Actualités de la santé
en Afrique
Décembre 2004

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Campagne rougeole Burkina 2004

Cameroun :
© Lydie Livolsi a mis au point un porte empreinte dentaire modulable
© Dr Samson Nkoumou : Le plateau médical est incomplet
© La cataracte dans l’œil du cyclone : Un camp ophtalmologique pour le traitement de la maladie s’est ouvert hier à l’HCY

Congo :
© Création de l’Union de lutte contre le cancer au Congo

RD Congo :
© Baisse sensible de la fréquence des cas de péritonite ou fièvre typhoïde dans les hôpitaux de Kinshasa

Sénégal :
© Journées nationales pharmaceutiques : Les «pilules» amères de la fiscalité
© Journées nationales pharmaceutiques 2004 : Saint-Louis enterre la chloroquine
© Procès contre l’Initiative de Bamako

Togo :
© Début de la campagne de vaccination

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Lydie Livolsi : Son invention lui a valu un trophée. La prothésiste a mis au point un porte empreinte dentaire modulable - Mutations - Cameroun - 14/12/2004
Malgré son fort accent occidental et sa nationalité française, Lydie Livolsi reste très attachée à ses origines camerounaises. La quadragénaire évoque avec nostalgie ses brèves années passées à l'Université de Yaoundé, son arrivée en France, il y a 15 ans, et sa formation de prothésiste dentaire. C'est à ses compatriotes que la prothésiste dentaire est venue présenter sa reconnaissance scientifique : le trophée du développement technologique reçu en 2002 en France, fruit du brevet du porte-empreintes dentaire à géométrie variable. Avec cette trouvaille, explique-t-elle, il est désormais possible de prendre ses propres empreintes dentaires sans l'aide d'un spécialiste. Opération après laquelle on fabriquera une prothèse pour le patient. Pour que les choses soient encore plus faciles, en 2003, elle propose "L'alternative kit", qui lui vaut un autre brevet.
C’est un ensemble d’objets qui permet de pratiquer aisément l'opération qu’elle propose. Si le produit fait son bonhomme de chemin en France où Mme Livolsi vit, il n'est pas beaucoup connu des Camerounais. A l'exception de quelques prothésistes dentaires. Cependant, ils ne sont pas unanimes sur son utilité. Certains voient d’ailleurs en cette innovation une réduction de leur marge bénéficiaire. En effet, la différence avec les prestations des dentistes est énorme. Les prothésistes dentaires du Cameroun peuvent donc continuer à se frotter les mains car, pour l'instant, Lydie Livolsi cherche un financement pour passer à la phase d'industrialisation et de commercialisation de sa trouvaille. C.Y.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1102975965

