PRODUITS
PHARMACEUTIQUES - Les industriels français s’intéressent à l’AMU
- Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 14/09/02 |
Ils sont venus, ils ont vu… Unanimement, ils disent : “ Le projet
d’assurance maladie universelle (AMU) version ivoirienne est
très original. Il intègre les réalités locales et les forces
vives de la Nation et est soutenu par une volonté politique
forte. S’il réussit, il deviendra un modèle qui fera tache d’huile
dans toute l’Afrique… ” Ces propos ont été tenus par la demi-douzaine
de délégués du syndicat national de l’industrie pharmaceutique
de France (SNIP), qui viennent d’effectuer une mission de prospection
de 72 heures à Abidjan. Au cours de ces trois jours de travail,
ils ont eu à échanger avec le chef de l’Etat, le Premier ministre
et surtout les principaux maîtres d’œuvre du projet d’Assurance
maladie universelle, au niveau du ministère de la Solidarité,
et de la Sécurité social. La séance de travail qu’ils ont eue
mercredi avec la Cellule d’ingénierie des projets sociaux (CIPS)
en ses bureaux sis aux Deux Plateaux a fortement aidé à faire
évoluer leur degré de connaissance du projet AMU. Ils ont pu
en savoir davantage sur la méthodologie du projet, ses mécanismes
de mise en œuvre, sa gestion… Au cours de la réunion de synthèse
tenue jeudi après-midi avec le ministre de la Solidarité, de
la Santé, de la Sécurité sociale, Mme Ohouochi Clotilde, le
chef de la délégation, le Dr Teulieures Louis, et ses collaborateurs
se sont dit frappés par “ le dynamisme et la sensibilisation
constatés chez les animateurs du projet ”, tout en soulignant
qu’un choix politique reste à faire quant à la distribution
des médicaments. Qu’elle soit fondée sur la fabrication locale
ou sur un appel d’offres international, dans un cas comme dans
l’autre il y a forcément des avantages et des inconvénients,
ont-ils fait observer. Le SNIP est une association d’entreprises
pharmaceutiques qui a pour ambition de contribuer à l’accessibilité
des populations aux soins de santé. Il regroupe environ 300
entreprises et est représenté dans la plupart des pays francophones.
Sa visite en Côte d’Ivoire fait suite à une invitation du Président
Laurent Gbagbo. Et elle ne sera certainement pas la dernière.
Sa contribution est, en effet, très attendue dans la mise en
œuvre de l’AMU. Son rapport de mission dans quelques semaines,
devrait fixer la base des rapports qu’il entretiendra avec le
gouvernement ivoirien dans le cadre de l’AMU. ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=13715 |
SIDA,
PALUDISME, TUBERCULOSE - Le comité national pour le fonds mondial
installé - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 13/09/02 |
Recueillir
des ressources pour lutter contre trois principales pathologies
des pays pauvres : le sida, la tuberculose et le paludisme.
C’est l’objectif que vise le secrétaire général de l’ONU, M.
Kofi Annan, à travers la mise en place d’un fonds, dénommé :
fonds global ou fonds mondial. En Côte d’Ivoire, la réunion
de mise en place du comité national mixte de coordination de
ce fonds a eu lieu lundi à l’INSP d’Adjamé. Elle a été présidée
par le ministre de la Solidarité, de la santé et de la sécurité
sociale, Mme Ohouochi Clotilde, présidente de ce comité. Dans
son intervention, elle a relevé que le sida constitue avec la
tuberculose et le paludisme les premières causes de mortalité
en Côte d’Ivoire ; ils sont responsables de 80% des décès. L’année
dernière, le pays n’avait pas pu bénéficier de cette manne des
bailleurs de fonds. La mission du ministère de Mme Ohouochi
est de procéder à la coordination et au suivi des interventions
sur le terrain. Elle a aussi indiqué que l’éligibilité au fonds
global est conditionnée par plusieurs critères dont l’élaboration
de projets viables et la mise en place d’un mécanisme national
de coordination, caractérisé par un large partenariat entre
la société civile, les secteurs public et privé, et les partenaires
au développement. Selon Sékou Kaba, conseiller inter pays (ONUSIDA),
ce fonds est un instrument financier en complément au financement.
