L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

 

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire

L'actualité de la santé en Afrique
Novembre 2003

Kourittenga : Bilan de la première phase des JNV - Sidwaya - Burkina Faso - 12/11/2003
114,78% de couverture vaccinale soit 69 049 enfants vaccinés, tel est le bilan de la première phase des JNV au Kourittenga. Un bilan jugé satisfaisant eu égard aux difficultés qui ont jalonné le déroulement de cette première phase.
Cette première phase des JNV qui s'est déroulée du 22 au 25 octobre dernier a mobilisé 202 équipes de vaccinateurs appuyées par une équipe-cadre de supervision. Toutes choses qui ont permis de vacciner 69 049 enfants soit un taux de couverture vaccinale de 114,78%. Les équipes de vaccinateurs avaient également pour mandat de diagnostiquer des cas de paralysie flasque aiguë et de ver de Guinée. Mais aucun de ces cas n'a été signalé. En revanche, 1464 enfants à zéro dose ont été identifiés. Comme explication, le médecin-chef par intérim du district sanitaire a évoqué le cas des enfants des rapatriés de Côte d'Ivoire. Au cours de cette première phase, les équipes ont été confrontées à diverses difficultés, notamment l'insuffisance de certains matériels, des cas de réticence et la non maîtrise des techniques d'administration qui a occasionné des pertes de doses. D'autre part, trois formations sanitaires ont été victimes de cambriolage au cours de cette phase. En conséquence, le Comité de crise a pris un certain nombre de dispositions dans le but de garantir un succès pour la seconde phase qui va se dérouler du 3 au 6 décembre prochain. Tout en félicitant les différents acteurs, le haut-commissaire les a invités à se mobiliser davantage pour la seconde phase. Ouésime Aké Loba LANKOUANDE AIB/Kourittenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_12_11/sidwaya.htm

Faux médicaments : L'OMS lance une campagne contre le trafic - Walfadjri - Sénégal - 12/11/2003

Les faux médicaments pour traiter le sida, la tuberculose ou le paludisme sont faciles à fabriquer et peu coûteux. Alors, leur trafic a pris une proportion telle, que l'Oms s'en est émue et a décidé de lancer une campagne. Parce que ces faux médicaments sont au mieux inefficaces, au pire mortels.
Près du quart des médicaments utilisés dans les pays en développement, y compris pour traiter le sida, la tuberculose ou le paludisme, sont des contrefaçons ou des produits de mauvaise qualité, a indiqué hier l'Organisation mondiale de la santé (Oms). Ce trafic est en augmentation, car les faux médicaments sont faciles à fabriquer et peu coûteux, mais ils sont au mieux inefficaces, au pire mortels, souligne l'Oms qui lance une campagne à ce sujet. Le problème touche aussi les pays riches où l'on peut acheter facilement sur Internet de faux comprimés de Viagra, un des faux médicaments les plus vendus. Le trafic est multiforme : il peut s'agir de produits mal étiquetés, ne contenant pas les ingrédients nécessaires pour traiter la maladie ou alors des ingrédients contre-indiqués, ou ne contenant aucun principe actif. L'Oms cite le cas d'une campagne de vaccination contre la méningite au Niger en 1995 qui a fait 2 500 morts. Cinquante mille personnes avaient été vaccinées avec de faux vaccins reçus en don par le Niger de la part d'un pays qui croyait que ces vaccins étaient authentiques. "Il est plus important que jamais de lutter contre les médicaments illégaux ou de mauvaise qualité", a affirmé hier le directeur général de l'Oms, Lee Jong-wook. "Il est désormais indispensable de faciliter l'accès à des traitements sûrs et efficaces contre le sida et d'autres maladies", a-t-il ajouté dans un communiqué. L'Oms estime que sur le million de personnes qui décèdent chaque année du paludisme, 200 000 pourraient être sauvées si les médicaments disponibles étaient efficaces, de bonne qualité et bien employés. Selon la Food and Drug Administration (Fda), l'autorité américaine de régulation du médicament, les faux médicaments représentent plus de 10 % du marché mondial et génèrent un chiffre d'affaires annuel de 32 milliards de dollars. D'après une étude de l'Oms réalisée entre janvier 1999 et octobre 2000, 60 % des cas de trafic concernent les pays en développement et 40 % les pays industrialisés. "Le problème s'aggrave à l'échelle mondiale à cause de la levée des barrières douanières", explique Daniela Bagozzi, une porte-parole de l'Oms. "Les faux médicaments sont faciles à fabriquer" : il suffit, par exemple, de mettre de la farine dans une capsule, ajoute-t-elle. "La contrefaçon de médicaments est une activité extrêmement lucrative, car la demande est forte et les coûts de production bas", souligne l'Oms dans son communiqué. L'absence de sanctions législatives dans de nombreux pays encourage aussi le trafic, ajoute l'agence de l'Onu. Un colloque de trois jours sur ce thème s'est ouvert hier à Hanoi avec la participation de plusieurs organisations internationales dont l'Oms et Interpol. Selon l'Oms, le trafic est de plus en plus important dans les pays du Sud-Est asiatique : une étude faite en 2001 sur 104 médicaments antipaludéens vendus en pharmacie dans la région a montré que 38 % ne contenaient aucun ingrédient actif contre la maladie.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=5826


