Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Septembre 2002
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PRODUITS PHARMACEUTIQUES - Les industriels français s’intéressent à l’AMU - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/09/02
Ils sont venus, ils ont vu… Unanimement, ils disent : “ Le projet d’assurance maladie universelle (AMU) version ivoirienne est très original. Il intègre les réalités locales et les forces vives de la Nation et est soutenu par une volonté politique forte. S’il réussit, il deviendra un modèle qui fera tache d’huile dans toute l’Afrique… ” Ces propos ont été tenus par la demi-douzaine de délégués du syndicat national de l’industrie pharmaceutique de France (SNIP), qui viennent d’effectuer une mission de prospection de 72 heures à Abidjan. Au cours de ces trois jours de travail, ils ont eu à échanger avec le chef de l’Etat, le Premier ministre et surtout les principaux maîtres d’œuvre du projet d’Assurance maladie universelle, au niveau du ministère de la Solidarité, et de la Sécurité social. La séance de travail qu’ils ont eue mercredi avec la Cellule d’ingénierie des projets sociaux (CIPS) en ses bureaux sis aux Deux Plateaux a fortement aidé à faire évoluer leur degré de connaissance du projet AMU. Ils ont pu en savoir davantage sur la méthodologie du projet, ses mécanismes de mise en œuvre, sa gestion… Au cours de la réunion de synthèse tenue jeudi après-midi avec le ministre de la Solidarité, de la Santé, de la Sécurité sociale, Mme Ohouochi Clotilde, le chef de la délégation, le Dr Teulieures Louis, et ses collaborateurs se sont dit frappés par “ le dynamisme et la sensibilisation constatés chez les animateurs du projet ”, tout en soulignant qu’un choix politique reste à faire quant à la distribution des médicaments. Qu’elle soit fondée sur la fabrication locale ou sur un appel d’offres international, dans un cas comme dans l’autre il y a forcément des avantages et des inconvénients, ont-ils fait observer. Le SNIP est une association d’entreprises pharmaceutiques qui a pour ambition de contribuer à l’accessibilité des populations aux soins de santé. Il regroupe environ 300 entreprises et est représenté dans la plupart des pays francophones. Sa visite en Côte d’Ivoire fait suite à une invitation du Président Laurent Gbagbo. Et elle ne sera certainement pas la dernière. Sa contribution est, en effet, très attendue dans la mise en œuvre de l’AMU. Son rapport de mission dans quelques semaines, devrait fixer la base des rapports qu’il entretiendra avec le gouvernement ivoirien dans le cadre de l’AMU. ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=13715
SIDA, PALUDISME, TUBERCULOSE - Le comité national pour le fonds mondial installé - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 13/09/02
Recueillir des ressources pour lutter contre trois principales pathologies des pays pauvres : le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est l’objectif que vise le secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à travers la mise en place d’un fonds, dénommé : fonds global ou fonds mondial. En Côte d’Ivoire, la réunion de mise en place du comité national mixte de coordination de ce fonds a eu lieu lundi à l’INSP d’Adjamé. Elle a été présidée par le ministre de la Solidarité, de la santé et de la sécurité sociale, Mme Ohouochi Clotilde, présidente de ce comité. Dans son intervention, elle a relevé que le sida constitue avec la tuberculose et le paludisme les premières causes de mortalité en Côte d’Ivoire ; ils sont responsables de 80% des décès. L’année dernière, le pays n’avait pas pu bénéficier de cette manne des bailleurs de fonds. La mission du ministère de Mme Ohouochi est de procéder à la coordination et au suivi des interventions sur le terrain. Elle a aussi indiqué que l’éligibilité au fonds global est conditionnée par plusieurs critères dont l’élaboration de projets viables et la mise en place d’un mécanisme national de coordination, caractérisé par un large partenariat entre la société civile, les secteurs public et privé, et les partenaires au développement. Selon Sékou Kaba, conseiller inter pays (ONUSIDA), ce fonds est un instrument financier en complément au financement. C’est aussi un mécanisme pour financer les projets développés à travers une instance de coordination de pays dans les plus affectés et dans les pays à risques potentiels élevés. M. A. DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=13668
Ensemble contre le Sida - Les membres du RJBLS haussent leur niveau de connaissances - sidwaya - Burkina Faso - 12/09/02

