Actualités de la santé
en Afrique
Décembre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Les Laboratoires Biopharma S.A. sur le podiums
© Hypertension : gare à la négligence
© Dr Ntep Gweth : "Les causes du mal sont difficiles à déterminer"

Congo
© Des mesures sont nécessaires pour que des médecins aillent exercer dans le département de la Cuvette-Ouest

Côte d'ivoire :
© Lutte contre la polio : Aucun cas signalé en 2005
© Sida en Afrique : Les femmes, plus vulnérables

Ile Maurice
© Ces crèmes éclaircissantes qui font tache

Madagascar :
© Questions à ... Andriamparany Rasata, Médecin nucléaire
© Médecine traditionnelle - Les tradipraticiens reconnus
© Santé bucco-dentaire - Conflit entre le ministère de la Santé et l’ordre des dentistes
© Imagerie médicale : Un projet de plus de Ar 12 milliards

RD Congo :
© Sida: comment éviter la transmission du virus à l’enfant
© Prise en charge des orphelins : L’accessibilité aux antirétroviraux pose problème

Sénégal :
© Tuberculose : Grave alerte de l’Ird
© Arrêt précoce du traitement : Un obstacle à la lutte contre la tuberculose
© Journée nationale de lutte contre les bilharzioses : Mobilisation pour le respect des règles d’hygiène et d’assainissement
© La bilharziose, deuxième endémie parasitaire au Sénégal : Du bain au cancer

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Santé Tropicale



16èmes journées médicales de Dakar

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Questions à ... Andriamparany Rasata, Médecin nucléaire - L'express - Madagascar - 13/12/2005
Expliquez-nous ce qu'est la médecine nucléaire?
C'est un domaine qui nécessite quatre années de spécialisation après une formation en médecine générale. Il existe à Madagascar depuis 40 ans, notamment grâce au Professeur Justin Manambelona, mais il est un peu connu. La pratique connaît une avancée énorme à l'étranger. Ce qui n'est pas tout à fait le cas chez nous.
Est-ce à cause du fait que Madagascar est un pays en voie de développement ?
Cela pourrait en être une des raisons. Par ailleurs, comme presque toutes les spécialités, la médecine nucléaire ne dispose que d'installations uniques pour tout le pays. Ainsi, il n'existe que le laboratoire de radio-isotopes pour son exercice. Toutefois, la médecine nucléaire à Madagascar fonctionne comme elle l'est dans le monde entier. Et elle offre des services consistant à 80% de travaux de diagnostics in vivo et in vitro et 20% de traitements par radiothérapie métabolique. Lire la suite

Tuberculose : Grave alerte de l’Ird - Le sud - Sénégal - 13/12/2005
Au Sénégal, il y a à peu près 6000 nouveaux cas de tuberculose par an dont plus de la moitié des personnes atteintes de cette pathologie vivent dans la région de Dakar. 120 nouveaux cas sont détectés pour 100.000 habitants. C’est l’estimation faite par l’Institut de recherche de développement (Ird) qui tient un colloque sur la pathologie depuis hier, lundi 12 et ce jusqu’à mardi 13 décembre à Dakar sur le thème : « quelles stratégies pour améliorer l’adhésion au traitement anti-tuberculeux en Afrique de l’Ouest ? ». Parmi les raisons avancées de la recrudescence de la maladie c’est qu’à Dakar les populations vivent dans une promiscuité intenable.
La direction du programme de lutte contre la tuberculose au Sénégal a fait des révélations terrifiantes. Les taux de guérison de cette maladie sont devenus extrêmement faibles, soit entre 50 à 60%. Il s’y ajoute un taux de défaillance de l’ordre de 3% des personnes qui arrêtent leur traitement à long terme Mais également des taux de perte de vie sont de l’ordre de 11% , même s’il est moindre par rapport au 25%.
Il existe également de nombreux cas de tuberculeux au Sénégal non diagnostiqués. Ce sont les résultats alarmants d’un tel rapport qui ont poussé l’ird à organiser ce présent colloque à Dakar qui regroupe une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest francophone et des représentants d’organismes internationaux comme l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) ; pour promouvoir une approche pluridisciplinaire en médecine et en sciences sociales…dans la lutte contre la tuberculose en Afrique subsaharienne. Car les personnes atteintes de la tuberculose sont en train de vivre d’énormes difficultés. Même les personnels de santé qui ont l’obligation de les assister ne jouent plus leur rôle.
Les malades sont mal perçus par la communauté, avance le Dr Sylla Thiam coordonnateur scientifique au ministère de la Santé. Selon lui, le problème qui se pose c’est que le personnel de santé a peur de la maladie dont la contamination est aérienne.
Les spécialistes de la maladie ont, dans leurs différents exposés, vivement dénoncé les conditions de vie dans lesquelles se trouvent les personnes atteintes de cette maladie dont le dernier rapport de l’Oms révèle qu’un tiers de la population mondiale est déjà infectée et que chaque année 8,4 millions de nouveaux cas naissent dont 1,9 million de personnes perdent leur vie à cause de cette maladie. Des chiffres qui feront dire au représentant du ministre de la Santé, Samba Cor Sarr que « ce tableau épidémiologique suffit pour démontrer l’urgence de mettre à contribution tous les segments de la communauté scientifique, sociale et sanitaire pour faire face à cette pandémie qui ne cesse dangereusement de gagner du terrain ». Le représentant du ministre, note pour sa part que « de telle rencontre qui met en synergie l’expertise des universitaires, des chercheurs et des cliniciens du secteur de la santé, devrait produire des pistes de solution pour asseoir plus d’efficacité et de synergie dans la lutte contre cette maladie ».
Poussant la réflexion, le Dr Christian Lienhardt, le coordonnateur de la lutte contre la tuberculose au niveau de l’ird a indiqué « des recherches améliorées sont en train d’être menées et elles pourront aboutir, probablement à la réduction de la durée du traitement à quatre mois et non plus à huit mois comme auparavant ». Ce qui va permettre, selon ce chercheur de réduire les possibilités de la maladie à se propager et diminuer ainsi les risques de contamination. Cet essai clinique, selon le spécialiste de l’Ird, se fait actuellement dans cinq pays d’Afrique comme le Sénégal, le Bénin, le Kenya, la Guinée et l’Afrique du Sud. Et de révéler que d’autres études sont également en cours pour la fabrication de nouveaux types de médicaments. Dans le même ordre d’idée, M. Lienhardt a confié que des nouveaux médicaments testés sont très prometteurs.
Par rapport au vaccin, le spécialiste annonce que des recherches sont actuellement en train d’être menées. C’est ainsi que trois nouveaux vaccins qui sont au stade de test et ont montré une grande efficacité en laboratoire et commencent à être testés chez des personnes volontaires.
Les premiers tests sont faits en Angleterre chez les volontaires sains dont les vaccins ont provoqué une bonne réponse immunitaire. Ce même vaccin est actuellement testé en Gambie, révèle aussi le chargé de coordonner le programme de tuberculose au niveau de l’Ird. Le deuxième vaccin va être également testé en Ethiopie et le troisième est prévu en Afrique du Sud.
Le colloque devra permettre des échanges d’expériences au niveau sous-région pour faire l’objet de recommandations aux décideurs politiques pour qu’ils mettent en place des stratégies pour le renforcement du dispositif de protection des populations et pour un accès égal aux soins de bonne qualité. Cheikh T. MBENGUE
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/social.php

