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Santé Tropicale



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Vih/sida : Le Minsanté casse les prix. Les ARV désormais moins chers - Mutations - Cameroun - 18/01/2005
Les antirétroviraux (ARV) contre le Vih/Sida coûteront 3000 ou 7000 F Cfa par mois et par malade adulte, à compter de ce mois de janvier 2005. C'est la substance de la décision signée le 14 janvier dernier par le ministre de la Santé publique, Urbain Olenguena Awono. Selon la même décision, les Arv destinés aux enfants de 0 à 15 ans sont désormais gratuits. Bénéficient également de la gratuité de payement, le traitement prophylactique des victimes d'accidents d'exposition au sang, les violences sexuelles et le traitement des infections opportunistes.
Les 7.500 personnes sous ARV que compte le pays voient ainsi les coûts de traitement allégé. Selon Mireille T., Personne vivant avec le Sida "c'est un réel soulagement, car certaines familles n'arrivaient pas à payer les 15 000 F Cfa requis avant". Distribués dans les 18 centres affectés à cet objet, les personnes vivant avec le Vih/Sida bénificient de la gratuité de consultation relative à quatre types d'examens médicaux. Il s'agit de la numérotation formule sanguine complète, la glycémie à jeun, les transaminases hépatites et la numérotation lymphocytaire.
Dans un souci de transparence, le Minsanté a fixé, dans le même document, les conditions d'obtention de ces traitements. Ainsi, les pharmacies et les centres agréés ou toute structure de prise en charge des Pvvs sont priés de tenir un registre des malades qui se font soigner dans leurs locaux en identifiant clairement leur statut.
En fin d'année 2002, le nombre de cas recensés et déclarés de Sida au Cameroun était de 40.000, sur un total de 1 million de personnes infectées. Dans le souci d'assurer la prise en charge de ces personnes, le gouvernement baisse d'abord les prix en août 2003. A cette époque, il fallait débourser entre 15.000 et 28.000 F Cfa maximum, par personne et par mois, pour se faire traiter. Le Cameroun venait alors de bénéficier d'une subvention accordée par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose estimée à 94.723.617 dollars. Georgette-Laurentine Assiga
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1106001430

Recherche : Vers la mise au point d’un vaccin antipaludique - L'express - Madagascar - 18/01/2005
Du nouveau du côté de l’Occident. L’Institute for Genomic Research, un organisme qui officie dans le Maryland, a fait part au public de sa découverte sur le comportement du parasite du paludisme au niveau moléculaire, lorsqu’il passe des insectes vecteurs au sujet qu’il infecte.
Cette découverte pourrait jouer un rôle primordial dans la mise au point d’un vaccin contre cette maladie. Le Welcome Trust du Royaume-Uni, le Directorat de la recherche de l’Union européenne et l’Institut national de la santé des Etats-Unis ont parrainé le projet qui a également vu la participation des chercheurs de l’université de Leiden au Pays-Bas.
Les spécialistes ont cherché à comprendre le comportement de divers gènes au fur et à mesure que les pathogènes passent par sept stades de la vie. Les parasites du paludisme traversent trois stades de leur cycle de vie dans leur vecteur et trois stades dans leur hôte vertébré.
Les données recueillies permettront aux chercheurs de trouver de nouvelles cibles, de nouveaux gènes qui éviteront la transmission du parasite au moustique. Quatre espèces de parasite sont actuellement à l’étude.
Cette démarche est une exception qui confirme la règle générale attestant que la recherche sur le paludisme n’est pas une priorité mondiale étant donné qu’elle est peu rentable pour les grandes firmes pharmaceutiques.
A Madagascar, comme dans de nombreux pays d’Afrique, notamment ceux subsahariens et d’Asie, le paludisme est pourtant la première maladie qui tue. Particulièrement les jeunes enfants. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28620&r=4&d=2005-01-18

