Actualités de la santé
en Afrique
Octobre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Sida, palu : des traitements encore moins chers
© Dr Catherine Djité : "Le malade du Sida mange doublement"

Côte d'ivoire :
© Le coût des ARV pourrait passer de 5000 à 3000 FCFA
© Résurgence de la fièvre jaune : Un cas détecté à Doropo : L’épidémie de fièvre jaune refait surface dans les zones des Forces Nouvelles

Madagascar :
© 766 356 enfants à vacciner contre la polio : Les autorités ont fait du porte-à-porte à Morombe et à Morondava
© Une diabétique risque la mort à l’accouchement

RD Congo :
© Pharmakina : de la quinine aux anti-rétroviraux

Sénégal :
© SIDA et MST en Afrique : L’expérience sénégalaise sollicitée pour la Cisma 2005

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766 356 enfants à vacciner contre la polio : Les autorités ont fait du porte-à-porte à Morombe et à Morondava - L'express - Madagascar - 04/10/2005
Mieux vaut prévenir que guérir. C'était sous la houlette du ministre de la Santé et du planning familial, le Dr Jean-Louis Robinson, et des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Unicef et de l'Usaid, que la deuxième partie de la campagne Fav Polio 2005 a été lancée, hier, dans la ville de Morombe.
“Près de 766 356 enfants de 0 à cinq ans à immuniser contre la poliomyélite pour le second passage de cette campagne de vaccination organisée dans 27 districts de Madagascar du 03 au 07 octobre”, souligne le Dr Perline Rahantanirina, directeur de la santé de la famille. Vingt et un districts sur 27 sont dans le sud-ouest de la Grande île, un dans le nord-ouest dans le district d'Antsalova, et le reste dans le Sud est, à savoir Vangaindrano, Iakora, Midongy du Sud, Befotaka.
Dans ce cadre, 4500 vaccinateurs et 450 mobilisateurs interviennent pour vacciner les enfants dans les centres de santé ou feront du porte-à-porte. Pour le district de Morombe, 54 équipes de vaccinateurs et 69 mobilisateurs se relayeront pour la réalisation de la Fav Polio 2005.
Deux cas
La découverte, au mois de juillet, de deux cas de poliomyélite à Toliara II et à Ampanihy ont incité le gouvernement et ses partenaires à relancer la campagne de vaccination initiée en 1997. “Une enveloppe financière de 90 000 dollars US y est affectée. L'objectif étant de se rallier aux pays du monde pour éradiquer la poliomyélite d'ici trois ans, c'est-à-dire à l'horizon 2008”, précise le Dr Jean-Louis Robinson.
D'ailleurs, cette maladie a presque totalement disparu dans les pays riches comme en Europe et en Amérique, contrairement à ce qui se passe en Asie et en Afrique où elle handicape encore beaucoup d'enfants.
Et le ministre d'inciter les parents à vacciner leurs progénitures pour réduire le taux de mortalité infantile et relever à la fois l'espérance de vie de la population et le niveau de croissance économique. “D'ailleurs, la plupart des vaccins, que ce soit le Bcg ou la DT Coq, sont disponible et gratuits dans les centres de santé”, ajoute le Dr André Ndikuyeze, représentant de l'OMS à Madagascar.
Dans les districts de Morombe et de Morondava, le taux de vaccination pour la première partie du Fav Polio 2005 était évalué à 100 %.
Notons que 20 972 enfants de 0 à cinq ans ont été vaccinés à Morondava, contre 119 119 à Morombe pour la première partie de la campagne. Espérons que la seconde partie fera mieux. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=36533&r=13&d=2005-10-04