Mettre à niveau leurs connaissances sur le VIH-Sida et les Infections sexuellement transmissibles (IST) est le souci qui a conduit à "battre le rappel des troupes" du Réseau des journalistes burkinabè de lutte contre le Sida (RJBLS) à l'OAAS de Bobo-Dioulasso du 9 au 15 septembre 2002. Le taux de séroprévalence au Burkina qui est de 7,17% interpelle plus particulièrement les hommes de médias à jouer un rôle capital dans la lutte contre la pandémie du VIH/Sida.
Pour cela, le département chargé de la communication et des relations publiques du SP-CNLS-IST organise du 9 au 14 septembre 2002, une rencontre de mise à niveau des connaissances sur le VIH-Sida au profit des membres du RJBLS. Pendant une semaine, la cinquantaine de journalistes se pencheront entre autres, sur l'historique du VIH-Sida dans le monde, en Afrique et au Burkina, le mécanisme de l'infection à VIH et ses modes de transmission et de prévention, la prise en charge communautaire des personnes infectées et affectées par la pandémie. Ils s'imprégneront aussi des répercussions socio-économiques du VIH-Sida sur l'individu, la famille et la communauté, les axes stratégiques et les domaines d'action prioritaire de lutte contre le Sida 2001-2005. Les participants se tableront surtout sur le traitement de l'information sur le VIH-Sida, la stratégie de communication du SP-CNLS-IST en sa partie relation avec les médias. Ils bénéficieront, par ailleurs, d'exemples d'émissions et de rubriques à animer dans les médias et de projection de films sur le Sida. Enfin, ils élaboreront et adopteront le plan d'action du RJBLS de lutte contre le Sida.
Le chef du département chargé de la communication et des relations publiques du SP-CNLS-IST, Jérôme Bilélé Bénin notera que "la présente session de formation s'inscrit dans l'option du SP-CNLS-IST de rendre désormais plus visibles les actions engagées contre l'épidémie du Sida au Burkina Faso". Il ajoutera que l'une des ambitions affichées par son département est de veiller à ce que soit adoptée au niveau des médias, une approche bien conçue et planifiée dans le traitement de l'information en tenant compte de la spécification de chaque organe de presse "Les répercussions du Sida sur la vie quotidienne sont des réalités que personne ne peut et ne doit ignorer. Or, il existe encore dans nos villes et villages, des gens qui pensent qu'ils ne sont pas concernés par la question car nombreux sont encore les comportements à risque dans nos cités", insistera M. Bénin.
C'est pourquoi, il est nécessaire que les hommes de médias s'engagent à réorienter les stratégies d'information pour viser spécifiquement des actions qui tendraient à favoriser des changements de comportement. Le premier responsable de la province du Houet, M. Sié Jean de La Croix Poda a exhorté les journalistes qui traitent des questions du Sida à faire à chaque fois appel à l'éthique et à la conscience professionnelle dans leur rôle de sensibilisateurs. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_12/sidwaya.htm

