un
partenaire afin d'installer une usine de fabrication de solutés (ballons
de glucosés et de salés qui prennent en charge les perfusions) au
Sénégal", a déclaré M. Samb qui s'est déplacé à la Maison de la presse
sénégalaise à Gammarth, dans la banlieue Nord de Tunis. L'installation
de l'usine est "presque" acquise, selon Issa Mbaye Samb qui a été
l'hôte des journalistes sportifs sénégalais accrédités à la CAN 2004.
Le Dr Samb a annoncé être également venu à Tunis pour chercher des
appareils de dialyse pour équiper les hôpitaux Le Dantec et régional
de Thiès. Par ailleurs, il va profiter de sa présence pour aller apporter
son soutien aux Lions pour leur dernière séance d'entraînement. Le
ministre de la Santé et de la Prévention regrette que le protocole
ait refusé qu'il aille rejoindre la tribune pour être dans le groupe
des supporters des Lions. "J'aurais bien aimé être dans le groupe
des supporters pour pousser les Lions à la victoire", a-t-il dit.
SALIF DIALLO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=34295
|
Lutte
contre la Polio : Les prochaines JNV du 23 au 26 février -
Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 27/01/2004 |
Encore une campagne pour éradiquer la
poliomyélite ! Non ! a répondu le ministre d'Etat, ministre de la
Santé, M. Albert Mabri Toikeusse, au cours d'un point de presse qu'il
a animé jeudi, à son cabinet, en prélude à la septième édition des
JNVS. "Elle s'impose pour prévenir le risque de circulation du
poliovirus sauvage et conserver les acquis du processus d'éradication".
Il ajoutera : "C'est même une urgence !" Pour justifier cette obsession,
M. le ministre a relevé la qualité insuffisante des JNVS 2002. S'y
ajoutent : l'absence de JNVS 2003, les nombreux mouvements de populations,
la dégradation et la précarité des conditions de vie des populations
déplacées, l'arrêt des activités de vaccination et de surveillance
dans 23 districts du Nord et de l'Ouest. " Il s'agit de réussir cette
édition afin d'empêcher toute réintroduction du virus sur le territoire
national, pour aller résolument à la certification de l'éradication
de la polio ". Aussi lancera-t-il un appel à la population pour qu'elle
s'implique davantage dans ces journées. Environ 4.5 millions d'enfants
de moins de cinq ans sont concernés par cette campagne de vaccination
(peu importe leur statut vaccinal), qui se fera en deux passages :
le premier est prévu du 23 au 26 février et le second du 20 au 24
mars. Le lancement officiel de cette campagne aura lieu à Bouaké le
23 février et à Yamoussoukro ou à Korhogo le 26 mars. D'un coût global
de 2.265 milliards de francs dont la contribution de la Côte d'Ivoire
s'élève à 345 millions de francs, la campagne sera financée par les
partenaires de la santé que sont entre autres : l'OMS, l'UNICEF, la
coopération japonaise, l'Union Européenne… MAYANE YAPO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=27154 |
Résurgence
du ver de Guinée dans une province frontalière du Togo - Republicoftogo
- Togo - 27/01/2004 |
Le 2 février prochain, l'ancien président des Etats-Unis, Jimmy
Carter, effectuera une visite au Togo puis au Ghana. Le prix Nobel
a lancé depuis une dizaine d'années une vaste campagne dans ces
deux pays pour éradiquer la dracunculose, communément appelée "ver
de Guinée". Au moment ou la délégation du Center Carter s'apprête
à débarquer à Lomé, les autorités ghanéennes s'inquiètent de la
résurgence de l'infection dans la province de Nkwanta. Selon les
médecins, cette région est devenue le principal exportateur de la
maladie au Togo voisin. De quoi inquiéter les services sanitaires
togolais et les équipes du président Carter qui ne ménagent aucun
effort pour anéantir le ver de Guinée.
Selon le ministère ghanéen de la Santé, 1653 nouveaux cas ont été
recensés dans le district de Nkwanta. 371 ont été traitées, soit
22% des malades. Trois communautés ont été identifiées comment étant
les vecteurs de l'infection : Bonakye, Agou-Fie et Sibi Hilltop.
Les médecins s'inquiètent du fait que cette région, proche du Togo,
exporte la maladie au-delà de la frontière. L'absence d'eau potable
explique le retour en force de la dracunculose. 198 nouveaux cas
ont été détectés en novembre et décembre 2003 et 38 nouveaux cas
ont été enregistrés jusqu'au 20 janvier de cette année. Les responsables
ghanéens entendent conjuguer leur efforts avec leurs homologues
togolais pour éviter que le ver de Guinée fasse sa réapparition
de manière massive comme c'était le cas il n'y a pas si longtemps.
La visite de Jimmy Carter au Togo le 2 février prochain intervient
donc au bon moment
La Dracunculose c'est quoi ?