Extension : 1000 centres de santé intégrés. L'année 2005 marque le lancement de ce projet qui s'étendra sur 5 ans - Mutations - Cameroun - 18/01/2005
Les responsables des services extérieurs du ministère de la Santé publique sont en réunion de concertation et de coordination avec leurs homologues des services centraux, qui dure deux jours, à Yaoundé. Ils bénéficient d'une attention particulière de la part du modérateur des travaux, le Pr Elie Claude Ndam Njitoyap, secrétaire général de ce département ministériel : «Je veux que les chefs de districts interviennent. Ce sont eux qui ont des problèmes et ils doivent les exposer ici». Une perche tendue, que le chef de district de Mbouda, le Dr Tchoko a saisie lors de la première journée de ces assises au Palais des Congrès de Yaoundé, le lundi 17 janvier 2005. C'est d'ailleurs le propos du secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Sida, Dr Fezeu qui l'a poussé à franchir le cap. Ce dernier a réitéré l'information selon laquelle le taux de prévalence du Vih au Cameroun est de 5,5% de la population sexuellement active.
Des chiffres que Dr Tchoko a eu le courage de contester. C'est alors que la plupart des responsables du ministère ont tenu à apporter des éclaircissements sur les résultats de cette enquête qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. En effet, ce travail de recherche a été effectué chez les femmes enceintes qui se rendaient dans les centres de santé pour des consultations prénatales. Puisque «pour se retrouver dans cet état, il faut avoir des rapports sexuels non protégés». Faute de moyens, ces statistiques ont donc été utilisées et extrapolées sur la population générale. Ils ont précisé que la prochaine fois, chaque résultat d'enquête sera toujours accompagné d'explications afin de ne pas induire les gens en erreur. Le Pr Njitoyap a relevé que «ces résultats ne veulent pas dire que le taux de prévalence a diminué».
Une information que les responsables des services extérieurs ont accueillie avec soulagement. Peu avant cette mise au point, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, à l'ouverture des travaux a annoncé que «cette année verra le lancement du vaste projet de construction de 1000 centres de santé intégrés sur 5 ans». Il a également fustigé «les tares du système aussi diverses que la mauvaise gestion des moyens, le faible esprit de travail en équipe dans les hôpitaux, les pratiques hideuses de corruption et de rançonnement des patients demeurent une réelle et profonde préoccupation. Il faut que ça change !» a-t-il martelé. Priscille G. Moadougou
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1106000901

Centre de santé : L’hôpital de Fenoarivo devient un établissement généraliste - L'express - Madagascar - 18/01/2005
L’hôpital de Fenoarivo jouit aujourd’hui pleinement de son nouveau statut. L’ancien sanatorium, créé en 1903 et qui s’est notamment investi dans le traitement de la tuberculose, est en effet devenu un hôpital à vocation multiple.
Il est possible pour les futures mamans de venir y accoucher puisqu’il est aujourd’hui doté d’un service maternité. Il est également possible de venir y consulter des médecins généralistes.
De plus, fait rare qui mérite de ce fait d’être signalé, l’établissement hospitalier est doté d’un laboratoire d’exploration fonctionnel ainsi que d’un laboratoire d’analyse traitant spécifiquement de la biologie et de l’hématologie.
Bilans hépatiques, diabète, tension artérielle, peuvent être traités au sein de cet hôpital. Il est même doté d’un matériel pouvant retirer les objets avalés par inadvertance.
Les performances de cet établissement d’une capacité d’accueil de 200 lits et où 69 agents hospitaliers travaillent, viennent d’être renforcées par des matériels d’une valeur de Ar 60 millions.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28621&r=4&d=2005-01-18

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Pourquoi on reparle du choléra - Cameroon tribune - Cameroun - 18/01/2005
A l’hôpital de district de Nylon, on attribue en partie la recrudescence de la maladie aux mauvaises conditions d’hygiène.
" Nous avons perdu une malade de choléra vendredi dernier, c’était une dame âgée de 75 ans. Sa famille a beaucoup traîné à la maison, elle est arrivée dans un état très critique ". Nous sommes à l’hôpital de district de Nylon et Gnigninanjouena Oumarou, médecin-chef de ce centre de santé ne mâche pas ses mots. Il parle notamment de cette " maladie qui devient alarmante, et qui doit être prise au sérieux ". Les malades sont de tous les âges, depuis le 6 jusqu’au 16 janvier 2005, l’hôpital a accueilli 48 cas. En ce moment précis, six malades de choléra sont internés ici. Comment ont-ils été contaminés ?
Le médecin explique qu’il est très difficile de le savoir, mais les causes de cette maladie sont nombreuses, au quartier Nylon. La zone est très marécageuse, la nappe phréatique est superficielle de sorte que l’évacuation des eaux usées ne se fait pas comme il faut. La promiscuité est intenable, l’eau potable quasi inexistante. En plus, les latrines posent un problème crucial parce que très peu profondes et de surcroît creusées près des puits d’eau. Le cas le plus incroyable c’est que les populations peinent à changer leurs habitudes alimentaires. Cette pratique favorise aussi la contamination. Beaucoup continuent de consommer des produits vendus dans la rue. Des produits préparés avec de l’eau douteuse. La majorité ne se lave pas les mains avant de manger.
Le Dr Gnigninanjouena pense que les populations sont très têtues, et tant que ces mauvaises habitudes persisteront, le choléra sera toujours présent. Surtout qu’il est en passe de devenir endémique, " Parce qu’il est là, à tout moment, même quand l’épidémie n’est pas déclarée ", explique-t-il. L’hôpital reçoit souvent des cas sporadiques au cours de l’année. C’est à partir d’un certain seuil que l’épidémie est déclarée, c’est-à-dire à partir de 30 cas, continue d’expliquer le médecin chef. L’hôpital s’assure que les domiciles des malades sont traités. Tous les jours, ils sont désinfectés au chlore. L’équipe médicale mène des activités de sensibilisation autour des domiciles des malades en désinfectant des puits aux alentours. C’est l’un des aspects préventifs mis en œuvre par ce centre. En plus, le service d’isolement qui a été créé depuis reste en état de veille. Une équipe de médecins et d’infirmiers s’occupe uniquement des malades de choléra qui sont traités gratuitement. Josy MAUGER
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j18012005&idart=22306&olarch=j18012005

