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L'actualité de la santé tropicale Juin 2002 | |
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Accord entre le Bénin et la Fondation Pierre Fabre : pour un accès efficient aux médicaments essentiels - BeninGate - Bénin - 30/06/02 | ||
Quatre
grandes actions sont inscrites dans le protocole d'accord signé le vendredi
29 juin 2002 au ministère des Affaires étrangères et de l'intégration africaine.
Il s'agit, primo, de renforcer le contrôle des médicaments en dotant le
Laboratoire national de contrôle de la qualité de moyens financiers destinés
à améliorer les équipements et la formation. Secundo, améliorer la formation
des magasiniers de la centrale d'achat. Tercio, participer à la définition
et à la mise en place d'une politique d'Iec sur les médicaments essentiels
et enfin, de soutenir, l'enseignement de la Faculté des sciences de la santé
de Cotonou. C'est ce qu'a laissé entendre M Philippe Bernagou, directeur
de la Fondation Pierre Fabre. Il avait à ses côtés le chargé d'affaires
de l'Ambassade de France au bénin. Cette action de coopération couvre trois
ans et est évaluée à 400 millions de F Cfa. La partie béninoise est représentée,
lors de la signature d'accord, par les ministres de la Santé, de l'Enseignement
supérieur et de la Justice assurant l'intérim de son homologue des Affaires
étrangères. Le ministre Joseph Gnonlonfoun a affirmé au cours de la cérémonie,
que l'action de la fondation Pierre Fabre prouve que la solidarité et le
partage peuvent aller de pair avec l'esprit industriel et que ceci est un
bel exemple de coopération. (Le Matinal) Lire l'article original : www.beningate.com/breves3.htm |
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LUTTE CONTRE LES MEDICAMENTS ILLICITES : Pharmaciens et douaniers en conclave - Sud Quotidien - Sénégal - 28/06/02 | ||
L’Observatoire
géo-stratégique des drogues et de la déviance (Ogdd) a organisé un Forum
sur le thème : Quelles stratégies d’appui à la lutte contre la Toxicomanie
? C’était à l’occasion de la Journée Internationale sur l’abus et le trafic
illicite des drogues, célébrée mercredi 26 février. L’Observatoire, a pour
but d’appuyer les efforts de l’Etat dans la lutte contre la drogue, la toxicomanie
et les autres fléaux sociaux. La rétrocession des médicaments saisis par
la Douane aux prisons ou aux œuvres de bienfaisance, la formation d’un plus
grand nombre d’inspecteurs de la pharmacie, le rôle de la Direction de la
pharmacie dans les contentieux entre les importateurs et les douaniers par
la délivrance d’autorisations après la saisie de médicaments par la Douane,
la prolifération des lieux parallèles de vente de médicaments, le reclassement
des officiers de la Douane en officiers de police judiciaire, ont abordés
entre autres thèmes. Les participants ont aussi discuté de la nécessité
d’une réglementation rigoureuse au niveau des ordonnances , la législation
en matière de drogue , l’application du Code de la drogue , la prolifération
des cabinets non autorisés à Touba ont été les principaux sujets traités
par les participants au Forum. Pendant une journée, magistrats, policiers,
douaniers, médecins, psychiatres et pharmaciens, représentants d’organisations
non gouvernementales ont échangé sous la direction du Commissaire Mbodji,
de la police de l’aéroport. Les communications des directions de la Santé,
de la Pharmacie, de la Justice et de la Douane ont été suivies de discussions.
Le problème des médicaments et des circuits parallèles a occupé une bonne
part des discussions. Les débats ont souvent été heurtés entre douaniers,
pharmaciens et la représentante de la Direction de la pharmacie. Mme Henriette
Camara, responsable du Syndicat des Pharmaciens a jeté un regard critique
sur la procédure utilisé par la Douane en cas de saisie de médicaments.
" Devant une pareille situation, la Douane doit s’attacher des services
des spécialistes de la direction de la pharmacie pour faire la nomenclature
des médicaments saisis et de procéder à leur destruction " a-elle indiqué.