La Dracunculose ou "ver de Guinée" ou encore "filaire de Médine",
est une parasitose invalidante dont le germe causal est un ver filiforme
pouvant avoir entre 60 et 100 centimètres de longueur. Le ver de
Guinée est une maladie qui survient pendant les saisons des pluies
ou sèches. Elle peut se manifester sur les mains, les pieds et même
sur les seins. Un individu sain contracte le ver de Guinée en buvant
de l'eau contenant des crustacées, appelés cyclopes infestés par
les larves du parasite. Les cyclopes s'infestent en ingérant les
larves du ver, libérées dans l'eau quand un malade y pénètre.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=6&themeID=1&newsID=7411
|
Centre
Hospitalier National de Fann : Le projet d'établissement de 28,7 milliards
Fcfa validé - Le
Sud - Sénégal - 26/01/2004 |
Après avoir été adopté au cours d'un séminaire interne, le projet
d'établissement du Centre national hospitalier de Fann (Cnhf) vient
de réussir son examen de passage devant la Commission nationale
de validation des projets d'établissement du ministère de la Santé
et de la Prévention. La structure du Lieutenant-Colonel Daouda Diène,
qui compte désormais exécuter un programme qui s'étale sur cinq
ans, ambitionne de devenir une référence dans la sous-région, avec
notamment la mise en place de nouveaux services. Le projet d'établissement
du Centre hospitalier national de Fann (Cnhf) a été validé par la
Commission nationale de validation des projets d'établissement,
au cours d'une séance à huis-clos tenu vendredi dernier, 24 janvier,
au Savana de Dakar. Le projet qui est déjà examiné par les organes
internes de la structure, au cours d'un séminaire tenu le 30 août
dernier, vient ainsi de recevoir l'onction des autorités sanitaires
nationales, en vue de sa mise en œuvre pour les cinq prochaines
années. C'est Moussa Mbaye, président de la Commission de validation
des projets d'établissement et par Directeur de cabinet du ministre
de la Santé et de la Prévention qui a dirigé les travaux qui ont
donné à Fann son quitus. Doté d'un financement de 28,7 milliards
Fcfa, le nouveau projet d'établissement du Centre couvre en effet
la période 2004-2008 et devrait donner à cette structure un nouveau
look, à la hauteur des ambitions qui sont cataloguées dans le document.
Le projet prévoit notamment la construction de plusieurs services
dont un service d'Accueil et d'urgence, un service de diagnostic
imagerie médicale, un service de réanimation polyvalente, un complexe
cuisine-buanderie et la construction de service complémentaire à
la chirurgie " tête et cou ". Le projet prévoit également l'extension
des pavillons de la Neurologie, la réhabilitation du réseau routier
interne de l'hôpital et la mise en place d'un service hygiène et
sécurité. Des logements pour le directeur et pour 12 médecins sont
également prévus ainsi qu'un centre de formation doté d'un amphithéâtre,
sont dans les projections du nouveau plan qui devrait complètement
changer le visage de Fann. On note par ailleurs que les services
Orl de l'hôpital Aristides Le Dantec de Dakar seront transférés
au Centre national hospitalier de Fann dont la vocation sera finalement
de prendre en charge toutes les maladies touchant la tête et le
cou. Selon un communiqué de presse publié à l'issue des travaux,
l'accent sera particulièrement mis sur la réhabilitation des bâtiments
hérités de la colonisation et qui datent pour la plupart des années
50. L'on souligne par ailleurs que l'aspect recherche et formation
sera soutenu avec la mise en place d'un schéma directeur alors que
les personnels bénéficieront d'un perfectionnement, en vue de donner
une meilleure qualité des soins. Moussa DIOP
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/26012004.htm
|
Journée
mondiale de la lèpre : Mabri Toikeusse fait partager son optimisme
aux malades - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 26/01/2004 |
C'est avec un brin d'optimisme que le
ministre d'Etat, ministre de la Santé et de la population, Dr. Albert
Mabri Toikeuse, a annoncé hier que durant l'année écoulée, il a été
dépisté en Côte d'Ivoire, 1205 malades de la lèpre contre 1358 en
2000. C'était à l'occasion de la célébration de la 51ème Journée mondiale
des lépreux. Cette commémoration qui est à sa 24ème édition dans notre
pays a eu pour cadre l'historique ville de Grand-Bassam où s'est rendue
en personne la Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo. A la "place
de la jeunesse" qui a abrité les manifestations en présence de Mme
Gbagbo, du représentant de l'OMS, de tous les partenaires de la santé,
des autorités administratives, politiques et coutumières, des malades
de la lèpre et de toutes les composantes de la population de Bassam,
le ministre de la Santé a déclaré que dans les principaux centres
de santé du pays, le traitement de la lèpre est efficace et surtout
gratuit. Cette dangereuse maladie, selon les estimations de l'OMS,
affecte à ce jour 650.000 personnes dans le monde et est à la base
de l'invalidité de plus d'un million de personnes. Concernant la Côte
d'Ivoire, le représentant du gouvernement indique qu'en ce début d'année
2004, ce sont 1201 malades qui sont en traitement dans les 46 districts
sanitaires sous contrôle gouvernemental. En zones ex-assiégées, 400
malades étaient recensés dans une vingtaine de districts sanitaires.