C’est aussi un mécanisme pour financer les projets développés
à travers une instance de coordination de pays dans les plus
affectés et dans les pays à risques potentiels élevés. M. A.
DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=13668 |
Ensemble
contre le Sida - Les membres du RJBLS haussent leur niveau de
connaissances - sidwaya
- Burkina Faso - 12/09/02 |
Mettre
à niveau leurs connaissances sur le VIH-Sida et les Infections
sexuellement transmissibles (IST) est le souci qui a conduit
à "battre le rappel des troupes" du Réseau des journalistes
burkinabè de lutte contre le Sida (RJBLS) à l'OAAS de Bobo-Dioulasso
du 9 au 15 septembre 2002. Le taux de séroprévalence au Burkina
qui est de 7,17% interpelle plus particulièrement les hommes
de médias à jouer un rôle capital dans la lutte contre la
pandémie du VIH/Sida.
Pour cela, le département chargé de la communication et des
relations publiques du SP-CNLS-IST organise du 9 au 14 septembre
2002, une rencontre de mise à niveau des connaissances sur
le VIH-Sida au profit des membres du RJBLS. Pendant une semaine,
la cinquantaine de journalistes se pencheront entre autres,
sur l'historique du VIH-Sida dans le monde, en Afrique et
au Burkina, le mécanisme de l'infection à VIH et ses modes
de transmission et de prévention, la prise en charge communautaire
des personnes infectées et affectées par la pandémie. Ils
s'imprégneront aussi des répercussions socio-économiques du
VIH-Sida sur l'individu, la famille et la communauté, les
axes stratégiques et les domaines d'action prioritaire de
lutte contre le Sida 2001-2005. Les participants se tableront
surtout sur le traitement de l'information sur le VIH-Sida,
la stratégie de communication du SP-CNLS-IST en sa partie
relation avec les médias. Ils bénéficieront, par ailleurs,
d'exemples d'émissions et de rubriques à animer dans les médias
et de projection de films sur le Sida. Enfin, ils élaboreront
et adopteront le plan d'action du RJBLS de lutte contre le
Sida.
Le chef du département chargé de la communication et des relations
publiques du SP-CNLS-IST, Jérôme Bilélé Bénin notera que "la
présente session de formation s'inscrit dans l'option du SP-CNLS-IST
de rendre désormais plus visibles les actions engagées contre
l'épidémie du Sida au Burkina Faso". Il ajoutera que l'une
des ambitions affichées par son département est de veiller
à ce que soit adoptée au niveau des médias, une approche bien
conçue et planifiée dans le traitement de l'information en
tenant compte de la spécification de chaque organe de presse
"Les répercussions du Sida sur la vie quotidienne sont des
réalités que personne ne peut et ne doit ignorer. Or, il existe
encore dans nos villes et villages, des gens qui pensent qu'ils
ne sont pas concernés par la question car nombreux sont encore
les comportements à risque dans nos cités", insistera M. Bénin.
C'est pourquoi, il est nécessaire que les hommes de médias
s'engagent à réorienter les stratégies d'information pour
viser spécifiquement des actions qui tendraient à favoriser
des changements de comportement. Le premier responsable de
la province du Houet, M. Sié Jean de La Croix Poda a exhorté
les journalistes qui traitent des questions du Sida à faire
à chaque fois appel à l'éthique et à la conscience professionnelle
dans leur rôle de sensibilisateurs. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_12/sidwaya.htm
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Ulcère
de Buruli : Une maladie mystérieuse et invalidante - Notre
voie - Côte d'Ivoire - 12/09/02 |
Confronté
durement aux ravages permanents du paludisme et à la progression
terrifiante du VIH/sida, le continent africain est agressé par
une mystérieuse et inquiétante maladie : l’ulcère de Buruli.
Bien que le poids de sa morbidité ne soit pas véritablement
connu, cette maladie est classée au 3ème rang des maladies mycobactériennes
les plus repandues après la tuberculose et la lèpre. Elle est
en augmentation rapide et pose de graves problèmes de santé
publique. Le professeur Kanga, en charge du programme national
de lutte contre les ulcères à mycobactérie, définit l’ulcère
de Buruli comme étant une maladie émergente et cutanée de nature
infectieuse. Elle est due à une mycobactérie et caractérisée
par de vastes ulcérations. Autrement dit, elle est provoquée
par des bactéries virulentes et voraces qui dévorent la chair
de la victime, la faisant pourrir et tomber en lambeaux.