Journées nationales pharmaceutiques : Les «pilules» amères de la fiscalité - Le Soleil - Sénégal - 13/12/2004
La 2è édition des journées nationales pharmaceutiques s’est déroulée récemment à Saint-Louis. La pression fiscale a été au centre des débats.
À l’instar des grandes rencontres professionnelles nationales et internationales, les pharmaciens organisent, depuis l’année dernière, les journées nationales pharmaceutiques. Après Mbour, la ville de Saint-Louis a accueilli la deuxième édition de ces journées nationales qui s’est déroulée, du 3 au 5 décembre 2004, au complexe du Quai des Arts. On y a enregistré une participation de pharmaciens sénégalais et étrangers, des secteurs public et privé, venus d’un peu partout à travers le pays. Plus de 250 confrères du doyen des Pharmaciens, le Dr Moustapha Kandji, ont fait le déplacement dans la ville pour échanger sur les difficultés et menaces qui pèsent sur la profession.
Au nom du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, le Pr. Mamadou Keith Badiane, directeur du Médicament et de la Pharmacie, qui a officiellement ouvert les travaux, a appelé tous les acteurs à œuvrer en permanence dans la concertation pour le développement de leur profession et pour l’ouverture de nouvelles opportunités.
«Aujourd’hui, a dit le président du Syndicat des pharmaciens du secteur Nord, le Dr Amadou Dia dans son discours de bienvenue, nous avons de nombreux défis auxquels les professionnels de la dispensation des médicaments sont confrontés».
Le premier thème dont le modérateur était le Dr Mamadou Ndiadé, président de l’Ordre national des Pharmaciens, sur lequel les professionnels du médicament avaient un grand intérêt, portait sur la fiscalité. Il a permis à M. Cheikh Mbacké Mbaye, Inspecteur régional des Impôts et des Domaines, d’exposer sur le Système d’imposition des Pme et surtout sur les alternatives pour les officines. Des débats de fonds ont éclairé les confrères de la présidente du syndicat, Mme Constance Tidiani.
Tout ce qui est généré par une activité est imposable
Cheikh Mbacké Mbaye a précisé les systèmes d’imposition retenus par le Sénégal tout en appelant les uns et les autres à se rapprocher des services compétents pour régulariser au plus vite cette contribution qui fait vivre le pays.
«Tout ce qui est généré par une activité est imposable», a dit le conférencier. Il a ajouté que le statut de la pharmacie mérite une valorisation afin de réduire les nombreuses taxes, patentes et autres formes d’impôts qui pèsent sur la comptabilité de ces contribuables.
«Toutefois, a-t-il expliqué, les officines de pharmacies posent moins de problèmes». En même temps, la contribution globale unique qui regroupent 6 impôts est mieux comprise par les acteurs qui souhaitent une réforme du système d’imposition pour les pharmacies.
Il revenait au Pr. Lamine Guèye, enseignant en physiologie de l’Ucad, d’introduire le 2è thème sur la douleur au quotidien et ses manifestations qui se signalent par des atteintes de l’intégrité physique. Des conseils ont été prodigués aux pharmaciens qui pourront agir dans certains cas ou à les référer à un médecin. Des céphalées, aux migraines, en passant par les douleurs musculaires et squelettiques, des articulations, en passant par les lombalgies et cervicalgies jusqu’aux douleurs féminines, tout a été battu en brèche par le conférencier qui a posé l’apport que peut prodiguer le pharmacien dans la prise en charge.
Les autres sujets intéressants abordés au cours du rendez-vous de Saint-Louis avaient trait aux controverses autour du protocole du paludisme à travers le traitement préventif intermittent (TPI) et la place du pharmacien dans le dispositif de lutte contre la mortalité maternelle ». Au sujet du TPI, le Pr. Oumar Gaye, du département de parasitologie de l’Ucad, a montré toute l’urgence à mobiliser les acteurs du système de santé pour combattre le paludisme et adopter les idées consensuelles autour des traitements. Les échanges autour des controverses dans le traitement du paludisme ont poussé à fond les réflexions au cours de ces journées pharmaceutiques, surtout sur les modes de traitements et les nouvelles substances trouvées dans la recherche.
L’occasion de la rencontre a été saisie pour rendre hommage aux anciens de la profession. Parmi eux, les regrettés Rito Alcantara, père de l’Ordre, et le professeur François Dieng dont l’engagement syndical a fait école pour les jeunes générations.
Les travaux ont enfin vu une importante participation d’une délégation mauritanienne conduite par le vice-président de l’Association mauritanienne des pharmaciens qui a salué l’initiative des organisateurs. MAMADOU AICHA NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=45079&index__edition=10362