Garoua : des examens médicaux plus fiables. Les prélèvements effectués à l’Hôpital provincial désormais analysés au Centre Pasteur annexe - Cameroon tribune - Cameroun - 18/01/2005
L’Hôpital provincial de Garoua (HPG), un établissement hospitalier de référence dans le Grand Nord a subi, ces derniers temps, une importante cure de jouvence. Les bâtiments ont reçu un coup de neuf, les salles d’hospitalisation ont été refaites. Des spécialistes qualifiés (diabétologue, ophtalmologue, gastro-entérologue, pédiatre) y ont été injectés. Le plateau technique a été renforcé, l’accueil des malades et la qualité des soins ont été améliorés. Mais c’est le bloc labo qui n’a pas suivi le mouvement. Il y a un an déjà, le Délégué provincial de la Santé publique pour le Nord, le Dr Jermias Inrombe, lors de sa tournée de routine, déplorait la vétusté et le manque d’équipements adéquats de laboratoire dans la plupart des formations hospitalières publiques de la ville. Acquis il y a plusieurs décennies, les appareils utilisés au laboratoire de l’Hôpital provincial de Garoua n’arrivaient plus à fournir des résultats fiables des examens médicaux. Lorsqu’on y ajoute le manque de spécialistes, le suivi et le traitement des malades deviennent très préoccupants.
Face à cette situation, le Centre Pasteur annexe de Garoua (CPC/G) qui dispose d’un matériel de pointe en analyses médicales et l’Hôpital provincial ont trouvé une plate-forme. Les deux structures, dans leur souci commun d’améliorer l’accessibilité des populations à des soins de qualité, notamment à travers des examens biologiques de qualité et à des tarifs accessibles par tous, ont signé courant septembre 2005 une convention qui habilite le CPC/G à réaliser tous les examens de laboratoire au profit des malades de l’HPG. Le contrat paraphé le 25 septembre dernier par le Pr. Joseph Mbede, président du Conseil d’Administration du Centre Pasteur du Cameroun et Alim Garga Hayatou, Secrétaire d’Etat à la Santé, a pris effet depuis le 1er janvier 2005.
Désormais, en dehors des tests de dépistage rapides de VIH qui peuvent continuer à s’effectuer au Centre de prévention et dépistage volontaire de l’HPG, toutes les analyses de biologie médicale prescrites aux patients de l’HPG, la détermination du groupage sanguin du donneur et du receveur, les sérologies infectieuses légales sur le sang des donneurs sont effectués au CPC. Cette convention stipule également que l’HPG doit fermer son laboratoire. Le local sera réaffecté à un autre usage que la biologie clinique et le personnel, affecté dans d’autres services. De son côté, le Centre Pasteur a revu ses prix. Les coûts, de l’avis du Dr Bouba Gaké, son directeur, sont au niveau du patient moyen. Pour faire face à l’affluence à laquelle la structure n’était pas habituée jusqu’ici, le CPC a institué un service de permanence qui fonctionne 24h/24. En outre, une partie des frais des examens (10%) lui sera reversée à l’hôpital provincial tous les six mois. Bon à savoir, les autres patients ne sont pas concernés par les facilités qu’offre le CPC à ceux de l’HPG. Grégoire DJARMAILA
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j18012005&idart=22304&olarch=j18012005