Souvent, elle détruit des zones étendues de la peau et parfois
de l’os entraînant des malformations et des incapacités. Le
gène responsable de l’ulcère de Buruli, le mycobactérien ulcéras,
appartient à la famille des bacilles acido-résistants dont font
partie la lèpre et la tuberculose. Il touche les populations
rurales, principalement les femmes et les enfants qui n’ont
pas accès aux soins de santé essentiels.
Découverte en 1948 en Australie par Mac Callum, la maladie a
pris en 1958 le nom de Buruli, du nom du district ougandais
où il était apparu de nombreux cas chez les refugiés rwandais.
En Côte d’Ivoire, les premières observations de l’ulcère de
Buruli ont été faites dans les années 80 dans les régions de
Daloa, Yamoussoukro et Bouaké près des zones d’eau stagnantes.
L’on a dénombré en 97, 10 582 cas dont 4 642 encore évolutifs,
soit une prévalence de 32%. La maladie évolue en trois phases,
selon le professeur Kanga : une phase de début pré-ulcérative
avec une lésion initiale à type de module de placard ou d’oedème,
non inflammatoire. Ensuite, une phase caractérisée, en Côte
d’Ivoire, par une ulcération habituellement vaste.
Enfin, une phase d’état cicatrisée lente débutant à une extrémité
alors que la partie délivrée de l’ulcération reste longuement
active. Si son temps d’incubation n’est pas bien déterminé,
l’évolution de la maladie est longue de 6 à 36 mois émaillée
de complications, suivies de sequelles définitivement invalidantes.
. Cendres G.
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=6377 |
Ulcère
de Buruli : Conséquences socio-économiques - Notre
voie - Côte d'Ivoire - 12/09/02 |
Le
mécanisme de transmission de la maladie n’a pas encore été
dévoilé. Les experts sont cependant d’avis que le contact
direct prolongé ou répété d’une partie du corps avec le milieu
infectant peut être un moyen de transmission. Les micro-traumatismes
sont également suspectés, tandis que la contamination interhumaine
n’a jamais été prouvée. L’infection à VIH n’est pas non plus
considérée comme un facteur à risque. Mais là où il y a écoulement
de sang, des précautions supplémentaires ne sont pas de trop.
Quel traitement ?
Le
traitement efficace (?) est actuellement la chirurgie indiquée
à tous les stades, elle doit être effectuée au stade précoce
de la maladie. Car à cause des difficultés d’accès aux services
de santé dans les zones d’endemie, les malades ne consultent
souvent qu’à un stade avancé de leur affection et les complications
sont fréquentes et graves. En cas de modules ou de petits
placards, il est procédé à une exérèse suivie d’une suture.
Et en cas d’oedèmes ou de placards étendus d’ulcération ou
de séquelles, la chirurgie reparative est nécessaire. Les
soins évalués à près de 200 à 300 000 FCFA du fait de la longue
hospitalisation du malade ne sont pas à la portée de tous.
Reste alors la prévention et peut-être la médecine traditionnelle
qui fait souvent des miracles là où la médecine moderne balbutie.
La prévention doit consister à faire la sensibilisation des
populations pour une consultation précoce, par la détection
des cas au stade primaire de la maladie et par la prise en
charge précoce des malades. . Cinq établissements sanitaires
pour le moment assurent de manière régulière cette prise en
charge. Il s’agit des centres de santé de Kougouanou (Yamoussoukro),
Saint Michel de Zoukougbeu (Daloa), de l’hôpital de Manikro
(Bouaké), de l’Institut Raoul Follereau (Adzopé), et du CHU
de Treichville. . Reconnaissant l’ulcère de Buruli comme une
maladie grave pour la santé publique, l’OMS a établi des partenariats
avec les ONG afin d’aider les pays endémiques à mobiliser
les ressources nécessaires pour venir à bout des souffrances
provoquées par cette maladie. . Cendres Glazaï.
