L'actualité de la santé en Afrique
Janvier 2004 |
Bam
: Le CSPS de Nasséré a désormais des salles d'hospitalisation
- Sidwaya - Burkina
Faso - 20/01/2004 |
Le Centre de santé et de promotion sociale
(CSPS) de Nasséré a désormais des salles d'hospitalisation. Fruit
du jumelage avec la ville française de Montivilliers, elles ont été
inaugurées le 10 janvier 2004. Le bâtiment comporte 3 salles équipées
et des latrines en annexe. Le coût global s'élève à 7 278 371 francs
CFA, supporté à 98% par Montivilliers à travers sa municipalité et
l'Association Montivilliers-Nasséré et le conseil général de la Seine
Maritime. Ces salles viennent soulager une population dont les malades
en cas de besoin d'hospitalisation étaient évacués à Kongoussi soit
25 km de route dégradée. M. Christian Lapel, représentant le maire
de Montivilliers, à la tête d'une forte délégation française de 14
membres et M. Claude Noël, secrétaire général de l'Association Montivilliers-Nasséré,
se sont réjouis de ces réalisations qui amélioreront le niveau de
santé des populations. Les chef de Kirgtenga, la représentante des
femmes, le président du Comité local de jumelage de Nasséré et le
représentant du médecin-chef du district sanitaire de Kongoussi, ont
tous dans leurs interventions, remercié Montivilliers, l'Association
Montivilliers-Nasséré et le conseiller général de la Seine Maritime.
Quant au haut-commissaire du Bam et au préfet de Nasséré, au-delà
des remerciements, ils ont invité les bénéficiaires à un bon usage
du bâtiment et de l'équipement. M. Siaka Ouattara et Mme Zongo née
Sawadogo Noélie ont rassuré que les autorités administratives ne ménageront
aucun effort pour insuffler le dynamisme nécessaire aux relations
Nasséré-Montivilliers. Loro Rigobert MALO AIB/Bam
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_20_01/sidwaya.htm |
Mbour
: 12508 enfants ciblés par le programme de la nutrition - Le
Sud - Sénégal - 20/01/2004 |
Le samedi 17 janvier 2004 a été lancé dans la capitale de la petite
côte le projet d'actions communautaires contre la malnutrition plus
connu sous le nom de "cama". Le docteur Ibra Sène chef du district
sanitaire de Mbour a campé la problématique de la qualité de la
nutrition de l'enfant. Le projet a entre, autres objectifs, de prévenir
la malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes
ou allaitant. Dans la commune de Mbour, sur une population cible
de 65820 personnes, soit 35 % de la population totale du district
sanitaire, 12.508 enfants âgés de O à 5 ans sont concernés dont
9668 âgés de moins de trois ans en plus de 6056 femmes enceintes
ou allaitant. Les 2 premières années vont être consacrées dans les
quartiers périphériques de la commune au renforcement de la nutrition.
Douze sites sont retenus à travers les quartiers de Diamaguène I,
Liberté, Mbour-sérère,Aldiabel,Baye deuk , Diamaguène II, Santhie,
et Mbour-toucouleur. Parmi les activités menées par les acteurs
formés servant de relais, il y a le suivi de la croissance et la
récupération nutritionnelle des enfants âgés de 0 à 36 mois, la
supplantation en vitamine A des enfants de 6 à 59 mois et des accouchées
récentes. La promotion de l'allaitement maternel exclusif jusqu'à
6 mois, la promotion du sel iodé, la lutte contre le paludisme,
la diarrhée et les infections respiratoires aiguës, la vaccination
contre les six maladies les plus meurtrières de même que l'hépatite
B, font partie des préoccupations. Il s'y ajoute aussi les consultations
prénatales et post-natales des femmes enceintes, la promotion des
moustiquaires imprégnés, l'incitation à une recherche précoce des
soins appropriés aux enfants malades. Selon le médecin chef du district
sanitaire, une enquête menée et exploitée dans la commune de Mbour
concernant les enfants de 0 à 23 mois révèle que moins d'un bébé
sur 10 bénéficie d'une pesée mensuelle de façon régulière au cours
des trois derniers mois. Il a été relevé que 16,7 % des enfants
concernés ont un poids faible par rapport à leur âge. Les résultats
montrent aussi que seuls 27 % des femmes pratiquent l'allaitement
maternel exclusif. Concernant la consommation des aliments riches
en micro-nutriments, le taux de 68,8 % est noté pour la vitamine
A et 54,4 % pour les aliments riches en sel iodé, 15,6 % pour les
aliments riches contenant du fer. Seuls 17 % des ménages utilisent
du sel iodé pour la cuisine. Par rapport aux faits énumérés, les
actions envisagées donnent des résultats plus ou moins modestes.