Ulcère de Buruli : Une maladie mystérieuse et invalidante - Notre voie - Côte d'Ivoire - 12/09/02
Confronté durement aux ravages permanents du paludisme et à la progression terrifiante du VIH/sida, le continent africain est agressé par une mystérieuse et inquiétante maladie : l’ulcère de Buruli.
Bien que le poids de sa morbidité ne soit pas véritablement connu, cette maladie est classée au 3ème rang des maladies mycobactériennes les plus repandues après la tuberculose et la lèpre. Elle est en augmentation rapide et pose de graves problèmes de santé publique. Le professeur Kanga, en charge du programme national de lutte contre les ulcères à mycobactérie, définit l’ulcère de Buruli comme étant une maladie émergente et cutanée de nature infectieuse. Elle est due à une mycobactérie et caractérisée par de vastes ulcérations. Autrement dit, elle est provoquée par des bactéries virulentes et voraces qui dévorent la chair de la victime, la faisant pourrir et tomber en lambeaux.
Souvent, elle détruit des zones étendues de la peau et parfois de l’os entraînant des malformations et des incapacités. Le gène responsable de l’ulcère de Buruli, le mycobactérien ulcéras, appartient à la famille des bacilles acido-résistants dont font partie la lèpre et la tuberculose. Il touche les populations rurales, principalement les femmes et les enfants qui n’ont pas accès aux soins de santé essentiels.
Découverte en 1948 en Australie par Mac Callum, la maladie a pris en 1958 le nom de Buruli, du nom du district ougandais où il était apparu de nombreux cas chez les refugiés rwandais. En Côte d’Ivoire, les premières observations de l’ulcère de Buruli ont été faites dans les années 80 dans les régions de Daloa, Yamoussoukro et Bouaké près des zones d’eau stagnantes. L’on a dénombré en 97, 10 582 cas dont 4 642 encore évolutifs, soit une prévalence de 32%. La maladie évolue en trois phases, selon le professeur Kanga : une phase de début pré-ulcérative avec une lésion initiale à type de module de placard ou d’oedème, non inflammatoire. Ensuite, une phase caractérisée, en Côte d’Ivoire, par une ulcération habituellement vaste.
Enfin, une phase d’état cicatrisée lente débutant à une extrémité alors que la partie délivrée de l’ulcération reste longuement active. Si son temps d’incubation n’est pas bien déterminé, l’évolution de la maladie est longue de 6 à 36 mois émaillée de complications, suivies de sequelles définitivement invalidantes. . Cendres G.
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=6377
Ulcère de Buruli : Conséquences socio-économiques - Notre voie - Côte d'Ivoire - 12/09/02

Le mécanisme de transmission de la maladie n’a pas encore été dévoilé. Les experts sont cependant d’avis que le contact direct prolongé ou répété d’une partie du corps avec le milieu infectant peut être un moyen de transmission. Les micro-traumatismes sont également suspectés, tandis que la contamination interhumaine n’a jamais été prouvée. L’infection à VIH n’est pas non plus considérée comme un facteur à risque. Mais là où il y a écoulement de sang, des précautions supplémentaires ne sont pas de trop.
Quel traitement ?
Le traitement efficace (?) est actuellement la chirurgie indiquée à tous les stades, elle doit être effectuée au stade précoce de la maladie. Car à cause des difficultés d’accès aux services de santé dans les zones d’endemie, les malades ne consultent souvent qu’à un stade avancé de leur affection et les complications sont fréquentes et graves. En cas de modules ou de petits placards, il est procédé à une exérèse suivie d’une suture. Et en cas d’oedèmes ou de placards étendus d’ulcération ou de séquelles, la chirurgie reparative est nécessaire. Les soins évalués à près de 200 à 300 000 FCFA du fait de la longue hospitalisation du malade ne sont pas à la portée de tous. Reste alors la prévention et peut-être la médecine traditionnelle qui fait souvent des miracles là où la médecine moderne balbutie. La prévention doit consister à faire la sensibilisation des populations pour une consultation précoce, par la détection des cas au stade primaire de la maladie et par la prise en charge précoce des malades. . Cinq établissements sanitaires pour le moment assurent de manière régulière cette prise en charge. Il s’agit des centres de santé de Kougouanou (Yamoussoukro), Saint Michel de Zoukougbeu (Daloa), de l’hôpital de Manikro (Bouaké), de l’Institut Raoul Follereau (Adzopé), et du CHU de Treichville. . Reconnaissant l’ulcère de Buruli comme une maladie grave pour la santé publique, l’OMS a établi des partenariats avec les ONG afin d’aider les pays endémiques à mobiliser les ressources nécessaires pour venir à bout des souffrances provoquées par cette maladie. . Cendres Glazaï.
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=6378