Sida, palu : des traitements encore moins chers - Cameroon tribune - Cameroun - 03/10/2005
18 milliards de F Cfa supplémentaires octroyés au Cameroun pour la lutte contre ces deux maladies.
Du sang neuf en perspective pour le programme camerounais de transmission mère-enfant du VIH. L’accès gratuit des femmes enceintes séropositives au traitement par bithérapie ARV dès l’année prochaine vient d’être annoncé par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono. C’est à la faveur du don de près de 18 milliards de F Cfa décidé la semaine dernière par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L’instance financière internationale, réunie à Genève à l’occasion de son conseil d’administration a également déclaré éligible un deuxième projet camerounais, concernant cette fois la lutte contre le paludisme. Ainsi, une partie des 18 milliards va permettre d’introduire de nouveaux traitements contre le palu. Ces médicaments que les experts disent plus efficaces sont fabriqués à base de combinaisons thérapeutiques. Et grâce à la subvention du Fonds mondial, ils devraient coûter la moitié de leur prix normal.
Le nouveau financement obtenu par les deux projets camerounais s’étend sur une période de cinq ans. Et la première partie, d’un montant de 9,5 milliards de F Cfa sera disponible dès 2006. Elle couvrira les deux premières années du programme. Cet argent s’ajoute aux plus de 65 milliards déjà octroyés en octobre 2003 par le même Fonds mondial en faveur de la lutte contre la sida, la tuberculose et le paludisme. Ce premier programme de financement se poursuit jusqu’en 2009. Pour les années 2004 et 2005, 24 milliards de F Cfa ont été débloqués. 10 milliards pour le sida, 11 milliards pour le paludisme et 2 milliards pour la lutte contre la tuberculose. Cet appui a déjà permis, entre autres, de réduire le coûts des traitements anti-rétroviraux chez les adultes (on se soigne désormais à 3000 ou 7000 F par mois), de rendre gratuits les ARV pour les enfants, de baisser les prix des examens biologiques. S’agissant de la tuberculose, le traitement est gratuit depuis un an au Cameroun.
63 projets seulement sur les 202 soumis par une centaine de pays ont été déclarés éligibles. Et dans les foyers du Cameroun, on attend déjà les effets de ces subventions. Notamment sur les coûts des antipaludéens. Yves ATANGA
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Pharmakina : de la quinine aux anti-rétroviraux - Le potentiel - RD Congo - 28/09/2005
La Pharmakina est une société agro-industrielle et pharmaceutique de droit congolais ayant son siège social à Bukavu. Née d’une multinationale allemande, Boehringer Mannheim, un groupe qui a l’expérience de la quinine depuis 1856, la Pharmakina plonge ses racines dans la coopérative des planteurs qui ont créé en 1942 l’usine manufacturière de la quinine dénommée Congo-Kina.
En octobre 1956, avec la collaboration du groupe belgo-allemand, cette dernière prendra le statut juridique d’une société congolaise par action à responsabilité limitée (scarl) sous la dénomination sociale de Pharmakina. En 1961, la totalité des actions est reprise par la société allemande Boehringer Mannheim avec siège social à Bukavu. En 1997, celle-ci cède la société Pharmakina au groupe suisse Hoffman La Roche.
En 1998, Roche retire la Pharmakina de son groupe. Deux de ses anciens employés, MM. Horst Gebbers et Etienne Erny, s’offrent pour la reprendre. Ils achètent les actions et en deviennent propriétaires. N’ayant plus aucun apport extérieur, une restructuration était nécessaire pour relancer les activités et orienter l’entreprise qui ne produisait que le produit semi-fini. D’importants investissements sont donc consentis pour compléter la chaîne de production jusqu’au produit fini.
Considéré comme le plus grand employeur du Sud-Kivu, Pharmakina encadre 1.910 travailleurs avec au moins 7.600 enfants et épouses des travailleurs. Tous bénéficiant des avantages sociaux : soins médicaux, indemnité de logement, etc.
La Pharmakina mène les activités suivantes : * La sélection organisée des semences et des plantules de quinquina résistant au champignon phytophtora. * La Pharmakina est, pour le moment, la seule usine en Afrique qui produit la quinine en partant des écorces de quinquina. Avant 1999, elle exportait le produit semi-fini (Totaquina) à Mannheim pour sa transformation en produits finis. * Les médicaments sont mis sur le marché après une transformation et une analyse rigoureuses dans ses laboratoires de contrôle de qualité. Ils sont vendus sous forme de comprimés, liquides et injectables. * La Pharmakina produit des Anti-rétroviraux (Arv) grâce à l’appui de la Gtz et de Action Medeor. Le site de production des Anti-rétroviraux, baptisés sous le nom de Afrivir@, a été inauguré le 11 juillet 2005. Ainsi, après 49 ans de combat contre la malaria, la société vient d’engager une nouvelle lutte contre le Vih/sida. * Dans son projet de diversification, la Pharmakina vient de planter 400 hectares de Prunus africana dont l’écorce servira à extraire l’alcaloïde pour la production d’un nouveau produit pour soigner la prostate. Ben-Clet
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Le coût des ARV pourrait passer de 5000 à 3000 FCFA - Notre voie - Côte d'Ivoire - 03/10/2005
Les ONG de lutte contre le sida, regroupées au sein du COS-CI et emmenées par Louis Auguste Boa II, ont obtenu que le coût des antirétroviraux (ARV), dans le cadre du traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), passe de 5000F/trimestre à 3000F/trimestre.
Cette information est inscrite dans l’Acte de Grand-Bassam au titre des recommandations faites par l’atelier de réflexion et de consensus sur la problématique des ARV qui s’est déroulé à l’IIAO de Grand-Bassam, du 29 septembre au 1er octobre dernier. Lors de la plénière, M. Mabri Toikeusse, ministre de la santé, s’est dit disposé à donner une suite favorable à cette recommandation. “Je n’aurai aucune difficulté à appliquer la recommandation qui demande de ramener le coût des ARV à 3000F/trimestre”, a rassuré le ministre. Pour les personnes vivant avec le VIH représentées à Grand- Bassam par l’ONG le RIP+, c’est une “bonne nouvelle”.
En effet, même à 5000F/trimestre, plusieurs PVVIH avaient du mal à payer leur traitement. En faisant la recommandation de ramener à 3000 F/trimestre les ARV, l’atelier a aussi plaidé pour que chaque patient paie à son rythme ses médicaments. C’est-à-dire qu’une PVVIH qui est sous traitement pourra, s’il le veut, payer 1000F/mois pour avoir ses médicaments. Par ailleurs, les PVVIH, dans une adresse au ministre, ont dénoncé leur mise à l’écart dans les activités qui concernent leur vie. Elles souhaitent être impliquées de façon effective, de la phase de planification à celle de l'évaluation en passant par la mise en œuvre des politiques de prise en charge les concernant. L’atelier de Grand-Bassam qui a vu la participation de tous les experts nationaux et internationaux avait pour but de régler de façon définitive les problèmes qui se posent dans l’approvisionnement et la prescription des ARV. On se rappelle que dans le deuxième trimestre de cette année, une rupture de stock des ARV à la pharmacie de la santé publique (PSP) pendant 3 mois, avait provoqué l’émoi dans la communauté. Ce qui du reste a mis en évidence la fragilité du système d’approvisionnement. L’atelier a montré des pistes pour résoudre ce genre de situation.
Mais au-delà de la rupture de stock, les participants ont travaillé sur le financement à trouver pour atteindre l’objectif du gouvernement ivoirien de mettre 39 000/78000 PVVIH sous traitement ARV dans le cadre de l’initiative “3 by 5”. Selon le ministre, en juin 2004, la Côte d’Ivoire était à 2105 patients mis sous ARV. Ce chiffre est passé à 12 000 en juin 2005, et est depuis le mois de septembre dernier à 14 000F. Pour trouver le financement en vue de satisfaire tous les malades, l’atelier a recommandé l’organisation d’une table ronde des bailleurs de fonds. Le ministre Mabri s’est engagé à organiser cette table ronde dans les meilleurs délais. Coulibaly Zié Oumar
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/develop.asp?id=7955