Ils sont l'œuvre de 2 superviseurs, 12 encadreurs, et 105 hommes
et femmes recrutés au niveau des zones ciblées. Cela s'inscrit dans
le cadre de l'incitation aux changements de comportements pour relever
les défis comme l'amélioration de l'état nutritionnel des groupes
vulnérables, en matière de santé et d'allaitement. Les enfants supplantés
en vitamine A ou déparasités, les six derniers mois font 31,9 %.
Seuls 45,8 %des enfants sont complètement vaccinés. Le taux de possibilité
de connaissance des signes de dangers chez l'enfant malade fait
28,4 %. La recherche des soins chez les enfants malades est d'un
ratio de 49,7 %. Le paludisme avec 28,8 % devance les diarrhées
au taux de 23,4 %. L'utilisation des moustiquaires imprégnées reste
faible avec 10 %des mères et enfants qui l'utilisent. L'étude a
montré que seules 40 % des femmes enceintes ont les consultations
prénatales conseillées. Samba Niébé BA
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal20012004.htm
|
Vanhivax
: les précisions du ministre de la Santé publique... Son application
est réservée aux séropositifs ne faisant pas encore la maladie -
Cameroon
tribune - Cameroun - 19/01/2004 |
Depuis quelques années, le professeur
Anomah Ngu Victor a entrepris des travaux de recherche sur le développement
d'un candidat auto-vaccin contre le VIH. Sur hautes instructions du
président de la République du Cameroun, des concertations ont été
menées avec l'intéressé à différents niveaux ministériels et ont conduit
à la signature d'un protocole d'accord entre le gouvernement (représenté
par le ministre de la Santé publique) et le centre de recherche du
professeur Anomah Ngu. En application de ce protocole, des appuis
financiers ont été accordés à ce chercheur pour mener à bien ses travaux
et ce, dans le respect des standards scientifiques généralement préconisés
dans le domaine. Compte tenu de son importance grandissante dans l'opinion
et des dernières révélations conduisant à diverses interprétations,
le gouvernement de la République a désigné un groupe d'experts camerounais
de haut niveau et indépendants pour évaluer et accompagner ladite
recherche. Il ressort du rapport préliminaire de ce comité, les constatations
suivantes :
1) La démarche scientifique proposée semble encourageante. Toutefois,
on n'en est qu'à la première étape d'un long processus pouvant conduire
un jour à la mise au point d'un vaccin ;
2) Au stade actuel de cette recherche, son application est réservée
aux seuls sujets séropositifs encore immunocompétents, c'est-à-dire
ceux ne faisant pas encore la maladie. Dans ces conditions, le gouvernement
invite la population à ne pas relâcher les efforts engagés dans le
cadre de la politique nationale de lutte contre le VIH/SIDA tant en
ce qui concerne l'observation de mesures de prévention, qu'en ce qui
concerne le suivi des traitements par les malades qui en ont besoin.
