Cette revue de presse est faite par nos services en accord avec les sources.
Seuls ces journaux détiennent les droits de reproduction de ces articles.
Si vous souhaitez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir vous mettre en relation aves les responsables afin de solliciter leur autorisation.
Chaque article reproduit comporte le lien vers la page d'accueil du journal ainsi qu'un lien vers l'article original.
Merci de votre compréhension.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur
Santé Tropicale



Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire
4537 abonnés - 8 nouveaux abonnés cette semaine !

Conseil national de l'ordre des médecins : Les faux médecins bientôt démasqués - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 10/01/2005
La nouvelle équipe dirigeante du Conseil national de l'ordre des médecins de Côte d'Ivoire veut aller fort et vite. Après son élection lors du congrès du 30 octobre 2004, elle a procédé le vendredi 07 janvier à l'hôtel Ivoire à l'installation officielle de ses Commissions de réflexions.
Selon le Dr. Aka Kroo Florent, président dudit Conseil, ces commissions au nombre de dix ont pour mission d'ici avril 2005 d'élaborer un plan d'action stratégique 2005-2010 visant à assainir la corporation.
A l'origine de cette initiative, le président de l'ordre des médecins révèle que de faux médecins pullulent au sein de la corporation et délivrent de fausses attestations de coups et blessures constamment récusées par les magistrats.
"Pour nous aujourd'hui donc, il s'agit de restaurer la crédibilité de la corporation en recensant d'abord tous les médecins puis de dresser officiellement la liste complète de tous les médecins reconnus et enfin leur attribuer des cachets portant leur nom et prénoms et adresse complète, indique-t-il.
Aussi, le Dr. Aka Kroo promet d'engager une bataille contre l'utilisation des bouts de feuille comme ordonnancier. "Seules ces actions d'éclat pourront nous permettre de sortir de l'anarchie et de démasquer les faux médecins", estime-t-il.
Entre autres Commissions sur “le profil de carrière et éthique“ ainsi que sur “déontologie médicale“ ont été installées. Coulibaly Moussa
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=14476

Les médicaments à base d’artémisinine relancent la lutte contre le paludisme - L'express - Madagascar - 10/01/2005
La confirmation officielle vient du ministre de la Santé et du planning familial. A partir de cette année, les médicaments à base d’artémisinine combiné avec d’autres palliatifs seront utilisés à Madagascar pour lutter contre le paludisme.
Procédé dont l’effet est jugé très efficace par les spécialistes de la médecine, exploité depuis longtemps en Asie et recommandé d’ailleurs par l’Organisation mondiale de la santé, l’emploi de ces médicaments a beaucoup fait hésiter à Madagascar à cause notamment du prix très élevé.
Mais le premier responsable de la santé publique malgache a déclaré à la presse, lors de la cérémonie de présentation des vœux à Iavoloha que la politique nationale de lutte contre le paludisme compte désormais parmi ses stratégies l’utilisation de ce nouveau remède.
À Madagascar, le paludisme est la seconde cause de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans. Et cette maladie représente plus de 30% des consultations dans les centres de santé de base des provinces côtières, les régions les plus exposées. La mortalité causée par le paludisme grave est estimée à 27% chez les moins de 5 ans dans les hôpitaux de district.
La saison actuelle est extrêmement propice au développement du paludisme, note le docteur Tafangy, chef de service de la lutte contre le paludisme au sein du ministère de la Santé et du planning familial. La période paludique est bel et bien commencée. Toutes les conditions sont actuellement réunies : temps humide et pluvieux en alternance avec un temps ensoleillé, favorable à la ponte des œufs de l’anophèle.
En amont, un travail préventif est également effectué a tenu à préciser le ministre Jean Louis Robinson devant les journalistes, en mentionnant la diffusion des moustiquaires imprégnées, principalement auprès des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, le groupe jugé le plus vulnérable. Rondro R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28266&r=13&d=2005-01-10