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SIDA et MST en Afrique : L’expérience sénégalaise sollicitée pour la Cisma 2005 - Le Soleil - Sénégal - 30/09/2005
Le Nigeria abrite la 14è Conférence internationale sur le Vih-Sida et les Maladies sexuellement transmissibles en Afrique (Cisma), du 4 au 9 décembre 2005. Pour réussir ce pari, il compte beaucoup sur le Sénégal où une mission est envoyée plaider pour une participation massive.
L’expérience sénégalaise est vivement sollicitée pour la 14è Conférence internationale sur le Sida et les Maladies sexuellement transmissibles en Afrique (Cisma). Le Nigeria, qui organise, du 4 au 9 décembre 2005, cette rencontre, a jugé utile de venir mener un ardent plaidoyer dans notre pays pour une participation massive et de qualité de nos leaders (politiques, religieux, traditionalistes, artistes, etc.), des scientifiques et autres acteurs du domaine.
La Cisma a été établie par un groupe de scientifiques africains sous les auspices de la Société africaine de lutte contre le Sida (Sas) en 1986. Elle est abritée tous les deux ans sur une base rotative par des pays africains servant de forum pour discuter des voies et moyens de prendre en charge et d’inverser l’impact du Sida et d’autres Mst sur le continent africain.
Pour le président de l’édition 2005, le Pr Femi Soyinka, spécialement venu du Nigeria, il s’agira, pendant cette rencontre, d’analyser les dynamiques de la pandémie du Vih-Sida en Afrique et de discuter tout en insistant sur la famille africaine, les stratégies appropriées pour réagir de manière adéquate face à la pandémie.
Ce sera aussi, selon lui, un cadre d’analyse des différentes initiatives entreprises par les actionnaires principaux sur le Sida en Afrique et de discuter des progrès récemment enregistrés dans le domaine de la science de base et des sciences sociales - le développement du vaccin et de la microbicide, des Arv, de la prévention, des soins et du soutien - et comment ils vont jouer sur la qualité de la vie de ceux qui ont été atteints et infectés par le virus.
Responsabiliser les familles africaines
À travers son thème “ Le Vih-Sida et la famille ”, la Cisma 2005 entend examiner les valeurs de famille traditionnelles avec le but de responsabiliser les familles africaines et les impliquer dans les réponses compréhensives à la pandémie du Sida en Afrique (pour surtout diminuer la stigmatisation) tout en accordant une attention particulière à la jeunesse, aux femmes et aux enfants. Les organisateurs estiment que c’est la famille, particulièrement les enfants et les femmes qui subissent l’effet dévastateur de la maladie. Selon le Pr Soyinka, il y a beaucoup de familles qui souffrent du Sida. Des milliers d’enfants sont devenus orphelins à cause de cette pathologie. Pis, parmi eux, on retrouve beaucoup d’enfants traînant dans la rue et exposés à tous les dangers dont l’exploitation sexuelle.
Parmi les meilleurs moments de la Cisma, il y aura, selon lui, des évènements scientifiques et non scientifiques, un forum communautaire, un programme de jeunesse, un forum des leaders (qui permettra aux délégués de la communauté de discuter directement avec les leaders) et celui des femmes et des enfants. L’objectif visé à travers tous ces évènements, c’est de trouver des réponses sur le rôle des leaders africains dans la lutte contre le Sida, sur comment la science peut mieux servir les peuples, sur les rôles des responsables, des Ong etc., dans la prévention, les soins, les droits de la reproduction des jeunes, la pauvreté, la subsistance des programmes désignés particulièrement pour les questions de traitement et la mobilisation de ressources.
Le Dr Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le Sida au Sénégal (Cnls) a souligné l’engagement du Sénégal à soutenir la Cisma 2005. D’autant que, à l’en croire, il y a longtemps, ils s’étaient battus pour que les conférences ne se tiennent plus en Europe, mais plutôt dans le continent. Il a dit toute leur disposition à renforcer le plaidoyer au niveau national, mais aussi au niveau francophone, pour la réussite de la conférence. JOSEPH BIRAME SÈNE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=3942