Lutte contre la mortalité maternelle : Il suffit parfois d'une sage-femme dévouée… - Le soleil - Sénégal - 12/11/2003
Dans un quartier de Thiès, la deuxième ville du Sénégal, il a fallu l'arrivée d'une sage-femme dévouée et à l'écoute de la communauté pour que la majorité des femmes enceintes fassent leurs consultations prénatales, que le taux d'accouchements assistés grimpe à 60 %. Récit d'une bonne pratique. Lire la suite

Epidémie de choléra à Parakou : 49 cas déjà enregistrés - Le républicain - Bénin - 12/11/2003
Une épidémie de choléra sévit depuis peu dans la ville de Parakou. Le premier cas a été enregistré le 26 septembre 2003. C'était au centre hospitalier départemental (CHD) du Borgou chez une patiente de 65 ans. 12 jours après un second cas a été enregistré chez un patient de 25 ans. Depuis lors, le nombre de malades n'a fait que croître et à la date du 9 novembre 2003 à minuit ce nombre s'élève à 44 cas. Selon les statistiques élaborées par les autorités sanitaires départementales, la répartition selon le sexe se présente comme suit : 26 hommes soit 59,1% des cas et 18 femmes soit 40,9% des cas. La répartition selon les tranches d'âges donne : 0 à 4 ans : 3 cas soit 6,8% ; 5 à 14 ans : 7 cas soit 15,9% ; 15 ans et plus 34 cas soit 77,3 %. Selon cette statistique ou l'âge moyen des cas est 30 ans, la tranche d'âge de 15 ans et plus est la plus touchée. Le lundi 10 novembre à minuit, 5 nouveaux cas se sont ajoutés ce qui porte l'effectif à 49 cas. Face à cette évolution du mal, les autorités sanitaires ont déclenché une opération d'envergure contre l'épidémie en mettant en place un dispositif adéquat. Pour la circonstance, le centre de santé communal dénommé " centre de salut des cholériques " par Aboulaye Soulé directeur départemental de la santé publique (DDSP) du Borgou a été retenu pour accueillir les malades. Une équipe de 8 agents de santé comprenant 1 médecin superviseur, deux infirmiers diplômés d'Etat, deux infirmiers brevetés et deux aides soignantes y veillent pour administrer les soins intensifs et gratuits aux malades qui y sont conduits. Selon l'état critique ou non du malade, un traitement au ringer par voie intraveineuse ou au sel de réhydratation par voie orale est administré au patient. Pour éradiquer totalement le mal, les cohabitants des malades reçoivent des soins préventifs contre le mal. Des séances de sensibilisation ont lieu un peu partout et par divers canaux. L'équipe départementale est renforcée par une délégation nationale composée de la directrice nationale de protection sanitaire de l'hygiène, de la directrice de l'hygiène et de l'assainissement de base et de Agnès Hounwanou, biologiste. L'apport des autorités de la municipalité de Parakou à cette lutte est de 500.000 f CFA. Boniface K. BIAOU (stg D/R-Parakou)
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio1111032