Cependant, ces derniers, du fait de la crise qui n'a pas pu permettre
l'accès à leurs zones, n'ont pas du tout bénéficié de soins. Toujours
au titre des désagréments créés par la désorganisation du système
sanitaire, le ministre Mabri Toikeuse dit que beaucoup de léproseries
dont celle de Maniko dans le département de Bouaké ont été touchées
par la guerre. Ce qui a eu pour conséquence, une très forte sollicitation
de l'Institut Raoul Follereau d'Adzopé pour la prise en charge des
malades. Se tournant vers les malades le ministre Mabri Toikeuse les
rassure en même temps qu'il leur prodigue des conseils avisés : "
La lèpre est une maladie comme les autres. Elle se guérit en six ou
douze mois par la poly-chimio-thérapie (PCT). Soyez courageux, gardez
espoir et demeurez vous-mêmes des combattants anti-lèpre. " Ayant
précédé le ministre au micro, le représentant de l'Institut Raoul
Follereau et le porte-parole des malades de la lèpre ont remercié
toutes les personnes physiques ou morales qui se préoccupent de la
situation des lépreux. Quant à la Première dame, Mme Simone Gbagbo,
elle a appuyé l'action du gouvernement en faisant des dons en espèces
et en natures aux malades de la lèpre. LANDRY KOHON
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=27127 |
Lutte
contre le paludisme et la tuberculose : Une firme pharmaceutique suisse
s'engage aux côtés de l'Afrique - Le
Soleil - Sénégal - 26/01/2004 |
Zurich - Plus de 140 journalistes venus de tous les
coins du monde ont assisté hier matin, à Zurich, à la publication
officielle du bilan de l'entreprise Novartis. "Le Soleil" était le
seul quotidien africain invité à cette occasion. Le laboratoire pharmaceutique
basé en Suisse a connu en 2003, la croissance la plus rapide parmi
les dix premiers laboratoires mondiaux. Avec une progression continuelle
à deux chiffres du chiffre d'affaires soit 19% et du résultat opérationnel,
l'année écoulée, Novartis affiche une santé de fer. Cet excellent
résultat le place au 5ème rang mondial. L'entreprise envisage un nouveau
programme de rachat d'actions en raison de l'augmentation de 23% de
son free cash - flow et de fortes liquidées chiffrées à 6,3 milliards
de Francs Suisse. Les excédents de liquidités seront retournés aux
actionnaires, a déclaré Daniel Vasella, Président et administrateur
délégué de Novartis. Cependant, s'il est vrai que le but de l'industrie
est de faire des bénéfices, Novartis, leader en terme d'entreprise
citoyenne, ayant ratifié le Global compact proposé par Koffi Annan,
s'est engagé auprès de l'organisation mondiale de la santé (OMS) pour
lutter contre le paludisme. Daniel Vasella a signé avec le Dr LEE,
directeur général de l'OMS, un accord en ce sens. Il s'agit d'offrir
des médicaments à prix réduits aux malades du Sida, d'une implication
dans le programme eau, et hygiène. Pour le paludisme, le prix du médicament
Co - Artem, jugé prohibitif pour les pays du Sud, a été révisé
en mettant sur le marché, son équivalent, le Riamed, vendu à moindre
coût, donc sans profit, à l'OMS. Pour la tuberculose, un accord a
été signé avant la fête de Noël par Novartis, qui se charge de fournir
le traitement à 100.000 malades. Daniela Vasella annonce qu'il veut
contribuer à la solution de certains problèmes des pays pauvres. Pour
l'heure, les pays devant bénéficier de cette souplesse ne sont pas
encore connus. Les Etats et la société civile seront associés au projet
pour une meilleure distribution. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=34270&index__edition=10095
|
Ziguinchor
: Le Sutsas réclame l'ouverture de l'hôpital de la Paix - Le
quotidien - Sénégal - 25/01/2004 |
"Il faut que l'hôpital de la paix de Ziguinchor ouvre ses portes
de même que celui de Fatick." La déclaration est de Mballo Dia Thiam,
secrétaire général du Sutsas, qui était dans la capitale du sud,
dans le cadre d'une prise de contact avec la base. Selon M. Thiam,
il urge également de réfléchir sur le statut de l'hôpital car à
son avis, les deux hôpitaux (Ndlr : hôpital régional et hôpital
de la paix) ne peuvent pas fonctionner sur le même registre. Par
rapport au retard de l'ouverture de l'hôpital qui devait avoir lieu
en 2000, M. Mballo Dia Thiam explique que c'est l'entrepreneur qui
n'aurait pas respecté ses engagements. Mais "d'après ce qu'on nous
a dit, l'hôpital devait être livré clé en main. Mais clé en main
signifie que vous rendez les clés et on vous remet votre argent.