Haut de page

Choléra : Une vingtaine de cas suspects à Mbacké - Le quotidien - Sénégal - 10/01/2005
L’inquiétude quant à la “résurgence” du choléra gagne de plus en plus les populations du département de Mbacké. 18 cas suspects ont été signalés dont 8 à Mbacké et 10 à Touba. Les malades proviendraient pour l’essentiel de Ndame, Keur Niang, Khaira et Touba Darou Salam. Ces patients présenteraient tous des signes cliniques proches de la maladie des mains sales. Ils souffriraient de diarrhée persistante et de vomissements. Leurs accompagnants interrogés «déplorent la cherté des médicaments et le manque d’information sur la maladie de leurs parents». Pour l’instant, toutes les maisons des malades ont été désinfectées par les agents du service d’hygiène dépêchés sur les lieux.
Sur la maladie dont souffrent ces patients, le Docteur Guèye du district de Mbacké, souhaite «attendre disposer des résultats des examens envoyés à Dakar pour se prononcer avec certitude». Pour l’heure, des sources concordantes font état de la propagation de la maladie dans beaucoup de quartiers périphériques de Touba. Cette présence s’explique par l’insalubrité qui y règne et la présence des bassins à ciel ouvert au niveau desquels, les hommes et les animaux se ravitaillent. Pour rappel, un seul cas de choléra a été signalé à Touba depuis le début de la maladie.
A maintenant moins de trois mois du Magal de Touba, la sensibilisation devrait être redoublée car durant cet événement, on note une présence massive de pèlerins chiffrés à plus d’un million. Par Boucar Aliou DIALLO - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=21043&index_edition=613

Interventions chirurgicales sur le noma et le bec-de-lièvre. Donner une vie plus digne à des exclus sociaux - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 10/01/2005
Le Centre « Une vie meilleure », au secteur 25 de Ouagadougou, accueille depuis le 3 janvier 2005 une mission norvégienne qui a déjà réalisé en 5 jours plus de 64 interventions chirurgicales sur des cas de becs-de-lièvre et de noma. Ces interventions gratuites qui se dérouleront jusqu'au 15 janvier 2004 permettront aux malades d'avoir une vie plus digne.
Le bec-de-lièvre est une malformation congénitale avec donc la lèvre fendue de l'enfant (à sa naissance) à l'image de celle d'un lièvre. Quant au noma, qui est courant lors du sevrage de l'enfant (2 ans et 5 ans), il est dû à une malnutrition et à une mauvaise, voire un manque d'hygiène bucco-dentaire. C'est une maladie qui ronge le visage, a indiqué le directeur du centre « Une vie meilleure », Alexandre Tapsoba. Des maladies comme le noma, le bec-de-lièvre sont des pathologies le plus souvent choquantes et conduisent à l'exclusion de bien de malades. Et en nous rendant dans ce centre pour voir à l'œuvre la mission norvégienne conduite par Nils H. Tronrud, forte de 10 membres, nous avons eu droit aux témoignages de certains malades, souvent les larmes aux yeux, nous racontant leurs difficultés d'insertion dans leur milieu. Sont de ceux-là, Sibila Séogo, âgé de 20 ans, atteint du noma, Tohorèta, une jeune fille de 16 ans, malade du bec-de-lièvre, venue de Dano avec son père, Germain Somé pour son intervention. Le géniteur de celle-ci relève que lorsqu'elle se rend au marché ou à tout autre lieu, elle fait l'objet de railleries par la population. En plus contrairement à toutes les filles de son âge qui sont courtisées, Tohorèta est délaissée parce qu'elle serait malade. C'est un père soulagé et très heureux qu'on a aperçu car l'opération de sa fille fut une réussite. « Voyez comment ma fille est devenue, on aurait dit de la magie. C'est d'ailleurs ce que beaucoup de gens diront lorsque nous allons retourner chez nous. Elle a maintenant un visage plus digne et la prise en charge de l'intervention a été gratuite. Je remercie les blancs-là et le centre d'avoir donné une autre chance à ma fille », a lâché Germain Somé. A côté de lui, une femme avec son bébé dans les bras, semble plus qu'inquiète. Une soixantaine de malades déjà soulagés
Il s'agit d'Asta Tiemtoré née Ouédraogo, mère de Fayçal (11 mois), qui est atteint d'un bec-de-lièvre. Depuis le 2 janvier, elle a élu domicile au centre, attendant le tour de son nourrisson. Elle nous confia qu'elle ne sait pas ce qu'elle a fait à Dieu pour que son enfant naisse avec une telle malformation. « Après mon accouchement, lorsque j'ai vu mon enfant, je n'ai su à quel moment mes larmes ont coulé. Mon mari, aussi, en déplacement lors de la venue au monde de Fayçal, a failli pleurer lorsqu'il a vu pour la première fois son fils. On a dû s'encourager pour tenir jusqu'à présent. (NDLR : Mme Tiemtoré commença à verser des larmes et c'est lorsqu'elle retrouva sa lucidité que l'échange continua). Après mon accouchement, les mauvaises langues ont dit que cette malformation est due au port du préservatif. Une femme me dira également que c'est un sort jeté par des génies. Vraiment j'ai tout entendu sur la maladie de mon fils, heureusement que beaucoup de personnes nous ont beaucoup soutenu parmi lesquels les agents du centre « Une vie meilleure ». Nous sommes une famille ici et dès que j'y suis arrivée, j'ai cessé de pleurer parce que j'ai vu des cas plus sérieux que celui de Fayçal. Je remercie les spécialistes norvégiens et le centre parce que sans eux, je ne sais pas ce que mon enfant deviendrait plus tard surtout avec les regards bizarres de nous, Africains ». En définitive, c'est ce lundi que le petit Fayçal sera opéré car le mercredi dernier son intervention a été reportée pour raison de paludisme. Et c'était une mère martyrisée qu'on a eu du mal à consoler. Pour l'heure, la mission, appuyée par deux attachés de santé burkinabè, a pu opéré une soixantaine de malades du 3 au 8 janvier 2005. Les interventions, qui se poursuivront jusqu'au 15 janvier 2005, sont gratuites ainsi que la restauration. En plus, les frais de transport des patients leur sont remboursés. Depuis l'inauguration du centre le 12 février 2002, c'est au total 506 malades de noma et de bec-de-lièvre, et 136 pieds-bots qui ont été opérés. Cyr Payim Ouédraogo
Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/Oarticlearchive.php3?id_article=2207