Pour les pharmaciens, " la remise des médicaments dans le circuit, même
sous forme de dons est l’une des causes de certains problèmes que connaît
leur corporation, dans la mesure où certains de ces médicaments sont revendus
au niveau des marchés parallèles " Selon les représentants de la Douane
" la procédure a été toujours respectée, avec le constat et l’avis du médecin–chef
de la Douane ". Les pharmaciens sont revenus à la charge pour se demander
si un médecin avait la compétence pour dire si tel ou tel autre médicament
est périmé. Au cours des débats, il a beaucoup été question de " Keur Serigne
Bi ". Conscients que seule une volonté politique peut mettre fin à cette
pratique, les participants ont fait une recommandation dans ce sens aux
autorités. Mame Olla FAYE Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/28062002.htm |
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Lutte contre le VIH/Sida : Décentraliser pour mieux cerner le fléau - Observateur paalga - Burkina Faso - 28/06/02 | ||
Le
Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les
infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) a donné une conférence
de presse le 27 juin 2002 au Central hôtel de Ouagadougou. On a échangé
autour des récentes décisions du bureau du Conseil national de lutte contre
le VIH/Sida. Face à la presse, il y avait le secrétaire permanent du Conseil
national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles,
le docteur Joseph André Tiendrébéogo entouré de trois (03) de ses collaborateurs
(1). L’ordre du jour de la conférence de presse portait sur les arrêtés
du bureau du Conseil. Signés par le président du Faso, président du Conseil
national de lutte contre le Sida, les 07 arrêtés concernent la mise en
place des structures décentralisées de coordination de la lutte contre
la pandémie. Il convient tout d’abord de rappeler que le Conseil national
de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST) a été mis en place le 1er
octobre 2001. Il est l’organe supérieur de coordination de notre programme
national de lutte contre le fléau. Avec le docteur Joseph André Tiendrébéogo
nous avons aussi appris que l’article 14 du décret n°2001-510/PRES/PM/MS
du 1er octobre 2001 prévoit la prise d’arrêtés par le CNLS-IST pour l’organisation
et le fonctionnement des structures décentralisées de coordination. On
a donc prévu des comités aux niveaux des ministères (CMLS), des entreprises
(CELS), des provinces (CPLS), des départements (CDLS), des villages (CVLS),
des communes (CCLS) et des secteurs de communes (CSCLS). L’heure est donc
à la décentralisation de la coordination de la lutte contre le Sida et
à l’implication effective des autorités à tous les niveaux de prises de
décisions. Et le nerf de la guerre dans tout ça ? Toutes les structures
seront financées aussi bien pour leur mise en place que leur fonctionnement
par le Secrétariat permanent. Nous savons que de nos jours, il y a près
de 700 associations impliquées au Burkina dans la lutte contre le Sida.
A la question de savoir quels étaient les rapports du conseil avec celles-ci,
le docteur Tiendrébéogo a répondu qu’ils sont excellents. Il les encourage
à se mettre en réseau pour faliciter les choses, surtout qu’il n’y a que
deux grands domaines où ils évoluent tous (la prévention ou et la prise
en charge des malades). La presse a, l’occasion s’y prêtant, cherché à
savoir combien de plans d’action les ministères avaient élaborés. Onze
plans sont prêts pour le financement dont la moyenne est de 150 000 000
FCFA par organisation. Quant aux associations, elles attendent une enveloppe
de plus d’un milliard deux cents millions de nos francs (1 200 000 000
F). Les premières signatures de protocole d’accord pour les financements
interviendront le 3 juillet à partir de 9 heures. |
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Lutte contre le VIH/sida : Mme Gbagbo soutient le CNRA - Notre voie - Côte d'Ivoire - 28/06/02 | ||
La
direction générale du Centre national de recherche agronomique (CNRA) organise,
depuis mardi un atelier dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida en
milieu agricole. Et qui a pour but de mobiliser les agents pour un engagement
effectif afin de réduire l’expansion de l’épidémie dans leur milieu de travail.
