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L'actualité de la santé tropicale Juillet 2002 | |
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Nouveau collège des économistes de la santé - Le soleil - Sénégal - 08/07/02 | ||
Les
économistes de la santé, en formation à l’institut supérieur de Santé (ISS)
du CESAG, ont maintenant leur collège à eux. Ils sont une centaine de diverses
nationalités africaines à avoir décidé de s’unir dans la formation d’une
association pour promouvoir leur profession, jusqu’aujourd’hui méconnue
du public, voire, et chose bizarre, d’autorités sanitaires pourtant présumées
“bien informés” et “averties”. Samedi matin, au cours d’une cérémonie au
CESAG, le collège a mis en place son bureau devant leur parrain, le Dr Mo
Mena, directeur de l’ISS, et en présence d’un de leur professeur, le Dr
Farba Lamine Sall, qui était également chargé de présenter une conférence
sur le rôle que sont appelés à jouer les économistes de la santé dans le
développement sanitaire en Afrique, un continent de plus de 700 millions
d’habitants qui se débat dans des problèmes sanitaires et sociaux, à première
vue inextricables (voire article ci-dessous). Selon M. Farba Sall et le
Dr Mo Mena, directeur de l’ISS du CESAG, “ il y a une voie de sortie qui
se résume en des termes simples et qui sont, la planification et la gestion
rationnelle des ressources, notamment humaines, matérielles et surtout financières,
tant au niveau des structures (hôpitaux, centres et postes de santé), que
des programmes de santé publique. Et là, précisent-ils, l’économiste de
la santé peut être d’un grand concours pour les autorités sanitaires nationales,
les institutions internationales (banques, agences de coopération bilatérale
ou multilatérale), les hôpitaux, etc.”. Ils ont indiqué que l’économiste
de la santé, qui est formé à devenir un cadre de haut niveau, peut aider
à l’analyse financière et économique pouvant permettre la prise de décisions
adaptées aux réalités des pays africains, à leurs contraintes budgétaires
et à leur situation sanitaire, sur la base du binôme “coût–efficacité”.
Pour le premier président du bureau ce nouveau collège des économistes de
la santé, M. Charles Raymond Dotou (Sénégal), il s’agit d’œuvrer à travers
cette association à promouvoir ses membres sur le plan professionnel, développer
des échanges assidus sur des sujets d’intérêt commun entre anciens stagiaires
de l’ISS en faveur de l’affinement de la formation et la recherche. “Les
économistes de la santé constituent, a dit M. Dotou, un nouveau corps intéressant
dans le secteur de la santé, et beaucoup de pays, ainsi que des institutions
nationales ou internationales, l’ont compris en sollicitant leurs compétences
à travers leurs équipes de réflexions stratégiques pour la planification
de programmes de santé et leur financement”. A l’ISS du CESAG, les stagiaires
font une formation de 16 mois en tout, au cours desquels ils étudient les
systèmes de santé et les politiques de santé, les méthodes de planification
en santé et de recherche, les statistiques, l’économétrie, l’évaluation
économique, la micro et la macroéconomie de la santé, la démographie, le
droit de la santé, l’anthropologie, l’Etat et la Santé, etc. Ce cursus est
sanctionné au bout par un diplôme de d’Etudes supérieures spécialisées (DESS).
FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15565&index__edition=9628 |
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Développement sanitaire en Afrique : Des errements qui perdurent… - Le soleil - Sénégal - 08/07/02 | ||
La
place que doit occuper l’économiste de la santé dans le développement de
la santé en Afrique était, samedi matin, le thème de la conférence, choisi
par les membres du nouveau collège des économistes de la santé de l’ISS
du CESAG. Cette conférence a été présentée par le Dr Lamine Farba Sall,
enseignant à l’ISS, expert et consultant en économie de la Santé, pour de
nombreuses organisations internationales. Dans sa conférence, M. Lamine
Farba Sall a dressé un tableau sombre des pratiques à l’aveuglette dans
la gestion des systèmes de santé en cours en Afrique, où sévit, pourtant,
une situation sanitaire des plus précaires dans le monde. Pour lui, l’idéal
est que l’économiste de la santé travaille avec le médecin, car c’est un
couple appelé à cohabiter pour le développement de la santé, surtout en
Afrique, a, en d’autres termes, dit M. Sall, dans sa conférence. Pour reposer
solidement son argumentaire en faveur de ce que peut être la contribution
experte de l’économiste de la santé, M. Sall a clairement laissé entendre
dans sa conférence : “à l’examen de la situation sanitaire, on note un emballement
de la machinerie des systèmes de santé des pays africains du fait d’une
planification à l’aveuglette, de la gestion non préparée de la quantité
extraordinaire de ressources financières qui s’est déversée durant ces dernières
années dans nombre de nos pays de la part des agences et pays donateurs”.
