Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Juillet 2002
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Un médecin camerounais va en guerre contre la drépanocytose. Le professeur Ewanè Etamè a mis sur le marché l'Hémodya, un médicament destiné aux drépanocytaires. Prolongeant ainsi la vie de ces malades. - Cameroun info net - Cameroun - 17/07/02
Yaoundé le 17 juillet 2002 : L'Hémodya se présente sous la forme d'un sirop, contenu dans un flacon de 250ml. Selon son inventeur, le nom de ce produit n'est pas pris au hasard ; " j'ai essayé d'inclure les deux composantes Hémo qui ramène au sang et aux hématies, alors que Dya ramène à la Dyase, c'est-à-dire un ensemble constitué de deux éléments. Contrairement aux autres médicaments, l'Hémodya calme la douleur et permet la régression de la drépanocytose. Sa prise régulière fait baisser les facteurs qui caractérisent l'hématie. La protection fœtale augmente, le taux S diminue, tandis que le A augmente. Ainsi, un malade Ss peut se retrouver As ; la prise du médicament se fait en fonction de l'âge et d'une posologie pendant une durée bien déterminée. Les recherches de cet enseignant sur la drépanocytose remontent 1997 et depuis l'année dernière, le fruit de son travail est mis sur le marché. L'homme effectue également des recherches sur le diabète, le Sida et autres maladies. Après maintes contacts, avec les tradi-praticiens, il a pu acquérir de nouvelles connaissances dans la phytothérapie. Fort de cette expérience, il s'est lancé dans le traitement de la drépanocytose. Il a d'ailleurs a été fait Prix du meilleur inventeur national en l'an 2000. il a également reçu la médaille d'or de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi). En attendant, le Pr Ewanè Etamè peaufine son vaccin anti-venin. Annie Peln
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Santé de la reproduction : 15 médecins achèvent leur formation à l’ENSEA - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 17/07/02
Quinze médecins dont 13 directeurs départementaux de la Santé publique viennent d’achever à l’ENSEA (Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée) leur formation en système d’information pour la gestion de programmes de population, notamment en santé de la reproduction (SIG/SR). La direction de l’Ensea a procédé hier, dans les locaux de l’établissement à Cocody, à la remise officielle des attestations de stage en présence de la représentante du FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population), partenaire technique et financier du projet. Deuxième promotion de la formation SIG/SR mise en place depuis août 1997 grâce au Fnuap et à la Coopération française, les 15 médecins retenus par le comité de pilotage du projet ont acquis de nouvelles connaissances dans la collecte et le traitement des informations en matière du suivi des programmes de santé et particulièrement en santé de la reproduction. Faisant le bilan du projet, M. Kouadio Jean Marc, représentant le directeur général de l’Ensea indique que le projet SIG/SR a permis de former 105 professionnels de la santé dont 35 médecins et 49 étudiants. L’Ensea, par la voix de M. Kouadio Jean Marc, exprime sa satisfaction quant à ces résultats déjà obtenus et annonce que la prochaine formation est prévue du 28 septembre au 30 décembre 2002. Il a particulièrement remercié le Fnuap et la France sans lesquels le projet n’aurait pas été réalisable. Pour sa part, la représentante du Fnuap, Mme Tamany Safir, a félicité les responsables de l’Ensea, maître d’œuvre du projet, avant de promettre des visites techniques aux récipiendaires sur le terrain. Ces derniers, par la voix de Mme Hien Solange, ont remercié les formateurs et tous les partenaires du projet. LANDRY KOHON
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Nouveau bloc opératoire à Ziguinchor : Un ouvrage estimé à près de 400 millions de FCFA - Le soleil - Sénégal - 17/07/02

Le ministre de la Santé et de la Prévention, Mme Awa Marie Coll Seck, a procédé, hier en fin de matinée, en présence de l'ambassadeur de la France au Sénégal, Son Excellence M. Jean de Gliniasty, du ministre des Forces armées, Youba Sambou, des autorités régionales, municipales et administratives de Ziguinchor à l'inauguration d'un nouveau bloc opératoire au niveau de l'hôpital régional de Ziguinchor. Lire