En conclusion, le gouvernement réaffirme son intérêt pour les travaux
de recherche en cours. Toutefois, le gouvernement tient à préciser
que les politiques de prévention et de prise en charge du VIH/SIDA
mises en œuvre dans le cadre du plan stratégique national et qui commencent
à donner les résultats satisfaisants, restent valables, gardent toute
leur pertinence et doivent être strictement poursuivies. Urbain Olanguena
Awono
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j19012004&idart=13627&olarch=j19012004 |
Journées
de consultations médicales gratuites : Plus d'un millier de bénéficiaires
à Ndoffane - Le
Sud - Sénégal - 19/01/2004 |
Le ministre de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention a été
ce week-end l'hôte de la commune de Ndoffane. Issa Mbaye Samb qui
était allé s'enquérir du déroulement de la 4ème édition des journées
médicales organisées par l'association des ressortissants de Ndoffane
et environs (Arn), s'est successivement rendu à Thiarack et Ndoffane
où il s'est entretenu d'abord avec les équipes de médecins déployées
sur le terrain et ensuite avec les populations locales. Depuis trois
ans, l'association des ressortissants de Ndoffane et ses environs
dont les activités sont orientées dans le domaine de la santé tient
ces journées de consultations, de dépistage et de couverture des
besoins en médicaments gratuits au niveau de la localité. Ainsi
pour cette année, une équipe de 40 médecins, toutes spécialités
confondues, a été déployée pour des consultations gratuites. Jusqu'ici,
la commune de Ndoffane ne dispose que d'un seul poste de santé.
Ce déficit en structures sanitaires incite la plupart des patients
à se rabattre sur les structures de santé de Kaolack ou tout autre
localité la plus proche pour satisfaire leurs besoins médicaux.
C'est pour cette raison que lors de ces journées, ils ont été nombreux
les patients à se faire consulter et soigner au niveau des différents
établissements publics qui ont été ouverts à cette occasion. Seulement
au cours de la journée du samedi 17 janvier 2004 plus d'un millier
d'individus a été consulté. A étendre au territoire national Le
ministre Issa Mbaye Samb, qui en est à sa 10ème édition de journée
de consultations gratuites, a indiqué que ce programme de prévention
sera poursuivi sur toute l'étendue du territoire national. Il a
aussi ajouté que les cas dépassant les compétences disponibles sur
le terrain seront transférés vers d'autres structures mieux équipées
et que la prise en charge sera gratuite. Parlant du paludisme, le
ministre de la santé et de la Prévention a estimé qu'il ne faut
pas attendre le temps des averses pour se lancer dans de telles
opérations, avant d'ajouter " c'est le médecin qui soigne, mais
il va de la responsabilité de toutes les forces à engager dans la
lutte contre le paludisme ". Le Dr Issa Samb a toutefois invité
les populations vers les nouveaux moyens de lutte contre le Sida.
Pour cela, il a invité les villageois à se regrouper en associations
au niveau de toutes les communautés rurales et à constituer des
dossiers afin de pouvoir bénéficier des financements de la Banque
mondiale. Abdoulaye Fall
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/19012004.htm
|
Le
Paracétamol - Automédication : Le "miracle" du paracétamol -
Le quotidien
- Sénégal - 18/01/2004 |
"Je ne peux me passer du paracétamol, j'en prends à chaque fois
que je ressens la moindre fatigue." Confidence d'un féru du paracétamol.
Des propos qui renseignent sur la popularité du médicament. Les
adeptes du petit comprimé blanc sont légion parmi les goorgoorlu
(débrouillard) qui y trouvent le remède pour se débarrasser de la
fatigue et autres lourdeurs après une journée de durs labeurs. Ce
produit tant convoité est-il devenu le remède-miracle des Sénégalais
? En tout cas certains n'ont pas besoin de réfléchir pour répondre
par l'affirmative. D'ailleurs Il suffit de faire un tour sur le
marché noir du médicament pour s'en convaincre. Lire
la suite
A lire aussi :
|
Offensive
pour éradiquer la polio au Togo - Republicoftogo
- Togo - 17/01/2004 |
Les six derniers pays du
monde victimes de la polio se sont engagés jeudi à Genève à éradiquer
la maladie cette année, y compris le Nigeria où des responsables musulmans
s'opposent à la vaccination. Le Togo, considéré comme débarrassé de
la polio, enregistre de nouveaux cas en provenance du Nigeria. Des
responsables de la Santé des six pays (Afghanistan, Egypte, Inde,
Niger, Nigeria, Pakistan) ont dévoilé au siège de l'Organisation mondiale
de la santé (OMS) un nouveau plan visant à vacciner 250 millions d'enfants
à plusieurs reprises au cours d'une série de campagnes de vaccination
de masse en 2004. L'an dernier, le nombre de cas de poliomyélite est
tombé dans le monde à 677, alors qu'il était encore de 350.000 en
1988 lorsque l'OMS et trois autres organismes avaient lancé un plan
d'éradication de la maladie paralysante à l'horizon 2000. Mais malgré
la baisse du total mondial, le nombre de cas a augmenté l'an dernier
dans trois pays (Nigeria, Niger et Pakistan) et la maladie a gagné
d'autres pays voisins considérés comme débarrassés de la polio (Ghana,
Cameroun, Burkina Faso, Bénin, Tchad et Togo). Le Nigeria, où 100
cas supplémentaires ont fait leur apparition l'an dernier, est désormais
le pays le plus touché, devant l'Inde où la maladie est en régression.