L’ouverture de cet atelier a été faite par la Première Dame, Mme Simone
Gbagbo, qui présidait la cérémonie. Aux séminaristes, “la vagabonde de la
lutte contre le VIH/sida dans notre pays”, a dit ceci : “Ma présence cet
atelier est un devoir. Dans tous les secteurs d’activités où on luttera
contre le VIH/sida, je serai présente. Le sida existe bel et bien à plusieurs
niveaux. Surtout dans la population active et jeune. Mobilisez-vous pour
demeurer en bonne santé et en bonne vie. Je salue la tenue de cet atelier
de formation de vos agents. Car personne n’est dans les conditions d’échapper
au virus”, a-t-elle souligné. Avant d’ajouter : “Faites de la sensibilisation,
plaidez pour la lutte contre le sida dans notre pays”. Le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, parrain de la cérémonie, le PCA
du CNRA et plusieurs responsables d’autres ministères ont reconnu le fléau
qui touche 12 % de la population ivoirienne. Le tableau de la pandémie dans
notre pays est sombre. C’est pourquoi le CNRA veut préserver ses ressources
humaines de la maladie du siècle, le sida, former un groupe d’agents pour
sensibiliser les autres agents, 86 sur 2 500 du CNRA. Mardi dernier les
séminaristes ont élaboré leur programme d’activités sur le VIH/sida et constitué
des groupes de travail. L’atelier a pris fin mercredi à l’Hôtel Ibis du
Plateau par l’évaluation des travaux de groupe, conclusion et recommandations.
Gérard Kouamé Bi Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5624 |
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Ensemble contre le Sida : Le MATD élabore son plan d'action - sidwaya - Burkina Faso - 28/06/02 | ||
Les
secrétaires généraux des provinces et des agents de l'Administration et
du SP-CNLS-IST sont réunis à Nomgana du 24 au 28 juin 2002. Ils auront à
restituer le rapport d'analyse de la situation et de la réponse au VIH-Sida-IST,
en vue d'élaborer le plan d'action de lutte contre le Sida du ministère
de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD). Avec
7,17% de séroprévalence, le Burkina est le 2è pays de l'Afrique de l'Ouest
le plus touché par le Sida. De six cas notifiés en 1986, l'on est passé
à 17.144 au 1er semestre de l'année 2001. Ce chiffre est en dessous de la
réalité du fait de la sous-notification. Toute chose ayant amené le gouvernement
burkinabè à s'engager dans un processus de planification stratégique impliquant
les acteurs de tous les secteurs d'activités. La présente session s'inscrit
en droite ligne dans la politique d'implication de tous les secteurs d'activités
dans la lutte contre le Sida au Burkina Faso. Le rapport d'analyse de la
situation et de la réponse au VIH-Sida-IST est le résultat d'enquêtes menées
par un conseil au niveau de l'administration centrale du MATD (directeurs,
agents), ainsi que les élèves-fonctionnaires de l'École nationale d'administration
et de magistrature. "Ce rapport qui a déjà fait l'objet d'amendement de
la part du comité ministériel, est soumis aujourd'hui à l'examen des participants
pour être adopté en vue de l'élaboration de notre plan d'action", a souligné
le directeur des ressources humaines du MATD M. Jean Tapsoba. Indiquant
le rôle que doivent jouer les agents du MATD dans la lutte contre le Sida,
le ministre Fabré dira : "L'importance de votre mission de conception et
d'élaboration d'une stratégie appropriée, pratique et efficace de lutte
contre le virus du Sida au sein de notre département n'est pas à démontrer.
Nul doute que le choix de votre personne est loin d'être le fait du hasard".
En effet, en tant que premiers responsables managériaux des activités administratives
et gestionnaires des ressources de leur localité, ils sont les mieux placés
pour jeter les bases de l'analyse de la situation et la réponse au VIH-Sida-IST
et pour élaborer le plan d'action global de lutte du MATD. C'est pourquoi
le ministre Fabré a exhorté les participants à s'investir pleinement dans
les travaux pour répondre au slogan "Ensemble contre le Sida". Du reste,
le secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les
IST soulignera que "votre département est l'un des ministères les plus représentatifs
du point de vue répartition géographique à travers le territoire national".