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Baisse sensible de la fréquence des cas de péritonite ou fièvre typhoïde dans les hôpitaux de Kinshasa - Digitalcongo - 13/12/2004
Les cas de la péritonite ou fièvre typhoïde qui sévit dans la capitale durant les mois de septembre et de novembre 2004 sont en nette régression, selon le ministre de la Santé Anastasie Moleko
En rapport avec l’épidémie de la péritonite ou fièvre typhoïde qui a sévit à Kinshasa durant les mois de septembre et novembre, le ministre de la Santé publique, Anastasie Moleko Moliwa, a tenu une réunion d’évaluation de la situation de la maladie le vendredi dernier dans son cabinet, avec les médecins directeurs des institutions hospitalières de Kinshasa. Cinq hôpitaux ont été donc représentés, il s’agit de l’Hôpital général de Kinshasa (Hgk), Roi Baudouin 1er de Masina, Kintambo, St Joseph et Cliniques Universitaires.
En ce qui concerne l’hôpital général de Kinshasa, le Dr Diabeno a donc évalué à 144 cas, le nombre total des cas reçus dont 61 enfants et 52 adultes hommes et 31 adultes femmes.
Quarante quatre cas ont été opérés à l’HGK. Le nombre de décès est donc évalué à 64 cas dont 58 cas non opérés et 6 cas des opérés. Actuellement, le Dr Diabeno a indiqué qu’il y a encore 8 cas non opérés en instance d’intervention chirurgicale.
Depuis dimanche 4 décembre, cet hôpital ne recevait que 4 à 5 cas par jour, alors qu’au début de l’épidémie, les cas atteignaient un nombre plus important. Pour sa part, le Dr Ebondo Ngoie de l’hôpital Roi Baudouin 1er , a déclaré que sa formation médicale a enregistré 6 cas au mois de septembre, 18 cas en octobre, 71 cas en novembre, et les 16 nouveaux cas accueillis du 1er au 09 décembre, soit un total de 111 cas. Sur le nombre de cas reçus, l’hôpital Roi Baudouin 1er a enregistré 25 décès, soit 15 à l’admission et 10 en post opératoire; 58 cas opérés et 25 cas transférés pour plusieurs raisons, notamment; le manque de lits d’accueil, l’indisponibilité chirurgicale, manque de moyens de la part des patients et cela, avant l’intervention du gouvernement, a indiqué le Dr Ebendo Ngoie tout en soulignant que la tendance des cas tend vers la baisse, en raison de 2 à 3 cas par jour alors qu’il en recevait 10 par jour.
Quant à l’hôpital de Kintambo, le Dr Ngwende a déclaré, avoir reçu au total 55 cas dont 21 enfants, 21 femmes et 13 hommes. Il y a eu 11 cas opérés et 8 décès. A l’état actuel, l’hôpital de Kintambo garde encore 18 cas en hospitalisation qui sont suivis médicalement et deux ou trois attendant l’intervention chirurgicale.
Le Dr Ngwende a indiqué qu’il enregistre aujourd’hui 2 à 3 cas par jour, alors qu’il y a une semaine, l’hôpital a enregistré 9 cas par jour. Intervenant pour le compte de l’hôpital St Joseph, le Dr Kamba-Dr-Vava a évalué à 8 1 cas, le total de cas reçus dans son hôpital au total, 21 cas ont été opérés et 11 cas décédés. Saisissant l’opportunité lui offert, le Dr Nseka Mangank des Cliniques universitaires a, pour sa part, évalué à 33 cas, soit 8 enfants et 25 adultes, le nombre de malades reçus dans ses cliniques. Les interventions chirurgicales ont été portées sur 23 cas; 8 cas n’ont pas bénéficié d’une intervention chirurgicale et 8 autres cas sont décédés et majoritairement en post opératoire.
Cependant, tous les cas enregistres dans ces différentes institutions médicales, provenaient en grande partie de la commune de Kimbanseke, (63 cas à l’HGK, 86 cas à Roi Baudouin 1er, 12 aux Cliniques universitaires, ..), suivi de Masina et les communes environnantes. Selon le médecin Ebendo Ngoie de l’hôpital Roi Baudouin, ces quartiers ont pour spécificité le manque d’eau potable incitant la population a I’utilisation d’eau de pluie ou de rivière, le manque d’hygiène dans les installations hygiéniques et dans les denrées alimentaires aussi bien dans la vente que dans le traitement même. D’où, le gouvernement est donc appelé à intervenir dans le sens de doter la population de ce coin du pays d’eau potable et de les sensibiliser et les amener au changement de comportements afin d’améliorer leurs conditions sanitaires.
Bien que ces hôpitaux aient procédé aux interventions chirurgicales gratuites des cas reçus, grâce à l’aide apportée par le gouvernement, via le Cemubac; ils connaissent néanmoins certains problèmes y relatifs notamment : Le manque de produits anesthésiques, de l’oxygène, du sang ainsi que d’autres produits essentiels. En réponse aux doléances des médecins, Mme Moleko Moliwa leur a demandé de rédiger des états de besoin en assumant le leadership au sein de leurs institutions et leur a promis de porter ce problème au niveau du Conseil. des ministres pour trouver une solution à la Santé de la population congolaise. Uhuru/Gypsie Oïssa
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=46395