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Sida : nouvelle baisse des coûts. Le ministre de la Santé publique a signé des décisions y relatives vendredi dernier - Cameroon tribune - Cameroun - 17/01/2005
La prise en charge des personnes vivant avec le Vih/Sida vient de connaître une nouvelle amélioration. Depuis le 1er octobre 2004, le prix des antirétroviraux (ARV) est devenu accessible aux couches défavorisées de la population. C’était déjà, à l’époque la manifestation de la subvention des antirétroviraux par les pouvoirs publics. Vendredi dernier, le ministre de la Santé publique a encore fait une sortie salutaire pour les milliers de malades du VIH. A travers deux décisions, Urbain Olanguena Awono fixe le paquet subventionné des examens biologiques de suivi des personnes vivant avec le VIH/Sida sous ARV au Cameroun d’une part, et d’autre part la nouvelle tarification des protocoles de première ligne de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida.
Dans le détail, le paquet subventionné des examens biologiques de suivi semestriel des malades sous ARV est constitué de la numération formule sanguine, la glycémie à jeun, les transaminases hépatiques et la numération lymphocytaire CD4. Qu’est ce qui change ici ? C’est le coût de ces examens. De 36000 FCFA par le passé, il faut désormais débourser 16000 FCFA par malade et par semestre. En ce qui concerne les prix des antirétroviraux, s’il est vrai que les tarifs de première ligne se situent toujours entre 3000 FCFA et 7000FCA, l’innovation vient du tarif des protocoles de deuxième ligne. Les personnes concernées, essentiellement les malades en phase terminale, vont désormais débourser 7000 FCFA par mois et par malade contre 53000 FCFA jusque-là. Désormais le traitement des victimes d’accidents d’exposition au sang et aux liquides biologiques par les ARV est gratuit. Ceux qui sont victimes de violences sexuelles bénéficient également de la même gratuité. On retient aussi de ces décisions que le traitement des infections opportunistes par le Cotrimoxazole, celui de la toxoplasmose cérébrale et de la Cryptococose cérébrale sont également gratuits. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j18012005&idart=22248&olarch=j17012005

Résurgence du choléra : 49 cas de choléra ont été signalés dans deux services de santé à Douala III - Cameroon tribune - Cameroun - 17/01/2005
L’année dernière, le choléra a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la ville de Douala et mobilisé un nombre important de moyens financiers et humains. Huit mois après ce douloureux épisode, la maladie refait surface. En effet, 49 nouveaux cas de choléra viennent d’être recensés dans l’arrondissement de Douala III qui est aussi le plus peuplé de Douala avec plus d’un million d’habitants. Pour le seul service de santé de district de Nylon, on compte déjà 44 malades de choléra, cinq sont signalés dans celui de Logbaba et un mort enregistré du côté de New-Town Aéroport. En attendant le plan d’urgence et les moyens financiers, il a fallu prendre des mesures d’urgence. Et c’est à cet effet que jeudi dernier, une réunion d’urgence a été convoquée à la salle des actes de la mairie de Douala III par Ousmanou Yampen, sous-préfet de l’arrondissement et par ailleurs président du comité local de lutte contre le choléra.
Les médecins, les pharmaciens, les chefs traditionnels, les chefs de quartiers et les membres du comité local de lutte contre le choléra présents ont fait le point et tenté de réajuster la stratégie de lutte de cette épidémie. Il fallait réactiver le comité de lutte contre le choléra et faire l’état des lieux sur l’épidémie à ce jour. Au cours de la réunion, des résolutions ont été prises pour la lutte contre cette épidémie qui, a-t-on déclaré, tend à devenir endémique à Douala. Les différentes causes du choléra ont été évoquées. Pour envisager la mise en application des mesures adoptées, des actions musclées doivent être entreprises incessamment sur le terrain. Beaucoup d’habitants ne respectent pas les règles élémentaires d’hygiène, c’est pour cela qu’il faudra dorénavant combattre les comportements à risque.
Le comité de lutte et des forces de l’ordre, devront batailler ensemble contre la vente illicite des aliments et de l’eau dans la rue et les établissements. Le choléra est une maladie liée au non respect de l’hygiène et à l’insalubrité. Un constat alarmant est fait dans les quartiers mal famés, où l’on observe une absence criarde de latrines et où des puits jugés dangereux côtoient des porcheries. Pourtant, comme l’a précisé Ousmanou Yampen, l’élevage à côté des maisons d’habitation a été formellement interdit… Il a été conclu que le comité se réunisse tous les jeudi pour faire le point. Josy MAUGER
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j18012005&idart=22257&olarch=j17012005