Arrêt précoce du traitement : Un obstacle à la lutte contre la tuberculose - Le Soleil - Sénégal - 13/12/2005
Les succès enregistrés dans la prise en charge de la tuberculose au Sénégal sont masqués par les abandons précoces chez les malades soumis aux huit mois de “ traitement direct observé ”.
Ibou S., 36 ans, n’avait pas la chance de disposer de suffisamment d’anticorps capables de tuer le germe du bacille de Koch lorsqu’il a contracté la tuberculose dans une localité située à une centaine de kilomètres de Dakar.
Aujourd’hui guéri, il en garde toutefois le profond regret d’avoir arrêté son traitement plus tôt que prévu, alors qu’il ne se sentait que mieux.
Aussi, avait-il voulu profiter de sa santé, certes fragile, pour reprendre son poste dans un garage de mécanique de sa ville natale.
“ Après l’hostilité des parents, je décidais de me soigner jusqu’à guérison. C’était dur à vivre. Je n’avais plus le soutien de la famille et j’étais seul dans une pièce isolée de la concession, près du poulailler ”, confie-t-il, content du coût modique du traitement médical. Lire la suite

Les Laboratoires Biopharma S.A. sur le podiums - Cameroon tribune - Cameroun - 12/12/2005
C’est le lauréat du Grand prix de l’entreprise Afrique centrale 2005 organisé dans le cadre de Promote.
Dans le cadre de la 2e édition du Salon international de l’entreprise (Promote 2005) qui s’achève ce jour, la soirée de gala-dîner et de remise officielle des récompenses aux entreprises lauréates du Grand prix de l’entreprise Afrique centrale 2005 a eu lieu vendredi dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé, sous la présidence de Denis Oumarou, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, qui représentait le ministre Polycarpe Abah Abah empêché. D’autres membres du gouvernement ont honoré la cérémonie de proclamation des résultats de leur présence. C’est l’entreprise nommée Laboratoires Biopharma S.A. qui a reçu le prestigieux Grand prix de l’entreprise Afrique centrale 2005. Une salve d’applaudissements a accompagné la remise du prix au directeur général de cette société, Francis Nana, par le secrétaire d’Etat auprès du MINEFI. Cette entreprise installée à Douala depuis bientôt trois ans est spécialisée dans la fabrication des produits dermo-cosmétiques.
Auparavant, le Grand prix spécial du jury a été décerné à l’entreprise SITRAFER ; le Grand prix de l’innovation à la société Le Crédit du Sahel ; le Grand prix de la PME /PMI aux Laboratoires Biopharma S.A., et le Grand prix du développement international à TRADEX S.A.
Pour Denis Oumarou, cette soirée de remise des récompenses a été une grande réussite. Il a félicité tous les lauréats et les organisateurs avant de déclarer que le gouvernement souhaite la poursuite de cette initiative.
L’organisation du Grand prix de l’entreprise Afrique centrale 2005 est une initiative d’Ernst & Young Cameroun, dont le PDG est Jérôme Minlend, en partenariat avec le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM). Le Grand prix de l’entreprise Afrique centrale 2005 a pour objectifs majeurs, de récompenser les entreprises pour leurs performances et leur contribution au développement durable, favoriser les rencontres entre dirigeants d’entreprises en croissance, les amener à confronter ou partager leurs expériences, solliciter leur vision sur des problématiques pouvant servir à encourager l’esprit d’entreprise en Afrique centrale.
Bon à savoir, l’inscription au Grand prix de l’entreprise est gratuite et volontaire. Les entreprises intéressées retirent un dossier d’inscription, le remplissent après avoir pris connaissance du règlement intérieur et le dépose auprès des organisateurs ou des partenaires à l’organisation. Après étude des dossiers reçus, il est procédé à la présélection des entreprises éligibles suite à l’étude préliminaire du dossier d’inscription. Suit alors la phase du check-up diagnostic qui voit intervenir au sein même des entreprises, des experts du GICAM et de Ernst & Young au sein des entreprises sélectionnées. A l’issue du diagnostic, les dossiers des différentes entreprises sont remis à un jury indépendant. Le président du jury était l’ancien ministre Sanda Oumarou. La remise des distinctions aux lauréats vendredi marquait l’apothéose de ce processus.  Rousseau-Joël FOUTE
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j12122005&idart=31095&olarch=&ph=y

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Lutte contre la polio : Aucun cas signalé en 2005 - Le Nouveau Réveil - Côte d'Ivoire- 12/12/2005
Le 5ème passage de la dernière édition 2005 des journées nationales de vaccination synchronisées contre la polio a été officiellement lancé le 9 décembre dernier à Bouaflé.
C'est au stade Tchintchin de Bouaflé qu'a eu lieu cette cérémonie qui a enregistré la présence de tous les partenaires de la lutte contre la polio. L'UNICEF, l'OMS et le Rotary international n'ont pas manqué à ce rendez-vous. M. Yaya Diabaté, représentant le maire Adjé Dominique a ouvert la série des allocutions. Il a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont effectué le déplacement de Bouaflé. Pour sa part, le président du conseil général, M. Yao Bi Goré a exprimé des inquiétudes. "Nous nous réjouissons du choix du département de Bouaflé. Je voudrais rendre hommage à tous partenaires de lutte contre la polio en Côte d'Ivoire. Nous avons des inquiétudes dans la mesure où nous n'avons pas encore l'assurance ferme de ce que ce virus sauvage a définitivement disparu de notre planète au moment où l'appui de nos partenaires arrive à son terme", s'est inquiété M. Yao Bi Goré. Le directeur de cabinet, M. Tchagba Laurent, représentant le ministre Albert Mabri Toikeusse à cette cérémonie a estimé que ce passage est une chance. "Ce passage est une chance que nous offrons aux enfants pour une génération sans polio. De 2004 à 2005, nous avons vacciné environ 5 millions 428 enfants. En 2004, il y avait 17 cas. Mais en 2005, aucun cas n'a été signalé" a précisé M. Tchagba Laurent qui a remercié tous les partenaires du ministère de la santé. L'artiste Joss Kezo qui accompagne cette campagne depuis longtemps n'a pu retenir ses larmes au cours de son message. "Merci d'être sortis nombreux. Continuez à sensibiliser ceux ou celles qui hésitent encore. Car c'est difficile d'être handicapé" a-t-il dit la gorge nouée. Le président des handicapés de la Marahoué, Zan Bi Kaoré Jacob a invité les partenaires à ne pas arrêter la campagne. Il a plaidé devant les autorités pour l'obtention d'un centre de formation pour les handicapés. Mme Marie Irène Richmond Ahoua, past Assistant gouverneur et présidente de la commission nationale polio plus du Rotary a salué le progrès accompli depuis 1988. "De 350.000 cas officiellement rapportés en 1988, les chiffres sont tombés à 1200 environ au 30 novembre 2005. De véritables performances ont été enregistrées dans notre pays, avec 17 cas en 2004 et aucun nouveau cas n'a été notifié depuis quelques mois" a-t-elle relevé. Selon elle, le succès de l'éradication de ce fléau dépend de l'administration individuelle du vaccin à chaque enfant y compris les plus vulnérables et les plus difficiles à atteindre. La cérémonie de Bouaflé a été ponctuée par des danses traditionnelles. Le préfet de région de la Marahoué Soro Koronad Denis et le sous-préfet de Bonon, Ouassolou Gnékpa ont pris part à la cérémonie. Après les allocutions, les officiels ont administré le vaccin à certains. Rappelons que ce dernier passage durera quatre jours.  Jules Claver Aka
Lire l'article original : http://www.lenouveaureveil.com/a.asp?n=163918&p=1198

