Actualités de la santé
en Afrique
Décembre 2004

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© IIes Journées médicales et pharmaceutiques
© Concours d'agrégation de médecine : un souffle nouveau au bénéfice de la santé des populations
© Lancement régional des JNV

Cameroun :
© Lait infantile : Pregestimil contaminé
© Sida : le Cameroun se dote d’un site Internet
© Les médicaments essentiels plus proches des populations
© La grippe s'agrippe. Le vaccin est en vente, mais les Camerounais ne le prennent pas

Côte d'Ivoire :
© Plus de 200 cas de tuberculose chaque année à Abidjan

Madagascar :
© Maladies transmissibles : 27% d'erreurs de diagnostic sur le paludisme à Antananarivo
© Un million de PaluStops consommés en un an

RD Congo :
© A Kindu, 6,4% des cas de Sida dépistés auprès des femmes enceintes

Sénégal :
© Chez l’enfant turbulent ou hyperactif : Surtout éviter la Ritaline

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Lait infantile : Pregestimil contaminé. Le laboratoire Mead Johnson retire trois lots d'un de ses produits de la vente - Mutations - Cameroun - 21/12/2004
Quatre cas d'infection bactérienne sévère chez des nourrissons hospitalisés ont été enregistrés il y a un peu plus de 10 jours en France. Deux d'entre eux sont décédés. La contamination de trois lots d'un lait infantile en poudre, le Pregestimil, est suspectée. Ces lots sont les suivants : le n° S401719, fabriqué en mai 2004, le n° S401420, fabriqué en mai 2004 et le lot n°S401477, fabriqué en juillet 2004. L'information, relayée vendredi dernier par plusieurs médias internationaux, émane d'un communiqué conjoint des ministères français de la Santé et de l'Economie et des Finances, en accord avec le laboratoire Mead Johnson Nutritionals. Selon ledit communiqué, il s'agit d'infection causée par une bactérie pathogène (Enterobacter sakazakii), potentiellement mortelle pour les nourrissons et les jeunes enfants. Son ingestion provoque des symptômes digestifs, des méningites néonatales et elle serait beaucoup plus répandue que les scientifiques ne le pensent.
Selon des recherches menées par Chantal Kandhai de l'université de Wegeningen au Pays-Bas, cette bactérie est présente dans huit usines agroalimentaires sur les 9 inspectées. En revanche, selon les pédiatres, les infections qu'elle cause sont rares et surviennent principalement chez des nouveau-nés ou prématurés fragilisés, le plus souvent à la suite d'ingestion de lait en poudre contaminé. En trente ans, 62 décès dans le monde ont été imputés à cette bactérie. Depuis l'annonce du drame en France, le laboratoire Mead Johnson Nutritionals qui fabrique le Pregestimil, a également ordonné le retrait des lots contaminés dans le monde entier. Cependant, les pédiatres assurent que ce lait peut être remplacé par des préparations disponibles en pharmacie. Mais sous le conseil d'un spécialiste.
Le Pregestimil ne figure pas dans la liste des 38 laits infantiles disponibles dans le circuit de vente au Cameroun. «Il nous arrive souvent de vendre le Pregestimil à la Pharmacie française, mais c'est sur commande ponctuelle. Pour l'instant, nous n'en avons pas. Sinon il faut préciser que ce lait n'est pas de consommation courante. Il est destiné aux enfants qui ne tolèrent pas les protéines du lait de vache, le lactose ou le saccharose», explique le Dr Eric Sunjio, pharmacien. On le prescrit aussi, ajoute-t-il lorsque le prématuré ou le nourrisson de moins de trois mois fait une diarrhée aiguë. «Seuls les trois lots de Pregestimil contaminés et par ailleurs retirés de la vente posent problème», précise-t-il. Néanmoins, même avec les autres laits, les règles d'hygiène doivent être respectées.
En effet, il est rappelé que les biberons ne doivent jamais être préparés à l'avance. Le lait doit être réchauffé peu avant sa consommation par l'enfant. S'il y a eu réchauffement, il faut vérifier la température du lait avant d'alimenter le nourrisson, en versant quelques gouttes sur le dos de la main ou du poignet. Par ailleurs, les parents ne doivent pas laisser mariner les biberons plusieurs heures à température ambiante ou dans un chauffe-biberon. Aussitôt après usage, il faut les nettoyer soigneusement. "Chaque manipulation de biberon doit être précédée d'un lavage simple des mains», rappelle Jeanne Mekul, puéricultrice. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1103580102