Lancement de l'initiative "Faire reculer le paludisme au Burkina'' : Bouter la maladie hors du Burkina, d'ici à 2030 - sidwaya - Burkina Faso - 16/07/02

Koupéla, capitale du Kourittenga a abrité le 12 juillet dernier, la cérémonie de lancement de l'initiative "Faire reculer le paludisme au Burkina Faso''. C'était en présence des plus hautes autorités de notre pays dont le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale. Si d'aucuns avaient pensé au regard du battage médiatique et des moyens mis en œuvre pour le combattre que le Sida était la "maladie'' la plus "ravageuse'' au Burkina, cette cérémonie est venue nous le rappeler. Lire

14ème Conférence sur le Sida : Peu d’argent obtenu, et de maigres succès scientifiques - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 16/07/02

Les revendications de fonds faciliter l’accès aux médicaments anti-rétroviraux ont pris une grande place lors de la 14ème conférence mondiale sur le sida à Barcelone, tenue du 7 au 12 juillet. Sur les 10 milliards de dollars attendus pour alimenter le fonds mondial créé à cet effet, seulement 2,8 milliards ont été versés. A la conférence de Barcelone, la France a promis 150 millions d’euros à verser en trois ans et les USA, 200 millions de dollars de plus. Mais le compte n’était pas encore bon pour les activistes qui ont manifesté bruyamment. Manifestations qui ont quelque peu noyé les succès scientifiques de Barcelone. De maigres succès selon certains participants, mais qui méritent d’être relevés. Lire

SMI Wemtenga : Quand les femmes viennent chercher de l'"aide" - sidwaya - Burkina Faso - 16/07/02

Salamata Ouédraogo est venue à la SMI de Wemtenga pour demander de l'"aide". Son enfant âgé de 12 mois sur les jambes, elle attend son tour sur le banc. "Je suis venue voir les sages-femmes pour qu'elles m'aident avec une méthode contraceptive. J'ai trois autres enfants à la maison. Je me suis décidée et j'ai informé mon mari. Il n'a pas trouvé d'inconvénients. Mais quand je venais, il était absent", dit-elle la tête basse. La voisine immédiate de Salamata s'appelle Abzèta Garamé. Elle a 8 enfants ; elle est déjà sous contraceptif injectable. "Nous avons pris conscience. Nous n'avons plus les moyens pour nourrir suffisamment nos enfants. C'est mon mari qui m'a donné l'argent pour venir faire la piqûre". Ces deux femmes sont pratiquement les dernières "clientes" du centre de santé de la matinée de ce mercredi 3 juillet 2002. Lire

Santé sexuelle et maternité : La direction de la santé de la famille à la tête du combat - sidwaya - Burkina Faso - 16/07/02
Elle sont encore nombreuses à mourir en donnant naissance. Les maternités profuses rapprochées, tardives et précoces expliquent en partie cette situation. Les risques s'accentuent avec le surmenage physique, la malnutrition. Le hic est que les services de santé, s'ils ne sont pas existants, sont peu utilisés par les femmes. Nous avons cherché à savoir davantage sur la politique du gouvernement en la matière en rencontrant la directrice de la santé de la famille, Dr S. Ghislaine Conombo. Lire
Visite du Président Ange Félix Patassé à l'Hôpital Communautaire - Centrafrique-presse - Centrafrique - 15/07/02
Le Président de la République a effectué le samedi 13 juillet 2002 en début d'après-midi, une visite à l'Hôpital communautaire où il s'est fait présenter 5 appareils d'hémodialyse qu'on appelle aussi "reins artificiels", offerts à la RCA par l'ONG "Assistance Médicale Sans Frontières"... Le Président de la République a effectué le samedi 13 juillet 2002 en début d'après-midi, une visite à l'Hôpital communautaire où il s'est fait présenter 5 appareils d'hémodialyse qu'on appelle aussi "reins artificiels", offerts à la RCA par l'ONG "Assistance Médicale Sans Frontières". Cette visite a été l'occasion pour le Chef de l'Etat d'en appeler à la conscience de ses compatriotes quant à la nécessité de bien entretenir ces appareils et d'en prendre un grand soin car ils feraient faire à notre pays de substancielles économies sur les évécuations sanitaires en France pour des nécessités de dialyse. Le Président de la République a également condamné le vol et les détournements de deniers publics de certains compatriotes qui font retarder le décollage de notre pays. Pour finir, il s'est adressé au personnel de l'Hôpital Communautaire en leur demandant de ne point prendre le critère tribal ou régional pour les soins qu'ils doivent administrer aux malades, d'appliquer le serment d'Hippocrate et non le serment d'hippocrite. Auteur : L'UNION
Lire l'article original : www.centrafrique-presse.com/nouvelles.php3?id_art=1294
Sida : Rien de nouveau, malgré les 80 millions de morts annoncés pour 2024 - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/07/02