Médecine traditionnelle - Les tradipraticiens reconnus - L'express - Madagascar - 10/12/2005
La nouvelle réglementation régularisant la médecine traditionnelle entrera dans les principes du nouveau code de la santé à Madagascar.
Mieux vaut tard que jamais. L'exercice du métier de tradipraticiens est enfin régularisé à Madagascar. Le pays a suivi l'exemple de la Chine dans la promotion de cette pratique traditionnelle et exhorte les praticiens à rejoindre le système de santé conventionnel.
Profitant de la célébration du 30ème anniversaire de la coopération médicale sino-malagasy, le ministre de la Santé et du planning familial a fait la déclaration officielle lors de la signature de la convention-cadre régularisant leur fonction et stipulant leurs responsabilités.
“Notre tâche n'est désormais pas facile, c'est pourquoi on doit sensibiliser les autres membres de la plate-forme regroupant actuellement 14 associations différentes”, explique Rémi Joséphin Rasamivelo, secrétaire général de l'association nationale des tradipraticiens.
Cette rencontre d'hier sous la tutelle du ministère de la Santé est une sorte de manifestation d'intérêt aux réglementations du métier; le ministre Jean Louis Robinson insiste sur la responsabilité de chacun, de la direction de la pharmacie, du laboratoire et de la médecine traditionnelle représentant l'administration et l'association nationale des tradipraticiens.
Plus de 7 000 tradipraticiens
“L'objectif est de dispenser une qualité de service à l'endroit des malades en promouvant la coopération entre allopathes et tradipraticiens”, ajoute Rémi Joséphin Rasamivelo qui appelle déjà les autres collègues d'intégrer les associations pour accélérer leur régularisation.
“La convention-cadre approuve l'intervention de la médecine traditionnelle dans la médecine moderne. Les tradipraticiens peuvent ainsi participer aux services des établissements sanitaires publics”, précise Hortense Rakotonirainy, chef de service de la médecine et pharmacopée malagasy au sein du ministère de tutelle.
Ils sont plus de 7 000 à être recensés dans le milieu de la médecine traditionnelle à Madagascar. Un chiffre à ne pas minimiser. En outre, le savoir-faire malgache dans l'utilisation des plantes médicinales est reconnu dans le monde.
L'application définitive de cette nouvelle réglementation entrera dans les principes du nouveau code de la santé à Madagascar. Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=38602&r=13&d=2005-12-10