Plus de 200 cas de tuberculose chaque année à Abidjan - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 21/12/2004
Les infections respiratoires préoccupent la Société ivoirienne de pneumo physiologie.
Le professeur Elisabeth Aka- Dangui, présidente de la société ivoirienne de pneumo physiologie (SIPP), a relevé l’ampleur de la tuberculose, particulièrement à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, où 50 % du dépistage ont lieu. L’incidence annuelle est selon elle de 211,7 nouveaux cas pour 100.000 habitants. C’est l’une des questions abordés lors de la deuxième journée SIPP qui a eu lieu mercredi à l’hôtel Novotel au Plateau sur le thème : "infections respiratoires de base". Pr Aka-Dangui a par ailleurs fait savoir que certains quartiers sont particulièrement touchés. A Adjamé, 287 personnes sont touchées sur 100.000 habitants. L’incidence des formes bacillaires est de 180 cas pour 100.000 habitants. "Le coût du médicament pour un malade revient à 6.600.000 FCFA au programme national de lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire". En plus de ce coût élevé, un phénomène compromet la lutte anti-tuberculose : la multi résistance aux antituberculeux de première ligne et de deuxième ligne. La résistance à la, Rifampicine et à l’Isoniazide, deux antibiotiques majeurs, est particulièrement préoccupante en raison des difficultés de prise en charge des malades.
Au cours de cette deuxième journée SIPP, trois sessions étaient à l’ordre du jour : la première avant celle de la tuberculose a porté sur l’infection respiratoire et le VIH. Des infections préoccupantes aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. Selon le Pr Dangui, "84% des cas chez l’adulte ont un lien avec une pathologie ORL souvent méconnue par le malade ; 49% des cas ont une infection à VIH, et la mortalité est élevée, elle avoisine 35% en milieu hospitalier." Chez l’enfant, l’association des infections respiratoires basses à infection VIH, pose parfois un problème de diagnostic étiologique et de prise en charge.
La troisième session a porté sur des sujets très variés comme l’asthme, l’allergie pulmonaire, les mycoses, la prise en charge des pathologies respiratoires en médecine interne etc.
Cette journée s’est déroulée en présence du professeur Gninanfon Martin de l’Université de Cotonou, et de plusieurs spécialistes ivoiriens de la question. Marie Adèle DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=2Z2435277RC

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Sida : le Cameroun se dote d’un site Internet - Cameroon tribune - Cameroun - 20/12/2004
Ce projet représente une revue électronique, qui fournira des informations médicales, scientifiques et anthropologiques sur la pandémie.
Tournant décisif dans l’amélioration et la valorisation de l’information médicale sur Sida, au Cameroun : un site Internet est désormais opérationnel, sur l’initiative de l’Association Sidanet, avec le soutien du Fonds francophone des internautes. Voulez-vous surfer ? Simple : www.sidanet.info ! Pour la mise en œuvre de ce projet, un atelier de formation d’une trentaine de rédacteurs devant animer le site s’est tenu la semaine dernière, à Yaoundé. Cet atelier a regroupé, autour d’experts nationaux et internationaux, des médecins, et des responsables d’associations de lutte contre le Sida.
Cette première équipe de rédacteurs est chargée d’alimenter le site en informations de plusieurs catégories, sous la direction d’un comité de lecture. Le contenu à mettre à la disposition des internautes du monde entier rassemble l’essentiel des nouvelles scientifiques, médicales et socio-anthropologiques sur le VIH/ Sida au Cameroun.
Le lancement de cette initiative, dont un des objectifs est le développement de l’éducation du grand public, positionne le Cameroun parmi les pays privilégiés appartenant à une plate-forme fédératrice. En effet, pour le démarrage de cette revue électronique planétaire, les concepteurs du projet ont choisi quatre pays seulement : le Cameroun, la France, le Mali, la Roumanie et le Sénégal.
Le Cameroun est près : l’atelier de Yaoundé a permis aux rédacteurs déjà identifiés de maîtriser les contours de leur mission, de se familiariser avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et d’acquérir les techniques de manipulation des fonctionnalités du site. La firme américaine Merck Scharp & Dohme, spécialisée dans la production des antirétroviraux, fait partie des partenaires qui appuient le Cameroun dans cette aventure. Luc ANGOULA NANGA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j21122004&idart=21567&olarch=j20122004