Ce qui signifie pour eux, une vaste couverture quant à la diffusion des
messages et des directives relatifs à la lutte contre le Sida dans notre
pays. Il les a par conséquent invités à s'engager à lever les obstacles
à la lutte en définissant des actions originales et adaptées à la particularité
de leur département. Charles OUEDRAOGO Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid28_06_02/societe-2.htm |
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Campagne d'administration de la vitamine A à Matam - Le soleil - Sénégal - 28/06/02 | ||
La
région médicale de Matam a démarré, cette semaine, une campagne d'administration
de la vitamine A. Cette campagne de deux jours visait 64.602 enfants âgés
de 6 à 59 mois. Le médecin-chef de la région, le Docteur Mame Bocar Lô,
a reçu de l'UNICEF 70.952 doses de vitamines A. Pour la première fois, cette
campagne couvrira toute la région de Matam. La carence en vitamine A reste,
en effet, encore un des graves problèmes de nutrition de la planète qui
continue à mettre en péril la survie et la santé de millions d'enfants.
Selon certains chiffres recueillis auprès des structures sanitaires, plus
de 250 millions d'enfants de moins de cinq ans dans le monde sont exposés
au risque de carence en vitamine A qui constitue un élément clé de la croissance
et du développement de l'enfant. Les autorités sanitaires de la région sont
mobilisées depuis quelques jours pour une bonne préparation de la campagne.
En plus du personnel sanitaire, la région médicale a engagé 492 volontaires.
ALY BANDEL NIANG Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15287&index__edition=9620 |
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Lutte contre le Sida : Le SP-CNLS paufine la mise en place de ses structures - sidwaya - Burkina Faso - 28/06/02 | ||
Le
Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les
infections sexuellement transmissibles (SP-CNLS-IST), Joseph André Tiendrébéogo
a donné une conférence de presse le jeudi 27 juin 2002 au Central hôtel.
L'ordre du jour comportait les récentes décisions du Burkina du CNLS. M.
Joseph André Tiendrébéogo a rencontré la presse pour lui faire part des
sept arrêtés signés du président du Conseil national de lutte contre le
Sida, Blaise Compaoré. Ces arrêtés concernent la mise en place des structures
décentralisées de coordination de la lutte contre le Sida. L'objectif de
ces arrêtés est la décentralisation de la coordination de la lutte contre
le Sida. Ils visent aussi à impliquer effectivement les autorités à tous
les niveaux de prise de décision. "Le leadership est important pour chacun
et tous" reconnaîtra le Secrétaire permanent. Sur le plan de la coordination,
le CNLS-IST comprend un Secrétariat permanent (pour la coordination au niveau
national) et des structures décentralisées de coordination. Ce sont : les
comités sectoriels, provinciaux, départementaux, communaux et villageois.
Depuis la création du Conseil, et parfois même avant, des comités ont été
mis en place tant au niveau des ministères, des provinces, des départements
que d'entreprises. Mais, le constat est qu'il existe des disparités dans
les dénominations et les compositions de ces différents comités. La prise
de ces arrêtés répond aussi au souci donc d'harmoniser la mise en place
de ces différents comités. Charles OUEDRAOGO Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid28_06_02/societe-4.htm |
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CONTAMINATION PAR LE VIH-SIDA : Les femmes parmi les groupes fortement infectés - Walfadjri - Sénégal - 28/06/02 | ||
Le
nombre de sidéens au Sénégal se chiffre à soixante-quinze mille. 54 % de
ces personnes infectées sont des femmes. Les prostituées y occupent une
place de choix, puisqu'elles constituent le groupe le plus exposé au risque
d'infection à Vih. Une situation qui s'explique par la vulnérabilité des
femmes, selon Papa Moussa Ndoye du Programme national de surveillance sentinelle
du Vih. D'ailleurs, une révision des textes législatifs est même préconisée
pour assurer "un bon suivi" de cette catégorie la plus exposée au risque
d’infection. Toutes ces données ont été exposées, hier, lors de l'atelier
de restitution des résultats de la surveillance du comportement et de la
surveillance biologique du Vih de 1999 à 2001. Les résultats de la surveillance
sentinelle rangent le Sénégal dans le groupe des pays à épidémie concentrée
suivant la classification de l'Onusida. Ils montrent aussi une faiblesse
et une stabilité de la prévalence du Vih et de la syphilis chez les femmes
enceintes. Elle tourne autour de 1 % alors que chez les prostituées, elle
est comprise entre 20 % à Dakar et Mbour et 30 % à Ziguinchor et Kaolack.