Et l'argument avancé par rapport à ce retard c'est que l'Etat serait
en règle avec l'entrepreneur Atepa et que c'est lui qui n'aurait
pas respecté ses engagements", soutient M. Thiam. En outre, précise-t-il,
le ministère de la Santé n'est pas un ministère qui construit, mais
réceptionne ce que construit le ministère de l'Habitat. Toutefois
le problème selon lui a été posé à qui de droit. "On a attendu et
nous ne tarderons pas à élever la tonalité de quelques crans." Par
rapport au déficit de personnel dans les hôpitaux régionaux, M.
Thiam indique qu'il y a une certaine démotivation et que par rapport
à cela, des études sont commanditées et ne tarderont pas à être
diffusées. Et les résultats de ces études montrent qu'il y a des
mesures qui pourraient motiver les gens à rester dans leurs postes
comme les indemnités de ruralité, d'éloignement et de sécurité,
etc. Concernant les perturbations notées en 2003 dans le fonctionnement
de l'hôpital régional liées à l'application des textes de la réforme
qui opposait le collectif du personnel et la direction de l'hôpital,
M. Thiam croit savoir qu'il y a des gens qui acceptent la réforme
et d'autres qui la rejettent. En plus, il se pose à son avis un
défaut de mise à niveau de l'information sur la réforme hospitalière.
C'est dans ce sens qu'un séminaire sur la réforme est prévu, afin
que les acteurs puissent mieux la comprendre. De l'avis de M. Thiam,
la réforme va avec la logique aussi bien au niveau de la gestion
que de la performance des soins. "Si maintenant des gens veulent
gérer un hôpital comme on gère un hôpital traditionnel, ce n'est
plus possible. Ça pose problème parce que la gestion actuelle demande
la transparence. Et cette réforme s'oppose à tous les intérêts catégoriels
et particuliers", avertit-t-il. Et de marteler que de toute façon,
l'assemblée nationale a voté cette loi parce que les hôpitaux ne
marchaient plus. Par conséquent, on ne peut plus revenir en arrière,
"il faut qu'on fonce", conclut-t-il. Par Aliou CISSE - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=10735&index_edition=321
|
A
la recherche de bénéficiaires du traitement antirétroviral : Synchroniser
la lutte contre le Sida et tuberculose - Le
quotidien - Sénégal - 25/01/2004 |
Un seul et unique combat pour venir à bout et du Sida et de la
tuberculose. C'est le challenge que s'est fixé l'Organisation mondiale
de la santé (Oms) qui engage ainsi une lutte parallèle contre le
Vih et la tuberculose. Dans un communiqué de presse, le directeur
général de l'Oms, le Dr Lee Jong-Wook, lance un défi majeur à cette
co-infection qui touche 14 millions de personnes dans le monde,
dont 70 % vivent en Afrique. "La tuberculose et le Vih forment ensemble
une association meurtrière que l'on doit combattre en adoptant une
méthode de traitement global de la personne", a-t-il déclaré, ajoutant
qu'"avec un traitement efficace, on peut guérir la tuberculose,
maîtriser le Vih et préserver la santé de millions de personnes".
Pour ce, l'organisation a publié de nouvelles recommandations à
l'intention des responsables nationaux de la santé afin d'étendre
la collaboration pour accélérer la distribution des traitements
contre le Sida et freiner la propagation de la tuberculose dans
les régions de forte prévalence du Vih. Cette nouvelle politique
définit les actions nécessaires pour lutter contre ces deux épidémies
et donne des conseils clairs aux pays pour savoir dans quelles circonstances
ils doivent prendre ces mesures efficaces. Elle constituera un appui
essentiel pour la stratégie de l'Oms, dans son programme "3 millions
d'ici 2005" qui prévoit de fournir les traitements antirétroviraux
(Arv) à trois millions de personnes vivant avec le Sida d'ici fin
2005. Elle servira aussi d'élément crucial pour étendre rapidement
les programmes de conseils et de dépistage volontaire du Vih pour
détecter au cours des deux prochaines années plus d'un demi-million
de tuberculeux séropositifs pour le Vih et de les adresser aux services
assurant les traitements Arv. Avec un complément de formation pour
les agents de santé, les programmes de lutte antituberculeuse apporteront
leur concours à la prévention du Vih, à la distribution des Arv
et aux soins des patients. Parallèlement, le dépistage des cas de
tuberculose va s'intensifier en intégrant ce diagnostic dans les
services qui s'occupent du Vih/Sida. En Afrique, jusqu'à la moitié
des personnes vivant avec le virus développent la tuberculose et
80 % des tuberculeux sont également infectés par le Vih. Ainsi,
avec le dépistage systématique de la tuberculose chez les patients