Une diabétique risque la mort à l’accouchement - L'express - Madagascar - 30/09/2005
Une partie des participants à la conférence sur le diabète tenue à l’amphithéâtre de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
La réunion scientifique de vendredi dernier, tenue à l'Amphithéâtre de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, révèle cette réalité. Quelques spécialistes, dont des diabétologues et des biologistes, sont intervenus pour revoir ensemble les avancées dans le diagnostic et la prise en charge du diabète. Cependant, ils sont tous convaincus que la prévention s'avère encore difficile, faute de dépistage systématique chez les femmes enceintes. Ce qui explique l'inexistence de statistiques.
Cette situation peut s'expliquer par l'insuffisance de soins prénataux donnés aux mères. Ce qui a des répercussions sur le nouveau-né. D'après l'EDS 2003-2004 (Enquête démographique et santé), seules 40% des mères effectuent les quatre consultations prénatales recommandées et, dans seulement 16% des cas, la première se déroule à moins de quatre mois de grossesse.
Autre fait alarmant auquel les conférenciers mettent en garde le public : le caractère même de cet état qui est souvent trompeur, car sa manifestation extérieure demande du temps.
Le diabète est dû soit à une insuffisance de la production d'insuline, une hormone sécrétée par le pancréas, soit au fait que les organes résistent à son action. Cette insuffisance provoque une augmentation de la concentration de glucose dans le sang, qui est à l'origine de diverses lésions d'organes, en particulier les vaisseaux (yeux, cerveau, cœur ...), reins et nerfs.
Les facteurs de risque sont un régime alimentaire déséquilibré, l'obésité et un mode de vie sédentaire.
Le diagnostic du diabète repose sur la découverte d'un taux anormalement élevé de glucose dans le sang à jeun. Mais d'autres examens biologiques comme le dosage de l'hémoglobine gluquée ou HbA1c s'avèrent nécessaires pour suivre son évolution.
Cette réunion intitulée “2ème Rencontre clinico-biologique” entre dans le cadre de la formation médicale continue organisée par l'association “Les Confrères de Mada” et l'Institut Pasteur de Madagascar.
Les Laboratoires Sanofi-Aventis ont saisi cette occasion pour présenter leur antidiabétique par voie orale. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=36410&r=13&d=2005-09-30