Maladies transmissibles : 27% d'erreurs de diagnostic sur le paludisme à Antananarivo - L'express - Madagascar - 20/12/2004
L'alerte vient de l'Institut Pasteur de Madagascar. 27% des diagnostics effectués sur le paludisme au mois de juillet, dans les centres de santé à Antananarivo, sont erronés, indique une étude effectuée par un chercheur. Même les spécialistes peuvent se tromper et prescrivent alors un traitement antipaludéen alors que le diagnostic s'est révélé négatif.
La fièvre n'est pas forcément synonyme de paludisme. Ce que les Malgaches appellent communément “tazo”, c'est-à-dire une association de fièvre, de maux de tête et de frissons n'est pas forcément la malaria, fait remarquer le chercheur.
Il faut également se débarrasser de certaines idées reçues. On n'attrape pas le paludisme en mangeant des mangues, affirment les spécialistes de la question. Et tous les moustiques, même celui qui a piqué la veille, ne sont pas vecteurs de la maladie. Et il n'est pas nécessairement utile de pratiquer l'exorcisme sur une personne atteinte de convulsions.
Ronald Ross, prix Nobel de médecine en 1902, a découvert l'implication de l'anophèle, une variété de moustique, dans le paludisme. Laveron, également prix Nobel de médecine en 1902, a pu établir qu'un paludéen porte en lui le parasite de la maladie.
Les remèdes de grand-mère à base d'"evoka", inhalation de vapeur, et renforcés par l'aspirine et la nivaquine, sont souvent sous-dosés. L'association antibiotiques-vitamine C et fortifiants n'est pas non plus le remède le plus efficace.
Un diagnostic adéquat pourrait cependant évaluer le degré de danger pour le patient et indiquer le traitement idoine. Il se fait dans les centres de santé, à partir d'une prise de sang.
A Madagascar, aujourd'hui, la malaria est détectée soit par le biais d'une étude sur microscope soit par l'intermédiaire de bandelettes conçues pour des tests de diagnostic rapide.
Le test est crucial car il permet d'éviter à des enfants de succomber suite à d'autres maladies fébriles. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=27582&r=4&d=2004-12-20