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Sida: comment éviter la transmission du virus à l’enfant - Le potentiel - RD Congo- 10/12/2005
La prévention de la transmission du Vih/Sida de la mère à l’enfant (Ptme) est une stratégie qui permet d’éviter l’infection du virus à l’enfant avant, pendant et après l’accouchement. Abordé à ce propos, Dr John Ditekemene, médecin au projet Ptme de l’hôpital général de Kinshasa, développe quelques lignes essentielles. Il parle de niveaux de la Ptme et de défis à relever en ce qui concerne cette méthode en République démocratique du Congo.
La femme enceinte séropositive peut transmettre le virus à son enfant à trois niveaux: pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Selon Dr Ditekemene, sur 100 femmes séropositives, 15 à 40 peuvent transmettre le virus du sida à leurs enfants. Cependant, ce spécialiste fait savoir qu’une femme infectée peut mettre au monde un enfant séronégatif. « Cela se fait à un pourcentage un peu moyen avant l’accouchement, à un grand pourcentage pendant l’accouchement », a-t-il précisé. Dr Ditekemene passe ensuite en revue les quatre niveaux de prévention du virus du Sida de la mère à l’enfant. Il s’agit d’abord du niveau primaire qui concerne toute femme en âge de procréer. Selon lui, ce niveau implique toutes les stratégies pouvant faire qu’une femme ne puisse pas être infectée par la maladie. « On ne peut transmettre la maladie que lorsqu’on la porte », précise-t-il. Au deuxième niveau, c’est lorsque la femme est atteinte. Dans ce cas, fait savoir ce médecin, il va falloir intervenir pour que celle-ci ne transmette pas le virus.
La PTME proprement dite
Le troisième niveau concerne la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant. Beaucoup de mesures sont prises à ce niveau en termes de paquet minimum d’activités de prévention. Dans cette stratégie de la Ptme, souligne Dr Ditekemene, plusieurs difficultés sont rencontrées au niveau de la ville de Kinshasa. Il s’agit notamment de l’implantation de cette stratégie au niveau des maternités.
Le fait de travailler en milieu rural, affirme ce médecin, pose également certaines difficultés qui doivent être relevées. Il a indiqué par ailleurs qu’il y a intervention de la Ptme dans huit zones de santé, notamment dans les provinces de l’Equateur, du Bas-Congo, du Kasaï Occidental. Il déplore le fait que 70 % d’accouchements dans les milieux ruraux se font par les accoucheuses traditionnelles. Dr Ditekemene suggère la formation de ces personnes par rapport à la Ptme. Dans la plupart de cas, not-t-il, ces femmes travaillent à main découverte. Une situation qui, selon lui, présente un danger pour ces accoucheuses.
La difficulté pour l’allaitement constitue également un grand défi tant dans le milieu rural qu’urbain, fait-il observer. « Peu de femmes parviennent à allaiter exclusivement au sein six mois. Il y a des problèmes liés à la culture. Des pressions viennent des voisins, des parents, etc », rapporte-t-il. Avant d’insister sur l’implication des hommes dans la stratégie de la Ptme. « Pour que cette stratégie réussisse et que la femme puisse appliquer toutes ces mesures, il faut que son mari accepte. Dans la plupart des cas, la plupart des hommes ne s’y impliquent pas. Par rapport au dépistage volontaire qui ont été réalisé chez les femmes enceintes, on constate que 2 % d’hommes seulement viennent se faire dépister pour connaître leur statut sérologique. C’est un problème très sérieux », note Dr Ditekemene. Espérance Tshibuabua
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Sida en Afrique : Les femmes, plus vulnérables - Le Front - Côte d'Ivoire - 10/12/2005
Selon un rapport Onusida/Oms, 60% des personnes vivant avec le vih/sida sont des Africains, soit 25,8 millions sur un total mondial de 40,3 millions. Le rapport révèle aussi que sur 17,5 millions des femmes infectées 13,5% sont Africaines.
Le sida est responsable de la croissance de la mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique, soit 6,5% en 2003 contre 2% en 1999. Aussi, selon l’Onusida et l’Oms, les seuls remèdes pouvant freiner la progression du sida et le taux élevé de mortalité sont la prévention et l’accès aux traitements. Le rapport révèle également qu’une personne sur dix en Afrique, en attente de traitement antiretroviral (Arv) en bénéficiait mi-2005. Dans certains pays comme le Botswana et l’Ouganda, un malade sur trois bénéficie de Arv, contre 10% à 20% mi-2005 au Cameroun et en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Malawi ou en Zambie. Alors qu’au moins 85%, soit 900.000 des Sud-africains concernés, ne reçoivent pas toujours les Arv, à la même période. C’est la même situation que vivent l’Ethiopie, le Ghana, le Lesotho, le Mozambique, le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe. Dans ce dernier pays, l’utilisation accrue de préservatifs a contribué à baisser le nombre de femmes enceintes infectées. Aussi de 26% en 2001, le taux est-il passé à 21% en 2004. le rapport relève de façon alarmante que l’épidémie en Afrique du sud ne donne aucun signe d’espoir, d’autant que le nombre de décès s’est accru au niveau des couches d’âge de 15 ans et plus à environ 62% entre 1997 et 2002. Au Mozambique, c’est la même situation, le taux d’infection s’est accru chez les adultes. Ainsi de 14% en 2002, il est passé à 16% en 2004. En Afrique australe, l’épidémie est encore plus alarmante, avec un taux souvent supérieur à 30%. Ce taux concerne surtout les femmes enceintes au Botswana, au Lesotho, en Namibie, et au Swaziland. Par contre l’Ouganda affiche une baisse des niveaux d’infection.
Le sida est responsable de la croissance de la mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique, soit 6,5% en 2003 contre 2% en 1999. Aussi, selon l’Onusida et l’Oms, les seuls remèdes pouvant freiner la progression du sida et le taux élevé de mortalité sont la prévention et l’accès aux traitements. Le rapport révèle également qu’une personne sur dix en Afrique, en attente de traitement antiretroviral (Arv) en bénéficiait mi-2005. Dans certains pays comme le Botswana et l’Ouganda, un malade sur trois bénéficie de Arv, contre 10% à 20% mi-2005 au Cameroun et en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Malawi ou en Zambie. Alors qu’au moins 85%, soit 900.000 des Sud-africains concernés, ne reçoivent pas toujours les Arv, à la même période. C’est la même situation que vivent l’Ethiopie, le Ghana, le Lesotho, le Mozambique, le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe. Dans ce dernier pays, l’utilisation accrue de préservatifs a contribué à baisser le nombre de femmes enceintes infectées. Aussi de 26% en 2001, le taux est-il passé à 21% en 2004. le rapport relève de façon alarmante que l’épidémie en Afrique du sud ne donne aucun signe d’espoir, d’autant que le nombre de décès s’est accru au niveau des couches d’âge de 15 ans et plus à environ 62% entre 1997 et 2002. Au Mozambique, c’est la même situation, le taux d’infection s’est accru chez les adultes. Ainsi de 14% en 2002, il est passé à 16% en 2004. En Afrique australe, l’épidémie est encore plus alarmante, avec un taux souvent supérieur à 30%. Ce taux concerne surtout les femmes enceintes au Botswana, au Lesotho, en Namibie, et au Swaziland. Par contre l’Ouganda affiche une baisse des niveaux d’infection.
Lire l'article original : http://www.lefront.com/main.asp?action=lire&rname=Société&id=10149

Santé bucco-dentaire - Conflit entre le ministère de la Santé et l’ordre des dentistes - L'express - Madagascar - 09/12/2005
Jean René Rasamimanana réplique à l’Ordre des dentistes.
Ce n'est pas un intérêt commercial qui va remettre en cause la politique nationale. Ce propos est du Dr Etienne Refeno, membre du cabinet du ministre de la Santé et du planning familial (MPPF). Il est aussi membre du conseil de l'Ordre des médecins de Madagascar (OMM).
Hier, lors du point de presse tenue à la salle de conférence de ce département, il réplique à l'interpellation faite par le Dr Hygin Randrianary, président de l'ordre des dentistes de Madagascar (ODM), à l'endroit de son département ministériel. Ce dernier accuse le ministère de rester inerte face à la menace du VIH/Sida présentée par l'utilisation du produit anesthésique Lidocaïne 2% flacon de 20 et 50ml. C'est pourquoi, il demande le retrait de ce produit sur le marché pour être remplacé par le Lidocaïne 2% adrenaline carpule de 1.8ml.
Ce danger s'explique, d'après lui, par l'usage d'un même flacon pour plusieurs personnes. La contamination pourrait se produire au moment de recharger la seringue dentaire.
Bref, le problème soulevé réside au niveau de la manipulation de ce produit.
Le docteur Jean René Rasamimanana directeur général de l’agence des médicaments bat en brèche les révelations de l’ordre des dentistes.
“Il s'agit d'un jugement non fondé”, dénonce le professeur chirurgien-dentiste Rakotovao, en indiquant que la possibilité de contamination est impossible si les dentistes respectent la propreté, c'est-à-dire si les seringues de recharge sont bien stérilisées.
Présent à cette entrevue avec la presse, le directeur de l'Agence de médicament (AGMED), Jean René Rasamimanana soutient le point de vue de ce professeur en accusant le président de l'ODM de vouloir rejeter sa responsabilité. “Si l'on parle de pratique médicale, on parle de la déontologie et l'ODM est chargé de la faire respecter”, affirme-t-il. “Lorsqu'un patient est contaminé par le VIH/Sida à cause de l'utilisation du Lidocaïne, c'est à cause du laissez-aller de son médecin traitant”.  Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=38587&r=13&d=2005-12-09

