L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Novembre 2003

Infrastructures sanitaires : L'hôpital régional de Tamba en chantier - Le soleil - Sénégal - 18/11/2003
Après plusieurs années de " souffrance ", l'hôpital régional de Tambacounda va, enfin, recevoir une thérapie de choc pour sortir des ornières dans lesquelles il s'était enfoncé depuis plusieurs mois. Le diagnostic issu du projet d'établissement a révélé l'urgence d'un investissement évalué à 5 milliards de Fcfa. La Banque Mondiale, la Banque Islamique pour le Développement et l'Etat sénégalais apporteront des remèdes appropriés aux maux dont souffre l'hôpital par des interventions axées sur le relèvement du plateau technique, la nécessité d'avoir des locaux fonctionnels, des équipements adéquats et l'affectation de spécialistes. Tout est parti, selon M. Massaer Gaye, directeur de l'hôpital, de la validation du projet d'établissement, qui a suscité de nombreuses réactions et dont le plan devrait recevoir le concours de plusieurs bailleurs de fonds. Grâce à une enveloppe de 2 milliards de Fcfa de la Banque Mondiale, l'hôpital s'est transformé en chantier de réhabilitation et de rééquipement, qui prend même en compte le système d'assainissement et le plan directeur. En plus, la Banque Mondiale a équipé pour un milliard de francs, la structure sanitaire ; 60 millions de Fcfa sont destinés à la formation du personnel hospitalier. La BAD, elle, a débloqué 165 millions pour la construction de 2 blocs opératoires qui seront réceptionnés prochainement, avec un équipement renouvelé.
Banque de sang
Cette banque renforcera également la banque de sang qui sera dotée de véhicules de collecte et d'équipement plus performant. La Banque Islamique de Développement s'est, quant à elle, investie dans la construction et la rénovation de services. Dans cette dynamique, l'Etat a débloqué plus de 600 millions dont 188.332.000 de Fcfa sont destinés aux équipements de base de la chaîne de froid, des salles de consultation ophtalmologique, de lits, de matelas, de tables de chevet, des salles de stérilisation, de la buanderie, de tables d'interventions chirurgicales et de l'ensemble biologie, de gynécologie et de chirurgie. Pour la première fois, l'hôpital dispose d'un stock de matériel et des efforts sont maintenant consentis par l'Etat pour améliorer les conditions de séjour des malades et des personnels qui bénéficieront en plus des soins, de la climatisation et de la ventilation dans toutes les salles. PAPE DEMBA SIDIBE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=32254

Le cri du coeur des malades de l'Est - Le soleil - Sénégal - 18/11/2003
A l'instar des autres régions, Tamba a célébré la journée consacrée au diabète. Les populations qui ont répondu à l'appel de l'association des diabétiques ont suivi avec intérêt, l'exposé du Dr Taïba Cissoko sur le diabète et ses complications. Dans son exposé, le docteur s'est longuement appesanti sur les complications rénales. Le régime du diabétique a fait l'objet d'un débat. Pour sa part, Aïssatou Diop, assistante sociale, et le surveillant général, M. Sow ont axé leurs interventions sur les objectifs de l'association. Le dépistage gratuit effectué sur place a permis à tous les volontaires de connaître leur taux de glycémie. Pour M. El Hadji Ouley, président de l'association des diabétiques de Tambacounda, cette journée permet de faire le point et tracer des perspectives afin de soutenir et aider les diabétiques de la région confrontés aux difficultés de l'enclavement, aux prix des médicaments et surtout au régime très coûteux. Les diabétiques du Niani souffrent aussi des distances entre les structures sanitaires. C'est pourquoi, il a demandé une restructuration de l'association pour une meilleure sensibilisation afin de faire aux malades les nombreux acquis. Pape Demba Sidibé
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=32256