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Les médicaments essentiels plus proches des populations : Les pharmacies de l’Adamoua, du Nord et de l’Extrême-Nord vont s’approvisionner désormais à partir de Ngaoundéré - Cameroon tribune - Cameroun - 20/12/2004
En s’inspirant de la volonté et des efforts des pouvoirs publics de poursuivre l’opération "Santé pour tous", le père Noël aurait-il décidé, cette année, de visiter plus tôt les populations du Nord Cameroun et de leur offrir un très beau cadeau ? Il faudrait le croire. En effet, au début de ce mois de décembre, la Centrale nationale d’approvisionnements en médicaments et consommables médicaux essentiels (CENAME) a inauguré son antenne à Ngaoundéré. C’est une belle et importante réalisation, bâtie sur un terrain offert par l’Etat, qui aura coûté 130.000.000 de FCFA. Le financement en a été assuré par l’Union Européenne, à concurrence de 85.000.000 de FCFA, et par l’Etat camerounais, pour 45.000.000 de FCFA.
Grâce à cette antenne de la CENAME, un grand pas vient d’être franchi en matière de santé publique, concernant principalement un objectif majeur du gouvernement : sécuriser l’approvisionnement des provinces de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord, en produits pharmaceutiques de qualité. A ce sujet, nul n’ignore la situation à la fois délicate et préoccupante qui a toujours prévalu en la matière. Parce qu’elles partagent des frontières relativement poreuses avec des voisins souvent trop "débrouillards", les trois provinces septentrionales camerounaises n’avaient jusqu’ici, cessé de recevoir un volume important de produits pharmaceutiques par des voies les plus détournées. Le commerce n’était pas seulement illicite. Mais encore, les "médicaments" vendus étaient douteux, voire, carrément dangereux, parce qu’aucune structure compétente ne maîtrisait quoi que ce soit, concernant la provenance, les conditions de fabrication, la conservation ou la manipulation desdits produits. Ne parlons pas des prix de vente qui, à cause de la rareté des produits, pouvaient facilement être à Makary le triple de ce qu’ils étaient à Bankim.
Avec la mise en fonction de l’antenne de la CENAME de Ngaoundéré, les choses vont nettement s’améliorer. Désormais, les produits seront de qualité ; les délais de route seront considérablement réduits ; la disponibilité et l’accessibilité géographique des médicaments dans tout le septentrion seront garanties ;surtout, le comprimé de paracétamol, par exemple, coûtera le même prix à Mokolo, à Kousséri, à Guider, à Garoua, à Touboro et à Tcholliré.
Rappelons que c’est M. Olanguena Awono Urbain, ministre de la Santé publique, qui a inauguré l’antenne CENAME de Ngaoundéré. De nombreuses personnalités administratives, traditionnelles et religieuses de l’Adamaoua, ainsi que le Dr. Oussoumanou Taousse, directeur de la CENAME, ont assisté à la cérémonie. A signaler, enfin, la présence à cette inauguration d’une invitée de marque, Mme Mambu Ma-Disu Hélène, représentante au Cameroun de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Patrice ETOUNDI MBALLA
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j20122004&idart=21574&olarch=j20122004&ph=y

Lutte contre le paludisme : Un million de PaluStops consommés en un an - L'express - Madagascar - 18/12/2004
Un million de nouveaux kits de traitement pré-emballés et pré-dosés pour le traitement du paludisme (PaluStop) chez les enfants de moins de 5 ans ont déjà été vendus dans tout Madagascar, un an après son lancement. Cette information émane du coordinateur du programme PaluStop du Population service international Madagascar (PSI Madagascar), le dr Eric Ratsaravolana, hier.
Ce produit pharmaceutique a été introduit pour la première fois au pays en décembre 2003 dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de la Politique nationale de lutte contre le paludisme du ministère de la Santé et du planning familial (Mspf) pour la prise en charge à domicile des cas de paludisme simple chez les enfants de moins de 5 ans. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=27542&r=4&d=2004-12-18