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Début de la campagne de vaccination - Republicoftogo - Togo - 13/12/2004
La campagne nationale intégrée de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite, couplée avec la distribution  de moustiquaires imprégnées d’insecticide et le déparasitage par le Mébendazole (Vermox) a été officiellement lancée lundi au Togo au Centre hospitalier et universitaire(CHU) de Lomé par la ministre de la Santé, Suzanne Aho en présence des représentants des bailleurs de fonds internationaux.
 Cette vaste opération, la première du genre en Afrique et dans le monde, selon les organisateurs, concerne 866.725 enfants âgés de 9 mois à 59 mois, soit 17% de la population togolaise (estimée à 5.098.380 habitants).
 D’un coût global de 6 millions de dollars US, soit quelque  3 milliards de F.CFA, l’opération, organisée par le gouvernement togolais avec l’appui financier et technique de plusieurs bailleurs de fonds, vise à réduire la morbidité et la mortalité dues à la rougeole, au paludisme, à la poliomyélite et à l’anémie chez les enfants de moins de 5 ans.
 Cette campagne a "ouvert d’importantes perspectives pour réduire les maladies de l’enfance", a déclaré à la presse, le  représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, chef de file des bailleurs de fonds, Dr Kadri Tankari, lors de la cérémonie de lancement.
 Il a souhaité que l’expérience du Togo, choisi comme pays pilote, serve aux autres pays qui sont confrontés aux maladies de l’enfance.
 Selon la ministre de la Santé, Suzanne Aho, l’engagement du gouvernement à soutenir cette "croisade" contre les maladies de l’enfance, vise à faire de cette campagne un instrument de protection des enfants contres des maladies invalidantes.
 Des statistiques fournies par le ministère de la Santé montrent que le paludisme constitue 43% des consultations, pour les enfants de moins de 5 ans, alors que la rougeole tente de resurgir.
 De 16 cas de rougeole enregistrés en  2003, le nombre passe à 350 en 2004.
Quant à la poliomyélite, la présente campagne servira d’appui aux deux campagnes nationales organisées en octobre et novembre derniers.
 Pour lutter contre les parasitoses intestinales, qui sont la cause de l’anémie chez les enfants de 6 à 36 mois, avec un taux de prévalence de 79 à 94,3%, il sera distribué du Mébendazole (Vermox), lors de cette campagne, ce qui devrait réduire la prévalence de l’anémie chez les enfants de cette tranche d’âge et leur assurer une croissance harmonieuse, indique-t-on.
 Cette opération a mobilisé au Togo plusieurs partenaires internationaux, notamment l’UNICEF , l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Fédération internationale de la Croix-rouge, la Coopération française, la Coopération allemande (GTZ), le Fonds mondial, l’Union européenne, le Rotary Club, l’ONG Plan.
 C’est la Croix Rouge américaine qui pilote l’opération. Une centaine de ses volontaires est arrivé au Togo il y a quelques jours grâce à la générosité de sponsors privés comme Air France (qui a acheminé les passagers et le fret depuis les Etats-Unis) ou DHL.
 Elle prendra fin le 19 décembre prochain.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=8919