"C'est au Nigéria que les risques actuels sont les plus importants
du point de vue de l'éradication", a relevé l'OMS dans un communiqué.
A la fin de 2003, les campagnes de vaccination prévues dans l'Etat
de Kano (nord du Nigeria), le dernier grand réservoir africain, ont
été interrompues "à cause de rumeurs sans fondement contestant l'innocuité
du vaccin antipoliomyélite", a rappelé l'OMS. Des responsables musulmans
de l'Etat de Kano affirment que le vaccin peut rendre stérile et s'inscrit
dans le cadre d'un complot visant à dépeupler l'Afrique. L'interruption
de la vaccination au Kano "expose 15 millions d'enfants au risque
de la maladie et rend nécessaire une campagne de vaccination de masse
en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale", a souligné l'OMS. Le
ministre nigérian de la Santé, Eyitayo Lambo, a assuré que les autorités
de son pays, y compris "les notables religieux et dirigeants traditionnels,
chrétiens et musulmans travailleront pour que chaque enfant soit vacciné".
"Il faut d'urgence 150 millions de dollars supplémentaires pour mener
à bien les campagnes de vaccination dans le monde en 2004 et 2005",
a indiqué l'OMS, à l'origine du plan avec le Rotary International,
les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis
et l'Unicef.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=4&srubID=71&themeID=1&newsID=7330
|
128
millions pour l'hôpital carrefour de Ndioum : La structure respire
le neuf - Le
Sud - Sénégal - 16/01/2004 |
Inauguré en 1977 par l'ancien président Abdou Diouf, l'hôpital
de Ndioum a connu une longue traversée du désert avant d'épouser
l'esprit de la nouvelle réforme dans le secteur. En effet, c'est
par décret en date du 4 octobre 2001 que l'hôpital de Ndioum est
devenu un centre hospitalier régional, suite à la réforme survenue
en 1988 qui en faisait un établissement public de santé au même
titre que celui de St-Louis. La réforme hospitalière, il faut le
rappeler a été adopté à l'Assemblée Nationale le 12 février 1988.
Les hôpitaux se voyaient ainsi conférer une plus grande autonomie.
Aujourd'hui mis sur les rails, l'hôpital de Ndioum est, de par sa
position géographique, un hôpital-carrefour où les malades en provenance
de Linguère, de la Mauritanie et même de la région de Matam, viennent
se soigner.
Tous les médecins connectés à Internet
L'hôpital de Ndioum a une capacité de 120 lits dont 40 pour la chirurgie.
Fort sollicité, le Dr Sidy Dièye du service de la chirurgie en arrive
parfois à cinq opérations par jour. Et heureusement que l'ambulance,
suite aux travaux effectués récemment, bénéficie d'un couloir qui
lui permet de déposer les malades jusqu'au service de la chirurgie.
Ce qui n'était le cas dans le temps. En plus, les médecins sont
tous dotés d'un téléphone relié à un standard et un micro-ordinateur
avec Internet. Côté logistique, tous les médecins de la structure
sont équipés d'un appareil échographique Alpha 200 complet. Les
femmes enceintes qui viennent en consultation tous les quinze jours
y rencontrent le gynécologue venant de Saint-Louis à cet effet.