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Les tradipraticiens rechignent à transformer les plantes médicinales - L'express - Madagascar - 14/01/2005
Il faut une vingtaine d’années pour obtenir l’homologation d’une molécule en tant que principe actif d’un médicament.
L’extraction du principe actif nécessite un personnel qualifié.
La recherche ne fait pas d’émule chez les tradipraticiens. Depuis l’appel que le ministère de la Santé et du planning familial leur a lancé ainsi qu’aux chercheurs dans le domaine des plantes médicinales afin de trouver des molécules agissant contre les problèmes de tension artérielle, diabète, diarrhée, de "tazo" ou encore de fièvre, … il n’y a pas encore eu de réponses. Le ministère lui-même n’a pas jusqu’à ce jour délivré d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament dérivé d’une plante médicinale.
Le décret n° 2003-1097, réglementant la vente des plantes médicinales ainsi que la fabrication et la vente de médicaments à base de plantes, date de 2003. Une centaine de variétés commercialisables et celles toxiques ont été jusqu’ici recensées par une commission chargée de la pharmacopée, créée dans le cadre du décret.
Les prescriptions se font uniquement dans des lieux appelés centres de santé par les tradipraticiens, autrement dit les centres où ils reçoivent leurs malades, mais ne peuvent pas être délivrées au même titre que les médicaments pharmaceutiques étant donné qu’elles n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché. Le tradipraticien n’est pas légalement habilité à délivrer une ordonnance en pharmacie. Dans le milieu de la médecine traditionnelle, on parle de “légitimité”.
Les réticences des tradipraticiens à rendre officiels les médicaments à base de plantes s’expliquent par la peur du plagiat et par l’insuffisance et même l’inexistence de ressources pour mener à terme la transformation de la plante en produit pharmaceutique. Même pour fabriquer un simple remède, des années sont nécessaires jusqu’à l’aboutissement du processus.
Amis ou ennemis intimes ?
Dans le cas de la découverte d’une molécule, explique Ramavozatovo Désiré (président de l’association nationale des tradipraticiens et président du Fikrifirama, association de tradipraticiens d’obédience chrétienne) 20 ans sont nécessaires pour que celle-ci soit reconnue comme médicament. “Je n’assisterai sans doute pas à l’aboutissement de mes recherches”.
Mais Ramavozatovo Désiré le reconnaît, “il y a de la part de l’Etat, une grande prédisposition vis-à-vis des plantes médicinales parce qu’il a été prouvé à maintes reprises qu’elles guérissent”.
Médecins et tradipraticiens, amis ou ennemis intimes ? Les relations se sont améliorées au fil des ans. En 1987, un service en charge des relations avec les tradipraticiens a été créé au sein du ministère de la Santé et du planning familial. En 1996, les médecins traditionnels, le ministère de la Santé, le ministère de la Recherche scientifique, des universitaires et des responsables de la sécurité, l’Ordre des médecins, l’Ordre des sages-femmes, et l’Ordre des pharmaciens se sont réunis pour élaborer ensemble une loi régissant la médecine traditionnelle.
En 1997, cette plate-forme de réflexion s’est de nouveau réunie à Ankadikely-Ilafy pour discuter, cette fois-ci, de la réactualisation du code de la santé par rapport au statut des tradipraticiens. “La concrétisation de ces différentes formes de réflexion sont aujourd’hui aux mains des législateurs”, indique Ramavozatovo Désiré.
Et bien que les tradipraticiens regroupés dans des affiliations membres de leur Association nationale soient aujourd’hui les seuls reconnus par l’Etat malagasy, la médecine traditionnelle reste encore dans le domaine de l’informel. Leur activité n’est pas encore mentionnée dans le code des impôts. Les guérisseurs, assimilés aux radiesthésistes, aux cartomanciens, par contre, figurent dans le code de la santé.
L’objectif d’ici 2010 est d’arriver à ce que tradipraticiens et médecins travaillent ensemble dans les hôpitaux. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28458&r=13&d=2005-01-14