Des mesures sont nécessaires pour que des médecins aillent exercer dans le département de la Cuvette-Ouest - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 09/12/2005
Un accord de partenariat avait été signé en 2002 entre le Centre hospitalier de Montray en France et la Société de développement de la Cuvette-Ouest (SODECO) au Congo. Avec l’implication de l’ambassade de France au Congo, cet accord visait le développement du département de la Cuvette-Ouest sur le plan sanitaire, à travers la modernisation des structures sanitaires d’Ewo et d’Okoyo notamment.
Mais, faute de médecins dans ce département, cet accord n’a pas été respecté à l’heure actuelle. Les 100 000 euros débloqués cette année au titre de la mise en œuvre de ce projet, n’ont servi à rien.
C’est pourquoi aujourd’hui, le directeur du Centre hospitalier français, Claude Duvivier, invite fortement les médecins congolais à accepter d’aller exercer leur métier dans la Cuvette-Ouest. Selon lui, certaines mesures vont être prises pour rémunérer correctement ces médecins.
«Mon objectif est de dire aux médecins congolais d’investir dans la Cuvette- Ouest et d’apporter une réponse en terme de soins à ce département. Nous avons quelques propositions en termes de salaires à leur faire» a-t-il déclaré.
Ces propositions sont les suivantes : sur un plan financier, les salaires des médecins dans la Cuvette-Ouest pourraient augmenter de 15 %, sachant que ces augmentations seront liées aux recettes de leur activité. Se déplaçant de Brazzaville ou de Pointe-Noire vers l’intérieur du pays, une prime de logement de 25 000 Fcfa, leur sera versée, en attendant que des logements soient construits.
En contrepartie, ces médecins devront s’engager à travailler au moins pendant 2 ans. En outre, en accord avec l’ambassade de France, ils pourraient se voir accorder une bourse pour effectuer en France une spécialisation, voire même un diplôme universitaire de spécialité médicale ou chirurgicale qui leur permettrait de retourner ensuite au pays, dans la Cuvette-Ouest, avant d’être affectés au CHU de Brazzaville. «Pendant mon séjour, je vais discuter de ce sujet avec le recteur et le directeur général du CHU de Brazzaville, surtout que cette zone a été frappée par le virus Ebola, et qu’il serait quand même temps d’organiser un cordon sanitaire pour faire face à d’autres types de virus.»
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Journée nationale de lutte contre les bilharzioses : Mobilisation pour le respect des règles d’hygiène et d’assainissement - Le Soleil - 08/12/2005
La Communauté rurale de Ngoye Aliou Sylla, dans le département de Bambey, a été mercredi, la capitale de la Santé du Sénégal, pour avoir abrité le lancement de la Journée nationale de mobilisation contre les bilharzioses. Maladies dont l’Oms estime à 500 millions, le nombre de sujets exposés et à 200 millions le nombre de sujets atteints par ces affections dans le monde. Dans la région de Diourbel, c’est le département de Bambey qui s’illustre avec un taux de prévalence de 73 % constaté à Ngoye Aliou Sylla où les enfants sont les plus vulnérables, surtout en ce qui concerne la bilharziose urinaire.
En procédant au lancement officiel de la Journée nationale de mobilisation contre les bilharzioses, le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Abdou Fall, accompagné de sa collègue Aïda Mbodj Mbacké, du représentant de l’Oms, du Gouverneur Mamadou Ibrahima Lô, des autorités médicales de la région de Diourbel, ainsi que des élus locaux, n’a pas manqué de souligner qu’au Sénégal, la bilharziose urinaire constitue, de par sa prévalence, la seconde endémie parasitaire après le paludisme. Il a justifié le choix porté sur le village de Ngoye Aliou Sylla par le fait que l’enquête nationale d’évaluation des bilharzioses menée en 2003 avait révélé que la prévalence de la bilharziose urinaire était de 84, 1 % dans ledit village « où il existe de nombreuses mares temporaires qui sont à l’origine de la contamination ». Pour Abdou Fall, l’ignorance et les comportements des populations, ainsi que le développement des aménagements hydro-agricoles occupent une place prépondérante dans les facteurs favorisant les bilharzioses. Il n’a pas manqué de noter que la création de nombreux bassins de rétention à travers le pays, créant des habitats propices au développement des mollusques, hôtes intermédiaires, risque de favoriser l’extension des bilharzioses, si des mesures adéquates ne sont pas prises.
Selon Abdou Fall, son département, conscient de cette situation, a mis en œuvre, depuis 1998, le Programme national de lutte contre les bilharzioses (Pnlb) dont la stratégie majeure repose sur la prévention à travers l’information, l’éducation et la communication.
Cette journée a plusieurs objectifs dont : « la sensibilisation des populations des zones endémiques en particulier, les enfants, les jeunes, les femmes et les leaders d’opinion, susciter la création de comités de lutte contre les bilharzioses dans les régions et les districts, assurer une large diffusion des stratégies de lutte retenue par le Pnlb et enfin sensibiliser les décideurs ; les Collectivités locales et les partenaires au développement pour obtenir leur implication dans la lutte contre la bilharziose ».
Abdou Fall a aussi saisi l’opportunité de cette journée pour lancer un appel à toutes les couches de la société : « étant entendu que la lutte contre la bilharziose n’est pas seulement l’affaire du ministère de la Santé, mais elle concerne tous les autres secteurs ». Pour cette raison, il a invité les uns et les autres à s’engager davantage dans la sensibilisation des populations « pour les amener à adopter des comportements adéquats dans les domaines de l’hygiène et de l’assainissement ». Il a aussi promis d’affecter dans le village, une sage-femme.
Mobilisation à tous les niveaux
Maladies parasitaires dues à des vers plats appelés bilharzies ou schistosomes, les bilharzioses sont de deux formes au Sénégal. La bilharziose urinaire, qui est la forme la plus répandue et qui sévit dans presque toutes les régions du pays (en particulier dans celles de Saint-Louis, Tamba, Diourbel, Kolda et Louga) et la bilharziose intestinale qui se localise surtout dans le Delta du Fleuve Sénégal et le long du Lac de Guiers, leur mode de transmission se fait généralement au cours des baignades dans les eaux douces (mares, marigots, etc.).
À Ngoye Aliou Sylla (qui compte 64 mares et marigots et un bassin de rétention), 75 % des 499 élèves de l’école Ndiouly 1 du village sont atteints par la bilharziose urinaire. D’ailleurs, c’est le jeune Elhadji Ngom, élève en classe de 4e au Cem de Ngoye, qui a lu l’engagement de ses camarades à ne ménager aucun effort pour mener des campagnes de mobilisation à tous les niveaux : « afin de bouter cette maladie hors de notre terroir et du pays en général ». Le représentant de l’Oms a, pour sa part, indiqué que face à cette forte progression de la maladie enregistrée au cours des dernières années, le Sénégal a élaboré le Pnlb dont les principales stratégies recoupent celles préconisées par l’Oms, « à savoir le dépistage et le traitement des malades, l’Iec, l’assainissement et l’approvisionnement en eau potable et la lutte contre les mollusques ». BABACAR DIENG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=5382