Le service de la radiologie s'est vu renforcé par une radio mobile
AMX4. Côté réanimation, une table 8004 côtoie un respirateur anesthésie
et un respirateur électrique et un bistouri électrique. La pédiatrie
et ces nombreuses couveuses est d'une asepsie complète. En somme,
l'ensemble des services d'hospitalisation respire du neuf, de la
médecine à la chirurgie en passant par la maternité et la pédiatrie
et les autres volets tels que le laboratoire et la radiologie. On
note une nette amélioration des conditions de travail du personnel
et de l'hôtellerie au sein du Chrn. Si le personnel soignant, docteurs
et autres, n'est pas encore en nombre suffisant, " la faute n'est
pas du ressort de l'hôpital ", souligne le chef de service administratif,
M. Ifra Niang, qui poursuit, " nous avons lancé un avis d'appel
d'offres pour un second chirurgien pour relayer le Dr Dièye, un
médecin généraliste, une sage-femme et deux infirmières depuis mais
seule une infirmière a répondu à l'offre, dans un pays où vous avez
un médecin pour 5000 malades, un docteur ne chôme pas ". Et d'ajouter
que les 128 millions qu'ils viennent de réceptionner en matériels,
" est un important plus à l'existant ". Pape Moussa Bâ dit Franky,
" conseiller de Me Wade que nous avions rencontré lors d'une visite
de la délégation régionale " souligne "Je suis venu pour une visite
à l'hôpital régional de Ndioum. J'avoue que c'est une structure
bien soignée, l'asepsie y est complète. J'ai aussi discuté avec
les patients pour connaître leurs préoccupations, mais personne
ne se plaint de l'accueil ici de la literie à la bouffe. Tout le
monde et satisfait ". Le directeur de la structure qui est peu loquace
de lancer à notre endroit " les usagers sont mieux habilités que
moi à vous donner une idée exacte de l'état des prestations ". Amadou
Diagne NIANG
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/16012004.htm
|
Lutte
contre le paludisme : La nouvelle prévention efficace chez la femme
enceinte - Walfadjri
- Sénégal - 16/01/2004 |
Désormais, le traitement préventif du paludisme chez la femme enceinte
se passe de la chloroquine qui était recommandée depuis plusieurs
années. Sous l'égide du ministère de la Santé et de la Prévention,
un atelier national d'orientation sur le traitement préventif intermittent
(Tpi) du paludisme chez la femme enceinte s'est tenu à l'intention
des sages-femmes, médecins, et infirmiers. Le principal objectif
de cette rencontre était, selon M. Pape Amadou Diack, chargé du
Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), de familiariser
les différents acteurs avec la nouvelle stratégie de traitement
préventif du paludisme chez la femme en grossesse. Il s'agit de
la biothérapie pour le traitement des cas simples et du traitement
préventif intermittent pour la prévention du paludisme chez la femme
enceinte. Le Tpi consiste à administrer une dose thérapeutique d'un
antipaludique efficace au cours des visites systématiques au dispensaire,
en commençant dès l'apparition du fœtus. Toute femme enceinte reçue
en consultations prénatales et ne présentant aucun signe ou symptôme
de paludisme, doit recevoir dès l'apparition des mouvements actifs
du fœtus, une première dose de sulfadoxine pyriméthamine (Sp) au
deuxième trimestre de sa grossesse et une deuxième au troisième
trimestre. La Sp doit être prise lors des consultations prénatales
sous la supervision d'un agent de santé selon le principe du Traitement
directement observé (Tdo). Le Tpi à la Sp est une partie intégrante
du paquet anténatal comprenant d'autres produits comme le fer et
les moustiquaires imprégnées. Ainsi, chaque femme doit être encouragée
à dormir sous une moustiquaire imprégnée, à prendre chaque jour
du fer et à être vaccinée contre le tétanos. Au Sénégal, le paludisme
est la première cause de mortalité et de morbidité au Sénégal. Chaque
année, on dénombre près de 800 000 cas, presque 22 décès par jour.
Le paludisme occupe la première place des motifs de consultation
au Sénégal. De fait, il s'agit, selon le Dr Pape Amadou Diack, de
trouver une adhésion massive, aussi bien chez les patients que chez
les praticiens, à ce nouveau traitement antipaludique. Ce passage
de la Chloroquine à la Sp s'explique, selon le Dr Diack du Pnlp,
par le fait que "nous avons constaté une résistance à la chloroquine
du plasmodium, le parasite qui transmet le paludisme". Et d'après
un sondage effectué auprès des prestataires de soins sur le traitement
antipaludique au Sénégal, il s'avère que la chloroquine est inefficace.