vivant avec le Sida, il sera possible de donner des médicaments
prophylactiques aux cas de co-infection qui ne présentent pas encore
une tuberculose évolutive et le traitement à ceux qui en sont déjà
à ce stade. Il sera ainsi possible de prolonger la vie des personnes
vivant avec le Vih, jusqu'à ce qu'elles puissent bénéficier de la
disponibilité accrue des Arv dans les prochaines années. Pour arriver
à ces conclusions, l'Oms a constaté que le dépistage du Vih est
bien accepté par les patients tuberculeux. Ainsi son intégration
dans les programmes de lutte antituberculeuse, avec les services
de conseils qui vont de pair, permettra de détecter beaucoup plus
de sujets justiciables du traitement Arv. Sachant déjà que les Arv
réduisent le nombre de sujets séropositifs pour le Vih qui développent
la tuberculose d'une proportion pouvant atteindre 80 %, ce qui justifie
la promotion et le développement de cette collaboration. Cet optimisme
a déjà incité Le Fonds mondial à engager 2,1 milliards de dollars
sur deux ans pour des programmes dans 120 pays. Aidée en cela par
le lancement des nouvelles orientations "The interim policy on collaborative
Tb/Hiv Activities" qui coïncide avec le quatrième appel à propositions
de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, l'Oms se
dit consciente du défi à relever pour venir à bout de ces deux épidémies
pour la santé publique et de l'urgence d'engager une lutte efficace.
Cheikh DIALLO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=10731&index_edition=321
|
Premiers
essais cliniques d'un vaccin contre le virus d'Ebola - Digitalcongo
- RD Congo - 22/01/2004 |
La fièvre hémorragique d'Ebola qui a
apparu en Rdc depuis les années 70 et qui a récidivé dans la décennie
90 avait traversé les frontières de Rdc pour le Congo Brazzaville
et le Gabon. Cette terrible maladie qui jusque là n'avait pas de traitement
approprié, est en train d'être vaincue petit à petit avec les premiers
essais cliniques de vaccin aux Etats-Unis, depuis le 18 novembre 2003
à Bethesda dans le Maryland.
Dans les années 1976 et 1995, le Nord de la République démocratique
du Congo et le Sud du Soudan ont été touchés par une maladie virale
aiguë appelée " fièvre hémorragique ou fièvre d'Ebola." Cette maladie
virale a provoqué une épidémie fugace avec de nombreux cas mortels
où les médecins ont enregistré près de 200 morts en 1995 en RDC. Et
l'année, 2003, la République du Congo-Brazza a identifié plus de 100
personnes atteintes de cette maladie dont 88 personnes on succombé.
Le Gabon n'est pas resté à l'abri de cette épidémie. Les premiers
essais cliniques d'un vaccin contre l'infection par le virus Ebola,
ont débuté depuis le 18 novembre 2003 à Bethesda, dans le Maryland,
aux Etats-Unis d'Amérique, nous annonce un communiqué reçu dernièrement
de l'ACP. Cet essai clinique est initié par les chercheurs du centre
américain de recherche sur le vaccin (VRC) de l'institut national
d'étude des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Selon
la même source, 27 volontaires âgés de 18 à 44 ans dont 6 recevront
un placebo et 21 autres le vaccin candidat au cours de l'essai. Ils
recevront trois injections réparties sur deux mois et seront suivis
pendant un an sans pourtant être exposé au virus Ebola. Le vaccin
candidat, fabriqué a partir des gènes modifies et inactivés du virus
Ebola, fournit au système immunitaires les information nécessaires
sur les structures virales afin de préparer une défense rapide en
cas de rencontre avec le vrai virus, comparable à d'autres prototypes
prometteurs du vaccin contre le sida, la grippe, le paludisme et l'hépatite.
Le vaccin candidat qui ne contient aucun élément infectieux de Virus
Ebola fait partie d'une catégorie appelée vaccin ADN. Cet essai, ajoute
le Directeur du NIAID, M. Anthonye Fauci, démontre la capacité du
VCR à passer rapidement de la recherche fondamentale à des produits
tangibles. Toutes ces tentatives montrent qu'un vaccin efficace contre
le virus Ebola constituerait non seulement un grand progrès pour les
pays où la maladie est endémique, mais serait aussi un argument dissuasif
de l'utilisation du vaccin comme agent du terrorisme biologique. Pour
l'OMS, les onze cas de fière hémorragique enregistré le 17 novembre
dernier à Ebola, en RDC, après les épidémies mortelles de 1976 et
de 1995, constituent un sinistre rappel de la nécessité de mettre
au point rapidement des vaccins contre des infections aussi dangereuses.
La première prévention, a déclaré le Pr. Muyembe Jean-Jacques de l'INRB,
est d'éviter de consommer la viande des cadavres d'animaux sauvages.