Ce qui fait du centre et du sud du pays les régions les plus touchées par
l'infection du Vih-sida. Les résultats des enquêtes montrent également que
"l'étendue et l'amplitude de la prévalence du Vih varient suivant les sous-groupes
à risque et la situation géographique". Ils mettent en évidence "une évolution
du Vih1 par rapport au Vih2 dans les groupes-sentinelles". Ce constat s'explique
par la prédominance du Vih. Papa Moussa Ndoye n'est pas loin de penser ainsi
quand il déclare que "cela est probablement dû à l'émigration. Les personnes
infectées ont beaucoup émigré en Afrique centrale, une zone caractérisée
par l'endémicité". Aux yeux de notre interlocuteur, le remède passe par
la poursuite des campagnes de sensibilisation dans les zones à forte émigration.
A cela doit s'ajouter le suivi des "femmes de ces émigrés pour voir la corrélation
entre l'émigration et le Vih1". L'évolution du Vih dans "ce groupe" doit
être aussi prise en compte, à travers des études épidémiologiques. Les enquêteurs
révèlent que plusieurs difficultés ont été notées dans le recrutement des
hommes présentant des infections sexuellement transmissibles, à l'exception
de Dakar. Chez les tuberculeux, la prévalence globale du Vih "est restée
stable autour de 10 % dans les sites sentinelles". Cependant, Dakar remporte
la palme de la prévalence avec 12,3 % suivi de Ziguinchor, 10,7 % "avec
des échantillons de taille appréciable". L'Enquête de surveillance du comportement
(Esc 2001) constate l'importance que revêt l'abstinence chez les jeunes
comme un moyen de défense contre la contamination du Vih. Pour Abdourahmane
Barry du cabinet Hygea, chargé de l'étude, "quand les jeunes parlent d'abstinence,
c'est pour se référer à la religion et à l'éducation familiale". L'Esc 2001
souligne que "les manifestations des Ist (Ndlr : infections sexuellement
transmissibles) ne sont pas très bien connues par les cibles jeunes et adultes".
Les groupes adultes et jeunes "se sont montrés plutôt favorables à l'idée
de s'occuper d'un membre de la famille ou d'un(e) ami(e) infecté(e)". Néanmoins,
l'étude remarque que 70 % de jeunes et 76 % d'adultes "pensent qu'un malade
du Sida doit se dévoiler à son entourage". Au sujet du comportement sexuel
des groupes cibles, elle relève une majorité de jeunes sexuellement actifs
chez les garçons et une minorité chez les filles avec un âge moyen de 18
ans. L'étude qui s'est aussi intéressée aux commerçants et aux vendeuses
note que 28 % des commerçants concernés par l'étude à Dakar contre 27 dans
les autres régions "ont eu des partenaires occasionnelles". L'usage du préservatif
par les prostituées varie selon le type de clients. L'étude souligne que
87 % des prostituées ont utilisé le préservatif lors du dernier rapport
sexuel là où 96 % d'entre elles s'en servent avec leurs nouveaux clients,
alors que 63 % d'entre elles en font usage avec leurs partenaires non-clients.