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IIes Journées médicales et pharmaceutiques : Une stratégie pour améliorer la situation sanitaire des pays d'Afrique et d'Europe - Sidwaya - Burkina Faso - 18/12/2004
Les IIes journées médicales et pharmaceutiques débutées le 12 décembre ont pris fin le 17 du même mois à l'Université de Ouagadougou. 350 participants ont pris part à cette rencontre internationale. 
Avec pour thème général, "Priorités et défis sanitaires", les participants venus du Burkina Faso, du Bénin, du Congo Brazza, de la Côte d'Ivoire, de la France, de la Belgique, du Gabon, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, se sont penchés sur les domaines suivants : les urgences en pratique quotidienne ; le VIH/Sida : actualité et perspective, la biologie des maladies génétiques. En rappel, les objectifs de ces journées étaient de favoriser les échanges et la réflexion sur les avancées actuelles de la recherche fondamentale et bio-clinique sur les priorités et préoccupations en matière de santé publique. Parallèlement à ces échanges, il s'est agi de renforcer la coopération scientifique internationale, ainsi que les échanges sous-régionaux, dans le domaine de la formation et de la recherche en santé. Il était également question de contribuer à la formation continue des enseignants, chercheurs et praticiens hospitaliers.
Les travaux ont débouché sur une série de recommandations dont la mise en œuvre améliorera la situation sanitaire des pays concernés ainsi que la formation des cadres médicaux.
Pour accroître l'utilité de ces journées et leur efficacité, les participants ont suggéré la prise en compte des sessions ciblées consacrées aux sciences vétérinaires et productions animales à l'image de la configuration du concours d'agrégation.
Ils ont aussi souhaité que des sessions de formation soient organisées notamment aux professionnels de l'administration hospitalière, aux personnels infirmiers et sages-femmes, de même qu'au personnel paramédical.
Dans son compte rendu, le rapporteur général, le Pr Arouna Ouédraogo a affirmé que le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS), le Laya Sawadogo a reçu en audience, une délégation des participants. La délégation était composée des doyens et professeurs des universités représentées.
Cette rencontre a permis d'aborder les grandes questions relatives à l'avenir du Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur (CAMES), les sciences médicales et la coopération Nord-Sud et Sud-Sud.
Pour le directeur de la Conférence internationale des doyens des facultés de médecine d'expression française, (CIDMEF), le Pr André Gouazé "ces journées viennent confirmer que les facultés de médecine ont su se construire dans un rêve d'anticipation, d'action de passion mais aussi d'humilité et de simplicité". Selon lui, la formation médicale est, entre autres, celle des hommes à leur responsabilité de demain, la relation entre l'enseignant et l'étudiant, le médecin et la communauté : l'amour du prochain, la vertu de l'échec, échec comme tremplin pour grandir ceux qui l'ont subi et aussi des notions d'autorité, de pouvoir et légitimité en relation avec la compétence scientifique et professionnelle.  Aimée Florentine KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_18_12/sidwaya.htm

Un souffle nouveau au bénéfice de la santé des populations - Sidwaya - Burkina Faso - 18/12/2004
Du 8 au 18 novembre 2004 se sont déroulées à Libreville au Gabon, les épreuves du XIIe concours d'agrégation de médecine organisées par le CAMES (Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur) regroupant les candidats de tous les pays francophones d'Afrique et de Madagascar.
Sur douze candidats présentés, le Burkina Faso a eu un score honorable avec huit admis au rang de professeur agrégé de médecine dans les spécialités suivantes :
- Monsieur Kabré Abel (neurochirurgie) ;
- Monsieur Millogo Athanase (neurologie);
- Monsieur Niakara Ali (cardiologie) ;
- Madame Yé/Ouattara Diarra (pédiatrie);
- Monsieur Nikièma Jean-Baptiste (pharmacognosie) ;
- Monsieur Traoré Sy Simon (chirurgie);
- Monsieur Sangaré Lassina (bactériologie);
- Monsieur Ouédraogo Nazinigouba (anesthésie, réanimation).
A notre connaissance, Mme Yé Diarra est la troisième femme agrégée de médecine au Burkina et la première en pédiatrie. Nul doute que ces nouveaux agrégés de médecine, chirurgie et pharmacie apporteront un souffle nouveau à l'UFR Sciences de la Santé (Faculté de médecine et de pharmacie) qui en a tant besoin. Quand on connaît le manque crucial de grands spécialistes de haut niveau au CHN-Yalgado Ouédraogo, on imagine aisément quel sang nouveau sera injecté dans cette structure sanitaire nationale en pleine réorganisation. 
Ces nouvelles compétences contribueront sans nul doute à la résolution des problèmes sanitaires du peuple burkinabè avec la diminution des cas d'évacuation à l'extérieur du pays.  B. Richard BENON
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_18_12/sidwaya.htm