Journées nationales pharmaceutiques 2004 : Saint-Louis enterre la chloroquine - Le quotidien - Sénégal - 11/12/2004
Près de cinquante années durant, la chloroquine a été une arme fatale contre le paludisme. Mais les Journées pharmaceutiques, tenues du 3 au 5 décembre derniers, ont fini d’enterrer la chloroquine. Après qu’un consensus national l’ait classé cliniquement mort en juin 2003.
A défaut d’avoir trouver mieux, c’est la sulfadoxine-pyriméthamine ou SP qui a été choisie dans le traitement préventif de la femme enceinte. Un traitement qui est l’objet de controverse chez les professionnels du médicament. L’abandon de la chloroquine au profit de la sulfadoxine-pyriméthamine s’explique par le fait que depuis quelques temps, il y a une résistance du parasite à la chloroquine.
Les chercheurs ont démontré dans leurs recherches que la chloroquine était devenue inefficace dans le traitement préventif du paludisme. Dès lors, il fallait changer de stratégie et opter pour d’autres médicaments plus efficaces que la chloroquine, souligne le professeur Mamadou Badiane, directeur de la pharmacie et des laboratoires.
A côté de la chloroquine, il a été choisi d’autres types de médicaments pour le traitement du paludisme grâce à une association de deux produits, à savoir, la Sp sulfadoxine-pyriméhamine pour un traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et chez les enfants de moins de cinq ans. Mais déjà la controverse voyait le jour, car la femme enceinte ne pouvait prendre ce médicament qu’au deuxième et troisième trimestre de sa grossesse.
Et le premier trimestre alors ? Car c’est la période la plus vulnérable qui n’est pas pris en compte. Le professeur Oumar Gaye, président du Comité scientifique de la lutte contre le paludisme et responsable du réseau Afrique de l’ouest, éclaire ; «C’est vrai que le premier trimestre n’est pas pris en compte. En sautant le premier trimestre. La femme ne s’expose pas seulement, il faut qu’elle évite de se faire piquer par les moustiques.» D’ailleurs le Pr Gaye soutient qu’il n’y a pas de controverse mais plutôt un manque d’informations. Il n’est plus question de parler de monothérapie dans le traitement du paludisme mais plutôt de bi-thérapie avec l’association de deux molécules : la sulfadoxine et la pyriméthamine. Car des études ont révélé que le traitement préventif intermittent par la sulfadoxine-pyriméthamine avait plus d’avantage que la chimiothérapie à la chloroquine, donc un réel avantage économique.
En outre, le traitement à la sulfadoxine-pyriméthamine, en plus de la tolérance, n’a décelé aucun signe de la maladie de Lyell et de Steven Johnson. Mieux le traitement à la sulfadoxine-pyriméthamine permet de corriger l’anémie qui est un signe clinique très important. Par ailleurs dans le traitement à la chloroquine chez la femme enceinte, le taux placentaire était très élevé. Seulement malgré son efficacité, la sulfadoxine-pyriméthamine n’est pas accessible à tout le monde, car il coûte cher. C’est pourquoi, les populations ont du mal à abandonner la chloroquine car c’est un produit de famille comme le souligne le Pr Badiane. Par Samba DIOP - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=20256&index_edition=590

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Procès contre l’Initiative de Bamako - Le quotidien - Sénégal - 11/12/2004
Après Mbour, Saint-Louis a accueilli la deuxième édition des Journées nationales pharmaceutiques. Plus de 250 participants y étaient attendus sur 642 pharmaciens légalement installés au Sénégal. Ce qui a permis à la capitale du nord de battre le record de participation de l’année dernière qui avait enregistré 180 participants. Deux grands thèmes étaient au menu : «Les systèmes d’impositions des Pme, quelles alternatives pour les officines» et «la controverse autour du protocole sur le paludisme».
Cette deuxième édition était une occasion, selon la chargée de la communication du Comité d’organisation, le Dr Bineta Diagne, pour permettre aux médecins, chirurgiens dentistes et les grossistes répartiteurs d’échanger et de réfléchir sur les problèmes liés à l’exercice de la profession de pharmacien au Sénégal. «Le pharmacien est celui que l’on rencontrait en tournant le rideau de son officine donc, celui qui est le plus souvent en contact des populations. Mais, malheureusement, on ne le consulte jamais, dans les comités de lutte contre les maladies», déplore le Dr Diagne.
En effet, les pharmaciens fustigent l’attitude des autorités, qui foulent au pied les lois et règlements en vigueur avec la vente des médicaments. Raison pour laquelle Joseph Badiane, délégué médical, pense que «l’Etat semble ne pas être intéressé par la vie des gens, car il continue de faire entorse à sa mission de garant de la vie». Pis, «les médicaments qui entrent dans le pays ne font l’objet d’aucun contrôle notamment avec l’initiative de Bamako qui constitue la voie ouverte à toutes les dérives», poursuit-il. Et M. Badiane d’en déduire que ces médicaments contribuent à tuer le pauvre.
Si l’on en croit les pharmaciens, l’Initiative de Bamako s’est détournée de sa mission première qui consistait à vendre des médicaments sur la liste de certains médicaments. Par S. DIOP - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=20257&index_edition=590