Partenariat : Keur Samba Yacine aura bientôt son poste de santé - Le soleil - Sénégal - 18/11/2003
THIES - Keur Samba Yacine, village situé dans la communauté rurale de Noto Gouye Diama, va bientôt étrenner son poste de santé. Les travaux ont commencé depuis quelques mois aussitôt après la cérémonie de pose de première pierre qui s'est déroulée en présence des autorités de la localité. Cette future structure de santé est le fruit d'un partenariat entre l'association française de Toulouse "Palabres sans frontières", et la population de Keur Samba Yacine. Ce partenariat a été rendu possible grâce à l'entremise du directeur de l'Agence Régionale de Développement, fils du terroir, Chérif Diagne. En effet, ce dernier, qui a effectué plusieurs stages à Toulouse, a pas sensibilisé les Français sur les problèmes récurrents de santé que connaît cette petite localité, mais grande par les réalisations déjà accomplies par le PADER qui accompagne depuis quelques années, le conseil rural dans sa quête permanente de trouver des solutions pérennes dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Les membres de l'association française, sous la houlette de leur président, Samba Guèye, un thiéssois bon teint, établi depuis plus de deux décennies à Toulouse, ont aidé pendant 21 jours, leurs partenaires sénégalais à faire sortir de terre les premières réalisations. Tour à tour, le sous-préfet, Babacar Mbaye, le chef de village et le président de la communauté rurale ont magnifié ce bel exemple de partenariat et dit toute la joie ressentie par les populations des six villages qui cohabitent harmonieusement avec Keur Samba Yacine. C'est dire que les villages de Thilane Dior, Tangor, Gaout, Benthy Dakhar, Keur Pathé, Khéwé et Dagga vont bientôt pouvoir eux aussi bénéficier des prestations de ce poste de santé. De son côté, le président de "Palabres sans frontières" a pris l'engagement de fortifier les relations en faisant davantage preuve d'imagination pour faire siennes les préoccupations des vaillantes populations de Keur Samba Yacine. Déjà ils (les Français) ont joint le geste à la parole en offrant des fauteuils roulants et du matériel informatique à leurs partenaires. Pour un bon fonctionnement du poste de santé, les Français comptent bien l'équiper en le dotant de médicaments, en mettant des techniciens de santé qualifiés pour encadrer les agents avant de leur passer le témoin, pour la gestion de leurs affaires. "Le tout se fera en étroite collaboration avec les autorités locales", rappelle le président Samba Guèye. Abdourahmane Sarr Gonzales
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=32258

Méningite en Afrique de l'Ouest : Le retard dans la fabrication des vaccins inquiète - Walfadjri - Sénégal - 17/11/2003

Les épidémies de méningite se déclenchent habituellement au cours des mois de novembre et de décembre, lorsque commence à souffler l'harmattan. On est en plein dans cette période et la fabrication des doses de vaccin nécessaires pour y faire face a accumulé un énorme retard qui inquiète Médecins sans frontières. Le bureau de Médecin sans frontières (Msf) au Burkina Faso exprime de "très vives inquiétudes" sur le retard des versements promis par les bailleurs de fonds pour financer la production de six millions de doses de vaccin contre la méningite cérébro-spinale destinées à sept pays d'Afrique de l'Ouest. Ces sept Etats (Burkina Faso, Sénégal, Mali, Niger, Tchad, Côte d'Ivoire et Nigeria), qui font partie des plus déshérités de la planète, sont situés dans la "ceinture épidémiologique de la méningite" et connaissaient, à chaque début d'année, de graves épidémies de méningite qui tuent des milliers de personnes, principalement des enfants. Dans une note publiée vendredi dernier à l'occasion du séjour du président de la Commission européenne, Romano Prodi, à Ouagadougou, Msf attire l'attention de M. Prodi "et des services appropriés à Bruxelles sur l'urgence de s'engager dans la commande de vaccins trivalents contre la méningite". Le vaccin trivalent est une combinaison de vaccins contre les méningocoques des souches traditionnelles A et C et d'une nouvelle forme de souche, encore peu répandue, mais très redoutable, baptisée "W135". Cette saison, Msf et ses partenaires, dont l'Organisation mondiale de la santé (Oms), la Fédération internationale de la Croix-Rouge et l'Unicef, regroupés au sein de l'International Coordination Group, ont prévu de produire 6 millions de doses de ce type de vaccin pour les 7 pays concernés. "Nous approchons de la saison de cette épidémie régulière (...), mais le fabricant a besoin pour commencer à produire ce vaccin rapidement de tenir compte des délais de fabrication et d'engagements financiers fermes", prévient Msf, ajoutant qu'il s'est simplement engagé à financer sur "fonds propres" la production de 2 millions de doses de vaccin pour quelque 2 millions d'euros. Parmi les autres partenaires, le gouvernement norvégien s'engage à contribuer pour 142 000 d'euros. En revanche, l'Unicef et l'Oms n'ont donné aucun "engagement formel" et les bailleurs de fonds gouvernementaux (Pays-Bas, Belgique, France et Echo4 de la Commission européenne) ont "seulement fait des promesses au mieux vers la fin de l'année, quand ils sauront ce qu'il reste de leurs budgets annuels". "Nous voulons attirer l'attention de M. Prodi, non seulement sur l'urgence d'un engagement de la Commission à contribuer à ce fonds (...) compte tenu de l'enjeu que constitue la vaccination de millions de citoyens vivant dans la "ceinture de la méningite", ajoute Msf. Les épidémies de méningite, très contagieuse et souvent mortelle, se déclenchent habituellement au cours des mois de novembre et de décembre, lorsque commence à souffler l'harmattan, vent chaud et sec qui véhicule le germe responsable de la maladie. Les gouvernements des pays touchés n'ont souvent que la prévention comme moyen de lutte, diffusant à travers la radio des messages invitant les populations à arroser les cours avant de les balayer, à s'enduire les narines de beurre de karité pour contenir la poussière ou à se présenter dans les centres de soins dès l'apparition des symptômes : forte fièvre, maux de tête et raideur du cou.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=5937