Mamadou T. DIATTA Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=10449&unelocale__edition=3085 |
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Le commandant de la Zone autonome de Brazzaville ouvre un séminaire sur les maladies sexuellement transmissibles et le sida - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 28/06/02 | ||
La
salle des conférence du mess des officiers, à Brazzaville, a vu se dérouler
hier la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de cinq jours consacré à l’information,
et l’éducation sur les IST et le VIH/SIDA des agents de la force publique
de la Zone autonome de Brazzaville et des zones militaires 3, 4, 5, 6 et
7. Cette cérémonie était présidée par le généra Blaise Adoua qui assure
actuellement l’intérim du commandant de la ZAB, le général Noël-Léonard
Essongo. Etaient présents l’attaché de défense à l’ambassade des Etats-Unis,
le directeur central du Service de santé des Forces armées congolaises et
de nombreux militaires. Dans son allocution, l’attaché de défense américain,
le colonel Plummer, a précisé : « Nous avons choisi le programme LIFE comme
point de départ pour relancer notre coopération militaire avec le Congo,
une coopération interrompue pendant quelques années par des circonstances
indépendantes de notre volonté commune. Si nous avons fait un tel choix
ce n’est pas par hasard. Le sida est en effet devenu un problème qui risque
de ravager le monde entier. Il n y a pas d’ennemi plus redoutable. Il nous
paraît donc tout à fait logique et symbolique de reprendre nos relations
dans le domaine militaire par une alliance en vue d’un combat sans merci
contre le sida. » Le général Blaise Adoua a rappelé pour sa part que ce
séminaire vise à former des responsables de la lutte contre les IST et le
VIH/SIDA afin d’amener les militaires à changer de comportement. « L’aboutissement
du plan de lutte 2002 de la direction centrale du Service de santé des Forces
armées congolaises intitulé « Prévenir les IST et le VIH/SIDA dans la force
publique, Initiative LIFE », s’inscrit dans le cadre de la relance de la
coopération militaire entre les Etats-Unis d’Amérique et le Congo, a-t-il
déclaré. Comme la plupart des pays d’Afrique subsaharienne le Congo est
confronté aux défis majeurs de notre époque : la pauvreté, l’ignorance,
la maladie, les conflits…De tous ces maux, le sida est le défi le plus difficile
à relever. Les statistiques du programme national de lutte contre le sida
(PNLS) du ministère de la Santé de juin 2000 relatives à la situation de
l’infection à VIH dans notre pays sont alarmantes : 180 000 Congolais sont
infectés, dont 80.000 présentent les symptômes de la maladie , 64 000 enfants
ont perdu leur père, leur mère ou parfois leurs deux parents, 11 000 Congolais
sont décédés du sida depuis le début de l’épidémie. Mais tous ces chiffres
sont à réviser à la hausse. Dans la force publique, les agents sont durement
frappés par le sida qui est devenu depuis plus de 15 ans la première cause
de décès des militaires. Un tiers des lits des services de médecine dans
nos hôpitaux militaires sont occupés par des séropositifs. On note une forte
morbidité des IST dans les infirmeries de garnison, comme dans les infirmeries
corps de troupe. Par ailleurs, de nombreux actes de violences sexuelles
sur les filles et les femmes sont commises par nos soldats, gendarmes et
policiers. Ce tableau sombre de la situation épidémiologique du VIH/SIDA
dans la force publique nous interpelle tous et en premier lieu le chef militaire,
responsable de la santé de la troupe.» Les zones militaires intéressées
par le séminaire sont les zones militaires n° 3 Gamboma, n° 4 Owando, n°
5 Ouesso, n° 6 Impfondo et n° 7 Ewo. Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1076 |
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Don de sept générateurs à l’unité de dialyse de l’hôpital Le Dantec - Le soleil - Sénégal - 28/06/02 | ||