Campagne rougeole Burkina 2004 - sidwaya - Burkina Faso - 10/12/2004
Le directeur de la Prévention par les vaccinations, le Dr. Tadjoa Yonli et ses collaborateurs ont rencontré mercredi 08 décembre 2004 certains de ses partenaires (ONG, société civile, médias) pour faire le point sur l'état des préparatifs de la campagne rougeole Burkina 2004. C'était dans la salle de conférences de la Direction de l'évaluation et de la planification du ministère de la Santé (DEP). 
La campagne de vaccination contre la rougeole démarre le 14 décembre et ce jusqu'au 20 décembre 2004. Cette campagne trouve sa justification dans le fait qu'après celle de suivi et celle de rattrapage de 2001, il y a une persistance de la transmission de la rougeole. En effet, de janvier à novembre de cette année, on note un taux d'attaque de 15 cas sur 100 000 habitants. Trois raisons sont avancées pour justifier cela. D'abord il s'avère que certains enfants déjà vaccinés peuvent n'avoir pas été complètement protégés, l'efficacité du vaccin anti-rougeoleux étant de l'ordre de 85 à 90 %. D'autre part, il existe beaucoup d'enfants qui n'avaient pas reçu ce vaccin dans le cas de la vaccination de routine et qui ont actuellement plus d'un an. Enfin, les enfants qui continuent de naître ont besoin d'être protégés avant leur premier anniversaire. Il s'agit donc au cours de cette campagne, de réduire la proportion de sujets susceptibles de contracter cette maladie au sein de la population générale afin d'éloigner la menace des épidémies.
La stratégie de vaccination 
La vaccination contre la rougeole se fait dans le cadre de la vaccination de routine chez les enfants de 9 à 11 mois. Pour ce qui est de la présente campagne, il s'agira pour les agents de santé d'administrer au moins 90 % des 2.016.307 enfants de 9 à 59 mois ans mois, une dose supplémentaire de vaccin anti-rougeoleux par la stratégie fixe et avancée. C'est-à-dire que tous les enfants concernés et qui sont dans un rayon de 5 km d'un site sanitaire doivent s'y rendre pour l'administration du vaccin. Au cours de cette même campagne, la même population cible recevra le vaccin contre la poliomyélite dans les mêmes centres fixes et les postes de vaccination. A ce niveau, il s'agira d'administrer deux (02) doses supplémentaires de vaccin polio oral à tous les enfants de 0à5 ans quelque soit leur statut vaccinal.
Pour les responsables de la prévention par les vaccinations et ceux de l'UNICEF, la mobilisation doit être de taille chez les parents. Raison pour laquelle les associations et les communautés religieuses ont été interpellées pour une meilleure sensibilisation de ceux-ci à tous les niveaux. La rougeole peut-être éliminée au Burkina Faso à la seule condition que chaque parent fasse vacciner tous ses enfants de 9 à 59 mois. Pour cette campagne de décembre 2004, la synchronisation se fera avec quatre pays voisins que sont la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo.  Ismaël BICABA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_10_12/sidwaya.htm