Société d'ORL : 12 pays au chevet de l'Afrique - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 17/11/2003
La salle des fêtes de l'hôtel Ivoire a accueilli jeudi les 8ième et 6ième congrès conjoints de la société d'oto-rhino Laryngologie (ORL) et chirurgie cervico-faciale des pays francophones d'Afrique (SORLAF) placés sous le parrainage du Président Gbagbo. Un événement majeur depuis la tentative de coup d'Etat du 19 septembre parce qu'il marque le retour en Côte d'Ivoire des rencontres internationales. C'est M. Mabri Toikeuse ministre d'Etat, ministre de la santé publique et de la population, représentant le Premier ministre Seydou Elimane Diarra qui a procédé à la coupure du ruban symbolique marquant l'ouverture du congrès, tout en espérant que des travaux sortiront des conclusions qui aideront à améliorer la santé de la population. Le ministre de la recherche scientifique qui était présent attend également beaucoup de ces travaux. Le maire de Cocody M. Gomon Diagou, a salué la tenue de la rencontre dans sa commune. Cet événement a pourtant failli être compromis du fait de la crise socio-politique, et de l'étiquette de pays à risque collée à la Côte d'Ivoire. La preuve : le professeur Chabolle F. Président scientifique du congrès s'est désisté à la dernière minute. Le professeur Beutter Patrice de l'Université de Tours, seul invité français présent a été commis pour assumer sa fonction au cours de cette rencontre. Le thème : cancer du larynx, explorations audio-vestibulaires et allergie naso-sinusienne. Une douzaine de pays africains y prennent part. Crise aujourd'hui en Côte d'Ivoire et dans d'autres coins du continent africain. Ce qui a fait dire au président de la société ORL, le Professeur Ehouo Florent que l'Afrique en général et la Côte d'Ivoire en particulier sont malades : malade du laxisme, de la gabegie, de la politique politicienne, des détournements de deniers publics, du SIDA etc. " Cette Afrique là nous n'en voulons plus ; c'est pourquoi nous nous faisons le devoir d'encourager toute initiative qui tend à relever la voix de notre continent dans le concert des nations ", a-t-il martelé. Les Africains ont, selon lui, le devoir de se réveiller de leur auto-anesthésie angoissante et de relever le vaste défi de la mondialisation. Le Professeur Ehouo a, par ailleurs, rendu hommage au père fondateur de la (SORLAF) et du (SIORL) le professeur Ambroise ETTE, président d'honneur du congrès. Après avoir remercié le président Laurent Gbagbo, ainsi que les spécialistes de l'ORL, les différents établissements représentants l'industrie pharmaceutique, les sponsors et les partenaires à cette rencontre. Ce premier spécialiste de l'ORL à la retraite a rappelé que le cancer du larynx est toujours présent dans la population ivoirienne; mais avec un contexte particulièrement aggravé par la pathologie du VIH. L'étiologie principale du cancer du larynx réside selon lui essentiellement " dans l'association alcoolo-tabagique avec un doigt accusateur pointé sur le tabagisme et sa pourvoyeuse impénitente : l'industrie de tabac. " Le professeur ETTE a indiqué que les réflexions dans le domaine des explorations fonctionnelles de sa spécialité l'ont amené à faire un triste constat : il y a beaucoup à faire en Côte d'Ivoire pour rendre accessibles aux populations les moyens modernes de détection précoce et de diagnostic de la surdité. L'homme a profité de cette occasion pour saluer la prouesse réalisée par l'Association des handicapés de l'Ouïe et l'école des Sourds de Côte d'Ivoire avec l'introduction du langage gestuel international sur le petit écran de la RTI. Ce congrès a été marqué par plusieurs tables rondes, avec des sous-thèmes. Un dîner-Gala de bienfaisance a eu lieu samedi à l'hôtel Ivoire en faveur de l'école des sourds-muets. MARIE-ADÈLE DJIDJÉ
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25362

Oumar Ba, directeur de l'hôpital régional de Kolda : Nous avons un besoin urgent de chirurgiens - Walfadjri - Sénégal - 17/11/2003

Difficile de trouver du personnel à affecter dans cette région à 700 km de Dakar. Le dernier chirurgien en poste est parti et se fait toujours attendre. Une situation intenable pour le directeur de l'hôpital qui tire la sonnette d'alarme. Lire l'interview