L’unité
d’hémodialyse pour patients insuffisants rénaux du service de néphrologie
de l’hôpital Aristides Le Dantec a été doté de sept nouveaux générateurs
d’une valeur de 20 millions de F.CFA environ. Ces générateurs ont été offerts
par le secrétaire général de la Confédération mondiale du Travail (CMT),
M. Willy Thys, en visite de travail dans notre pays, à l’invitation de l’UDTS.
Ce don renforce les capacités de cette importante unité d’hémodialyse dirigée
par le Pr. Thérèse Moreira Diop, grâce à la solidarité de cette organisation
syndicale internationale à laquelle est affiliée l’UDTS. “Ce concours est
une expression de la solidarité multiforme qui existe naturellement entre
les travailleurs et leurs organisations. Cette solidarité s’exprime ici
dans un cadre purement humanitaire dans le domaine de la santé”, a dit en
résumé le Secrétaire général de la CMT. Il a assuré les autorités de l’HALD,
en particulier le représentant du directeur, M. Abdoulaye Ndiaye, et le
Pr. Thérèse Moreira Diop, que l’appui pourrait se prolonger à l’avenir par
des contributions en consommables. Cette cérémonie a été l’occasion pour
le Pr. Moreira Diop de relever la situation de la demande en prestations
au niveau de l’unité d’hémodialyse de la part du nombre toujours croissant
de patients atteints d’insuffisance rénale (345 nouveaux cas par an). “Nous
n’avons que 10 postes d’hémodialyse dans tout le pays, soit 1 poste pour
1 million d’habitants ; ce qui nous montre qu’il nous reste beaucoup de
chemin à faire pour satisfaire la demande”, a indiqué le Pr. Thérèse Moreira
Diop qui espère une plus grande sensibilisation de la population et des
décideurs politiques. Malgré tout, le manque de personnels qualifiés devient
de plus en plus crucial, et c’est ce qui fait d’ailleurs que les nouveaux
postes de l’unité qui devaient fonctionner depuis septembre 1999 ne le sont
toujours pas. “Il nous faut cinq nouveaux néphrologues, alors que nous attendons
seulement trois spécialistes pour 2002-2003”, a déclaré le Pr. Thérèse Moreira
Diop. FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15285&index__edition=9620 |
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Médecine et pharmacopée traditionnelles : Des guérisseurs se perfectionnent - sidwaya - Burkina Faso - 28/06/02 | ||
L'immeuble
Baoghin a abrité le 26 juin 2002, une session de formation de guérisseurs
traditionnels. Cette rencontre présidée par le Dr Jean-Baptiste Nikièma
de la direction des Services pharmaceutiques a enregistré la présence du
président de PROMETRA international, Erick Gbodossou. Ils étaient une centaine
de guérisseurs venus des 45 provinces du Burkina, du Mali et du Sénégal
pour approfondir leurs connaissances de la médecine verte. "Avec l'avènement
du Sida et la résurgence de certaines maladies, les guérisseurs constituent
un recours pour 90% des patients africains", reconnaît le Dr Gbodossou.
Les guérisseurs se sont retrouvés pour discuter du contrôle de la fécondité
par la planification familiale naturelle et de la réhabilitation des techniques
d'accouchement traditionnelles. Ils se sont penchés également sur la problématique
d'une meilleure prise en charge des maladies diarrhéiques de l'enfant et
abordé la prévention des maladies sexuellement transmissibles et du VIH-Sida.
Cette rencontre répond au besoin et à la nécessité de créer un cadre de
concertation sur les préoccupations communes aux acteurs de la médecine
et pharmacopée traditionnelles. "Aussi, une exploitation judicieuse de notre
médecine et pharmacopée traditionnelles dans un cadre de collaboration franche
avec la médecine moderne permet d'améliorer de manière sensible, la couverture
socio-sanitaire de notre pays", a indiqué M. Kamanga Théophile Ouédraogo,
président de PROMETRA-Burkina. C'est du reste dans cette perspective que
PROMETRA-International a mis au point une méthode de formation culturelle
et géographique spécifique destinée aux tradithérapeutes. "Le but de cette
méthode (formation d'auto-perfectionnement des guérisseurs) est de s'assurer
que les tradithérapeutes sont "le bon berger" de la prise en charge de la
majorité des citoyens africains en général et burkinabè en particulier",
a noté par ailleurs M. Ouédraogo. M. Jean-Baptiste Nikièma a reconnu la
nécessité d'une collaboration entre médecines moderne et traditionnelle,
véritable gage d'une meilleure prise en charge des malades. Charges OUEDRAOGO Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid28_06_02/societe-5.htm |
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Lutte contre les IST et le sida : La timide percée du préservatif féminin - Le soleil - Sénégal - 28/06/02 | ||
Le préservatif féminin auquel on avait donné le nom de “fémidom” dans l’intention de “l’accoupler” au condom masculin, fortement présent sur le marché, pour renforcer la protection des femmes contre les infections sexuellement transmises (IST) et le SIDA, trouve petit à petit, dans le tissu social, de plus en plus de “nids” d’acceptation, notamment au sein des couples, des professionnelles du sexe, des groupes à hauts risques au niveau du Sénégal et dans de nombreux autres pays du monde. Lire | ||
CHU de Treichville : Le Lions Club offre 7,5 millions de médicaments - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 28/06/02 | ||
Le
professeur Echimane Antoine, chef du service de cancérologie du CHU de Treichville,
était très heureux de recevoir hier en fin de matinée un lot de médicaments
anti- cancéreux pour ses malades. La cérémonie de remise de ce lot de médicaments
composé d’une soixantaine de flacons de 200 mg de GEMZAR, d’une valeur de
7,5 millions de francs s’est déroulée dans la salle de conférences de chirurgie.