Sanmatenga : Lancement du traitement de masse pour l'élimination de la filariose lymphatique. Eradiquer le mal d'ici 2011 - Sidwaya - Burkina Faso - 14/01/2005
Eradiquer la filariose lymphatique d'ici 2020, telle est la résolution prise en mai 1997 par l'Assemblée mondiale de la Santé. Le Burkina adoptera cette résolution en septembre 2001 en lançant son programme national d'élimination de la filariose. Toutes les régions sont touchées au Burkina et la campagne a débuté à Gaoua en 2001. 
La cause principale de cette maladie est la mauvaise hygiène environnementale dans les campagnes et les villes. Tout en remerciant les autorités pour avoir choisi Kaya pour le lancement de la campagne, le bourgmestre Saïdou Sawadogo dira que la commune qui est en pleine expansion est confrontée à divers problèmes dans les domaines de la voirie, de l'hygiène et de l'assainissement qui constituent des facteurs favorables pour la transmission de la maladie. Tout en remerciant les autorités pour tous les efforts déployés en faveur des malades, leur représentant a souhaité plus de soutien car ils sont devenus invalides à cause de leur maladie. Pour combattre cette maladie, des firmes pharmaceutiques ont décidé de mettre gratuitement à la disposition des malades dans le monde de l'Albendazole et de l’Ivermectine.
Aussi, le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean Gabriel Wango qui présidait la cérémonie a remercié des firmes Merck Sharpe et Dohme, Glaxe Smith Kline pour leurs dons. Pour le docteur Wango, la présente campagne permettra de traiter 7 millions de personnes dans les régions des Cascades, du Centre-Est, Centre-Sud, Centre-Nord, de l'Est, du Sud-Ouest, du Plateau central, du Centre--Ouest et des Hauts-Bassins. Pour le docteur Wango, ces médicaments sont non seulement efficaces contre la filariose lymphatique, mais sont très efficaces contre les parasites intestinaux. Aussi, vieux, vieilles, jeunes, hommes comme femmes ont été invités à les prendre car plus de 14 000 distributeurs sillonneront les marchés, les lieux de service, de culte etc, pour les distribuer.
Pour le directeur Andy Wright représentant la firme Glaxo Smith Kline, le Burkina compte parmi les pays les plus engagés dans la lutte contre la filariose. Aussi, Glaxo Smith Kline compte poursuivre ce partenariat puisqu’elle a déjà livré à notre pays 19 millions de comprimés.
Pour M. Ernest Bationo , secrétaire général de la région du Centre-Nord, les formations sanitaires accusent un déficit criard en personnel de santé, surtout des médecins spécialistes et paramédicaux.
Néanmoins dira-t-il, le Centre-Nord accueille favorablement cette campagne d'élimination de la filariose et les populations s'engagent pour sa réussite par leur adhésion et leur mobilisation. M. Bationo a remercié tous les partenaires qui œuvrent pour le mieux-être de la santé des populations. Ainsi pour cette campagne, 7 millions de comprimés d'Albendazole et 20 millions d'Ivermectine seront distribués. La prise des médicaments est annuelle et doit se faire pendant six ans. Le docteur Wango a invité les responsables d'entreprises, les hommes d'affaires burkinabè à jouer leur rôle social en soutenant les programmes de santé dont les objectifs visent la réduction de la pauvreté. Le secrétaire général du ministère de la Santé a remercié l'OMS et tous les partenaires qui œuvrent au Programme national d'élimination de la filariose lymphatique. Rendez-vous a été donné en 2011 à la population du Centre-Nord pour le bilan. La présente campagne se déroulera simultanément dans les neuf régions jusqu'en fin janvier 2005.
Une séance de bain de membre d'un malade, la prise de médicaments par les officiels, les invités, la population, la remise de seaux, savons aux malades a mis fin à cette cérémonie qui s'est tenue le 8 janvier, place Naba Oubri de Kaya.  Jacques NONGUIERMA - AIB Sanmatenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_14_01/sidwaya.htm