Haut de page

Migration et sida : Le contrôle social freine la diffusion du Vih au Sénégal - Le Soleil - Sénégal - 08/01/2005
De l’avis des deux chercheurs, Richard Lalou de l’Institut de Recherche pour le Développement (Ird) et Victor Piché de l’Université de Montréal, « l’expérience migratoire ne modifierait pas les comportements sexuels que dans certains contextes sociaux et selon la position sociale des migrants de retour dans leur milieu d’origine. »
À la faveur d’enquêtes menées en l’an 2000 dans la vallée du fleuve Sénégal auprès de 1.320 personnes âgées de 15 à 49 ans, les démographes Richard Lalou et Victor Piché se sont intéressés à la relation entre mobilité et comportements sexuels. Ce qui ressort d’un communiqué de presse de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) parvenu à notre rédaction. Selon le communiqué, les deux chercheurs ont ainsi analysé les parcours et les situations des migrants. « Ceux-ci, en fonction des contextes sociaux des communautés qu’ils réintègrent, pourraient gérer différemment les risques sexuels de transmission du Vih ».
Pour les deux chercheurs, note le communiqué, « les migrants, comme tout autre personne, ajustent leurs comportements en fonction des situations, de leurs parcours et de leurs perceptions. D’après les résultats de l’enquête, la migration ne contribue pas, au moins jusqu’en 2000, à encourager la diffusion de l’infection à Vih. Le contexte social agirait favorablement sur la maîtrise de l’épidémie, expliquant ainsi en partie le maintien d’une faible prévalence du Sida au Sénégal. Les deux chercheurs ont ainsi étudié deux sites aux contextes sociaux très contrastés : le centre urbain de Richard-Toll (basse vallée) et la région rurale de Matam (moyenne vallée).
À leur retour, une grande partie des migrants abandonne les comportements à risques
Alors qu’à Richard-Toll l’émigration internationale est dirigée vers des pays à faible prévalence du Vih comme la Mauritanie, la région de Matam constitue « le siège d’une importante émigration internationale vers des pays à plus forte prévalence comme la Côte-d’Ivoire et l’Afrique centrale ». Malgré ces déplacements vers des pays où la séropositivité à Vih est élevée, les chercheurs notent, cependant, « un taux d’infection dans la région de Matam qui est resté stable entre 1990 et 2002, soit environ 2 %. »
Dans ces enquêtes, la mobilité internationale, qui s’effectue à destination d’un pays africain ou d’un autre continent, a été distinguée de la mobilité interne qui concerne les déplacements à l’intérieur du pays, principalement vers les grandes villes comme Dakar, Saint-Louis et Thiès et du déplacement temporaire de courte durée. D’une manière générale, la population mobile, une fois arrivée en milieu d’accueil, modifie son comportement sexuel. Cela dans le sens d’une augmentation potentielle du risque d’infection au Vih. C’est le cas des migrants de la vallée du fleuve Sénégal qui, à l’exception de ceux qui effectuent un déplacement de courte durée, ont des rapports avec des partenaires occasionnelles et des professionnelles du sexe plus fréquents pendant leur déplacement qu’avant leur départ. Or, à leur retour, une grande partie des migrants abandonne ses comportements à risques.
L’étude est partie du constat selon lequel, depuis l’apparition du sida, la migration est considérée comme un moteur de l’épidémie. La maladie est souvent représentée soit comme une « pathologie d’importation », les migrants étant porteurs d’une maladie (ou au moins un risque), soit comme une « pathologie d’adaptation ». Les migrants, essentiellement des jeunes hommes qui se déplacent pour travailler, sont soumis aux contraintes d’un nouvel environnement dans la région ou le pays d’accueil. Ils deviennent alors économiquement, socialement et affectivement plus vulnérables. Cette situation favorise des modifications de leurs comportements sexuels, comme la multiplication des partenaires occasionnelles et le recours aux professionnelles du sexe.
Synthèse de MOHAMADOU SAGNE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=45899&index__edition=10383