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=6378
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Une
mission de spécialistes arrive à Ollombo pour faire face à l’épidémie
de rougeole - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 10/09/02 |
Suite
à l’appel lancé par le préfet du district, Joseph Ndongo, aux
pouvoirs publics et à l’Unicef concernant les cas de rougeole
enregistrés ces derniers temps dans cette ville du nord-Congo,
une équipe de spécialistes appartenant à la direction régionale
des Plateaux est arrivée samedi dernier à Ollombo. Elle a procédé
à la vaccination des enfants et au traitement des malades les
plus atteints. Signalons que cinq cas sérieux avaient été signalés
dans le district avant l’envoi de la mission et que deux décès
y avaient été enregistrés.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1617 |
Les
communicateurs s'informent sur les stratégies de lutte
anti-sida - Centrafrique-presse
- Centrafrique - 8/09/02 |
Le
réseau des médias pour la lutte contre le VIH/SIDA (RNCL),
en partenariat avec le Comité National pour la Lutte contre
le SIDA (CNLS), le Projet CAF/01/002/A/01/99 « appui au programme
de lutte contre SIDA », organise ce jour 03/09/02 un atelier
de formation à l’intention des communicateurs en la salle
de conférence de l’ONIFOP à Bangui.
La
cérémonie d’ouverture était placé sous la présidence du Ministre
d’Etat à la Communication M. Jean Edouard Koyambounou. On
notait à ses côtés le Ministre de la Santé et de la Population
Joseph Kalité, la Ministre Déléguée à la culture Mme Marguerite
Kofio et la Présidente de Réseau des médias pour la lutte
contre le SIDA Mlle Edith Vakat. Dans son intervention préliminaire,
Mlle Edith Vakat a retracé le contexte dans lequel le réseau
a été mis en place. Elle a par ailleurs affirmé qu’en période
de mondialisation tout programme doit nécessairement avoir
l’appui des médias et que la présence du Ministre d’Etat à
la cérémonie d’ouverture « est signe fort de la détermination
du gouvernement d’infléchir la courbe du Pandémie du SIDA
en Centrafrique ». Pour le Ministre d’Etat Koyambounou, le
problème du SIDA « tient à cœur le Chef de l’Etat ». Il n’a
pas manqué de relever la détermination du gouvernement à appuyer
les communicateurs dans leur processus de changement de comportement.
Notons que cet atelier qui va durer 5 jours permettra aux
participants de débattre les thèmes comme :
- Connaissance générale sur les IST et les MST ;
- Prise en charge médicale ;
- Prise en charge psycho-sociale.
Il convient de souligner que cet atelier a pour but d’outiller
les communicateurs des connaissances nécessaires de sensibilisation.
Auteur : Samuel BOGOTO
Lire l'article original : http://www.centrafrique-presse.com/articles.php3?id_art=1400
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Le
nouveau directeur général du CHU de Brazzaville prend ses fonctions
- Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 7/09/02 |
Le
Centre hospitalier universitaire de Brazzaville a un nouveau
patron en la personne du Pr Armand Ohikoua. La cérémonie de
passation de service s’est déroulée jeudi dans les locaux de
l’hôpital. Transmettant les consignes à son successeur, Jean
Lounana Kouta s’est dit heureux de quitter le CHU en le laissant
en bon état de fonctionnement en dépit des destructions causées
par la guerre civile. « Aucune œuvre humaine n’est parfaite
a t-il déclaré, mais nous pensons avoir fait tout ce que nous
pouvions faire avec les moyens qui étaient à notre disposition.
» Appelé à livrer ses impressions, le nouveau directeur général
s’est déclaré plein d’espoir. A titre d’exemple, il a indiqué
que le matériel qui vient d’être réceptionné par le CHU contribuera
à résoudre quelques uns de ses problèmes les plus graves.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1597 |
Nutrition
et VIH : Des aspects au cours de l'infection - sidwaya
- Burkina Faso - 5/09/02 |
L'amaigrissement
est la complication la plus courante au cours de l'infection
à VIH. Elle est souvent progressive, inévitable et irrémédiable.