Traitement du paludisme : Les experts échangent leurs expériences - Le Sud - Sénégal - 12/11/2003

La cérémonie d'ouverture de la deuxième réunion du Réseau de l'Afrique de l'Ouest pour le traitement antipaludique (Raoptap) a eu lieu hier mardi 11 novembre à Dakar sous la présidence du ministre de la santé et de la prévention Issa Mbaye Samb. Pendant deux jours, les experts venus de la sous région vont échanger leurs expériences mais aussi harmoniser leur politique de traitement. Le paludisme constitue une des principales causes de mortalité en Afrique subsaharienne. Chaque année, on enregistre au moins 300 millions de cas aigus de paludisme dans le monde, et plus d'un million de décès. La plupart des cas de paludisme en Afrique subsaharienne sont dus à Plasmodium falciparum, la forme la plus grave. C'est également, la maladie la plus mortelle au Sénégal, c'est pourquoi depuis 1995, les autorités compétentes ont mis sur pied un Programme National de Lutte contre le paludisme pour prendre en charge cette maladie. Selon le ministre de la santé et de la prévention, "l'impact du paludisme sur le développement économique et social est néfaste pour nos Etats. Car la prise en charge correcte des cas qui est une stratégie majeure dans la lutte antipaludique connaît des difficultés depuis quelques années. Cela s'explique par l'apparition des cas de résistances aux antipaludiques classiques. C'est pourquoi le Sénégal s'est engagé récemment dans le processus de révision de ses politiques de traitement et de prévention du paludisme ". En effet, depuis quelques années, les chercheurs sont confrontés à la résistance à la chloroquine. Selon le coordonnateur du Réseau de l'Afrique de l'Ouest pour le traitement antipaludique, le Pr Omar Gaye " la résistance à la chloroquine, l'antipaludique le moins cher et le plus largement utilisé, est courante dans toute l'Afrique. Au moment où de nombreux pays d'Afrique n'ont pas les infrastructures et les ressources nécessaires pour organiser des campagnes antipaludiques durables. Au Sénégal, on enregistre près de 30 % de cas de résistance. C'est pourquoi, on n'utilise plus la chloroquine mais plutôt une association de plusieurs médicaments. ". Pour sa part, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé Malang Coly a souligné l'opportunité de cette rencontre qui va permettre aux chercheurs de faire le point sur l'efficacité des traitements antipaludiques utilisés dans la sous région. Selon lui, " la bataille engagée pour faire reculer de façon sensible le paludisme constitue un grand défi à relever. Car cette maladie constitue un drame social pour les familles et une grande calamité pour les Etats ". En ce qui concerne l'évolution de la chimio résistance en Afrique, les experts ont fait remarquer que l'apparition des cas de résistance est en nette progression. Yacine Kane
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal12112003.htm


Un tradipraticien améliore le confort de PEV/VIH : La face cachée d'un dossier - Le quotidien - Sénégal - 11/11/2003
Le limogeage du ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck serait-il lié à une autre raison que celle jusque-là connue et avouée par elle-même, à savoir qu'elle a fait les frais de sa neutralité politique ? Des sources proches d'un dossier sur les résultats à base de plantes sur des personnes vivant avec le Vih/Sida par un tradipraticien sénégalais soupçonnent que ce dossier, qui a atterri à la présidence de la République, figure parmi les séries causales de sa non-reconduction dans le deuxième gouvernement du Premier ministre Idrissa Seck. A l'insu de l'ex-ministre de la Santé ? Voici, en tout cas, la face cachée d'un dossier inconnu du grand public… Lire la suite