Cet important don du Lions club Grand-Bassam Aboussouan de la zone 134 du
district 403 remis par son président De Gonzague Louis est une occasion
pour venir en aide aux démunis. A travers ce geste, le club Aboussouan s’inscrit
dans la démarche du Lions club international dont la devise est de servir,
de soulager les souffrances. Le choix du service de cancérologie du CHU
de Treichville n’est pas fortuit. Dans la mesure où ce service reçoit de
nombreux malades du cancer. Sachant le traitement de cette maladie coûteux,
M. Assi Richard, secrétaire du club donateur, a confié que les lions ne
pouvaient pas rester indifférents et inactifs. Le professeur Echimane a
fort apprécié ce don venu à propos. Car trois malades attendent d’être soulagés.
Au-delà de ce geste, M. Echimane mène le combat de la création d’un centre
de cancérologie décent pour un meilleur suivi des malades de Côte d’Ivoire
et ceux provenant de la sous- région. M. N’Cho Attié Laurent, DAF du CHU
de Treichville représentant le DG Ezani ,a promis de faire bon usage des
médicaments. CHRISTIAN DALLET Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11765 |
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DROGUE ET VIH/SIDA EN AFRIQUE : La montée de la contamination par la drogue - Walfadjri - Sénégal - 27/06/02 | ||
Le
Programme commun des Nations-Unies sur le Vih/sida (Onusida) et l'Organisation
mondiale pour la santé (Oms) soulignent que le lien direct qui existe entre
la consommation de drogues par voie intraveineuse et la contamination par
le Vih/sida "jusqu'à récemment n'était pas non plus évidente en Afrique".
Cependant, elles notent que "4 % des cas enregistrés de Vih/sida en Afrique
du Nord seraient dus à la consommation de drogues par voie intraveineuse".
Même si dans "certains pays ce pourcentage serait encore plus élevé". Le
partage des seringues demeure aussi un facteur non négligeable sur le continent,
"bien que le mode prédominant de transmission du Vih en Afrique soit les
relations sexuelles". L'exemple de l'Île Maurice brandi par les deux organisations
renseigne que "21 % d'un groupe représentatif de personnes séropositives
consommaient des drogues par voie intraveineuse". L'Onusida et l'Oms notent
qu'au "Nigeria, une étude effectuée en 2000 à Lagos a montré que le taux
de prévalence du Vih chez les héroïnomanes et cocaïnomanes des rues était
près de deux fois plus élevé que chez les personnes qui ne consommaient
pas de drogues (9,8 % contre 5,4 % respectivement)". Pour faire face à cette
situation, un plan d'action contre l'abus des drogues et le Vih/sida a été
"adopté récemment" par le Programme des Nations-Unies pour le contrôle international
des drogues (Pnucid) et le Programme commun des Nations-Unies sur le Vih/sida
(Onusida). L'objectif dudit plan est d'introduire "des mesures de prévention
et de sensibilisation dans des projets existants". Ainsi, sur le terrain,
les activités vont consister à "coordonner les plans directeurs de contrôle
des drogues et les programmes nationaux relatifs au Vih/sida, à recueillir
des données selon les sexes et à concentrer les efforts de prévention sur
les jeunes Africains". Les gouvernements africains, les donateurs et les
partenaires du système des Nations-Unies aux fins d'intégrer la prévention
de l'abus de drogues dans les programmes de lutte contre le Vih/sida et
de réduction de la pauvreté. Dans son adresse à la communauté internationale,
le secrétaire général de l'Onu note que "prévenir la propagation du sida
et mettre fin à l'abus et au trafic de drogues sont bien plus que des objectifs
de santé publique". En plus, Kofi Annan remarque que l'efficacité de la
prévention passe par "une mobilisation au plus haut niveau politique, des
campagnes de sensibilisation et d'information dans les écoles et les entreprises
et la participation de toute la société, y compris des dirigeants religieux
et communautaires". Au Sénégal, la semaine nationale de mobilisation contre
la drogue est "fixée maintenant du 8 au 15 juillet prochain" . Mamadou T.
DIATTA Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=10412&unelocale__edition=3084 |
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