Selon le Dr Kotler, deux modèles typiques d'amaigrissement
peuvent être décrits chez les patients infectés:
- un amaigrissement aigu présentant une perte de poids au
moins égale à 4kg/mois, et, surtout, associé à des infections
opportunistes autres que les gastro-entérites (dues aux microsporidies,
cryptococoses, helicobacter Pylori (HP)). Dans ce cas, la
reprise du poids peut être observée après l'infection.
- Un amaigrissement chronique caractérisé par une perte de
poids faible (moins de 4kg/mois) et progressive. Cette forme
est surtout associée à des infections gastro-intestinales.
Divers facteurs peuvent contribuer à cette diminution de la
masse grasse : la réduction de la consommation alimentaire,
une malabsorption intestinale, un métabolisme anormal ou des
infections associées (cas de la tuberculose pulmonaire). Chez
certains malades du Sida, la perte de poids continue malgré
l'augmentation de la consommation alimentaire. Aucun facteur
isolé ne peut donc expliquer pleinement la perte de poids.
Il est important de connaître le bilan clinique des patients,
puisqu'une reprise de poids peut résulter du traitement d'une
infection, rendant le patient métaboliquement réceptif. Ce
bilan porte sur le taux sanguin des nutriments qui jouent
un rôle important dans l'évolution de l'infection vers le
stade Sida (le zinc, le fer, le sélénium, les vitamines A,
Bl, B12 et C).
Les troubles nutritionnels qui apparaissent chez le patient
VIH+ peuvent accentuer l'immuno-suppression. Se traduisant
par les modifications cellulaires et dans la production des
cytokines, ils concernent surtout une altération du taux des
vitamines (A, C, et B) et sels minéraux (zinc, sélénium, fer).
Le Professeur Baum (USA) dit qu'une augmentation du taux de
vitamine B12 entraînerait une stabilisation du nombre de cellules
CD4+ et une normalisation du taux de zinc favoriserait une
augmentation du nombre de cellules CD4+. D'après le Dr R.
Ulkich (Allemagne), ces variations sanguines de nutriments
peuvent être dues aux médicaments, à une croissance bactérienne
élevée ou à l'infection elle-même. Ces facteurs agissent individuellement
ou collectivement sur les cellules épithéliales de l'intestin
provoquant ainsi des diarrhées ou une malabsorption (cas de
la vitamine A).
E. Kembou. Nutritioniste, bureau régional Sidalerte Afrique
centrale, Yaoundé, Cameroun
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_05/societe_2.htm
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Journées
nationales de vaccination synchronisée : 40 000 enfants vaccinés
dans la région des Plateaux - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 5/09/02 |
Le
deuxième passage des Journées nationales de vaccination synchronisée,
qui se sont déroulées du 29 août au 2 septembre, ont été couronnées
de succès sur toute l’étendue du territoire national. Dans la
région des Plateaux, notamment, les 40 000 enfants de 0 à 5
ans programmés pour ce second passage ont tous reçu gratuitement
leur dose de vaccin. Les difficultés de déplacement enregistrées
au début de ce deuxième passage ont été résolues et les agents
chargés de l’opération de déclarent satisfaits du travail accompli
comme en témoigne l’un des responsables, M.Mfira : « Le vaccin
sert à garantir la santé de nos enfants. Jadis nous avions des
difficultés pour convaincre les enfants, mais aujourd’hui ils
sont habitués et la tâche est devenue vraiment facile.» Le troisième
passage de la vaccination synchronisée aura lieu du 4 au 7 octobre
prochain.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1571 |
Conception
des plans d'action de lutte : Les RALIS renforcent leurs capacités
- sidwaya
- Burkina Faso - 5/09/02 |
Après
les responsables des structures de lutte contre le Sida de
la province du Kadiogo, c'est au tour de ceux de quatorze
(14) autres provinces du Burkina de se retrouver à Kamboincé
du 3 au 6 septembre 2002 pour approndir leurs plans d'action
2003 de lutte contre le Sida. Ils sont une quarantaine de
responsables du Réseau des associations de lutte contre les
IST-Sida (RALIS) à se réunir à Kamboincé pour approfondir
leurs connaissances sur la conception des plans d'action.