Ordre national des médecins : Dr Robinson réélu - L'express - Madagascar - 11/11/2003
Durant sa dernière fonction, le Dr Robinson et son équipe ont pu mettre en place le nouveau code de déontologie en 1998, les 14 conseillers régionaux et le système d'informatisation avec le site web de l'Onm. Pour ce renouvellement de mandat, l'Onm a pour objectif de renforcer le système pour la lutte contre la corruption, l'amélioration de la qualité des soins en santé publique en partenariat avec les secteurs public et privé, et les relations internationales. Madagascar est déjà membre de l'Amcosa (Africa medical council Association), et l'Onm est jumelé avec l'Onm de France. D'autres relations sont en vue, notamment en Asie et aux Etats-Unis. L'Onm compte dix commissions au sein de son bureau, celle de la lutte contre la corruption est présidée par le Dr Joséphine Rasoanomenjanahary, qui est également la secrétaire générale adjointe. Père de famille et grand sportif, le Dr Robinson est expert auprès des tribunaux, médecin agréé des Nations-Unies et diplômé de le Faculté de médecine de Marseille en matière " d'éthique médicale " sous la direction du professeur Jean François Mattei, actuel ministre français de la Santé. Le nouveau président de l'Onm participera à partir de ce jour à un congrès qui se déroulera à St-Denis-La Réunion où la mise en place de " Indian Ocean Ethic " sera au programme. : F. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=16744&r=13&d=2003-11-11

Les spécialistes africains des ORL en congrès à Abidjan - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 11/11/2003
Le congrès conjoint d'oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale aura lieu les 13, 14,15 et 16 novembre à l'Hôtel Ivoire. Un congrès biennal qui a lieu en principe tous les deux ans. Abidjan va l'abriter après Dakar en l'an 2000. Pour annoncer l'événement le professeur Kouassi Bertin, chef du service ORL du CHU de Yopougon et le Dr. Boguifo Joseph directeur du Centre médical spécialisé de Cocody, ont animé un point de presse à la salle Kossou de l'Hôtel Ivoire. Ce congrès est le sixième de la Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-faciale des pays d'Afrique francophone (SORLAF) et le huitième de la Société ivoirienne d'ORL (SIORL). Les thèmes : Cancer du larynx, explorations audio vestibulaires et allergie naso-sinusienne. Ce sont des pathologies assez graves auxquelles les Ivoiriens seront sensibilisés par des spécialistes en la matière. Le cancer du larynx est, selon le docteur Kouassi Bertin, chef du service d'ORL du CHU de Yopougon, une maladie très fréquente. Les facteurs de développement participant à son éclosion sont le tabac et l'alcool. Une étude menée au niveau des CHU montre que 4% de la population souffre de cette pathologie. "Cette fréquence peut être sujet à caution parce que tous les malades ne vont pas à l'hôpital", explique le docteur qui fait savoir que le cancer du larynx est une maladie grave qui attaque l'axe respiratoire. Elle peut être circonscrite si la prise en charge du malade se fait de façon rapide. L'objectif de ce congrès pour lequel 300 congressistes sont attendus est aussi de recycler les membres des différentes sociétés et d'attirer l'attention des Ivoiriens sur la nécessité d'une consultation précoce. M. A. DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25242

Dépistage volontaire et anonyme au mali : Le centre "L'Eveil" de Ségou attire les élèves - Le soleil - Sénégal - 11/11/2003
Avec un taux de prévalence de 2 %, la région de Ségou (à près de 250 Km de Bamako) arrive juste derrière la capitale malienne qui, selon l'Enquête démographique et de santé (EDS), est la zone la plus touchée par le VIH-SIDA au Mali. La prévalence à Bamako est de 2,5%. Le centre L'Eveil, un centre de dépistage volontaire anonyme y est installé. Il est fréquenté à 70% par des élèves. Lire la suite