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Médecine traditionnelle : Vers la plantation de l’artemisia annua à Madagascar. L’efficacité de la plante a été vérifiée et constatée au Congo - L'express - Madagascar - 13/01/2005
Bien que retraité, Henri Philippe Laval, ancien chercheur, ne reste pas inactif. Depuis maintenant dix ans, il fait la navette entre la France et Madagascar pour s’occuper d’œuvres humanitaires appuyées financièrement par l’Ordre de Malte monégasque : construction d’écoles, de dispensaires, et de centres de soins un peu partout dans le pays.
A Imerimandroso, à 15 kilomètres d’Antananarivo, Philippe Laval cultive l’artémisia annua, une plante médicinale dont on tire l’artémisinine et qui, assure-t-il, “peut sauver de nombreuses vies”.
Adepte de médecine naturelle, un croisement entre la médecine traditionnelle et la médecine classique, l’ancien chercheur milite aujourd’hui pour l’implantation de cette plante médicinale qui permettra la fabrication de l’artésunate, médicament agissant contre le paludisme.
Le climat de la région d’Antananarivo est propice à la culture de cette plante utilisée en Chine depuis plus de 2000 ans, affirme-t-il. La plante se multiplie par boutures afin
de lui conserver son taux élevé d’artémisinine. Une plante suffit pour 10 paludéens. Henri Philippe Laval assure qu’ “elle ne provoque aucun effet secondaire”.
Pour vanter ses vertus curatives, ce scientifique n’hésite pas à reprendre l’Organisation mondiale de la santé qui la considère comme “le plus grand espoir mondial de fournir un traitement au paludisme”.
L’Ordre de Malte, avec lequel Philippe Laval travaille, s’investit dans la lutte contre le paludisme et propose d’aider les personnes intéressées par la culture de l’artémisia annua.
Henri Philippe Laval sait que des médicaments à base d’artémisinine sont aujourd’hui mis en vente dans les pharmacies, mais “leur prix reste trop élevé pour la majorité :
Ar 10 000 et Ar 15 000. Les Malgaches voudront certainement être soignés par des plantes malgaches”. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28415&r=4&d=2005-01-13

Médecine traditionnelle : Donner le meilleur médicament possible à la population - L'express - Madagascar - 13/01/2005
La décision d’utiliser des médicaments à base d’artémisinine a été prise et sera effective à partir de cette année. Cela a été mentionné à plusieurs reprises par le ministre de la Santé Jean Louis Robinson, vers la fin de l’année 2004. “Jusqu’à ce que cette prise de décision soit effective, l’utilisation de la chloroquine reste en vigueur”, précise-t-on au service de la lutte contre le paludisme.
De 2000 à 2002, la chloroquine était encore le médicament de première ligne dans la politique nationale de lutte contre le paludisme. Si en Afrique et aux Comores, des résistances à la chloroquine ont été décelées, les résultats des études réalisées au sein de l’Institut Pasteur de Madagascar entre 1996 à 2002 démontrent l’efficacité satisfaisante de la chloroquine pour traiter l’accès palustre simple dans le pays.
“La norme actuellement prescrite par l’Organisation mondiale de la santé pour changer de politique de traitement est de 15% d’échec thérapeutique, et Madagascar a atteint ce seuil”, note un médecin responsable au sein du service de lutte contre le paludisme. “Toutefois, l’objectif est de donner le meilleur médicament possible à la population”.
Les fonds nécessaires à la vulgarisation des médicaments à base d’artémisinine, qui les rendront de ce fait accessibles au plus grand nombre, sont en cours de négociation avec l’organisme mondial financier Global Fund, principal bailleur de fonds de la lutte mondiale contre le sida. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28416&r=4&d=2005-01-13