Santé : L’an 2005 placé sous la signe de l’assainissement - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 07/01/2005
Le ministre d’Etat, à charge de la santé a décidé de mener au titre de la nouvelle année une croisade pour l’assainissement du secteur de la santé. C’est l’annonce faite mercredi par le ministre Mabri au cours d’une conférence consacrée au bilan de l’année 2004, animée au siège de l’Organisation mondiale de la santé.
Au niveau des ratées, on notera le retour du poliovirus sauvage dans le pays en 2004 avec 17 cas dont 15 en zone gouvernementale et 2 des zones sous contrôle des Forces nouvelles.
Avec la reprise des hostilités par le président Laurent Gbagbo, les deuxième et troisième passages des Journées nationales de vaccination synchronisée (JNV) prévues aux mois de novembre et décembre 2004 n’ont pu avoir lieu. Tout comme la campagne de vaccination contre la rougeole prévue en décembre 2004 mais reportée en juillet prochain.
Quand on sait que ces deux pathologies sont mortelles pour les enfants, on ne peut que s’inquiéter avec le ministre, de la situation épidémiologique alarmante du pays. « Il y a lieu de craindre que la Côte d’Ivoire n’exporte le poliovirus sauvage vers les pays voisins », a déclaré le ministre.
La guerre ayant, selon le ministre, non seulement interrompu les traitements (Sida–Tuberculose), mais en raison du flux démographique, a provoqué l’endommagement des plateaux techniques des CHU et autres structures sanitaires d’Abidjan. L’année 2005, le Dr Albert Mabri Toikeusse la place sous le signe de la redynamisation du corps médical assaini. D’ici la fin du mois, en symbiose avec l’ordre national des médecins, on fera la chasse aux cliniques clandestines et aux faux pratiquants de la médecine, après un recensement des médecins et leur ré-immatriculation.
En outre, la délivrance des ordonnances sera soumise aux normes exigées par l’ordre et la tutelle. Concernant le secteur de la médecine traditionnelle, le ministre Mabri envisage mettre fin à l’anarchie qui y règne. Car, « il faut permettre aux vrais guérisseurs de soulager les patients en mettant aux activités de charlatans adeptes de la publicité mensongère ».
Par ailleurs, le redéploiement du personnel médical va reprendre dans les jours à venir tout comme les vaccinations de routine et les JNV à partir du mois de février.
Sans céder au découragement, le ministre de la Santé veut consolider les acquis et mettre la santé au service de la réconciliation et du bonheur des Ivoiriens.
Mamadou Doumbes 
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=14418