Ces crèmes éclaircissantes qui font tache - L'express - Ile Maurice - 08/12/2005
Elles ont donné de l’espoir et ont fini par désillusionner. Des crèmes éclaircissantes se sont avérées nocives. Tel est le cas du Pandalao, crème éclaircissante à base de mercure. Interdite d’importation et de vente à Maurice, cette pommade étonne par son efficacité. Mais une fois le traitement arrêté, les complications n’ont pas manqué.
Des importateurs ont quand même réussi à mettre cette crème éclaircissante sur le marché dans un petit pot sur lequel est inscrit Magic Cream. Dans un communiqué, le ministère de la Santé dit avoir alerté les douaniers et la police sur l’importation illégale du produit. Le ministère demande d’ailleurs aux utilisateurs de lui signaler des points de vente, au 201 2036 ou 201 1367.
Trois ans de cela, lorsque Pandalao fait son apparition sur le marché mauricien, le Dr Aboo Bakar Seetal alerte les autorités. Il était en présence de nombreux cas de brûlures ou de pigmentation sévère de l’acné à la suite de l’utilisation du Pandalao. “C’est à l’arrêt du traitement que les complications surgissent. D’autres utilisateurs peuvent aussi présenter des complications rénales. Finalement, cette crème fait plus de tort que de bien”, précise le médecin.
Le dermatologue fait ressortir qu’en Afrique du Sud, ce type de pommade composée de mercure a été banni. Et cela, depuis plus de 15 ans. Le marché s’est alors tourné vers les Comores et Madagascar. Le Pandalao est d’ailleurs fabriqué sur une base artisanale à Madagascar.
Dépendant du nombre d’applications et la durée de celles-ci, le traitement des complications peut s’avérer long et cher. Pour un tube appliqué, le traitement peut être de trois mois. Et l’utilisation de dix tubes de cette crème peut durer plus d’un an. Les traces des complications peuvent d’ailleurs rester.
Le dermatologue précise qu’il n’y a pas de crème éclaircissante scientifiquement élaborée mais les produits qui prétendent éclaircir le teint abondent. “Si elles sont nombreuses, elles ne sont pas très efficaces. Toutefois, il y a vraiment des crèmes pour la dépigmentation de façon localisée qui sont bien plus efficaces.”
Le Dr Aboo Bakar Seetal rappelle que les femmes doivent se méfier des pommades à base de corticoïdes. Celles-ci peuvent aussi entraîner des complications. Souvent, déplore le dermatologue, les femmes ne prennent aucun avis médical et sont souvent inconscientes des dangers auxquels elles sont exposées si elles se tournent vers ce type de crème.
Autrefois, c’est l’eau de javel et du jus du citron qui redorait le teint des femmes en Afrique… certains y ont vu un marché lucratif avec des compositions douteuses aux effets soi-disant extraordinaires ! Jane L. O’NEILL
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=55661

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Hypertension : gare à la négligence - Cameroon tribune - Cameroun - 08/12/2005
Les médecins le reconnaissent : le mal est encore négligé au Cameroun, et la quasi totalité des causes de l’hypertension ne sont pas encore véritablement connues. Chez nous, cette maladie subit la concurrence - déloyale ? - des autres maladies notamment infectieuses telles que le sida, le paludisme ou encore la tuberculose.
Elle est parfois, dans l’imagerie populaire considérée, à tort comme une maladie réservée à une certaine couche dite nantie de la société. Et des signes justifient un peu cette image hélas erronée : surpoids, diabète et alimentation hypertrophiée… Malgré tout, l’hypertension artérielle demeure un problème de santé publique, qui malheureusement n’a pas toujours l’attention nécessaire. Médecins, infirmiers, experts et pharmaciens spécialisés se font rares. C’est l’un des aveux du 1er forum panafricain de l’hypertension qui s’est tenu de 2 au 5 décembre dernier à Yaoundé. Lors de ces assises, l’on a aussi reconnu l’explosion des maladies cardiovasculaires liées à l’hypertension. Les accidents vasculaires cérébraux sont donc nombreux, qui mettent en danger la vie de plusieurs milliers de personnes.
Les chiffres de la maladie restent encore flous au Cameroun. Mais tout ce que l’on sait c’est que des sujets ayant une alimentation désordonnée, sont exposés au stress, s’adonnent à un mode de vie malsain, boivent, fument, consomment du sel de façon excessive et sont susceptibles d’être hypertendus. Dès lors les actes préventifs s’avèrent vitaux pour faire reculer le taux d’hypertendus au Cameroun. Des actes comme la pratique du sport, une alimentation équilibrée mais surtout un contrôle régulier de la tension artérielle peuvent permettre de réduire les risques de mortalité et de dépister à temps ce mal lancinant pour notre société. L’hypertension artérielle qui touche de plus en plus de jeunes s’accompagne soit de troubles visuels, d’insuffisance rénale, voire cardiaque. Elle est la cause de plusieurs accidents vasculaires cérébraux (AVC) avec paralysie.
Il y a donc urgence. Urgence, pour résorber ce phénomène qui touche près de 3 millions de la population camerounaise, et contrairement aux idées reçues n’est pas le seul apanage des Occidentaux. Les experts réunis à Yaoundé, reconnaissant les risques énormes que les populations africaines et les patients encourent, ont appelé les gouvernements d’Afrique sub-saharienne notamment à une mobilisation des ressources pour une meilleure prise en charge des malades. Notamment dans la coordination des études sur des populations cibles pour des chiffres plus fiables, et l’appui aux ONG pour la mise en place des programmes de contrôle. Dans ce sens notamment, quelques actions concrètes viennent d’être prises, comme celles concernant les campagnes de dépistage gratuit de l’hypertension artérielle. Dans une dizaine d’hôpitaux de la capitale en effet, plusieurs malades se font dépister. De quoi entrevoir des lueurs de solution pour stopper la montée de l’hypertension artérielle.
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Dr Ntep Gweth : "Les causes du mal sont difficiles à déterminer" - Cameroon tribune - Cameroun - 08/12/2005
Dr Ntep Gweth, cardiologue à l’Hôpital central de Yaoundé.
Comment peut on définir l’hypertension artérielle ?
L’hypertension artérielle a une définition arbitraire. Chaque individu a une pression artérielle et la pression artérielle normale est inférieure à 140 de systolique (la pression la plus élevée) sur 90 mm de diastolique (la pression la plus basse). L’hypertension artérielle signifie donc qu’on a une pression artérielle au-dessus de ces valeurs là. Pour ce qui est des causes de ce phénomène, d’une manière générale, on sait que 85% des hypertendus ont une hypertension artérielle essentielle, c’est-à-dire que la cause n’est pas connue. Et on a à peu près 15% de malades ont une hypertension artérielle secondaire, donc chez ces patients-là en recherchant la cause, il est possible de trouver quelque chose. Mais signalons quand même que pour les cas d’hypertension artérielle essentielle, il y a beaucoup plus des cas liés à l’hérédité.
Dans ce cas est-il possible de prévenir cette maladie ?