Santé de la reproduction à Mbour : Enfin un bloc chirurgical - Le Sud - Sénégal - 11/11/2003

Le jeudi 6 novembre 2003, le médecin-colonel Gorgui Diaw du ministère de la santé, est venu à Mbour s'enquérir de l'état d'avancement du montage du matériel du bloc opératoire. D'un coût global de 50 millions de francs Cfa, ce matériel est déjà en place. Le Pr Gorgui Diaw a donné des assurances que dans un délai d'un mois, le bloc opératoire va être fonctionnel. Sa présence à Mbour, dit-il, s'explique par la nécessité de superviser les travaux de montage. Il a fait la promesse ferme que tous les 15 jours il va venir superviser les travaux et il compte ainsi mettre la main à la pâte. Le centre de santé de Mbour polarise l'attention des autorités à cause des problèmes de santé de la reproduction qui se pose au niveau du bloc opératoire. Pas moins d'une dizaine de femmes ont perdu la vie ces derniers mois, faute d'une telle structure. Les autre causes avancées sont multiples. Des sources médicales ont identifié à l'époque,des cas d'anémie, des hémorragies et des transferts périlleux d'accouchées récentes. Les femmes de Mbour qui ont marché pour une meilleure prise en charge des questions de santé de la reproduction sont aujourd'hui en voie d'être satisfaites. Madame Boury Niang présidente de la commission santé du conseil municipal de Mbour interrogée sur les développements liés au bloc opératoire a expliqué que bientôt les problèmes des femmes en état de grossesse vont trouver une solution. L'appareil d'échographie tant rêvé est disponible. Pour la banque de sang une solution alternative va être trouvée. Il est proposé une armoire de stockage en attendant la résolution du problème. Rappelons que suite à de multiples décès, les femmes avaient marché et réclamé devant les autorités médicales et administratives un bloc opératoire fonctionnel, une banque de sang, un appareil d'échographie et une meilleure prise en charge de la santé de la reproduction dans le district sanitaire de Mbour. Elles ont toujours éprouvé le désir de voir la fin des évacuations de femmes à terme vers Dakar ou Thiès et qui en font les frais en décédant ou en accouchant au cours de leur évacuation. Samba Niébé BA
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/10112003.htm


Radiologie et Sida : Les manipulateurs d'Afrique francophone sur les pistes de bons diagnostics - Sidwaya - Burkina Faso - 10/11/2003
Un atelier international d'Afrique francophone s'est tenu le mercredi 29 octobre 2003 au samedi 1er novembre 2003 à la salle de conférences de la Caisse générale de péréquation (Ouagadougou). "Radiologie et Sida " c'est le thème sur lequel les participants ont planché pendant quatre (4) jours. Faire connaître la radiologie ou la faire mieux connaître aux populations et aux professionnels en radiologie; c'est ce sur quoi les travaux du IIIe atelier international de formation des manipulateurs d'Afrique francophone ont porté. Il a été organisé par l'Association burkinabè du personnel paramédical d'électroradiologie (ABPPER) sous l'initiative de l'International Société of Radiolographers and Radiological Technologistes (IRSST). Le thème " Radiologie et Sida " est évocateur. Il revêt une importance capitale et bénéfique car la radiologie permet un meilleur diagnostic des microbes et pour le cas bien précis du virus du Sida. Des propos du président du comité d'organisation M. Rasmané Compaoré qui situent l'enjeu de la rencontre. Aussi le service de radiologie est-il l' "unique service de l'hôpital nécessairement fréquenté par l'ensemble des malades hospitalisés et par la plupart des consultants externes ". Si nécessité il y a de fréquenter les services de radiologie, les différents intervenants, surtout burkinabè ont reconnu le manque crucial de personnel en radiologie. Dix huit (18) provinces sur quarante-cinq (45) au Burkina Faso disposent d'un service de radiologie. Le secrétaire général du ministère de la Santé M. Jean Gabriel Ouango, tout en reconnaissant l'importance de la radiologie a réaffirmé l'engagement du gouvernement à soutenir et promouvoir la formation des radiologues " à la limite de ses moyens ". Pendant quatre jours, les participants ont débattu de huit (8) sessions de communication. Il s'agit entre autres de la formation du contrôle qualité, de la radioprotection, de l'hygiène et de radiognostic et des communications thématiques. C'est dire que les participants (environ deux cents (200) venus de dix-sept pays dont trois de France, Belgique et Canada ont acquis au sortir de cet atelier des connaissances et expériences qu'ils pourront mettre au service des malades et des consultants. Ardjouma FAYAMA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_10_11/societe_5.htm