Une mission de spécialistes arrive à Ollombo pour faire face à l’épidémie de rougeole - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 10/09/02
Suite à l’appel lancé par le préfet du district, Joseph Ndongo, aux pouvoirs publics et à l’Unicef concernant les cas de rougeole enregistrés ces derniers temps dans cette ville du nord-Congo, une équipe de spécialistes appartenant à la direction régionale des Plateaux est arrivée samedi dernier à Ollombo. Elle a procédé à la vaccination des enfants et au traitement des malades les plus atteints. Signalons que cinq cas sérieux avaient été signalés dans le district avant l’envoi de la mission et que deux décès y avaient été enregistrés.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1617
Les communicateurs s'informent sur les stratégies de lutte anti-sida - Centrafrique-presse - Centrafrique - 8/09/02

Le réseau des médias pour la lutte contre le VIH/SIDA (RNCL), en partenariat avec le Comité National pour la Lutte contre le SIDA (CNLS), le Projet CAF/01/002/A/01/99 « appui au programme de lutte contre SIDA », organise ce jour 03/09/02 un atelier de formation à l’intention des communicateurs en la salle de conférence de l’ONIFOP à Bangui.

La cérémonie d’ouverture était placé sous la présidence du Ministre d’Etat à la Communication M. Jean Edouard Koyambounou. On notait à ses côtés le Ministre de la Santé et de la Population Joseph Kalité, la Ministre Déléguée à la culture Mme Marguerite Kofio et la Présidente de Réseau des médias pour la lutte contre le SIDA Mlle Edith Vakat. Dans son intervention préliminaire, Mlle Edith Vakat a retracé le contexte dans lequel le réseau a été mis en place. Elle a par ailleurs affirmé qu’en période de mondialisation tout programme doit nécessairement avoir l’appui des médias et que la présence du Ministre d’Etat à la cérémonie d’ouverture « est signe fort de la détermination du gouvernement d’infléchir la courbe du Pandémie du SIDA en Centrafrique ». Pour le Ministre d’Etat Koyambounou, le problème du SIDA « tient à cœur le Chef de l’Etat ». Il n’a pas manqué de relever la détermination du gouvernement à appuyer les communicateurs dans leur processus de changement de comportement. Notons que cet atelier qui va durer 5 jours permettra aux participants de débattre les thèmes comme :
- Connaissance générale sur les IST et les MST ;
- Prise en charge médicale ;
- Prise en charge psycho-sociale.
Il convient de souligner que cet atelier a pour but d’outiller les communicateurs des connaissances nécessaires de sensibilisation. Auteur : Samuel BOGOTO
Lire l'article original : http://www.centrafrique-presse.com/articles.php3?id_art=1400

Le nouveau directeur général du CHU de Brazzaville prend ses fonctions - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 7/09/02
Le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville a un nouveau patron en la personne du Pr Armand Ohikoua. La cérémonie de passation de service s’est déroulée jeudi dans les locaux de l’hôpital. Transmettant les consignes à son successeur, Jean Lounana Kouta s’est dit heureux de quitter le CHU en le laissant en bon état de fonctionnement en dépit des destructions causées par la guerre civile. « Aucune œuvre humaine n’est parfaite a t-il déclaré, mais nous pensons avoir fait tout ce que nous pouvions faire avec les moyens qui étaient à notre disposition. » Appelé à livrer ses impressions, le nouveau directeur général s’est déclaré plein d’espoir. A titre d’exemple, il a indiqué que le matériel qui vient d’être réceptionné par le CHU contribuera à résoudre quelques uns de ses problèmes les plus graves.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1597
Nutrition et VIH : Des aspects au cours de l'infection - sidwaya - Burkina Faso - 5/09/02