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Dr Catherine Djité : "Le malade du Sida mange doublement" - Cameroon tribune - Cameroun - 30/09/2005
Dr Catherine Djité, diététicienne au CHU, donne le régime alimentaire des malades
Pourquoi les personnes vivant avec le Vih ont-elles besoin d’une nutrition particulière ?
Le sida est une infection, et comme telle a une influence très remarquable sur l’état nutritionnel du malade. Cette influence est due à la baisse de la défense immunitaire qui a une relation avec l’alimentation du sujet. Hormis les infections opportunistes qui aggravent l’état nutritionnel, la maladie entraîne l’inflammation du tube digestif, et des hormones qui permettent d’assurer une bonne digestion. Tout ceci va toucher la digestion même des aliments déjà consommés. L’état nutritionnel du sujet est très handicapé, il se fatigue vite et a besoin de compenser à tout moment. Il doit donc avoir une alimentation équilibrée.
Quel est donc le régime alimentaire à soumettre à ces sujets ?
Dans l’ensemble, l’alimentation d’une personne malade sera augmentée en terme de quantité. Son métabolisme est perturbé, donc demande beaucoup d’énergie. Le malade peut perdre en un mois ou deux 30 à 40% de son poids. Et ce n’est qu’une alimentation équilibrée qui peut lui permettre de retrouver son poids. Pour cela, la personne vivant avec le Vih doit consommer beaucoup d’aliments de construction comme les viandes, le poisson, les insectes que sont les termites. Des aliments hyper caloriques qui lui donnent de l’énergie, les céréales ou tubercules. Et les aliments de protection, légumes et fruits.
Quels sont les aliments que ces malades ne doivent pas consommer ?
La maladie en elle même cause d’autres maladies comme le diabète. Les anti-rétroviraux créent des effets secondaires. Tout ceci peut amener le sujet à ne plus consommer certains aliments pourtant énergétiques. A ces malades là, on prescrit un régime hypoglycémique. Donc on lui donne très peu de sucre.
Quels sont les problèmes que les malades rencontrent à propos de leur alimentation ?
Le malade est obligé de manger plus, ce qui augmente aussi les dépenses. Non seulement, il doit acheter les médicaments, mais en plus il est obligé de dépenser le double, peut-être le triple en nourriture. Et ce n’est pas toujours facile pour tous les malades. Il n y a pas un comprimé capable de fournir une alimentation complète à un malade. En plus, il n’a plus de force pour faire des champs et se nourrir. Il devient une charge pour la communauté. Pour aider le malade du Sida, il faut en plus de la prise en charge, lui octroyer de aides alimentaires. Carine AHANDA
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Résurgence de la fièvre jaune : Un cas détecté à Doropo : L’épidémie de fièvre jaune refait surface dans les zones des Forces Nouvelles - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 29/09/2005
On pensait l’avoir éradiquée. Mais hélas ! La fièvre jaune a refait surface. Un cas a été détecté et confirmé, à Gnanandouo, village situé dans la sous préfecture de Doropo (Bouna) à huit kilomètres de la frontière ivoiro-burkinabé.
Le ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, Albert Mabri Toikeusse, le représentant de l’UNICEF et celui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont rendus dans cette localité, le vendredi 23 septembre dernier. « Nous avons commencé à vacciner sur le terrain », indique le ministre de la Santé. Selon lui, environ 2600 personnes sont exposées à cette maladie. Des négociations sont en cours, poursuit-il, avec l’OMS pour voir dans quelle mesure les vaccinations pourraient s’étendre jusqu’à Ferkessédougou. « Nous sommes en train de prendre des dispositions pour éviter le pire », précise Dr Mabri Toikeusse. La vaccination des populations a été possible, grâce à l’appui technique de l’OMS et de l’UNICEF. Selon l’organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), il y a eu deux ripostes pour éviter la propagation de cette maladie. La première riposte vaccinale a eu lieu, le 15 septembre 2005, qui a permis de vacciner tout le village de Gnanandouo (184 habitants) et ses quatre localités. A la faveur de cette riposte 668 personnes ont été prises en compte. La deuxième riposte s’est tenue du 22 au 26 septembre dernier. Et c’est toute la sous-préfecture de Doropo (Nord de Bouna) qui a été vaccinée. L’UNICEF a sensibilisé les populations sur les conditions d’hygiène. Elle a également assuré la chaîne de froid des vaccins. Des cas de fièvre jaune ont été détectés, en 2003, à Madinani (dans la région d’Odiénné). La fièvre jaune est une maladie contagieuse. Anzoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=20327

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