Mortalité et santé maternelle à Kolda : Ces chiffres qui demeurent inquiétants - Le quotidien - Sénégal - 09/11/2003
A Kolda 48 % des femmes meurent d'anémie et de paludisme. "Chaque jour Kolda enregistre quatre décès de femmes et si la tendance se maintient jusqu'en 2007, Kolda enregistrera quatorze mille neuf cents décès de femmes, quant au Sénégal, trente mille femmes y seront stériles et trois cent trois mille femmes souffriront d'invalidité et d'incapacité à allaiter." Cette révélation a été faite en octobre dernier, lors d'un atelier de réflexion sur la stratégie de réduction de la mortalité de la santé maternelle, convoqué par le réseau des journalistes en population. Du côté de la direction de la santé de la reproduction, on indique que mille deux cents (1200) femmes meurent à Kolda sur 100 mille naissances, alors que la moyenne nationale est de 510 décès pour 100 mille naissances. Selon le docteur Fara Wade, le seul médecin gynécologue officiant à Kolda, une étude menée au centre de santé de Kolda, de 2000 à 2001, indique que sur 3 321 accouchements enregistrés en 2001, 52 femmes y ont perdu la vie. La majorité étant des femmes âgées de quinze à dix-neuf ans. 40 % des femmes décédées ont moins de vingt-cinq ans et le facteur le plus indécent reste le mariage précoce qui est devenu monnaie courante à Kolda. S'y ajoutent les décès maternels qui touchent plus de 25 % des femmes âgées de plus de trente-cinq ans. Un pourcentage que le Dr Fara Wade explique par le fait que la plupart des femmes enceintes à Kolda souffrent d'anémie du fait d'une mauvaise alimentation, sans compter les maternités successives, source d'une fatigue de l'utérus. Mais il faut surtout signaler que 60 % des femmes en état de grossesse à Kolda ne font pas de consultations prénatales (Cpn). Ainsi sur les 52 cas de décès enregistrés de 2000 à 2001 au centre de santé de Kolda, 13 sont mortes d'anémie et 12 de paludisme, ce qui donne un pourcentage annuel de 48 % de décès maternels par an. Une situation regrettée par le Dr Fara Wade selon qui, ces décès sont évitables. Il suffit seulement de renforcer l'alimentation des femmes enceintes en veillant sur la bonne qualité de leur nourriture mais aussi en évitant les grossesses rapprochées. Mais Kolda souffre surtout d'un problème d'accès aux infrastructures sanitaires. En effet, certaines femmes sont obligées d'aller à pied, malgré leur état de santé, pour joindre la case ou le poste de santé, le centre de santé ou l'hôpital régional. Un hôpital régional dont "le mal principal reste la banque de sang alors que rien ne peut remplacer le sang. Ici à Kolda, les gens ne donnent pas du sang, même les accompagnatrices des malades refusent de donner leur sang, c'est pourquoi des fois, c'est le personnel de santé qui est obligé de donner du sang pour sauver des femmes", explique le Dr Fara Wade. Selon le gynécologue de Kolda, "on ne peut pas faire de miracle quand on nous emmène des épaves humaines à l'hôpital régional, c'est ce qui explique le nombre élevé des femmes qui décèdent. Ces décès sont évitables à condition que les femmes viennent à temps", fustigeant à l'occasion le retard pris par certaines femmes enceintes dans les consultations prénatales avant de venir à l'hôpital. L'hôpital régional de Kolda est fonctionnel depuis décembre 2002, dispose d'un gynécologue et de cinq sages-femmes. Cependant, un chirurgien et un médecin anesthésiste ont démissionné de la structure régionale. Un déficit qui fait dire au Dr Fara Wade que le personnel de l'hôpital est exténué. 85 % des malades hospitalisées à Kolda sont des évacués venant du centre de santé (42 %) de Diaobé (14 %), Diana Malary (14 %) et Fafacourou (14 %). Une situation alarmante qui, selon le gynécologue Fara Wade, mérite un tapage médiatique afin de mieux sensibiliser les populations du Fouladou Pakao, Ballantacounda à l'image de l'affaire Talla Sylla. Car, selon lui, "on parle beaucoup plus de l'affaire Talla Sylla, que nous regrettons beaucoup, mais nous souhaitons que l'on parle beaucoup plus de la mortalité maternelle". Ainsi, à l'issue de l'atelier de Kolda sur la mortalité maternelle, les parlementaires en population ont promis au personnel de santé de Kolda et aux femmes du Fouladou "de donner un écho aux sacrifices qu'ils sont en train de déployer pour sauver ce millier de femmes qui meurent à Kolda en donnant la vie". Par Moussa THIOR
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=8314&index_edition=248