Haut de page

Sciences médicales : Un plan stratégique pour redynamiser la formation. Après avoir ausculté la formation, les enseignants ont prescrit un plan quinquennal - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 07/01/2005
L’atelier de validation du plan stratégique de l’UFR des Sciences Médicales d’Abidjan s’est tenu hier à l’amphi 3. Le doyen, le pr Diomandé Mohénou Isidore n’a pas manqué de relever le caractère innovant d’un plan en matière de formation. Il s’agit dorénavant d’un instrument aux mains de l’équipe dirigeante “ pour bien gérer notre institution en s’appropriant résolument les règles modernes de management en vue de répondre avec efficacité et efficience à ses missions de formation, de recherche et de gestion ”. En ce qui concerne la formation, l’UFR a besoin d’adapter selon le doyen, les programmes d’enseignements, la rédaction des normes et procédures au niveau médical. Elle veut aussi voir naître de nouvelles filières professionnalisées et restaurer la bibliothèque.
La recherche, si l’on s’en tient au souhait des enseignants, porte sur la création d’une structure nationale en matière de recherche à l’instar de l’Institut National Scientifique d’Etudes et de Recherches Médicales (INSEM) en France, afin de définir une vraie politique dans le domaine sanitaire. Le coût financier de ce plan s’élève à 9.30 milliards. Il devrait permettre de remettre les pendules à l’heure, en offrant à la Côte d’Ivoire des médecins de grande qualité “ 5 étoiles ”, comme l’affirme avec un brin d’humour le doyen Diomandé.
Le vice-président de l’Université, Lezou Gérard, n’est guère surpris de la nouvelle démarche de l’UFR des Sciences Médicales parce que cette unité se présente selon lui “ comme le porte-flambeau de la performance de notre université dans les domaines de la formation et de la recherche ”. Comme preuve “ les lauriers qu’elle rapporte à notre université et à notre pays aux différents concours d’agrégation du CAMES ”. Il a simplement souhaité que son exemple inspire les autres UFR. Toutefois, il n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le fait que le plus dur est “ la phase opérationnelle ”. Le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, M. Bamba El-Hadji Sawaliho, souhaite une convergence entre le plan quinquennal de l’UFR et celui du ministère.
Visiblement satisfait de l’esprit d’anticipation et le souci de mieux faire de cette Unité, le ministre de la Santé et de la population M. Mabri Toikeuse s’est dit rassuré devant l’aptitude des hommes qui seront formés à relever les nombreux défis médicaux. Il a suggéré aux enseignants-chercheurs de créer un cadre “ qui permette de prendre en compte les recommandations des travaux de recherche, telles les thèses ”. Pour que celles-ci ne demeurent plus dans les tiroirs. Marceline GNEPROUST
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=7C89B37okRg

Les spécialistes français viennent de communiquer une nouvelle attitude face à la prise en charge de la fièvre de l’enfant. Ne cherchez plus à baisser la fièvre systématiquement ! - Midi-Madagasikara - Madagascar - 06/01/2005
Il ne faut plus chercher à baisser systématiquement la fièvre chez l’enfant si celle-ci est bien supportée et inférieure à 38,5° C. Lorsque l’utilisation d’un antipyrétique s’avère nécessaire, un seul médicament, sans alternance, suffit. Voilà en résumé les nouvelles recommandations officielles en France. Des spécialistes s’étaient exprimés devant la presse dans ce pays en début de semaine pour communiquer ces nouvelles conduites à tenir face à la fièvre de l’enfant, préconisées suite à la découverte et les études faites autour des effets secondaires des médicaments.
Pendant longtemps, en cas de fièvre chez l’enfant, médecins et parents cherchaient à tout prix à faire baisser la température en ayant recours aux antipyrétiques (médicaments destinés à faire baisser la fièvre). Aujourd’hui, à cause des effets secondaires, rares, certes, mais graves, de ces médicaments, de nouvelles recommandations officielles ont été rendues publiques en France par les experts, en association avec la société française de pédiatrie. Ainsi, il ne faut plus, désormais, entamer systématiquement un traitement visant à faire baisser la fièvre si celle-ci est inférieure à 38,5° C et bien tolérée par l’enfant.

Classiques
Ces spécialistes conseillent donc d’oublier les méthodes « classiques » telles les bains tièdes, les cataplasmes frais et la dose d’aspirine ou de paracétamol dès que le thermomètre affiche une température quelque peu « anormale ». En revanche, il faut, selon toujours ces recommandations, privilégier les mesures simples : découvrir l’enfant sans pour autant lui retirer tous ses vêtements, le faire boire souvent et veiller à ce que la pièce où l’enfant se trouve ne soit pas surchauffée. C’est seulement après, si la fièvre dépasse 38,5°C ou si l’enfant présente des signes d’inconfort (baisse de l’activité, irritabilité ou manque d’appétit) qu’il faut recourir aux antipyrétiques. Ici encore, un seul médicament peut suffire et il est inutile d’en combiner plusieurs ou de les alterner car ceci risque de « potentialiser » leurs effets secondaires.