L'amaigrissement est la complication la plus courante au cours de l'infection à VIH. Elle est souvent progressive, inévitable et irrémédiable. Selon le Dr Kotler, deux modèles typiques d'amaigrissement peuvent être décrits chez les patients infectés:
- un amaigrissement aigu présentant une perte de poids au moins égale à 4kg/mois, et, surtout, associé à des infections opportunistes autres que les gastro-entérites (dues aux microsporidies, cryptococoses, helicobacter Pylori (HP)). Dans ce cas, la reprise du poids peut être observée après l'infection.
- Un amaigrissement chronique caractérisé par une perte de poids faible (moins de 4kg/mois) et progressive. Cette forme est surtout associée à des infections gastro-intestinales.
Divers facteurs peuvent contribuer à cette diminution de la masse grasse : la réduction de la consommation alimentaire, une malabsorption intestinale, un métabolisme anormal ou des infections associées (cas de la tuberculose pulmonaire). Chez certains malades du Sida, la perte de poids continue malgré l'augmentation de la consommation alimentaire. Aucun facteur isolé ne peut donc expliquer pleinement la perte de poids. Il est important de connaître le bilan clinique des patients, puisqu'une reprise de poids peut résulter du traitement d'une infection, rendant le patient métaboliquement réceptif. Ce bilan porte sur le taux sanguin des nutriments qui jouent un rôle important dans l'évolution de l'infection vers le stade Sida (le zinc, le fer, le sélénium, les vitamines A, Bl, B12 et C).
Les troubles nutritionnels qui apparaissent chez le patient VIH+ peuvent accentuer l'immuno-suppression. Se traduisant par les modifications cellulaires et dans la production des cytokines, ils concernent surtout une altération du taux des vitamines (A, C, et B) et sels minéraux (zinc, sélénium, fer).
Le Professeur Baum (USA) dit qu'une augmentation du taux de vitamine B12 entraînerait une stabilisation du nombre de cellules CD4+ et une normalisation du taux de zinc favoriserait une augmentation du nombre de cellules CD4+. D'après le Dr R. Ulkich (Allemagne), ces variations sanguines de nutriments peuvent être dues aux médicaments, à une croissance bactérienne élevée ou à l'infection elle-même. Ces facteurs agissent individuellement ou collectivement sur les cellules épithéliales de l'intestin provoquant ainsi des diarrhées ou une malabsorption (cas de la vitamine A).
E. Kembou. Nutritioniste, bureau régional Sidalerte Afrique centrale, Yaoundé, Cameroun
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_05/societe_2.htm

Journées nationales de vaccination synchronisée : 40 000 enfants vaccinés dans la région des Plateaux - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 5/09/02
Le deuxième passage des Journées nationales de vaccination synchronisée, qui se sont déroulées du 29 août au 2 septembre, ont été couronnées de succès sur toute l’étendue du territoire national. Dans la région des Plateaux, notamment, les 40 000 enfants de 0 à 5 ans programmés pour ce second passage ont tous reçu gratuitement leur dose de vaccin. Les difficultés de déplacement enregistrées au début de ce deuxième passage ont été résolues et les agents chargés de l’opération de déclarent satisfaits du travail accompli comme en témoigne l’un des responsables, M.Mfira : « Le vaccin sert à garantir la santé de nos enfants. Jadis nous avions des difficultés pour convaincre les enfants, mais aujourd’hui ils sont habitués et la tâche est devenue vraiment facile.» Le troisième passage de la vaccination synchronisée aura lieu du 4 au 7 octobre prochain.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1571
Conception des plans d'action de lutte : Les RALIS renforcent leurs capacités - sidwaya - Burkina Faso - 5/09/02