Pour ce qui est de l'accessibilité du Sp, le coordonnateur du Programme
national de lutte contre le paludisme rassure : à défaut d'être
gratuit, le prix du médicament ne dépassera pas 100 F. Issa NIANG
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=7151
|
Bas-Congo
: les maringouins un sérieux problème de santé à Inga - Digitalcongo
- RD Congo - 15/01/2004 |
Les habitants du site d'Inga, le lieu
qui abrite l'un des grands barrages électriques du monde sont sérieusement
menacés par la malaria et l'onchocercose vu que ce site est infesté
de moustiques et des maringouins. Il est impérieux que des mesures
soient prises à temps pour lutter contre cette situation qui risque
d'être néfaste dans l'avenir.
Les habitants de la moderne cité d'Inga, une concession de la Société
nationale d'électricité " Snel ", dans la Province du Bas-Congo, sont
envahis la nuit comme la journée par deux types d'insectes très nuisibles
à la santé. En effet, la nuit ils sont au rendez-vous des moustiques,
insectes vecteurs de la malaria, maladie plus dangereuse que le Vih/Sida,
car elle sème la désolation en Afrique tropicale où elle décime des
vies humaines. La journée, cette malheureuse population est soumise
aux piqûres des maringouins, petits insectes de couleur noire, qui
s'attaquent aux pieds et aux mains. Des sources médicales, il nous
revient que les maringouins inoculent en l'homme une autre maladie
très dangereuse. Il s'agit de l'onchocercose, autrement appelée "
cécité de rivière ". Il est vrai que certains produits pharmaceutiques
sont en train d'être distribués à tous les habitants exposés à la
contamination de cette maladie, qui improductifs. Cependant, le mieux
à faire pour protéger tous ces Congolais, qui résident à Inga pour
raison de service, c'est de savoir désinfecter toutes les poches obscures
dans lesquelles se multiplient les fameux maringouins. Il y a quelques
décennies une brigade du service de l'hygiène s'occupaient de la lutte
contre différents insectes nuisibles à la santé humaine. Depuis lors
cette brigade est restée l'ombre d'elle-même. On ne le dira jamais
assez, certains services de l'Etat se dérobent de leurs tâches primordiales
pour s'occuper de l'accessoire. C'est le cas du service d'hygiène.
Au lieu de s'occuper de l'hygiène publique, comme son nom l'indique,
le service est beaucoup plus permanent dans différents marchés tant
de la capitale que de l'arrière pays. Ses agents s'occupent plus de
la vente des jetons pour amasser de l'argent, au moment où les marches,
leurs lieux de prédilection, fonctionnent dans une crasse indescriptible.
Ces agents inconscients contournent les montagnes d'immondices en
toute indifférence. Ils sont simplement préoccupés par le rançonnement
des marchands. Le cas du site d'Inga dans la province du Bas-Congo
doit interpeller les autorités. Elles sont appelées à voler au secours
des administrés de ce coin du pays. Ne pas s'en occuper sérieusement,
c'est livrer toutes ces âmes à leur triste sort. Il y a urgence. Godé
Kazadi | L'Avenir
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=33065
|
Plantes
pharmaceutiques - L'express
- Madagascar - 15/01/2004 |
La coopération internationale du groupe
de la biodiversité (ICBG) a présenté hier matin au Palissandre, les
premiers résultats de ses recherches sur les plantes pharmaceutiques
et médicinales en collaboration avec divers organismes, à savoir le
Missouri Botanical Garden (MBG), Conservation International (C.I)
et le Centre national appliqué des recherches pharmaceutiques (CNARP).
Installée à Madagascar de 1998 jusqu'en 2008, l'ICBG donne une grande
importance aux plantes médicinales à Madagascar et dans le monde.