Communauté rurale de Ngohé : Absence totale de structures de santé - Le quotidien - Sénégal - 16/11/2003
La communauté rurale de Ngohé, située dans le département de Diourbel, sous préfecture de Ndoulo, est confrontée à un problème criard d'accès aux soins de santé. Cette collectivité locale qui compte 42 villages ne dispose d'aucun poste de santé. Du coup, les populations sont obligées de se tourner vers Diourbel, distante de 7 km. Ce qui fait dire au président du conseil rural, Alexandre Diop, que "rien n'a été fait ici par le gouvernement en matière de santé. N'eût été le dispensaire semi-privé des sœurs franciscaines, notre calvaire serait plus pénible". L'autre difficulté majeure à laquelle les habitants de cette communauté rurale sont confrontés est l'abandon des études par leurs enfants après la classe de Cm2. Ce qui s'explique, selon M. Diène Ndiaye le médiateur communautaire, par "le fait que les élèves éprouvaient d'énormes problèmes : trouver des familles d'accueil à Diourbel. Ceci pèse beaucoup sur la poursuite de leur cursus scolaire. C'est pourquoi, nous voudrions qu'un collège d'enseignement moyen soit implanté ici car nous comptons dans cette communauté rurale 21 écoles publiques". Ngohé, c'est aussi 21 % de la sous-préfecture de Ndoulo, avec une population de 21 940 habitants pour une superficie de 124,4 km2 et où les femmes éprouvent des problèmes pour accéder au crédit et à la terre. C'est en tout cas ce qui ressort d'une dame rencontrée sur les lieux et ayant requis l'anonymat. Agée d'une trentaine d'années, notre interlocutrice précise d'un air désolé qu'à Ngohé, "la santé de la reproduction y est un véritable casse-tête et plusieurs femmes perdent la vie en donnant la vie". Par Boucar Aliou DIALLO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=8574&index_edition=255

Journée mondiale du diabète au Sénégal : Place à l'insuline humaine - Le quotidien - Sénégal - 16/11/2003
Avec comme thème principal cette année, "Le diabète peut vous coûter les reins : agissez maintenant", les responsables de la santé publique au Sénégal ont tenu à célébrer, vendredi dernier, la journée mondiale du diabète sur le thème de la prévention. En effet, d'après M. Coly, "environ 20 % des personnes atteintes du diabète de type 1 développent une insuffisance rénale, alors que le rein ne disposant d'aucune anomalie remplit des rôles essentiels". C'est pourquoi lors de cette journée de célébration, le ministre de la Santé qui présidait la cérémonie a annoncé une bonne nouvelle. Celle relative à la prochaine arrivée de "l'insuline humaine qui remplacera l'insuline animale et (qui) sera bientôt sur le marché des médicaments de façon progressive", selon M. Issa Mbaye Samb, et "il bénéficiera d'une subvention de l'Etat". Une mesure saluée par M. Idrissa Ly, malade du diabète qui expliquera que le flacon d'insuline humaine est beaucoup plus cher, il coûte 12 000 francs Cfa, mais son efficacité est plus garantie alors que l'insuline animale, grâce à la subvention de l'Etat, est vendue au niveau de l'Association sénégalaise pour le soutien aux diabétiques (Assad) à 1 000 francs Cfa. D'après l'Assad, le traitement médical plus le régime alimentaire d'un diabétique insulino-dépendant nécessite 2 500 francs Cfa par jour, 75 000 francs Cfa par mois et 912 500 francs Cfa par an. Il faut dire que la maladie du diabète fait des ravages de par le monde. Le nombre de décès attribués au diabète était estimé à un peu plus de 800 000 par an il y a quelques années. Aujourd'hui, il est fort probable que ce chiffre avoisine les 4 millions par an, soit 9 % du taux de la mortalité, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (Oms). Et à en croire les projections, cette maladie deviendra l'une des principales causes d'incapacités et de décès sur la planète dans les 25 prochaines années. La journée mondiale de lutte contre le diabète, co-parrainée par la fédération internationale du diabète et l'Oms, constitue, pour ces derniers, "une occasion de sensibiliser davantage les gouvernements, les individus, les personnels de santé, pour les amener à prendre des mesures vigoureuses afin de prévenir la survenue du diabète et des complications associées à cette maladie". Une urgence qui s'impose, d'autant plus que le nombre de cas dépistés dans le monde augmente chaque année. Estimé en 1985 à 30 millions, le nombre de diabétiques dans le monde est passé dix ans plus tard à 135 millions. Et selon les estimations de l'Oms, les diabétiques étaient au nombre de 177 millions en 2000, et ils seront au moins 300 millions d'ici 2025. Pour M. Coly, qui s'exprimait au nom du représentant de l'Oms au Sénégal, "il est impérieux aujourd'hui pour nous tous, planificateurs, scientifiques, décideurs politiques de prendre conscience que c'est dans nos pays que l'impact de cette transition sur les secteurs de l'économie et de la santé publique se fera le plus particulièrement sentir." La prévention reste la seule arme, qu'il s'agisse de la prévention primaire qui a pour but d'empêcher l'apparition du diabète ou celle secondaire visant à éviter les complications immédiates. Et c'est dans cette optique que la célébration de la journée mondiale du diabète, organisée par l'Assad a été décentralisée pour cette présente année au niveau du village de Cambéréne. Il est à noter que le traitement du diabète nécessite une éducation pour permettre au patient de gérer sa maladie. Une éducation et une formation qui lui permettront de se soigner lui-même et qui peuvent conduire à une diminution très importante de la survenue des complications. Mais surtout de modifier les comportements en matière notamment d'alimentation et d'hygiène de vie. Pour cela, il faut informer les populations sur les méthodes de préventions du diabète Safiètou KANE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=8571&index_edition=255