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Chez l’enfant turbulent ou hyperactif : Surtout éviter la Ritaline - Le quotidien - Sénégal - 11/12/2004
Le chlorhydrate de méthylphénidate, plus connu sous son appellation commerciale de Ritaline, provoquerait à long terme des troubles cérébraux. Largement prescrit aux Etats-Unis chez les enfants hyperactifs, ce traitement pourrait induire des états dépressifs.
Seul médicament autorisé contre l’hyperactivité avec déficit de l’attention et de la concentration chez l’enfant, cette amphétamine vient de faire l’objet d’une étude pour le moins inquiétante. Des universitaires américains, qui avaient administré à des rats des doses de Ritaline reproduisant un traitement à base de Ritaline chez l’enfant, ont noté que ces derniers présentaient des signes de dépression. Notamment au cours de périodes de stress. Pour les auteurs, il est indispensable de bien valider le diagnostic d’hyperactivité, et donc de ne pas prescrire ce traitement à tout va. Or selon eux, dès qu’un petit Américain présente ne fut-ce qu’un des symptômes évoquant une hyperactivité, il se voit prescrire de la Ritaline.
En Europe, c’est en Allemagne que ce traitement est le plus utilisé. En France, il est interdit pour les adultes et les moins de 6 ans. Aujourd’hui, près de 3 000 petits Français seraient sous Ritaline. Même si les situations ne sont pas comparables, cette publication donne une résonance particulière aux récentes déclarations de Philippe Douste-Blazy. Lequel veut interdire la prescription aux moins de 18 ans d’antidépresseurs dont on sait qu’ils favorisent les pulsions suicidaires. Sources : American College of Neuropsychopharmacology, 12 décembre 2004
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=20476&index_edition=596

Épidémie : La grippe s'agrippe. Le vaccin est en vente, mais les Camerounais ne le prennent pas - Mutations - Cameroun - 17/12/2004
Selon les statistiques publiées par Aventis Pasteur, chaque année, 5 à 15 % d'adultes et 15 à 42 % d'enfants contractent la grippe dans le monde. Au Cameroun, depuis le début de ce mois, les victimes de cette affection sont de plus en plus nombreuses. Ce qui explique la forte demande en médicaments anti-grippaux dans les pharmacies de la ville de Yaoundé. «Dans mon officine, la vente de ce type de médicaments est passées du simple au triple », indique le Dr Bob Oto, de la pharmacie du Boulevard.
Pour certains membres du corps médical, un vaccin suffirait à prévenir la maladie. «La vaccination est fortement conseillée avant la saison sèche. Surtout chez les sujets à risque comme les bébés (à partir de 6 mois), les personnes âgées (à partir de 65 ans), les diabétiques, les asthmatiques, les cardiopathes... Ils sont exposés à un risque accru de complications graves en cas de grippe», explique le Dr Wamba, responsable du service de pédiatrie de l'Hôpital de la Caisse de Yaoundé.
La vaccination grippale permet donc à une personne de préserver son état de santé, en même temps qu'elle réduit le risque de transmission du virus au voisinage. Cependant, au Cameroun, on l'administre difficilement. Il a du mal à passer dans les moeurs camerounaises et beaucoup ignore son existence. Même s'il est disponible à l'Institut Pasteur et dans certaines pharmacies. Cette timide intégration s'explique par le fait que les médecins ne le prescrivent presque pas. Pourtant, il est sans danger et ne peut pas transmettre la grippe. En revanche, aux quelques rares patients qui se font consulter, ils prescrivent plutôt des anti-grippaux. Conséquence, les pharmaciens ne vendent presque plus de vaccins au risque qu'ils se périment comme c'est «très souvent le cas», déplore le Dr Bob Oto.
Vaccination
Beaucoup de gens préfèrent en effet se soigner eux-mêmes une fois atteints de grippe. «Le traitement d'une simple grippe peut se faire par automédication, dit le spécialiste. De manière classique ces produits sont composés de paracétamol et/ou d'aspirine, pour faire baisser la fièvre. On y retrouve aussi un anti-histaminique qui lutte contre les allergies. Et de la vitamine C qui stimule l'organisme très affaibli dans ces cas là», commente ce pharmacien. Il mentionne aussi que l'introduction d'un antibiotique dans le traitement permet de prévenir une éventuelle complication de la grippe.
Le vaccin anti-grippal se renouvelle tous les ans. Il contient des virus tués qui permettent simplement à l'organisme de développer des défenses qui seront efficaces en cas de contact ultérieur avec le virus vivant. Toutefois, la réaction la plus fréquente est une légère douleur au point d'injection, qui peut durer 24 à 48 h. «Les virus de la grippe mutent.
Chaque année, avant la saison grippale, les virus les plus actifs sont identifiés par l'Oms et inclus dans une nouvelle formule vaccinale. Les nouveaux produits sont sur le marché dès le début du mois de septembre de chaque année». Une précision du responsable des affaires réglementaires et Communication de Aventis, Frédérique Etté.
Certaines personnes ne devraient pas être vaccinées contre la grippe, notamment : celles qui ont des allergies aiguës aux oeufs ou aux produits d'oeufs ; celles qui ont déjà eu une grave réaction allergique à un vaccin antérieur contre la grippe. Ces gens devraient consulter leur médecin avant de recevoir le vaccin contre la grippe. Par contre, les gens qui sont gravement malades et qui font de la fièvre ou qui présentent des symptômes similaires à ceux de la grippe, devraient attendre d'être complètement rétablies avant de recevoir le vaccin contre la grippe. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1103244443