Les conférences internationales sur le sida ont quitté ces dernières années le champ de la science pour se transformer en tribune de revendications. Une tribune où ne sont applaudis que ceux qui pensent comme les personnes atteintes du Vih. Des personnes à qui on ne doit rien reprocher, mais qui, elles, ont tous les droits pour critiquer, huer, casser des stands etc. La 14e conférence sur le sida à Barcelone n’a pas échappé à ce scénario. Mais un homme qui “ n’applaudit pas parce que les autres applaudissent ”, a demandé hier à la cérémonie de clôture de la 14e édition de ce grand rassemblement que l’on arrête de critiquer et d’accuser les autres sans se remettre en cause. Lire

Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale : La société savante lance sa revue scientifique - Notre voie - Côte d'Ivoire - 15/07/02
“La lettre du spécialiste d’O.R.L. et de chirurgie cervico-faciale”. Telle est la dénomination de la revue scientifique, la première du genre en Afrique subsaharienne pour la spécialité, réalisée par la société ivoirienne d’ORL. Cette revue trimestrielle comporte 12 pages avec les rubriques suivantes : Editorial, interview, actualités, article régional, ORL online et Agenda. Son directeur de publication n’est autre que le professeur Florent Ehouo, président de la société ivoirienne d’ORL et de chirurgie cervico-faciale. La cérémonie de lancement de cette revue scientifique s’est déroulée, le vendredi 12 juillet dernier, au siège de Glaxo-smith-kline à Cocody en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du représentant de la santé publique le directeur de la Santé publique, le Pr. Joseph Andoh, et bien d’autres personnalités médicales. A en croire le professeur Florent Ehouo, “la lettre du spécialiste” doit être un véritable trait d’union entre les ORL membres de la société éparpillés sur toute l’étendue du territoire national et les autres confrères des autres spécialités même en Afrique, en vue de remédier à leur isolement scientifique. Par ailleurs, aux yeux de l’orateur, l’importance d’une “lettre scientifique” est capitale, car elle reflète les activités de la société. A cet effet, il a invité tous les membres de la SIORL à avoir présent à l’esprit l’enthousiasme qui les a animés au moment de la naissance de leur société savante. Mais, bien plus, il les a exhortés à être des membres actifs. En guise de conclusion, l’homme a souhaité que, d’ici quelques années. “La lettre du spécialiste” soit agréée par le CAMES. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à la suite du représentant du ministre de la Santé publique, a apporté son soutien à l’initiative en demandant aux membres de renforcer leurs liens d’amitié et de fraternité, gages de la survie de leur revue. Notons que tout le monde a fait chorus pour rendre hommage au professeur Ambroise Etté, professeur honoraire de l’UFR des sciences médicales, président-fondateur de la société savante d’ORL, à qui une grande interview a été accordée. Cendres Glazaï
Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5917
Santé préventive : 418.000 bébés à vacciner par an - Le soleil - Sénégal - 14/07/02

Le gouvernement du Sénégal a décidé de donner un vigoureux coup de fouet au programme élargi de vaccination (PEV) afin de retrouver un taux de 80 % de couverture vaccinale ou plus pour les différents antigènes dans les prochaines cinq années. Le plan national de relance du PEV va concerner une cible de 418.091 enfants par an. Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll Seck, l’a annoncé, vendredi dernier, au cours d’une conférence de presse qui avait pour sujet principal la présentation de la deuxième réunion des partenaires du GAVI (*) ou Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination, prévue à Dakar les 20, 21 et 22 novembre prochains. Lire