Célébration de la Journée internationale du diabète - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 15/11/2003
Les cérémonies marquant la Journée internationale du diabète ont débuté hier sur l'esplanade du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Elles ont été organisées par Diab'action, une association dirigée par le docteur Bonezabila qui s'occupe de projets de lutte contre le diabète. Un dépistage gratuit et une randonnée à bicyclettes étaient aussi organisés. Rappelant que 6 % de la population congolaise est atteint du diabète, le docteur Bonezabila a indiqué les objectifs de l'association. " Diab'action, a-t-il dit, vise à promouvoir tout projet se rapportant au diabète et à faire comprendre l'intérêt que nous portons à la prévention, à l'éducation et aux soins des diabétiques. Ainsi, dans le cadre des actions de prévention, nous avons réalisé la première grande opération de dépistage ciblé réalisée au Congo. De même, en prévention thérapeutique, une campagne d'information et d'éducation diabétique ainsi qu'une conférence débat sur le diabète et ses complications ont déjà été réalisées. Enfin, en prévention nutritionnelle, notre intérêt s'est surtout porté sur l'alimentation du diabétique en milieu urbain congolais. Sur le plan curatif, Diab'action anime un projet d'aide à l'insulinothérapie des jeunes diabétiques. " Signalons que ce projet d'aide à l'insulinothérapie des jeunes diabétiques initié par Diab'action bénéficie de l'appui du bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4552

Nouveau bloc opératoire à l'hôpital de Notsé - Republicoftogo - Togo - 14/11/2003
La ministre de la Santé, Mme Suzanne Aho, et l'Ambassadeur de France au Togo, Alain Holleville, ont inauguré le 10 novembre dernier le nouveau bloc opératoire l'hôpital préfectoral de Notsé. L'hôpital préfectoral de Notsé, dont le chiffre d'affaires est passé de 8 millions de FCFA en 1996 à 55 millions en 2002, pourra désormais faire face aux urgences. Ce projet, d'une superficie totale de 100 m², a bénéficié d'un financement de la Coopération Française à concurrence de 60,5 millions de francs CFA au titre du Fonds Social de Développement (FSD). Cet apport a permis de contribuer à la construction et à l'équipement d'un bloc opératoire d'une unité de soins post-opératoires et d'une unité de stérilisation. Situé derrière l'actuelle maternité, et relié à elle par une passerelle, cet ensemble comprend: - un bloc opératoire avec sa salle d'opération autour de laquelle se distribuent les annexes fonctionnelles (salle de préparation, vestiaire, sas et bloc sanitaire). Une terrasse agrémente l'ensemble - une unité d'hospitalisation avec 3 salles spécifiques: soins intensifs, soins infirmiers, mise en observation - une unité de stérilisation dont les fonctions de stockage, de conditionnement et de nettoyage sont regroupées dans une salle unique Ce projet ambitieux a été conduit en collaboration avec l'hôpital de Notsé, qui a pris en charge une partie des travaux de construction de l'ouvrage (12, 5 millions de FCFA), et avec l'association française " Passerelle pour la Vie ", qui a assuré l'acheminement et l'installation de l'équipement, matériel issu du centre hospitalier Louis Pasteur de Dole en France (17 millions de FCFA). La réalisation de ce projet s'inscrit dans le cadre des actions de lutte contre la pauvreté conduites par la France et destinées à améliorer les conditions de vie de populations togolaises, notamment dans le domaine de la santé. L'hôpital préfectoral de Notsé, dont le chiffre d'affaires est passé de 8 millions de FCFA en 1996 à 55 millions en 2002, pourra désormais faire face aux urgences qui se présenteront dans la Préfecture du Haho. Ce centre hospitalier sera également soutenu dans son action par l'hôpital de Dole dans le cadre de leur jumelage.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=34&themeID=1&newsID=6928