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Santé publique - Une lutte efficace contre le paludisme réclame des ressources conséquentes - L'express - Madagascar - 13/01/2005
Mahamasina et le lac Anosy en 1903. La ville basse d’Antananarivo, malgré ses marais, n’est pas une zone endémique au palu.
Il y a manifestement une volonté, officielle, de faire reculer le paludisme à Madagascar, et de le faire vite. “Nous pouvons baisser la charge du paludisme de moitié d’ici 2010, mais il faudra y mettre les ressources adéquates”. Les responsables du service de la lutte contre le paludisme sont formels sur ce point.
Un chiffre annuel de 50 millions de dollars (Ar 100 milliards) pour couvrir tous les besoins est énoncé. L’acquisition d’une telle somme permettra aussi bien de renforcer les efforts au niveau des traitements qu’à celui de la prévention : distribution de moustiquaires imprégnées, insecticides, vulgarisation des tests de diagnostic…1,3% du Produit intérieur brut (PIB) est dilapidé chaque année à cause de cette maladie.
La mobilisation des ressources reste à faire. “L’échec de l’ère de l’éradication a refroidi les investissements des bailleurs de fonds”, expliquent les responsables concernés.
Le paludisme coûte en hommes également. 759 décès dus au paludisme ont été rapportés dans les hôpitaux à Madagascar au cours de l’année 2003. “Mais tous les cas ne sont pas tous rapportés. Nous estimons les décès dus au paludisme à 10 000 par an”.
La catégorie la plus touchée est les enfants de moins de cinq ans. “Nous estimons à 10 par jour les décès d’enfants à Madagascar”, indiquent les principaux acteurs de la lutte contre le paludisme à Madagascar.
Les études effectuées au sein de l’Institut Pasteur de Madagascar indiquent que le paludisme est à Madagascar à l’origine d’une consultation sur cinq dans les dispensaires de l’île, et que l’espèce Plasmodium falciparum est responsable de plus de 90% des accès. C’est sans nul doute l’agent pathogène première cause de morbidité, avec une mortalité importante bien que difficile à apprécier.
En dehors des Hautes-terres centrales, plus d’une consultation sur cinq est considérée comme liée au paludisme et donc traitée comme telle. Ainsi, même si l’on ne peut donner de valeur précise en matière de taux d’incidence du paludisme à Madagascar, il est certain que plus d’un million de traitements à la chloroquine ont été dispensés au cours des années 99 et 2000.
Pour lutter aujourd’hui contre les épidémies et la mortalité dues au paludisme, l’accent est mis sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées durables, en ciblant particulièrement les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.
Diagnostic plus rentable
L’aspersion intra-domiciliaire d’insecticide dans les zones à risque épidémique (zones des Hautes-terres centrales et du sud) guidée par une surveillance épidémique ainsi que le traitement intermittent des femmes enceintes par des médicaments antipaludéens au deuxième et au troisième trimestres de la grossesse, figurent également parmi les axes de la stratégie officielle de prévention.
Une part belle est également accordée au diagnostic. “Un paludologue se trompe une fois sur deux s’il se base uniquement sur les seuls critères cliniques”, préviennent les médecins responsables au sein du ministère de la Santé et du planning familial. Les examens biologiques, que ce soit par le biais de la microscopie ou des tests de diagnostic rapide, sont de ce fait fortement recommandés. “Comme les médicaments efficaces coûtent cher, un diagnostic précis est plus rentable”.
Mais que l’on ne se trompe pas de stratégie de lutte pour autant : “Si auparavant l’Etat malgache avait beaucoup insisté sur le traitement, l’accent est mis aujourd’hui sur les moustiquaires”. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28412&r=4&d=2005-01-13

Maladies transmissibles : Le vaccin contre la peste en quête de remplaçant - L'express - Madagascar - 13/01/2005
Les souris de laboratoire s’activent. Le vaccin EV76 autrefois mis au point et utilisé à Madagascar, ne protège que pour un court temps et n'agit pas contre la peste pulmonaire. Elle a de plus des effets secondaires notables. Des limitations similaires font que d'autres vaccins sont soit peu utilisés (vaccin CSL) soit abandonnés (vaccin Cutter). De nouveaux vaccins recombinants ont été décrits mais n'ont pas été testés chez l'homme.
En réponse à ces constats scientifiques, les chercheurs sont actuellement à la recherche de vaccin à la fois efficace contre la peste bubonique et la peste pulmonaire. Lors d’une conférence scientifique tenue dans les locaux de l’Institut Pasteur de Madagascar à la fin du mois dernier, on a pu apprendre qu’une équipe de scientifiques travaillant dans l'Unité des Yersinia à l'Institut Pasteur de Paris, travaillent sur un vaccin qui sera à la fois efficace contre la peste bubonique et la peste pulmonaire, et qui induira une immunité durable, sans effets secondaires indésirables, en utilisant une souche atténuée de Y. pseudotuberculosis.
Du reste, une résistance aux principaux antibiotiques habituels agissant contre le virus de la peste, le Yersinia pestis communément appelé Y. Pestis par les chercheurs a été récemment détectée, annihilant ainsi certains efforts thérapeutiques effectués. Certains vaccins tendent à devenir obsolètes.
L’Institut Pasteur de Madagascar participe à une étude sur une immunité humaine contre le Y. pestis.
La peste est une des infections bactériennes les plus redoutées, car sous sa forme pulmonaire, elle est hautement contagieuse et toujours fatale. La vaccination permettrait de réduire la mortalité due à la peste, mais aucun vaccin fiable et sans danger n'est actuellement disponible. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=28399&r=4&d=2005-01-13

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