Une région, celle de Zahamena, a été choisie pour les recherches et
pour l'inventaire floristique. Des plantes sont tirées de cette forêt
pour être analysées en vue d'en extraire des médicaments contre les
épidémies comme le malaria, le paludisme, le cancer et le sida. Selon
le professeur Rabodo Andriantsiferana, responsable de cette coopération
à Madagascar, les médicaments seront disponibles dans 20 ans au minimum,
car les recherches nécessitent beaucoup de temps. Outre les recherches
à Zahamena, des activités socio-économiques ont été entreprises au
niveau de la population, comme la construction d'écoles, de dispensaires
et une initiation à la politique rizicole. : F. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=18242&r=4&d=2004-01-15 |
Ensemble
contre le Sida : Des associations coalisent leur force pour la gratuité
des ARV - Sidwaya
- Burkina Faso - 15/01/2004 |
Près de 200 associations de lutte contre
le Sida regroupées au sein du Réseau d'accès aux médicaments essentiels
(RAME), ont signé, mardi 13 janvier 2004 au PNUD, une charte pour
le traitement gratuit des malades de cette pandémie. A travers la
charte, les associations coalisées en Union sacrée pour le traitement
gratuit des malades du Sida (US-SIDA) demandent l'instauration d'un
"Etat d'urgence sanitaire au Burkina Faso" et l'adoption de mesures
exceptionnelles pour le traitement des malades du Sida. Les associations
signataires de la charte s'engagent à mener, selon les dispositions
légales dans notre pays, des activités de plaidoyer pour la réalisation
de leurs objectifs. Elles s'engagent également à respecter la spécificité
de chaque partie prenante. Dans son intervention, Mme Martine Somda,
personne vivant avec le VIH (PVVIH) et représentant le comité de pilotage
de l'US-Sida a relevé que l'US-Sida doit être perçue comme la matérialisation
de la volonté des différents acteurs nationaux et internationaux pour
l'éradication de la pandémie du Sida au Burkina Faso. Cette volonté
farouche des acteurs s'explique par le fait que le Burkina possède
de nos jours un taux de séroprévalence estimé à 6,5%. Ce taux rapporté
à l'ensemble de la population donne un nombre de 663 613 personnes
infectées par le VIH, 15% de ces personnes nécessitent une prise en
charge antiretrovirale (ARV) soit environ 100 000 personnes. C'est
pourquoi, le RAME conformément à son mandat aura comme priorité au
cours de l'année 2004, le plaidoyer pour la gratuité des antirétroviraux
(ARV). Il appuiera en outre la politique de décentralisation des ARV
engagée par le gouvernement burkinabè. Son plaidoyer pour la gratuité
des ARV se fera en collaboration directe avec l'ensemble de tous les
partenaires coalisés dans l'US-Sida dont il assure le secrétariat
permanent. "Le mot d'ordre de la gratuité des ARV n'a pas été inventé
mais s'est plutôt imposé", a reconnu le coordonnateur national du
RAME, Simon Kaboré. "Notre péché serait alors d'avoir succombé à sa
pertinence et à son pouvoir de sauver les milliers de malades pauvres
d'argent et de leurs droits à la vie, à la santé et à une assistance
face au danger", a-t-il poursuivi. Pour donner plus de crédit à l'US-Sida,
le soutien des communautés religieuses et coutumières a été sollicité.
Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_15_01/sidwaya.htm |
Kourittenga
: Réunion annuelle du conseil de santé du district de Koupèla
- Sidwaya - Burkina
Faso - 15/01/2004 |
Le conseil de santé du district sanitaire
de Koupèla a tenu sa réunion annuelle, mardi 13 janvier 2003. L'ordre
du jour a porté sur le bilan des JNV 2003, le bilan du plan d'action
2003 et la présentation des grandes lignes du plan 2004. Du bilan
des JNV 2003, le district sanitaire de Koupèla a enregistré au premier
passage, 114,78% de couverture vaccinale. Au second passage, 77 861
doses de vaccin et 63 425 doses de vitamine A ont été administrées
soit respectivement 129,42% et 115,200% de taux de couverture. Des
difficultés, le médecin-chef du district a relevé principalement les
cas de réticence, la non-maîtrise des techniques de vaccination, l'insuffisance
dans la mobilisation sociale, le cambriolage dans quatre formations
sanitaires. Par ailleurs, un cas de polio a été diagnostiqué dans
la ville de Pouytenga. En conséquence, le district envisage le recyclage
de tous les vaccinateurs et l'organisation d'émissions radiophoniques
de sensibilisation dans la ville de Pouytenga. Le bilan du plan d'action
2003 quant à lui, fait ressortir 101 activités réalisées sur 121 programmées,
soit un taux de réalisation de 83%. Le plan d'action 2004 dont les
grandes lignes ont été présentées à cette réunion, prévoit à court
terme, le renouvellement et la formation des comités de gestion des
MEG, et le renforcement de la mobilisation sociale pour la réussite
des différentes campagnes de vaccination contre la méningite, la polio
et la rougeole dans la province. Onésine Aké Loba LANKOANDE AIB/Kourittenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_15_01/sidwaya.htm |
Croisade
contre la fièvre jaune : Le ministre de la Santé publique a lancé,
hier, la campagne de vaccination contre cette maladie à Kiki, près
de Bafia- Cameroon
tribune - Cameroun - 14/01/2004 |
Bitang est un petit village de l'arrondissement
de Bafia. Depuis le 3 octobre dernier, le nom de ce petit hameau revient
dans les conversations. Un cas de fièvre jaune y a été dépisté par
les services de surveillance épidémiologique du ministère de la Santé
publique. Une autre enquête menée dans cette même localité a permis
au Centre Pasteur d'identifier un deuxième cas, dix jours après. Ce
cas a ensuite été confirmé par le centre de référence de l'Institut
Pasteur de Lyon en France. La situation étant devenue grave, le ministère
de la Santé publique a sonné " le temps de l'alerte et de l'action
concrète ", pour reprendre une expression de Urbain Olanguena Awono.
Il est allé lancer hier la campagne de vaccination de masse contre
cette épidémie. En compagnie de l'ambassadeur de France au Cameroun,
Jean-François Valette, le MINSANTE est allé circonscrire l'évolution
de cette maladie. La cérémonie s'est déroulée à Kiki, à une dizaine
de kilomètres de Bafia et à quelques encablures de Bitang, le foyer
déclaré de cette maladie, également signalée dans l'Extrême-Nord.
Le secrétaire d'Etat à la Santé, Alim Hayatou, l'ambassadeur du Japon
au Cameroun, le gouverneur de la province du Centre, le préfet du
Mbam et Inoubou et une bonne brochette d'élites locales ont également
couru au chevet des populations de Bafia. Histoire de marquer leur
solidarité aux personnes touchées. Leurs vies ne sont plus en danger.
Elles ont reçu des soins appropriés. Après la manifestation des premiers
cas de fièvre jaune, une cellule de crise a été constituée au sein
du ministère de la Santé publique. Une campagne de vaccination de
masse a alors été décidée. Une requête a été adressée à l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) pour la fourniture des vaccins. La Coopération
française a été sollicitée pour apporter son appui financier. Ce qu'elle
a fait " promptement ", selon Urbain Olanguena Awono. L'ambassade
de France au Cameroun a sollicité un financement auprès de la Délégation
de l'action humanitaire, une structure du ministère français des Affaires
étrangères qui a répondu favorablement en versant directement à l'OMS
les fonds nécessaires, soit 10 millions de F Cfa, correspondant à
33.000 doses. Selon l'OMS, le Cameroun fait partie des 34 pays d'Afrique
ayant un risque élevé de fièvre jaune. Les pouvoirs publics ont ainsi
mobilisé toute l'expertise nationale et internationale. Avant de quitter
Kiki, l'ambassadeur de France a lancé " l'appel à la mobilisation
pour une meilleure couverture vaccinale ", pendant que le ministre
de la Santé publique rassurait les populations massées dans la cour
du centre de santé de Kiki. " Vous n'avez rien à payer. L'ambassade
de France et le gouvernement ont déjà tout fait. On ne doit donc rien
vous exiger ", leur a-t-il dit. Dans la foulée, Urbain Olanguena Awono
a fait une annonce. Le centre de santé de Kiki aura bientôt une ambulance.
C'est leur cadeau du Nouvel an, a-t-il précisé, dans un concert de
youyous et de chants.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j19012004&idart=13504&olarch=j14012004&ph=y |
|