D’ailleurs, leur geste de “coopération” n’est impulsé que par la responsabilité
morale devant la gravité de la situation sanitaire, sans un étayage solide
de certains préalables de planification des priorités. En d’autres termes
plus simple, c’est comme un chauffeur qui fonce sur un mur en klaxonnant,
en espérant que l’obstacle sortira de son chemin… “Il y a une gestion à
l’aveuglette, alors que les ressources sont faibles, voire s’affaiblissent
inexorablement de jour en jour, devant la demande en soins de plus en plus
grande”. M. Farba Sall a indiqué, par ailleurs, que l’on observe dans de
nombreux pays développés comme les Etats-Unis, la France et du reste de
l’Europe, des gouvernements qui s’échinent à maîtriser les dépenses en santé,
par des campagnes de prévention ardues de la maladie, des mesures sur la
facturation, des directives sur la prescription, la promotion des génériques,
etc. “Pendant ce temps, a-t-il asséné, on observe une gestion à l’aveuglette
avec des aberrations dans la répartition des ressources qui ne tiennent,
parfois, même pas compte des besoins réels de la population, si elles ne
sont pas guidées par le vouloir des médecins”. Il a indiqué la nécessité
de déterminer de nouveaux paradigmes sanitaires. Il a fait remarquer l’importance
de la carte sanitaire, qui est une planification des ressources humaines,
financières et matérielles, sur la base des données démographiques, géographiques
et sanitaires du terrain. “En somme, l’économiste de la santé doit aider
à déterminer ce qu’il y a de mieux à faire, avec les ressources disponibles,
pour la majorité de la population et de façon durable”, a déclaré le conférencier.
“Même s’il y a de fortes rentrées d’argent issues d’un recouvrement des
coûts rentables, on n’assiste pas à un remodelage à la baisse de la facturation
des prestations de services”, a expliqué M. Sall. Pendant que l’argent est
thésaurisé, les populations continuent de “casquer”… Il a fustigé la tarification
sauvage des structures de santé et les abus dans les demandes en dotation
en équipements, les examens dit complémentaires demandées par les médecins,
les longues prescriptions pharmaceutiques, et tant d’autres maux du système
“qui font qu’il faut tout faire pour ne pas tomber malade…” “En Afrique,
a-t-il dit, seule une faible minorité jouit d’une couverture sociale et
nombre de pays tentent de développer de nouvelles sources alternatives de
financement des soins de santé, car l’Etat ne peut pas tout faire et la
santé a un coût”. Et il faut, en vérité, que quelqu’un paye… FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15564&index__edition=9628 |
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP : La chirurgie sort de sa "virtualité" - Walfadjri - Sénégal - 06/07/02 | ||
Le
département de Chirurgie de la faculté de Médecine de l'Université Cheikh
Anta Diop de Dakar ne sera plus logé à l'hôpital Principal. Le représentant
du recteur de l'Université Cheikh Anta aux XVIe journées chirurgicales de
ce département en a fait la révélation hier. Ce geste satisfait ainsi une
vieille revendication. Il permet en effet de "renforcer la visibilité" de
cette structure, comme l'a souhaité dans son allocution son chef Mouhamadou
Ndiaye. Le représentant du recteur n'a cependant donné aucune date pour
la mise en place de ce centre d'accueil. En plus de cette mesure, le département
de Chirurgie pourrait voir une autre revendication de taille satisfaite.
Le représentant du Pr Abdel Kader Boye indique que la "requête pour la création
de nouveaux postes d'assistants a été entendue". Elle a été, selon lui,
présentée au recteur et le sera au ministre de l'Education nationale. A
en croire Mouhamadou Ndiaye, chef du département de Chirurgie, sa structure
fait face à un "déficit d'encadrement des étudiants" du fait de "l'insuffisance
du personnel enseignant". C'est ainsi que "les enseignants de rang magistral
sont plus nombreux que les assistants". Et beaucoup de spécialités sont
sans assistants. Par conséquent, souligne-t-il, "il est urgent de trouver
de nouveaux assistants". Mouhamadou Ndiaye s'est, en outre, élevé contre
la situation des étudiants dans les hôpitaux. Il estime que "la charge est
très lourde" concernant "l'encadrement des étudiants à l'hôpital". Ils sont
obligés d'exécuter plusieurs tâches à la fois. Aussi, souligne-t-il, "leur
prise en compte doit-elle être assurée". Le chef du département de Chirurgie
souhaite aussi une meilleure "implication" de l'université et des facultés
dans le fonctionnement des comités médicaux, tel que préconisé par la réforme
hospitalière qui prône "une meilleure collaboration entre hôpitaux et universités".