Vaccination - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 13/07/02
50 médecins de 10 pays seront bientôt formés à la gestion La faiblesse des systèmes de gestion financière, l’insuffisance de la sécurité des injections, le taux élevé de perte des vaccins… autant de difficultés qui ont empêché, au dire des experts réunis jeudi à l’hôtel Sofitel, les programmes élargis de vaccination (PEV) de connaître un taux de succès de100%. L’Alliance Mondiale pour les vaccins et l’immunisation( GAVI) et son partenaire Aventis Pasteur à travers le projet de formation-action EPIVAC se proposent de corriger cette tare, par le renforcement des capacités techniques et managériales des médecins de district. Cinq pays de la sous-région (le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire) sont éligibles aux fonds dégagés par ces structures sus-citées. Ils pourront en faire bénéficier cinquante médecins, à raison de dix par pays, les deux premières années. Et cette formation diplômante sera validée conjointement par l’université d’Abidjan-Cocody et celle de Paris IX-Dauphine. Ainsi, les pays bénéficiaires espèrent réussir la couverture vaccinale et toucher les “ 12 millions d’enfants africains qui échappent, chaque année, à la vaccination contre les six maladies cibles du PEV ”, selon le ministre de la Santé du Mali, Mme Nafo Traoré Fatoumata. GNEPROUST KOUADIO
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Une alliance mondiale pour la vaccination : La couverture vaccinale devra passer de 52 % à 80 % d’ici cinq ans - Le soleil - Sénégal - 13/07/02

Le secrétaire exécutif du conseil d’administration du “Global Alliance for Vaccine and Immunization” (GAVI) ou Alliance mondiale pour les Vaccins et la Vaccination, le Dr Toré Godal, était hier en face de la presse, avec le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll Seck, pour présenter les attentes stratégiques de la deuxième réunion prévue du 20 au 22 novembre prochain à Dakar, des partenaires de cette alliance “planétaire” en faveur d’une relance durable de la vaccination dans le monde, notamment dans les pays pauvres. A cette occasion, le Pr Awa Marie Coll a réaffirmé la volonté du gouvernement sénégalais de relancer le programme élargi de vaccination et de porter la couverture vaccinale à 80 % d’ici cinq ans contre 52 % actuellement. Lire