Marcel Mercy Muembia | La Référence
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=33331
|
Ulcère
de buruli : Gbagbo promet 300 millions par an pour la lutte
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 26/01/2004 |
Une semaine après la visite qu'il a rendu
aux frères capucins du centre anti-ulcère de Buruli de Zouan-Houein,
délocalisé à Angré (Abidjan) au cours de laquelle il avait fait la
promesse de les aider à rééquiper ledit centre et à contribuer aux
soins des malades, le Chef de l'Etat a pris d'autres engagements :
mettre les moyens en œuvre pour lutter contre l'ulcère de Buruli,
une maladie handicapante, qui appauvrit. Au cours de l'audience qu'il
a accordée hier aux responsables du centre au Palais Présidentiel,
Laurent Gbagbo a indiqué à ses hôtes qu'un fonds national de lutte
contre l'ulcère de Buruli sera bientôt mis en place, une enveloppe
de 300 millions sera dégagée chaque année sur le budget de la Présidence
pour le fonctionnement des différents centres dont celui de l'ulcère
de Buruli de Zouan-Hounien. Il a aussi décidé qu'une mission composée
de génie militaire et du ministère de la Santé se rendra très bientôt
à Zouan-Hounien pour la réhabilitation de ce centre qui a payé un
lourd tribut à la guerre. C'était en présence de l'ambassadeur d'Italie
en Côte d'Ivoire, SEM. Paolo Sannella, et du ministre Albert Mabri
Toikeuse de la Santé publique et de la Population. Celui-ci, à la
sortie d'audience, tout comme les frères capucins, s'est dit comblé.
En effet, selon lui, les engagements pris par le Président Laurent
Gbagbo sont la preuve tangible que la Côte d'Ivoire et son Chef sont
résolus à lutter contre l'ulcère de Buruli. EMMANUEL KOUASSI
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=27046 |
Le
RÉCAPEV souffre de plusieurs maux : Le coordonnateur du Réseau Centrafricain
des Personnes vivant avec le VIH, Bernard Miangué, a évoqué, vendredi
23 janvier, "les difficultés" à faire fonctionner son Institution
- ID+
- Centrafrique - 23/01/2004 |
"Nous souffrons de plusieurs maux, à
savoir : le manque de moyens matériels et financiers conséquents,
du rejet", a-t-il dit à l'occasion d'une réunion tripartite entre
le Réseau Centrafricain des Personnes vivant avec le VIH (RÉCAPEV),
le Réseau des médias de lutte contre le Sida et une mission de la
Banque mondiale. Le coordonnateur a notamment dénoncé le fait que
"certains partenaires utilisent le Récapev pour se remplir les poches".
Le statut juridique du RÉCAPEV est celui d'une institution d'État
créée par le ministère de la Santé, et non d'une ONG, a tenu à préciser
Bernard Miangué. "Malheureusement le gouvernement ne nous octroie
pas de subvention", s'est-il plaint. "Aujourd'hui, nous sommes les
seuls qui nous battons pour sauver les séro?ignorants", a-t-il informé.
La présidente du Réseau des médias de lutte contre le Sida, Edith
Vackat, a dit être prête à soutenir les séropositifs dans leurs actions.
Pour Jean de Lion, de la Banque mondiale, "il est possible que la
Banque mondiale finance vos prochains plans d'action". Concernant
les médicaments ARV (Anti-Rétroviraux), "il faut savoir que les besoins
des 35 millions de PVVS (personnes vivant avec le VIH/Sida) dépassent
largement les moyens de la Banque mondiale". a dit Jean de Lion. Le
Réseau centrafricain des personnes vivant avec le VIH/Sida regroupe
en son sein six associations de personnes vivant avec le VIH : COGEFA,
CNJFVF +, AHVV, GAS, CNJFV +, et AHVV. Prospert Yaka Maïde
Lire l'article original : http://www.ideesplus.com/SPIP/article.php3?id_article=118
|
Bafia
: Campagne contre la fièvre jaune. Les populations se font vacciner
en masse - Mutations
- Cameroun - 23/01/2004 |
Dans le centre de santé d'Abanda, village
situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Bafia, les hommes,
les femmes et les enfants affluent tous les jours pour une séance
de vaccination depuis le 13 janvier 2004 jour de lancement de la campagne
par le ministre de la santé publique, Urbain Olanguéna Awono. Pendant
près de dix jours, les natifs des villages Mouko, Kiki, Bitang et
autres ont laissé leurs occupations de côté le temps d'une piqûre
à l'épaule gauche. On vaccine gratuitement tout le monde à l'exception
des enfants de 0 à 6 mois. A l'origine de cette campagne de vaccination,
M.Bodiong à Nmira 47 ans domicilié au quartier Biamekana dans le village
Bitang reconnu atteint de fièvre jaune le 3 octobre 2003. C'est dans
cette localité que l'équipe d'investigation des Instituts pasteurs
du Cameroun, du Sénégal et de Paris ont confirmé la présence d'un
foyer de la maladie à travers des prélèvements sur des potentiels
malades. La fièvre jaune, il faut le rappeler est causée par le virus
de l'amaril qui se transmet par un moustique. Celui ci le prélève
sur le singe et le transmet à l'homme par piqûre. Une fois la contamination
effectuée, l'évolution de la maladie se manifeste par une forte fièvre
avec des hyptères, c'est à dire que les téguments prennent la couleur
jaune. Maladie récurrente en Afrique de l'Ouest, la fièvre jaune,
possède un taux de mortalité très élevé, soit 20% à 50% par an.