Après les responsables des structures de lutte contre le Sida de la province du Kadiogo, c'est au tour de ceux de quatorze (14) autres provinces du Burkina de se retrouver à Kamboincé du 3 au 6 septembre 2002 pour approndir leurs plans d'action 2003 de lutte contre le Sida. Ils sont une quarantaine de responsables du Réseau des associations de lutte contre les IST-Sida (RALIS) à se réunir à Kamboincé pour approfondir leurs connaissances sur la conception des plans d'action.
Organisée par le département chargé des communautés religieuses et coutumières, ONG et OBC du SP-CNLS-IST, la rencontre, grâce à des exposés-débats et des travaux pratiques, permettra aux participants de s'approprier le contenu des axes stratégiques de lutte contre le Sida. Ils élaboreront également un plan d'action d'une structure communautaire (association et OBC) ou d'une structure de coordination (réseaux, ONG, comités). Ils rédigeront aussi un rapport d'activité physique et financier, maîtriseront les critères d'appréciation des plans d'action et s'imprégneront des méthodes d'évaluation des coûts des activités des plans d'action.
M. Pascal Ouédraogo, chef du département chargé des communautés religieuses et coutumières, ONG et OBC du SP-CNLS-IST, a dans son mot introductif, insisté sur la nécessité de cette rencontre. "Suite aux travaux des sessions d'amendements des plans d'action 2002 du secteur de la communauté qui se sont déroulés pendant les premier et deuxième trimestres, il ressort que la plupart des responsables d'associations ont des lacunes en matière d'élaboration et de suivi évaluation des plans d'action de lutte contre le Sida", relèvera M. Pascal Ouédraogo. C'est pourquoi, cette rencontre, ajoutera-t-il, a été initiée dans la perspective de renforcer les compétences des responsables des RALIS en matière de conception de leurs plans d'action. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_05/societe_1.htm

Le paludisme, un mal en résurgence - sidwaya - Burkina Faso - 3/09/02

En cette période hivernale, le paludisme constitue une préoccupation majeure pour les populations subsahariennes notamment le Burkina. Il y a de cela une décennie, tout était relativement simple, car la prise correcte de la chloroquine (nivaquine) suffisait à atténuer le cauchemar. Comment combattre un mal auquel environ deux millions de personnes sont exposées chaque année et entre 200 à 500 millions de cas cliniques recensés.
Pour un grand nombre de personnes, le paludisme est une maladie des régions tropicales car l'animal responsable est un moustique ayant pour zone de prédilection, les savanes africaines. Selon les spécialistes, quatre espèces phasmodiales infectent habituellement l'homme.
Il s'agit du falciparum, du vivax, du malaria et de l'ovale. Le paludisme qui sévit en Afrique est causé par le plasmodium falciparum capable d'entraîner la mort rapide. L'ampleur du fléau échappe à la conscience collective car selon l'OMS, "le paludisme est de loin la plus importante des maladies parasitaires tropicales dans le monde et il fait plus de victimes que toute autre maladie transmissible, à l'exception de la tuberculose".
Ce sont les enfants en bas âge qui sont les cibles potentielles de cette maladie dévastatrice, car ils sont dépourvues d'immunité et ont une susceptibilité élevée aux formes les plus graves. Un médecin raconte que l'infection parasitaire est particulièrement dangereuse pendant la grossesse, car elle cause une anémie sévère. Le paludisme est l'un des principaux facteurs de la mortalité maternelle dans les régions d'endémie paludique.
Le problème qui se pose maintenant est de savoir quelle est la meilleure façon de prévenir ou de traiter la malaria. Il est non seulement devenu un mutant qui résiste aux traitements actuels, mais, en plus, il commence à réapparaître dans des régions d'où il avait été éradiqué.
Il y a aujourd'hui une résurgence de la maladie à cause de la constante adaptation du parasite (plasmodium falciparum) aux produits utilisés pour le combattre. Dans la quasi-totalité des pays, le parasite est résistant à la chloroquine. Pourtant, elle est considérée comme étant un médicament sans danger pour la femme enceinte, celle qui allaite et l'enfant. Les médecins recommandent souvent l'utilisation de la chloroquine dans la prévention.
Il faut signaler que dans certains cas, le plasmodium falciparum peut provoquer la maladie ou la mort en l'espace de quelques heures. A ce niveau, il est important de vite consulter un agent de santé en cas de fièvre et/ou de convulsion. Emmanuel BOUDA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_03/societe_4.htm

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