Il est possible de prévenir l’hypertension artérielle. Les personnes qui ont des antécédents familiaux d’hypertension artérielle, on sait qu’autour de 40 ans, ces individus vont développer une hypertension. Il est vrai que chez les sujets noirs, même à moins de 40 ans on peut déjà rencontrer des hypertendus. Donc, le message est que, toute personne à plus de 40 ans doit déjà aller se faire surveiller sa tension artérielle. A partir de là, on peut lui dire que sa pression artérielle est élevée, vous devez être sous traitement, ou bien vous avez une tension sub- normale. A partir de là, il y a des mesures hygiéno-diététiques qu’on peut vous demander de suivre. Mais on peut aussi prévenir l’hypertension artérielle en évitant la consommation excessive de sel, de tabac et d’alcool. Une activité physique régulière est également conseillée. Il faut faire le sport tous les jours, pendant au moins 30 minutes.
Combien de Camerounais sont concernés par l’hypertension?
D’une manière générale dans la population, on pense qu’il y a 15 à 30% d’hypertendus. Si on estime à 15 millions la population du pays, on se retrouve avec trois à cinq millions de Camerounais hypertendus.
Peut-on guérir de l’hypertension artérielle ?
L’hypertension artérielle n’est pas déjà une maladie. C’est un facteur de risque cardiovasculaire. C’est-à-dire que lorsqu’on est hypertendu, si on est pas traité, on peut évoluer vers l’insuffisance cardiaque qui est une maladie, l’insuffisance rénale, les troubles visuels voire un accident cardiovasculaire avec paralysie. Dans ce cas, on va parler de retentissement de l’hypertension artérielle sur ces organes.
Le traitement est-il accessible à ceux qui en ont besoin ?
Il y a des médicaments qu’on peut donner aux patients hypertendus. Mais il faut d’abord que le patient se rende à l’hôpital. Et si la tension est élevée, on peut lui prescrire des anti hypertenseurs. Il y a des génériques en ville comme en campagne. Ils sont à la portée de tous les patients.
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La bilharziose, deuxième endémie parasitaire au Sénégal : Du bain au cancer - Le Quotidien - Sénégal - 08/12/2005
Après Richard Toll, l’année dernière, c’est autour de Ngoye d’accueillir la journée nationale de mobilisation sociale et de lutte contre la bilharziose qui est en fait le deuxième motif de consultation après le paludisme. Le choix de Ngoye s’explique selon le docteur Cheikh Tacko Diop, médecin chef du district sanitaire de Bambey par le fait que «dans cette localité, il a été dénombré 64 mares. C’est dans ces lieux que les enfants se baignent et les femmes lavent leur linge et font la vaisselle». Aussi les enquêtes effectuées du ministère de la Santé dans les communautés rurales de Thiakar et Ngoye, indiquent que le taux de prévalence chez les enfants de 11 et 14 ans est de 73%. S’y ajoute que «la distance entre Ngoye et Bambey ne favorise pas une prise en charge réelle et conséquente des patients», précise le médecin.
La bilharziose urinaire ou encore schistosoma est une maladie parasitaire. Le microbe responsable de cette pathologie s’appelle schistosome. On estime à 200 millions le nombre de personnes infectées par le ver plat, ou bilharzie (du genre schistosoma), dont trois espèces (schistosoma mansoni, schistosoma japonicum et schistosoma haematobium) sont pathogènes pour l’Homme chez qui elles provoquent des lésions du foie, une hypertension portale et atteignent les viscères et les reins, s’ils ne provoquent des lésions de l’appareil uro-génital ou de la vessie.
Au niveau de Ngoye, c’est la schistosoma haematobium qui sévit. Pendant la phase d’invasion, elle se manifeste par des céphalées, des douleurs articulaires et de la fièvre. A la phase terminale de la bilharziose urinaire, les urines du malade deviennent sanglantes. Le patient qui souffre de cette pathologie ressent des douleurs vives au moment d’uriner et ses urines sont d’ailleurs trop rapprochées. Les complications peuvent aller jusqu’à une vessie bilharzienne donc une vessie qui devient petite, paresseuse, qui ne se dilate pas et qui peut développer un cancer de la vessie. On constate à la longue, chez le patient, une insuffisance rénale incurable. Ce qui parfois peut même déboucher à des atteintes cardiovasculaires.
Cycle
Le trématode sanguin d’Egypte, Schistosoma haematobium qui sévit dans le département de Bambey, a été décrit pour la première fois par le médecin allemand, Theodor Bilharz, en 1851. Le mâle adulte mesure environ 1,5 cm de long tandis que la femelle est plus longue et plus fine. Les cercaires des trématodes sanguins d’Egypte transpercent la peau ou les muqueuses des êtres humains au cours d’un bain dans de l’eau infestée. La larve de ce parasite, ou furcocercaire, est en effet capable de pénétrer la peau de son hôte, et de migrer dans le sang pour rejoindre les capillaires de son organe cible (la vessie, l’intestin ou le foie). Et quand ils envahissent les veinules et les capillaires de la vessie, ils s’accouplent et déposent leurs œufs qui provoquent une grave réaction inflammatoire des parois de la vessie.
Le ver trématode vecteur de la bilharziose, présente un cycle de vie faisant intervenir deux hôtes : un mammifère, l’Homme par exemple, qui est l’hôte définitif, et un escargot, l’hôte intermédiaire. Son développement achevé, il devient un schistosome. La femelle pond des milliers d’œufs qui, libérés avec les déjections du mammifère, éclosent dans l’eau. Un examen microscopique permet de déceler des œufs dans les urines.
Une schistosomiase non traitée entraîne souvent le décès du malade. La prévention nécessite des installations sanitaires convenables et l’extermination des mollusques. Jusqu’en 1982, aucun des médicaments utilisés n’était totalement efficace et tous présentaient des effets secondaires importants. Mais un nouveau médicament, le praziquantel, a démontré son efficacité en augmentant la perméabilité des membranes cellulaires du parasite aux ions calcium, ce qui provoque une paralysie et sa destruction. Administré par voie orale en prise unique ou en plusieurs prises le même jour, il est très actif contre le Schistosoma haematobium, et sans effets secondaires graves.  Par Boucar Aliou DIALLO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=30458&index_edition=886