Le plan d'action
Lorsque qu'un cas de maladie est déclaré, c'est une épidémie qui l'est
aussi. Pour le cas de la la lutte contre la fièvre jaune dans le département
du Mbam et Inoubou, district de santé de Bafia a opté pour la division
des aires de santé de la région en ceintures. C'est dans la ceinture
qui comprend les localités de Goufan, d'Assala, de Kiki, et de Roum
que le ministère de la santé publique avec l'aide de la France ont
voulu renforcer l'immunité des populations. Sur le terrain, 03,5 millions
Fcfa ont été alloués au district de Bafia pour une dose de 32 500
doses de vaccin. Tout cela entièrement financé par la France. Pour
une bonne couverture vaccinale, le Dr Jean Paul Akono Emane, médecin
chef de l'hôpital de district de Bafia, chargé de conduire ladite
campagne, a opté pour les stratégies, avancée et mobile surtout pour
les populations spéciales c'est-à-dire inaccessibles comme celle de
Bapey, et surtout les postes temporaires. Malgré cela les équipes
vaccinales éparpillées sur le terrain se sont confrontées aux problèmes
de locomotion. Elles ont dû marcher à pieds surtout dans les zones
inaccessibles. Le nombre de personnes dans les équipes a été revu
à la baisse. Le médécin de district de Bafia et les natifs de la région
ont salué la promptitude à réagir du ministère de la Santé publique
face aux dégâts de la fièvre jaune dans le Mbam et Inoubou. A la veille
de la fin de la campagne qui s'achève demain, l'on a déjà enregistré
près de 85% de personnes vaccinées. Une campagne certes onéreuse mais
qui en valait la peine pour ces populations pauvres. Sorèle Guebediang
à Bessong(stagiaire)
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1074857059
|
Kourittenga
: Pose de la première pierre de la maternité du dispensaire de Saint
Camille de Koupéla - Sidwaya
- Burkina Faso - 22/01/2004 |
Les populations du Kourittenga particulièrement
les femmes peuvent exulter. En effet, le centre sanitaire de Saint
Camille de Koupèla va bientôt disposer d'une maternité dotée d'un
centre néo-natal pour des soins de bébés prématurés. La pose de la
première pierre de ce joyau a eu lieu, jeudi 15 janvier 2004. La cérémonie
a connu la présence du Monseigneur l'Archevêque de Koupéla, des autorités
provinciales et communales, sa majesté Yemdé et plus d'une trentaine
d'amis italiens du Mouvement Shalom promoteur de cette initiative.
D 'un coût global de plus de 200 millions de francs CFA, la construction
de cette maternité sera entièrement financée par le Mouvement Shalom
qui est une Association d'origine italienne à vocation internationale
avec plus de trente ans d'existence. A tour de rôle, la coordinatrice
provinciale des femmes du Kourittenga, Mme Augustine Oubda, la représentante
des sœurs et du personnel soignant de Saint Camille, sœur Cathérine
Yougbaré, Monseigneur l'Archevêque de Koupéla Séraphin François Rouamba
ont pris la parole pour traduire leur joie et leur gratitude au Mouvement
shalom pour le don de cette maternité qui<< vient pour les femmes
du Kourittenga>>. << La pose de la première pierre de cette maternité
est le signe visible d'une construction plus belle, plus grande, plus
stable, celle de la civilisation de l'amour..>> a déclaré le père
Fondateur du Mouvement Shalom. En plus des services de la santé maternelle
et infantile, de la pédiatrie, des soins pour adultes, du cabinet
dentaire, de l'échographie et du laboratoire, la construction de cette
maternité viendra rendre complètes les prestations du dispensaire
Saint-Camille qui totalise aujourd'hui douze ans d'existence à Koupéla.