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Création de l’Union de lutte contre le cancer au Congo - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 08/12/2004

L’Union de lutte contre le cancer (UCC) a été créée le 5 décembre à l’amphithéâtre le Phénotype, à l’issue d’une assemblée générale constitutive sous la présidence du sénateur André Ombami Itou et en présence de plusieurs autorités administratives.
Au cours de cette assemblée inaugurale, les participants ont tour à tour débattu et adopté les textes fondamentaux consacrant la création de l’UCC, notamment le projet des statuts et le règlement intérieur de cette ONG à but non lucratif basée à Brazzaville. Ils ont également adopté la devise l’union qui est «Vaincre le cancer».
L’objectif poursuivi par cette association est, entre autres : la prévention, le dépistage, le diagnostic précoce, l’appui à la réalisation des examens, l’aide à l’accès aux soins, l’encouragement à la recherche, l’appui à la formation continue des praticiens et la promotion de l’information, l’éducation la communication.
André Obami Itou et le professeur Charles Gombe Mbalawa ont été respectivement élus président d’honneur et président actif du bureau national.
Les instances de l’UCC sont ainsi composées :

  • Le bureau national
    • Président d’honneur : André Obami Itou
    • Président actif : Charles Gombé Mbalawa
    • Secrétaire chargé de l’activité scientifique : Arthur Ngolet
    • Secrétaire chargé de l’information, de l’éducation et de la communication : Claude Abel Gampica Kouyokila.
    • Adjoint : Judith Ndonde Malanda
    • Secrétaire chargé des relations extérieurs : Donatien Moukassa
    • Adjoint : Roger Issabou Ndinga
    • Secrétaire chargée des affaires sociales : Victoire Obami Itou
    • Trésorier général : Jeanne Elenga
    • Trésorier général adjoint : Denise Kinengue
    • Membres représentant les départements
      • Brazzaville : Yvonne Datse, Edouard Makosso
      • Pointe-Noire : Roger Dykoka, Léo Atanda
  • II Commissariat aux comptes
    • Président : Benoît Essebo
    • Vice président : Eugène Eloi Ampion
    • Secrétaire : Bab Salam Ngouaka
  • III Conseil d’administration
    • Président : André Obami Itou
    • Membres :
      • François Quenum
      • Raoul Massengo

Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7518

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Dr Samson Nkoumou : Le plateau médical est incomplet - Mutations - Cameroun - 08/12/2004
Le principal organisateur du 21e Congrès des professionnels africains d’anesthésie-réanimation, tire les premières leçons.

Qu'est ce que l'anesthésie-réanimation ?
L'anesthésie-réanimation dont il est question au 21ème congrès de la Société d'anesthésie et de réanimation d'Afrique noire francophone qui s'est ouvert mardi dernier au Cameroun, est une spécialité médicale qui s'occupe de trois volets : l'anesthésie, la réanimation et la prise en charge des urgences. La première spécialité consiste en l'abolition des sensibilités chez un malade dans un but chirurgical. Et la seconde, en la prise en charge d'un malade en détresse vitale. Les causes peuvent être pulmonaire, cardiaque ou neurologique.

Quelles sont les difficultés relatives à l'exercice de votre profession au Cameroun ?
Les conditions dans lesquelles nous exerçons ne sont pas enviables et ne garantissent pas toujours une meilleure sécurité. Le plateau médical est incomplet. Le matériel de surveillance comme les cardioscopes et les appareils de prise de tension artérielle automatiques ne sont disponibles que dans les hôpitaux généraux. Leur absence peut poser problème car l'anesthésiste n'est pas toujours à même de surveiller la tension artérielle du patient toutes les cinq minutes, comme cela est imposé par les normes de la spécialité. Les drogues d'anesthésie et les inducteurs de sommeil ne sont non seulement pas disponibles dans les hôpitaux, mais également encore moins sur le marché camerounais.
Il y a aussi la question des ressources humaines. Au Cameroun, on rencontre les médecins anesthésistes qui, en plus de leurs diplômes en médecine, se spécialisent en 5 ans. On en compte une trentaine. Viennent ensuite les infirmiers diplômés d'Etat qui se spécialisent pendant 2 ans. Ils sont à peu près 150. L'infirmier est le collaborateur direct du médecin anesthésiste. C'est grâce à lui que ce dernier peut faire travailler plusieurs chirurgiens en même temps. Car il assure la surveillance des patients. Reconnaissons tout de même qu'en Europe cette formation n'existe plus.