Journée mondiale du diabète : Attention aux complications rénales ! - Le soleil - Sénégal - 14/11/2003
Le Sénégal, à l'instar de la communauté internationale, célèbre, ce vendredi, la Journée internationale du diabète. Le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de la Prévention, a saisi l'occasion pour lancer un appel à la vigilance des populations. Il leur a demandé de suivre la campagne d'informations qui insistera, cette année, sur les complications liées au diabète. Le département de la santé, a déclaré le ministre, jouera pleinement son rôle en développant une politique de lutte contre le diabète dont l'objectif principal est la décentralisation de la prise en charge du diabète sur toute l'étendue du territoire national. Dans ce cadre, l'association sénégalaise de soutien et d'assistance aux diabétiques (ASSAD) organise une conférence à la mairie de Cambérène sur le thème : " Le diabète peut vous coûter les reins : Agissez maintenant !" Il sera également question de réfléchir sur l'imminence du passage de l'insuline animale à l'insuline humaine. Ces deux sujets feront l'objet d'une communication du Professeur Boucar Diouf, néphrologue au CHU Le Dantec. La progression du diabète est inquiétante. A titre d'exemple, au centre Marc Sankalé, on recensait 200 nouveaux cas par an avant 1980. On est passé à 2000 nouveaux cas par an depuis l'an 2000. Cette progression alarmante de la maladie nécessite la mise en œuvre d'une stratégie plus efficace pour l'information et la sensibilisation des populations. S'agissant du passage à l'insuline humaine, les diabétiques qui s'inquiètent du coût annoncé de cette insuline qui est dix fois plus élevé que le coût de l'insuline animale dont le prix varie entre 1400F et 1600 FCFA. Les malades avaient également des craintes par rapport aux accessoires (seringues etc.) qui ne sont pas adaptés à la nouvelle thérapie. Les diabétiques ont été rassurés par le ministre de la Santé et de la Prévention. Le Dr Issa Mbaye Samb a révélé que d'importantes mesures ont été déjà prises pour assurer l'accessibilité aussi bien géographique que financière de la nouvelle insuline. L'objectif, à ce sujet, est de réussir le passage sans incidence financière pour le diabétique. En marge de la journée portes ouvertes, les populations sont invitées à se faire dépister volontairement. BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32188&index__edition=10037

Diabète : Ces malades qui s'ignorent. Avec une prévalence de 12 % au Cameroun, la liste s'allonge toujours - Mutations - Cameroun - 14/11/2003
Contre toute attente, au cours d'un bilan pré-opératoire, Agnès, 45 ans, est diagnostiquée diabétique de type 2 (forme causée par une déficience du pancréas). Pour cette bonne vivante, friande de sucreries et d'alcool, c'est un coup dur ! La prévention des éventuelles complications de sa maladie, passe désormais par: l'adoption d'un style de vie sain, la prise journalière de ses petites pilules, pour faire baisser la glycémie et la pratique des exercices physiques. Dans son environnement où tout semble réuni pour la faire flancher, il lui faut du cœur. Lire la suite

Luc Montagnier et Robert Gallo à Lomé - Republicoftogo - Togo - 14/11/2003
Les spécialistes mondiaux de la recherche sur le Sida, Luc Montagnier (photo) et Robert Gallo, seront à Lomé le 20 novembre prochain où ils donneront une conférence sur les innovations thérapeutiques. Ils évoqueront également la coopération entre chercheurs africains et étrangers en matière de recherche scientifique. Il y a vingt ans, Robert Gallo et Luc Montagnier avaient identifié le virus du Sida. D'autres sommités seront à Lomé : Vittorio Colizzi (Italie). Cette conférence est organisée à l'initiative de la BOAD (Banque ouest-africaine de développement). Elle se déroulera à l'hôtel " Corinthia-2 février " à partir de 9h. Deux thèmes principaux ont été retenus : 1.Coopération sous-régionale et innovations thérapeutiques pour le contrôle de l'épidémie du SIDA en Afrique ; 2.Coopération et inter-actions entre chercheurs africains et européens pour la promotion de la recherche scientifique dans la lutte contre le SIDA. Compte tenu de l'importance du sujet et de la qualité exceptionnelle des conférenciers, le Président de la BOAD invite les ONG, les Chercheurs, Professeurs, Médecins, les étudiants en Médecine ainsi que tous les acteurs de la lutte contre cette pandémie à participer massivement à cette conférence-actualités.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=6&themeID=1&newsID=6921