Prise en charge des orphelins : L’accessibilité aux antirétroviraux pose problème - Le potentiel - RD Congo- 08/12/2005
On ne cessera de le dire: le virus du sida continue à faire des victimes dans le monde. Personne n’est à l’abri de ce fléau. Hommes, femmes et enfants sont frappés par cette maladie. Toutefois, grâce aux recherches avancées, les malades sont actuellement pris en charge dans des institutions médicales. Dans une interview accordée à Le Potentiel, Dr Nicole Shabani, médecin à l’unité des maladies infectieuses de la pédiatrie de Kalembe-Lembe, parle de la situation des enfants infectés par le virus sida et qui sont pris en charge par cet hôpital.
La pédiatrie de Kalembe-Lembe est la plus grande institution médicale et l’unique s’occupant des enfants vivant avec le Vih/Sida en République démocratique du Congo. Selon la Dr Nicole Shabani, l’unité des maladies infectieuses de la Pédiatrie de Kalembe-Lembe accueille chaque jour des enfants infectés du sida. Dans la plupart des cas, ces enfants viennent de différentes maternités de la ville de Kinshasa. Dès qu’une femme séropositive accouche, dit-elle, ces maternités, qui sont situés parfois dans les lieux plus reculés, défèrent chaque jour des enfants pour une prise en charge. A son arrivée, a fait savoir Dr Shabani, le statut sérologique du bébé n’est pas encore défini. « C’est à dix-huit mois qu’on détermine avec certitude l’état sérologique de l’enfant. S’il est avéré que l’enfant est infecté, il est gardé », a-t-elle précisé. En ce qui concerne la situation des enfants infectés du Vih/Sida, la pédiatrie de Kalembe-Lembe enregistre également ceux dont l’âge varie entre deux à quinze ans pour une prise charge. Généralement, a indiqué cette spécialiste, ce sont des enfants qui viennent dans un mauvais état. Très souvent, a-t-elle, ces derniers ont dû passer dans plusieurs centres médicaux et arrivent à la pédiatrie dans un état critique.
Difficultés
Les enfants accueillis à la pédiatrie de Kalembe-Lembe sont bel et bien pris en charge. Cependant, il s’y pose plusieurs. Il y a d’abord celui d’adhérence au traitement. « Dans la plupart des cas, ces enfants sont accompagnés de leurs grands-parents dont le niveau de compréhension n’est pas toujours évident », a déploré la Dr Shabani, soulignant que les médicaments qu’on leur prescrit ne sont pas toujours bien administrés. Autre problème rencontré: la malnutrition. « Le vih/sida, tout comme la malnutrition déprime l’immunité. Le traitement n’agira pas sur un enfant malade ett mal nourri ».
A ces difficultés s’ajoute l’accessibilité aux antirétroviraux. Cette situation, selon elle, reste encore préoccupante en Rdc. Raison pour laquelle, elle pense que le gouvernement congolais devra faire en sorte que les antirétroviraux (Arv) soient disponibles. Les Arv, a-t-elle fait savoir, coûtent généralement cher en Rdc. « Par mois, une cure d’antirétroviraux pour un enfant s’élève à plus ou moins 60 dollars. Pendant que pour les adultes, c’est 29 à 30 dollars ». Cette situation reste vraiment problématique. « On ne peut déterminer l’espérance de vie de ces enfants. Car, l’anti-rétroviral est un traitement à vie. Cela dépend de beaucoup de facteurs biologiques. Il y a les réactions de l’organisme vis-à-vis de ce médicament », a-t-elle affirmé, souhaitant encore une fois la prise en charge par le gouvernement des personnes vivant avec le Vih. Elle suggère la mise en place d’une politique gouvernementale. « Les partenaires peuvent appuyer le pays à travers de projets. Mais, ces derniers sont d’une durée déterminée », a-t-elle conclu. Espérance Tshibuabua
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Imagerie médicale : Un projet de plus de Ar 12 milliards - Madagascar-Tribune - Madagascar - 08/12/2005
Le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU/JRA) à Ampefiloha se verra doter d’une imagerie médicale dans 8 mois. La pose de la première pierre pour la construction du bâtiment a été effectuée hier dans l’enceinte de l’hôpital.
Le défi est relevé. Concocté depuis un certain temps, le projet de mise en place de l’Institut médical de Madagascar (IMM) abritant l’imagerie médicale est en train de se réaliser. L’initiative revient au ministère de la Santé et du Planning familial en partenariat avec l’Institut médical de Madagascar et le General Electric Medical System.
Hier, les autorités du ministère de la Santé, les responsables concernés directement ou indirectement de ce projet ont procédé à la pose de la première pierre de la construction du bâtiment. Cela constitue une étape décisive pour la concrétisation de ce projet.
Le ministre Jean Louis Robinson, l’ambassadeur de la Chine, le coordonnateur général du Fonds d’intervention de développement/Engineering pour tous ont été présents.
L’imagerie médicale n’est pas un centre de santé. C’est un centre de diagnostic. L’imagerie médicale est l’un des domaines de la médecine qui a le plus progressé ces vingt dernières années. Ces récentes découvertes permettent non seulement un meilleur diagnostic mais offrent aussi de nouveaux espoirs de traitement pour de nombreuses maladies. L’identification précise de la lésion facilite déjà le recours à la chirurgie, seule solution thérapeutique pour certains malades. De telles techniques permettent également de mieux comprendre le fonctionnement de certains organes encore mystérieux, comme le cerveau.
“Offrir un soin de qualité aux patients, améliorer leur santé, tels sont les objectifs du ministère en mettant en place cette imagerie médicale“ a souligné le Dr Jean Louis Robinson.. Il a tenu à souligner également que grâce à la mise en place de ce Centre, le nombre de malades évacués à l’étranger sera limité. D’ailleurs, l’Etat malagasy n’a pas d’argent nécessaire pour satisfaire toutes les demandes parvenues au ministère.
Le coût total du projet s’élève à Ar 12.174 600.000 ou 60.873.000.000 milliards Fmg. Cette somme, supportée entièrement par le ministère de la Santé et du Planning familial à travers l’aide budgétaire, couvre les coûts d’immobilisation incorporelle et corporelle, le bâtiment, les matériels d’imagerie, les matériels roulants, les matériels informatiques, le fonds de roulement.
L’IMM sera équipé d’appareils de haute technologie, de l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Les travaux de construction du bâtiment et des infrastructures sont confiés à une entreprise chinoise, le China Geo-Engineering Corporation.
Quant au maître d’ouvrage délégué, il est assuré par le FID/EPT (Fonds d’intervention de développement/Engineering pour tous).
L’IMM sera construit à l’emplacement de la chapelle protestante. Comme convenu, celle-ci sera transférée à un autre endroit, toujours dans l’enceinte de l’hôpital. Bâti sur une superficie de 1.760 mètres carrés, le bâtiment comprendra 88 salles dont 56 au rez-de-chaussée, 32 au premier étage.
Le General Electric Medical System fournira des équipements et des matériels utilisés dans le Centre. L’IMM, lui, s’occupera des exploitations, l’assistance universitaire et la formation des techniciens malgaches. Herimanda R.
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