Déconseillés
Généralement, le paracétamol est très bien toléré. L’aspirine et l’ibuprofène présentent des contre-indications. De même, ces derniers et les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués si l’enfant présente des signes de déshydratation ou en cas de varicelle. Toutes ces recommandations, rappellent les spécialistes français, visent désormais à améliorer le confort de l’enfant et non plus l’abaissement systématique de la fièvre car celle-ci ne présente que rarement un danger par elle-même. Les convulsions surviennent lors d’accès de fièvre chez un pourcentage assez faible d’enfants (2% à 5%) mais ces enfants présentent généralement une prédisposition familiale et selon les experts, rien ne prouve que la prise d’antipyrétique permette de prévenir les convulsions. Cette dernière affirmation des spécialistes comme les nouvelles recommandations elles-mêmes, ne manqueront certainement pas de susciter des commentaires dans le cercle des professionnels.  Hanitra R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu050106.htm


VIH/Sida - Prévalence et progression de la pandémie : Ces chiffres qui font peur - Le quotidien - Sénégal - 05/01/2005
«Le Sénégal ne peut plus être considéré comme un pays à l’avant-garde dans la réponse au Vih/Sida». C’est le constat fait par le Dr Marie-Louise Dia de Aci, hier, lors de la conférence de presse organisée par l’Observatoire de la réponse au Vih/Sida. Cette nouvelle structure composée de l’Alliance nationale contre le Sida (Ancs), Aci, Enda Santé, Sida service et Synergie pour les enfants, a pris le contre-pied des autorités pour annoncer que «la situation du pays est plus qu’alarmante et inquiétante». Le constat est amer, surtout quand il vient d’acteurs qui œuvrent pour la maîtrise de la pandémie. Une maîtrise qui, indiquent-ils, n’est pas pour demain, compte tenu «des errements, du pilotage à vue et des tâtonnements qui sous-tendent la lutte contre le Sida».
Pour l’Observatoire, les statistiques disponibles révèlent des manquements dans l’efficacité des programmes mis en place pour aller à contre-courant de la pandémie. Comme en atteste le dernier bulletin épidémiologique publié en décembre dernier et qui fait état d’une moyenne nationale de séroprévalence du Vih/Sida de 1,5 %. En vérité, se désole le Dr Ngagne Mbaye, «la moyenne nationale cache des disparités dans la répartition par région, par sexe et par âge». «Sur les douze sites sentinelles du pays, huit ont un taux de prévalence supérieur ou égal à 2 % chez les femmes enceintes de plus de 25 ans. Ce taux connaît une hausse sensible dans la région de Kolda où un pic de 4,5 % a été noté», poursuit-il. Suffisant pour susciter des inquiétudes.
Autre source d’inquiétude, c’est que le Vih1, réputé être plus virulent avec une grande capacité de propagation, est en train d’être dominant dans plusieurs régions du pays. D’ailleurs, à Dakar, «il est 16 fois supérieur au Vih 2». De même, il est estimé, au Sénégal, à 83 450, le nombre de personnes infectées en 2003 et cette tendance est à la hausse car les projections font état de 20 mille cas supplémentaires en 2005 pour atteindre 136 000 en 2010. Pire, renseignent-ils, «les enfants infectés qui sont au nombre de 5140 franchiront la barre des 9500 en 2010. Et rien qu’en 2004, 38 personnes sont infectées par jour, soit un total de plus de 16 mille nouveaux cas enregistrés».
Au-delà des nouvelles infections, la pandémie se répand avec son cortège macabre dans la mesure où plus de 4 000 adultes et plus de 1300 enfants de moins de 15 ans y ont perdu la vie, pendant que 2000 de ces enfants mouront de la pandémie dans 5 ans.
D’après les membres de l’Observatoire, ces chiffres témoignent de la progression de l’épidémie, d’où la conclusion selon laquelle «le Sénégal n’est pas à l’abri d’une explosion du Sida, si on ne se penche pas sur la multiplicité des facteurs de sa diffusion». «Derrière chaque chiffre, se cache une tragédie humaine faite de souffrances pour les hommes, femmes et enfants affectés et infectés par le Vih/Sida.» Mais, regrettent-ils, «le discours empreint d’autosatisfaction servi par les autorités donne l’impression que l’épidémie est maîtrisée. Or, il n’en est rien. Et cela pourrait avoir des conséquences graves en ce qu’il peut induire un relâchement et une démobilisation, surtout chez les jeunes particulièrement vulnérables». Bien que le Sénégal soit souvent cité en exemple, les acteurs constatent un décalage entre l’image officielle présentée et les réalités rencontrées sur le terrain. Ndiaga NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=20911&index_edition=609

Haut de page

Page précédente Accueil actualités Page suivante