Pour une meilleure prise en charge dans les urgences - Sidwaya - Burkina Faso - 13/11/2003
Le ministre de la Santé Alain B. Yoda, a lancé mardi 11 novembre à Ouagadougou, un processus de dynamisation des activités des soins d'urgence dans les hôpitaux publics. Le gouvernement travaille depuis sept ans à rechercher la meilleure voie permettant une prise en charge correcte des patients qui se présentent dans les services vitaux. C'est en effet en juillet 1996 qu'il a pris l'engagement devant les députés d'assurer des soins sans pré-paiement dans les services d'urgence des hôpitaux publics. Ainsi, depuis 1997 le gouvernement met chaque année à la disposition des hôpitaux publics, une enveloppe de 500 millions de francs CFA, pour la prise en charge sans pré-paiement dans les services d'urgence. Mais cette somme répartie suivant "une clé" tenant compte des nombreux facteurs n'était pas suivie avec précision dans sa consommation et dans sa récupération, faute d'un modèle uniforme d'organisation dans les services d'urgences. Cela donnait l'impression d'une inexistence de la prise en charge sans pré-paiement dans ces services. De même, traduisant l'engagement pris à l'Assemblée nationale, le département en charge de la santé a pris un certain nombre d'actes réglementaires, qui, malheureusement, se sont heurtés à beaucoup d'inerties.
Rigueur et suivi
Face à toutes ces difficultés, a dit le ministre Alain Yoda, son département a proposé un schéma et un processus de dynamisation des soins d'urgence prenant en compte, à la fois des aspects logistique, infrastructurel, humain, managérial et financier. Cette dynamisation couvre sept volets dont la normalisation des bâtiments des services d'urgence, l'achat d'équipements et de matériels nécessaires à la prise en charge adéquate des malades, la motivation et la formation du personnel des services d'urgence, la réalisation d'études sur la charge de travail et les coûts des prestations. La mise en œuvre de la dynamisation a déjà commencé et devra permettre, selon le ministre de disposer du personnel motivé pour des soins de qualité, un quadrillage des villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso par les services de prise en charge des urgences, une meilleure prise en charge des urgences dans les hôpitaux publics. Aux responsables et acteurs des hôpitaux, le ministre leur a demandé plus de rigueur dans le suivi de cette activité de dynamisation dont la réussite les valorisera aux yeux de l'opinion. Etienne NASSA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_13_11/sidwaya.htm

Vaccin Pédiatrique : Luc Montagnier à Abidjan pour le lancement - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 13/11/2003
Le Pr Luc Montagnier, ce médecin qui, le premier a découvert le virus du sida, sera à Abidjan pour deux jours, à compter de jeudi prochain, 20 novembre, nous apprend un communiqué de presse du ministère de la Lutte contre le Sida. Il procèdera pendant son séjour au lancement d'un projet de mise sur pied d'un vaccin pédiatrique "pouvant empêcher la transmission du VIH/sida de la mère à l'enfant". Ce programme vaccinal, selon le communiqué, "envisage de réduire la progression de la maladie chez les femmes en âge de procréer et prévenir la contamination de l'enfant pendant l'allaitement" et intervient dans le cadre du projet "Families first Africa" qui est une contribution à la Prévention de la Transmission Mère-enfant du VIH (PTME) de la Fondation mondiale de recherche et de prévention du sida. Ce projet, précise le communiqué, est fondé sur un plan stratégique à trois priorités: la sélection d'une thérapie antirétrovirale efficace pour les femmes séropositives, le développement d'un vaccin pédiatrique pour réduire la transmission du VIH pendant l'allaitement et le développement d'une thérapie antirétrovirale efficace pour les nouveau-nés. Le Pr. Luc Montagnier, durant son séjour, aura des séances de travail avec des personnalités de l'Etat, dont le Premier ministre, le ministre de la Lutte contre le Sida et celui en charge de la Santé. Il rencontrera également les professeurs et chercheurs impliqués dans la lutte contre cette pandémie. Des visites sont aussi au programme, dans les Services des maladies infectieuses du CHU de Treichville, au Centre intégré de recherche et de biologie d'Abidjan (CIRBA) et dans un centre d'accueil d'orphelins du Vih/sida. E. KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25321