L’usage de la drogue peut mener au sida - Le soleil - Sénégal - 13/07/02
Tamba vient d’élaborer un important programme de sensibilisation (cross de masse, randonnée de vélo, marche, tournoi de football) en décentralisant les activités jusque dans les coins les plus reculés de la région et en impliquant les structures administratives, les services de répression, les services de la jeunesse à travers le Centre Conseil Adolescent. L’objectif de ce programme est de réduire le mal causé par l'usage de la drogue. Le tableau dressé est peu reluisant, avec des images fortes que le comité entend effacer. Pour le gouverneur de la région, M. Mamadou Diaboula, la lutte contre la drogue va aussi entraîner un combat contre le VIH/Sida. Le 8 juillet dernier, le Comité a incinéré 218 kg de drogue saisis par la gendarmerie (haschich, cannabis ou comprimés barbituriques), en plus du lot important saisi par la douane et la police. Les préfets et les sous-préfets sont également à pied d'œuvre pour mener la croisade contre la drogue et le VIH/Sida, a révélé le gouverneur de la région, M. Mamadou Diaboula. La région est très vaste - 1/3 du territoire national - reconnaît le gouverneur, avec ses quatre frontières. La drogue la plus utilisée à Tamba reste le chanvre indien, car il est accessible. C'est pourquoi, selon M. Diaboula, la sensibilisation va continuer. Le gouverneur a parlé d’un jeune garçon qui a tué son frère aîné qui l'empêchait de prendre sa dose de drogue. Un autre a tenté d’exercer des violences sexuelles sur sa mère. Relevant ces cas concrets et déplorables, le gouverneur de la région a lancé un appel aux chefs de famille car, a-t-il dit, il ne faut jamais dire que ce mal n'arrive qu'aux autres. Le cercle familial doit être vigilant, car la drogue peut mener … au sida. La relation VIH/SIDA et drogue est, aujourd’hui, reconnue. PAPE DEMBA SIDIBE
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15781&index__edition=9633
Le message du ministre de la Santé à l’occasion de la Journée mondiale de la population - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 12/07/02
Présidant à Ewo (Cuvette ouest) les cérémonies marquant au Congo la Journée internationale de la population, Léon-Alfred Opimbat a rendu public hier le message suivant : « La communauté internationale célèbre ce 11 juillet la Journée mondiale de la population pour fixer la conscience humaine sur les interrelations, les variables démographiques et les variables de développement. Rappelons que les variables démographiques concernent la fécondité, la mortalité et les migrations, tandis que les variables du développement sont en rapport avec la santé, l’éducation, l’environnement, l’agriculture etc. Cette année, cette journée est célébrée sous le thème : pauvreté, population et développement. Pour permettre une sensibilisation nationale sur ce thème, le développement, il a été décidé depuis 1998 d’organiser ces journées dans toutes les régions de notre pays. Ainsi donc, après Brazzaville, Pointe-Noire, Ouesso et Dolisie, les festivités relatives à la célébration de la Journée mondiale de la population 2002 se tiennent à Ewo, dans la Cuvette ouest, tandis que celles de 2003 auront lieu à Sibiti, dans la Lékoumou.. Le thème retenu cette année pour notre pays est le suivant : « Contribuons au développement de notre pays par la lutte contre la pauvreté, notamment l’amélioration de la santé, la réflexion, l’éducation et la promotion du statut de la femme. » En effet, l’amélioration de la santé en général et de la santé reproductive couplée à l’accès à l’éducation et à la promotion du statut de la femme concourent à l’amélioration des conditions de vie qui, en dernier ressort, contribuent à la participation des individus au développement. Le concept de pauvreté ne suppose pas seulement le manque d’argent, mais il indique aussi et surtout le manque d’accès à l’éducation, à l’information, aux services de soins, au logement, à la nourriture. C’est la pauvreté humaine. Il ne s’agit donc du manque du minimum nécessaire pour combler les besoins fondamentaux de l’homme. Ceci se traduit dans notre pays par des indicateurs déplorables tels qu’un taux très élevé de mortalité maternelle et infantile, un taux élevé de malnutrition, un taux élevé de séro-prévalence du VIH-Sida, un taux élevé de morbidité, un taux important d’illettrisme, surtout chez les femmes, un taux élevé de déperdition et d’abandon scolaire, surtout chez les filles, un faible taux d’accès à l’eau potable, la précarité du logement, un taux élevé de personnes vivant avec moins d’un dollar américain par jour. Ce sombre tableau est au centre des préoccupations du gouvernement. Sa traduction se trouve dans le Programme intérimaire post-conflit qui œuvre depuis l’an 2000 en vue du développement par la réduction de la pauvreté. Le programme de développement en 12 points proposé au peuple par le président de la République dans la Nouvelle Espérance est la preuve éloquente de sa volonté politique à sortir le Congo du sous-développement. Et la femme, moteur du développement, occupe une place de choix dans ce programme. Les femmes, en effet, représentent plus de la moitié de notre population. Ne dit-on pas qu’ éduquer une femme c’est éduquer une Nation ? Chers compatriotes, compte-tenu de l’importance du thème retenu, nous entendons organiser tout au long de cette année 2002, des rencontres de réflexion pour une meilleure approche thématique. J’invite donc les associations, les Ongs, les administrations, les chercheurs et les individualités à se joindre à nous dans cette œuvre commune. »
Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1185
Santé infantile - Notre voie - Côte d'Ivoire - 12/07/02
Le rôle des sels de réhydratation orale (SRO) encore méconnu des femmes L’étude sur le sel de réhydratation orale appelé “Orasel” menée à Man, Abidjan, Korhogo et Bouaké par le cabinet Vanian pour le compte de l’UNICEF et Population Services International (PSI), du 19 septembre au 9 novembre 2001, a été présentée récemment à l’hôtel Tiama à la presse et aux spécialistes de la santé infantile en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment des agents du Programme national de santé infantile représenté au haut niveau par sa directrice, Mme Adjobi. Selon Jeffrey Barnes, représentant résident de PSI en Côte d’Ivoire, c’est suite à la baisse des ventes de Orasel sur le marché qu’une étude a été commanditée avec un financement de l’UNICEF pour rechercher les connaissances des mères sur la diarrhée, leurs attitudes face à la diarrhée, leurs pratiques, les raisons de l’utilisation des sels de réhydratation orale (SRO) et les éventuelles barrières à leur (SRO) utilisation. D’après les études en question, les femmes (l’enquête a porté sur 288 à 432 mères âgées de 15 à 24 ans, 25 à 34 et 35 ans et plus) ont une connaissance assez précise de la diarrhée. Toutefois, beaucoup parmi elles ignorent les causes de la diarrhée, notamment la malnutrition qui en est aussi une cause. Cependant, ces femmes sont conscientes, selon l’étude, du danger que représente la diarrhée pour la vie de leurs enfants. De sorte qu’en cas de diarrhée, ces femmes (urbaines et péri-urbaines) interviewées cherchent elles-mêmes les causes et les médicaments en vue des premiers soins plutôt que de se rendre à l’hôpital. Les soins consistent essentiellement en l’administration de liquide, en l’occurrence Orasel, de l’eau, solution sel-sucre, décoction de feuilles de goyavier, d’écorce de manguier. Selon l’étude, certaines ne font rien, car elles pensent que la diarrhée est normale, et donc attendent qu’elle s’estompe seule. D’autres, par contre, donnent des médicaments qu’elles ont sur place. C’est quand la diarrhée persiste, note l’étude, qu’elles se rendent à l’hôpital où elles se voient prescrire des anti-diarrhéiques. Sur l’utilisation du SRO Orasel, beaucoup de femmes interrogées, selon l’étude, pensent que Orasel est un médicament qui arrête la diarrhée. Elles jugent par conséquent, le produit inefficace, car ne produisant pas l’effet escompté (arrêt total de la diarrhée). Or, selon le PSI, propriétaire de la marque Orasel, le produit est un réhydratant par voie orale et non un anti-diarrhéique. C’est-à-dire un produit qui permet de remplacer l’eau perdue dans le corps lors d’une diarrhée. Car ce qui tue lors d’une diarrhée, c’est la perte d’eau dans le corps (déshydratation). Coulibaly Zié Oumar
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Le ministre de la Santé visite les structures sanitaires en cours de réhabilitation à Brazzaville - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 12/07/02
Léon-Alfred Opimbat, ministre de la Santé et de la solidarité, chargé de l’action humanitaire, a visité mardi quatre structures sanitaires en cours de réhabilitation à Brazzaville : les centres de santé intégrés de la CNSS des arrondissements 2 Bacongo et 5 Ouenzé, le centre de trépanosomiase de Makélékélé et le centre de santé intégré de Talangaï. Le ministre a précisé que les centres de santé intégrés de Bacongo et de Ouenzé sont en cours de transformation en hôpitaux de référence pour décongestionner le CHU de la capitale. Il a profité de sa visite pour demander aux entreprises chargées des travaux d’accélérer les opérations, le chantier de la CNSS de Ouenzé en particulier ayant quelque peu stagné.
Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1181
MEDECINE D'URGENCE : Samu Gabon vers sa phase définitive - Internetgabon - Gabon - 12/07/02

Un rêve est en train de s'incarner. Le Gabon rejoint progressivement le cercle très restreint de la médecine d'urgence tropicale sur le continent. Le SAMU (Service d'aide médicale d'urgence) de Libreville en phase expérimentale depuis octobre dernier rejoint déjà le réseau des SAMU en Afrique sub-saharienne implanté d'abord au Sénégal et en Côte d'Ivoire puis a Maurice, à Madagascar, au Bénin et au Nigeria. Soutenu par la France, le projet Samu Gabon vient de faire l'objet de la signature d'un protocole de financement entre le ministre de la Santé publique Faustin Boukoubi et l'ambassadeur de France au Gabon, Philippe Selz. Lire

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