La multiplication du sang est possible - Le soleil - Sénégal - 08/11/2003
Des biologistes ont trouvé le moyen de multiplier les cellules souches humaines du sang. Les cellules souches qui nous constituent sont nos mères à tous. Elles sont capables de se diviser, de se spécialiser et d'assurer le renouvellement de nos tissus. Le seul problème, c'est qu'elles sont rares. Une équipe du département d'hématologie de l'Institut Cochin, à Paris, vient de trouver le moyen de multiplier les cellules souches humaines du sang, une étape importante dans le traitement des maladies du sang. Serge Fichelson et ses collègues publient leurs résultats dans la revue Nature Medicine du mois de novembre. Parmi les milliards de cellules produites dans le corps humain, les cellules souches sont vitales. Car en se divisant, selon les besoins de l'organisme, elles ont la capacité de se renouveler elles-mêmes, ou de devenir des cellules différenciées, c'est-à-dire spécialisées pour une fonction biologique précise. Ainsi, les cellules souches du sang (ou hématopoïétiques) permettent la production de toutes les autres cellules du sang - globules rouges, globules blancs, plaquettes. Toutefois, leur nombre insuffisant empêche de les utiliser avec succès pour des patients atteints de leucémie et en attente de greffe par exemple.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32015&index__edition=10032

Mali : Le Sida à visages découverts- L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 07/11/2003

Sur initiative de l’Institut international de journalisme (IIJ) de Berlin, une équipe de 15 journalistes de l’Afrique de l’Ouest a effectué un stage de formation en reportage sur le VIH/Sida au Mali. Chiffres, faits et témoignages ont permis aux journalistes de découvrir de visu les réalités du VIH/Sida dans ce pays :

  • 1,7 % le taux de prévalence du VIH/sida pour une population de 10,5 millions d’habitants ;
  • un nombre cumulé des décès qui pourrait se situer à près de 170 000 en 2010 en cas d’évolution non maîtrisée ;
  • une baisse de l’espérance de vie à l’horizon, etc.

Au regard de la situation, le sida n’est plus un sujet tabou et l’engagement actif des leaders d’opinion à divers niveaux comme la prise de conscience générale gagne du terrain face à la maladie. Lire la suite


Page précédente Accueil actualités Page suivante

Copyright © 2003 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site