Comment expliquez-vous le faible engouement des médecins à devenir anesthésistes réanimateurs ?
Lorsque j'opère en clinique avec un chirurgien, j'ai la moitié de son cachet. Alors que nous sommes tous des docteurs en médecine. Après une intervention, il s'en va et c'est moi qui continue à surveiller le malade, aussi bien en salle de réveil qu'en, réanimation, lorsque son état de santé se complique. Autant de choses qui n’attirent pas les gens vers cette discipline. Sinon, il y a un engouement certain, lorsque les jeunes médecins voient les anesthésiste-réanimateurs tirer d'affaire certains gros malades. Depuis 15 ans, des membres de la Société camerounaise d'anesthésie-réanimation participent à la formation des spécialistes.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1102457973


La cataracte dans l’œil du cyclone : Un camp ophtalmologique pour le traitement de la maladie s’est ouvert hier à l’HCY - Cameroon tribune - Cameroun - 08/12/2004
Conjointement organisé par l’ambassade d’Israël au Cameroun et le ministère de la Santé publique, un "camp humanitaire de chirurgie de la cataracte" va se tenir jusqu’au 16 décembre prochain au sein de l’Hôpital central de Yaoundé. La session, deuxième du genre (même si pour les soins oculaires on en est à la quatrième édition depuis 2000), a été ouverte hier par l’ambassadeur israélien à Yaoundé Benny Omer, et le secrétaire général du Minsanté — représentant le ministre —, le Pr. Elie Claude Ndam Njitoyap. Deux chirurgiens ophtalmologues sont venus d’Israël pour la circonstance, les docteurs Michael Paül et Itamar Yeshurun.
Selon le directeur de l’Hcy, le Pr. Magloire Biwole Sida, cette édition a bénéficié d’une préparation minutieuse, impliquant le service ophtalmologique de son institution, mais également les médecins-chefs de tous les hôpitaux de district de la province du Centre et d’une partie de la province du Sud. Le Pr. Biwole Sida a aussi mentionné l’appui logistique du ministère, "qui a mis les moyens". Environ 80 patients, venant des zones rurales, ont été sélectionnés après consultation. Il s’agit d’"indigents " dont l’espoir d’accéder "à une médecine de qualité" était mince, en raison des coûts de celle-ci. D’où la gratitude exprimée à l’ambassadeur Benny Omer.
Lequel, prenant la parole, a inscrit cette action dans le cadre de la grande amitié liant le Cameroun à Israël. Il a ainsi loué cette coopération, et déclaré plus tard à la presse qu’il souhaitait avoir un budget plus important à consacrer à l’initiative. Israël, a-t-il en outre souligné, souhaite partager son savoir-faire avec les pays en voie de développement, "avec une attention particulière accordée au Cameroun".
Le Cameroun qui, pour sa part, a défini une stratégie sectorielle pour la Santé, comme l’a rappelé le Sg du ministère de la Santé publique. La session ouverte hier est "l’aboutissement d’un processus" qui entre en droite ligne de cette stratégie sectorielle, a indiqué le Pr. Ndam Njitoyap. Il s’est également félicité du souci d’équité que connote l’opération dans son ensemble, en ce qu’elle soulage les populations démunies. Maintenant, il convient d’aller plus loin, "quitter l’hôpital et aller vers les malades et l’arrière-pays". Le représentant du Minsanté a terminé en demandant aux médecins camerounais d’assurer le suivi des malades qui auront bénéficié de la session, question de s’assurer que des complications ne surviennent pas par la suite. Alliance NYOBIA
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