Onésime Aké Labo LANKOUANDE AIB-Kourittenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_22_01/sidwaya.htm |
Alain
Moka : "La fièvre hémorragique à virus Ebola a été maîtrisée dans
les localités de Mbomo et de Mbandza" - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 21/01/2004 |
Le Centre d'information des Nations unies
a servi de cadre hier à la tenue d'une conférence de presse du ministre
de la Santé, Alain Moka, portant sur la situation de la fièvre hémorragique
à virus Ebola dans la Cuvette-Ouest, précisément dans les localités
de Mbomo et de Mbandza. Le ministre, qui avait à ses côtés le directeur
général de la Santé, Damase Bozongo, et des responsables de l'OMS-Congo,
a, au début de sa communication, demandé à l'assistance d'observer
une minute de silence à la mémoire des victimes. Alain Moka a tout
d'abord expliqué que la maladie est réapparue en juin 2003 dans un
village situé à 18 kilomètres de la sous-préfecture de Mbomo. Le gouvernement
a réagi promptement en envoyant sur place des équipes médicales. Depuis
le déclenchement de la maladie, la mobilisation a été totale, les
parlementaires, l'OMS, l'Union européenne, la BAD, l'ambassade d'Italie
et la Croix-Rouge se sont mobilisés au côté du gouvernement pour arrêter
la propagation et la contamination du virus. 35 cas ont été dénombrés
parmi lesquels 29 ont trouvé la mort dont 25 à Mbomo et 4 à Mbandza.
Le ministre de la Santé a annoncé que la BAD a promis 500 000 dollars
et l'Italie 150 000 euros pour éradiquer la maladie. Par ailleurs,
il a déclaré que les travaux d'expérimentation d'un vaccin progressent.
Précisons que le virus Ebola a été signalé pour la première fois dans
la Cuvette-Ouest le 3 décembre 2003. Par trois fois, les services
sanitaires sont intervenus dans la région, mais le risque de résurgence
n'est pas du tout écarté.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=5004 |
Don
de sang : Appel d'urgence pour donneurs négatifs - Le
quotidien - Sénégal - 21/01/2004 |
Demain commence une campagne national pour demander aux Sénégalais
de "donnez un peu de (leur) sang pour sauver des vies". Du sang,
le Sénégal en a bien besoin, mais ne dispose pas d'assez de donneurs.
Ces besoins sont chiffrés à 200 mille donneurs pour satisfaire la
demande, c'est-à-dire 2% de la population sénégalaise, selon le
ration fixé par l'Oms. Or, l'offre est de seulement 25 mille donneurs
sénégalais recensés par an par le Centre national de transfusion
sanguine (Cnts). Pourtant le Sénégal, selon le président de l'Association
nationale des donneurs bénévoles de sang du Sénégal (Andobes), Amadou
Mbacké Ba, avait pris très tôt des dispositions concernant le don
de sang, mais, regrette-t-il, n'a pas continué sur cette voie. Alors,
l'objectif de l'Andobes est de porter le nombre de donneurs à 30
mille par an par une politique de sensibilisation. Ce ne serait
que grâce pour le Cnts, dont le directeur, le professeur Lamine
Diakhaté du Cnts précise que ces dons de sang couvrent aujourd'hui
"à peine un tiers des demandes". Mais annonce-t-il une politique
de transfusion pour la mise en place de Banque de Sang dans au moins
chaque région ainsi qu'un stock national de sécurité, qui doit être
validée par le ministre de la Santé. Ce bilan sur le don de sang
au Sénégal a été présenté hier, lors d'un point de presse organisé
par l'Andobes. Une rencontre lors de laquelle, Falilou Diop, directeur
de l'Hôpital Aristide Le Dantec, remarque que même "si la situation
n'est pas alarmante, nous ne pourrions pas remédier à une catastrophe
ou un accident graves". D'ailleurs pour pallier la pénurie de sang,
on fait recours souvent à l'autotransfusion ou la transfusion de
l'entourage du patient. Par ailleurs, ce sont "les jeunes qui donnent
le plus" du sang, salue le professeur Diakhaté, qui souligne que
"ceux qui donnent le moins sont les femmes qui paradoxalement sont
celles qui en ont le plus besoin notamment pour la maternité". En
outre, les problèmes que rencontrent les Banques du Sang ou le Cnts
sont d'une part celui des donneurs rares, en particulier les groupes
sanguins négatifs. Thierno Lecompte Seck, secrétaire général d'Andobes,
estime la fréquence à deux négatifs sur cent donneurs. D'autre part,
la conservation qui se limite à trois semaines pour ce qui concerne
le sang complet, illustre l'importance de la "régularité des dons
et la fidélisation des donneurs" plus encore que la quantité. Andobes
se focalise en particulier sur les donneurs rares qui doivent prendre
conscience de la nécessité de revenir régulièrement. D'autant que
le fractionnement entre globules, plaquettes et plasma permet une
plus longue conservation, mais nécessite de forts moyens financiers
et matériels. Sur un autre registre, Andobes, par la voix de son
secrétaire général, lance un appel à l'Etat, à l'Hopital Aristide
Le Dantec, pour aider les Banques de Sang à résoudre leurs problèmes
de budget et à la population qui doit considérer le don comme un
devoir civique. Par Marc BALL - Stagiaire
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=10618&index_edition=317
|
|