Organisée par le département chargé des communautés religieuses
et coutumières, ONG et OBC du SP-CNLS-IST, la rencontre, grâce
à des exposés-débats et des travaux pratiques, permettra aux
participants de s'approprier le contenu des axes stratégiques
de lutte contre le Sida. Ils élaboreront également un plan
d'action d'une structure communautaire (association et OBC)
ou d'une structure de coordination (réseaux, ONG, comités).
Ils rédigeront aussi un rapport d'activité physique et financier,
maîtriseront les critères d'appréciation des plans d'action
et s'imprégneront des méthodes d'évaluation des coûts des
activités des plans d'action.
M. Pascal Ouédraogo, chef du département chargé des communautés
religieuses et coutumières, ONG et OBC du SP-CNLS-IST, a dans
son mot introductif, insisté sur la nécessité de cette rencontre.
"Suite aux travaux des sessions d'amendements des plans d'action
2002 du secteur de la communauté qui se sont déroulés pendant
les premier et deuxième trimestres, il ressort que la plupart
des responsables d'associations ont des lacunes en matière
d'élaboration et de suivi évaluation des plans d'action de
lutte contre le Sida", relèvera M. Pascal Ouédraogo. C'est
pourquoi, cette rencontre, ajoutera-t-il, a été initiée dans
la perspective de renforcer les compétences des responsables
des RALIS en matière de conception de leurs plans d'action.
Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_05/societe_1.htm
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Le
paludisme, un mal en résurgence - sidwaya
- Burkina Faso - 3/09/02 |
En
cette période hivernale, le paludisme constitue une préoccupation
majeure pour les populations subsahariennes notamment le Burkina.
Il y a de cela une décennie, tout était relativement simple,
car la prise correcte de la chloroquine (nivaquine) suffisait
à atténuer le cauchemar. Comment combattre un mal auquel environ
deux millions de personnes sont exposées chaque année et entre
200 à 500 millions de cas cliniques recensés.
Pour un grand nombre de personnes, le paludisme est une maladie
des régions tropicales car l'animal responsable est un moustique
ayant pour zone de prédilection, les savanes africaines. Selon
les spécialistes, quatre espèces phasmodiales infectent habituellement
l'homme.
Il s'agit du falciparum, du vivax, du malaria et de l'ovale.
Le paludisme qui sévit en Afrique est causé par le plasmodium
falciparum capable d'entraîner la mort rapide. L'ampleur du
fléau échappe à la conscience collective car selon l'OMS,
"le paludisme est de loin la plus importante des maladies
parasitaires tropicales dans le monde et il fait plus de victimes
que toute autre maladie transmissible, à l'exception de la
tuberculose".
Ce sont les enfants en bas âge qui sont les cibles potentielles
de cette maladie dévastatrice, car ils sont dépourvues d'immunité
et ont une susceptibilité élevée aux formes les plus graves.
Un médecin raconte que l'infection parasitaire est particulièrement
dangereuse pendant la grossesse, car elle cause une anémie
sévère. Le paludisme est l'un des principaux facteurs de la
mortalité maternelle dans les régions d'endémie paludique.
Le problème qui se pose maintenant est de savoir quelle est
la meilleure façon de prévenir ou de traiter la malaria. Il
est non seulement devenu un mutant qui résiste aux traitements
actuels, mais, en plus, il commence à réapparaître dans des
régions d'où il avait été éradiqué.
Il y a aujourd'hui une résurgence de la maladie à cause de
la constante adaptation du parasite (plasmodium falciparum)
aux produits utilisés pour le combattre. Dans la quasi-totalité
des pays, le parasite est résistant à la chloroquine. Pourtant,
elle est considérée comme étant un médicament sans danger
pour la femme enceinte, celle qui allaite et l'enfant. Les
médecins recommandent souvent l'utilisation de la chloroquine
dans la prévention.
Il faut signaler que dans certains cas, le plasmodium falciparum
peut provoquer la maladie ou la mort en l'espace de quelques
heures. A ce niveau, il est important de vite consulter un
agent de santé en cas de fièvre et/ou de convulsion. Emmanuel
BOUDA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_09_03/societe_4.htm
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