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A Kindu, 6,4% des cas de Sida dépistés auprès des femmes enceintes - Digitalcongo - 16/12/2004
Selon des statistiques récentes, 6,4% des cas de séropositivité ont été dépistés dans les différentes formations médicales auprès des femmes enceintes durant les consultations prénatales
Il ressort d’une enquête menée par l’Ecole de Santé publique conjointement avec le service du Programme national de lutte contre le Sida, que 6,4 % de cas de séropositivité ont été dépistés dans les différentes formations médicales auprès des femmes enceintes durant les consultations prénatales.
Selon les données de la sécurité transfrontalière fournies par les zones de santé pour la période allant de janvier à mai de cette année, pour les donneurs séropositifs du sang, la prévalence de cette pandémie se présente de la manière suivante : Kindu 9 % Punia 33 % ; Kasongo 29% et Kibombo 9%.
Au regard de ces résultats, les Institutions et acteurs de santé de cette partie de la république, qualifiant la situation sanitaire de la province du Maniema de dramatique sollicitent l’appui des instances nationales et des partenaires pour freiner la propagation du Sida.
Pour les responsables de ces institutions, l’arrêt de la propagation de cette pandémie passe également par une campagne rigoureuse d’information, de sensibilisation et de mobilisation de toutes les couches de la population. De cette manière, les filles et les femmes de cette contrée s’emploieront à adopter un comportement responsable surtout que ce mois de Sida a été dédié pour elles. La Tempête des Tropiques/Camus
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=46595

Lancement régional des JNV - Sidwaya - Burkina Faso - 16/12/2004
La province du Nahouri a abrité le lundi 13 décembre à la place Némaro de Pô, la cérémonie régionale de lancement des IIIes Journées nationales de vaccination dans le Centre-Sud.
La cérémonie placée sous la présidence du haut-commissaire du Nahouri a connu la présence du secrétaire général de la région du Centre-Sud ; du directeur régional de la Santé et des directeurs et chefs de services.
La 3e phase des JNV se déroulera du 14 au 30 décembre et concernera les enfants de 0 à 59 mois. Elle concernera cette fois-ci la polio et la rougeole qui après les efforts menés depuis 10 ans de campagnes de vaccination, continuent de sévir dans le pays.
Au Nahouri, malgré les pourcentages des taux de vaccination, on a enregistré 2 cas de polio en 2002, 11 cas en 2003 et 6 cas en 2004. Raison pour laquelle le maire de Pô, le haut-commissaire du Nahouri et le directeur régional de la Santé ont interpellé les acteurs à faire plus d'efforts pour bouter de la région, la polio et éradiquer la rougeole pour le bonheur des populations. Léon COPIA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_16_12/sidwaya.htm

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