Traitement et prévention médicamenteuse du paludisme : Les pays africains face à la résistance du parasite - Le soleil - Sénégal - 13/11/2003
La lutte contre le paludisme se complique sur le continent africain avec l'émergence de souches résistantes du plasmodium, -parasite responsable de cette maladie - dans de nombreux pays dont le Sénégal. Chose grave, cette chimiorésistance est particulièrement notée au niveau de la chloroquine, molécule la moins chère, la plus utilisée et qui était la plus accessible par les populations pauvres africaines. Toutes les stratégies de prise en charge thérapeutique pour réduire la mortalité et la morbidité dues au paludisme étaient bâties autour de cette molécule qui, jusque-là, a rendu beaucoup de services. C'est pour toutes ces considérations cruciales que la deuxième réunion du réseau d'Afrique de l'Ouest sur le traitement antipaludique qui a pris, hier, après deux jours de travaux à Dakar sous l'égide du bureau régional de l'Organisation mondiale pour l'Afrique et dont les travaux ont été ouverts par le ministre de la Santé et de la prévention, le Dr Issa Mbaye Samb. Ce réseau, né en octobre 2002 à Dakar et dont la coordination est assurée par le Pr. Oumar Gaye du département de parasitologie de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de UCAD, devra donc élaborer un plan d'action afin d'assurer, selon les mots du ministre de la Santé du Sénégal, un traitement correct des cas de paludisme, maladie qui fait chaque année 2,5 millions de morts dans le monde, dont 1 million de morts en Afrique. Le ministre de la Santé s'est déclaré confiant dans la démarche des experts africains et l'implication attendue de la part de la Banque mondiale, de l'USAID, de l'OMS, de l'USAID, ainsi que d'autres partenaires au développement contre ce fléau. Toute la réflexion tourne maintenant sur les nouvelles orientations à faire prendre aux programmes nationaux, qui sont axés sur les bithérapies (amodiaquine et fansidar) et le traitement préventif intermittent pour les femmes enceintes. D'ailleurs, la mise en œuvre de ces stratégies est devenue effective, a révélé le ministre de la Santé. Il a souligné que l'arme principale contre le paludisme est la guerre contre son vecteur, le moustique, " avec tout ce que cela engendre comme volonté politique, moyens logistiques et humain pour accompagner le combat". L'ennemi commun est donc le moustique. Il faut le tuer. Tâche très difficile dans un contexte de pauvreté et de l'existence d'autres priorités sanitaires comme le VIH/SIDA et d'autres endémies… Ce réseau africain, rappelle-t-on, regroupant des experts de plusieurs pays (Sénégal, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Gambie) est chargé de la surveillance de l'efficacité thérapeutique des médicaments antipaludiques. Il apporte un appui technique aux pays dans le cadre du changement de politique de prise en charge thérapeutique. Il devra donc déterminer une option future face à cette grave maladie. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32163&index__edition=10036

Mutilations génitales féminines : L'heure est à la réparation des séquelles - Sidwaya - Burkina Faso - 13/11/2003
Sous la houlette du Comité national de lutte contre la pratique de l'excision (CNLPE) et l'UNICEF vingt-cinq (25) médecins vont recevoir à partir de cette semaine une formation en technique de réparation des séquelles de l'excision. Après avoir acquis des résultats significatifs en matière de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), les spécialistes de la question pensent de nos jours à gagner la bataille de la réparation des séquelles. Réunis à la clinique El Fateh-Suka à Ouagadougou les 25 médecins sont appelés à développer des initiatives<< réalistes et réalisables>> pour secourir des << drames silencieux>> que vivent des couples et surtout des femmes. L'UNICEF qui s'implique, pour la première fois, techniquement et financièrement dans ce volet de la lutte contre les MGF suggère que des concertations fructueuses s'instaurent entre médecins et responsables des hôpitaux. Ceci pour entre autres << mettre en place des kits opératoires disponibles et accessibles à toutes les femmes >>. Pour le Dr Marie Berthe Ouédraogo, chargée de programme protection à l'UNICEF les médecins se retrouvent à réparer des malformations d'organes génitaux créés normalement par le Créateur lui-même. Et c'est tant mieux qu'elle ne doute pas un seul instant de leur dextérité à réparer, restaurer les organes pour corriger des anomalies et pour permettre de rétablir leurs fonctions initiales. La cause est noble, car elle offrira l'opportunité aux femmes de vivre des relations sexuelles épanouies et bénéficier << d'accouchements eutociques>> .Dans le distinct sanitaire de Fada, un projet en réparation de complications physiques des MGF a permis de réduire de 50% le taux de mortalité maternelle en 18 mois, a reconnu la chargée de programme. Et d'ajouter que cela a été possible grâce à l'engagement de tous les acteurs: femmes, époux, spécialistes de la santé, responsables du CHR et des centres de santé et de promotion sociale avec l'appui de l'UNICEF. Ce sont là des efforts et des résultats que le ministre de l'Action sociale et de la solidarité nationale (MASSN) et la secrétaire permanente du comité national de lutte contre la pratique de l'excision ont salués. Le MASSN, Mme Mariam Lamizana espère qu'avec de telles formations, l'on parviendra à briser les maillons de la persistance de la pratique de l'excision surtout qu' à terme, le nombre des médecins à former évoluera de 25 à 50. Souleymane Sawadogo
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_13_11/sidwaya.htm

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