Les journées du département de Chirurgie sont une rencontre annuelle. Elles
ont été instituées dans le but de "permettre aux enseignants d'échanger
leur expérience". En un mot, il s'agit pour cette communauté de faire "l'état
de la science" dans le domaine où ils évoluent. D'après Mouhamadou Ndiaye,
ces journées ont atteint leur objectif. Pour preuve, depuis qu'elles ont
été instituées en 1985, le nombre d'enseignants a triplé et celui des enseignants
a progressé, relève le chef du département de Chirurgie. Le thème de la
présente édition porte sur les urgences chirurgicales. Ce terme désigne
"les états pathologiques dont le traitement doit se faire sans délai". Au
Sénégal, la prise en charge des urgences chirurgicales peut se faire dans
les hôpitaux. Les sapeurs-pompiers et les cliniques privées concourent aussi
au soulagement des patients. Le nombre d'urgences chirurgicales reste élevé
au Sénégal. A encore ajouté Mouhamadou Ndiaye, le pays est "bien équipé"
pour faire face à ces états pathologiques. Toutefois, "il y a des améliorations
à apporter sur le plan des infrastructures". Amadou Samba GAYE Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=10610&unelocale__edition=3092 |
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Lutte contre le sida: Alerte rouge à Matam - Le soleil - Sénégal - 06/07/02 | ||
L'hôpital d'Ourossogui, situé dans la région de Matam dépiste chaque semaine 4 nouvelles personnes infectées par le VIH. Ceci montre l’acuité de l’épidémie dans cette zone. Depuis quelques années, l'infection à VIH/Sida constitue un véritable problème de santé publique. Selon les chiffres recueillis au niveau des structures sanitaires, la situation est alarmante dans la nouvelle région de Matam, une zone qui ne semble pas jusqu’à aujourd’hui touchée par les multiples campagnes de sensibilisation. Lire |
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14ème conférence sur le sida a Barcelone : Le rendez-vous du triste bilan de la lutte - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/07/02 | ||
“Connaissances
et engagement” est le thème de la 14e conférence internationale sur le Sida
qui s’ouvre ce dimanche après-midi à Barcelone en Espagne. La rencontre
de Barcelone au chevet des ravages de l’épidémie du Sida est une occasion
de faire le bilan de la lutte dans le monde. Un bilan triste si on s’en
tient au rapport publié par l’ONUSIDA en prélude à la conférence de Barcelone.
Un bilan fait à partir de constats: “moins de 4% des personnes atteintes
dans le monde en développement ont accès au traitement antiretroviral à
la fin de 2001. Ainsi 500.000 personnes dans les pays à revenu élevé contre
30.000 en Afrique ont bénéficié de l’un de ces traitements. Résultats :
25.000 décès du sida en 2001 dans les pays développés contre 2,2 millions
en Afrique. Mais Barcelone selon l’ONUSIDA peut être le renforcement du
début de la nouvelle ère amorcée dans la lutte contre le sida avec l’accroissement
de l’engagement politique. Mais hélas un engagement politique souffrant
pour l’instant l’insuffisance d’actions et de ressources. Ce fonds mondial
de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme n’a-t-il pas reçu
que deux milliards de dollars (1400 milliards de FCA environ)de promesse?
Le nouveau rapport publié par le programme commun des Nations-Unies sur
le VIH/Sida (ONUSIDA) est alarmiste, puisqu’il projette qu’en l’absence
d’actions de prévention et de traitement massivement élargies, 68 millions
de personnes mourronts du Sida dans les 45 pays les plus touchés entre 2000
et 2020. Outre l’Afrique déjà très touchée par cette pandémie, l’Asie fait
son entrée dans la tourmente du Sida. Les taux d’infection à VIH dans l’ensemble
du pays ont grimpé de près de 70% dans les six premiers de 2001 seulement.
A ce rendez-vous du bilan et également d’échanges sur les bonnes pratiques
en matière de lutte contre le Sida, la Côte d’Ivoire qui ne connaît une
meilleure situation face à cette pandémie est représentée par une délégation
conduite par le ministre Assana Sangaré. Qui a tenu à organiser une rencontre
avec les membres de la délégation qu’elle va conduire du 7 au 14 juillet,
afin de savoir qui va faire quoi. Les exposés à faire à Barcelone ont été
quelque peu résumés à Mme Assana pour qui toutes ces présentations devront
concourir à un bon plaidoyer en faveur de la lutte contre le sida en Côte
d’Ivoire. Et c’est dans le sens de ce plaidoyer que Mme Assana Sangaré était
le lundi dernier au domicile de son excellence Mme Rosa Boceta, ambassadeur
d’Espagne en Côte d’Ivoire pour évoquer les opportunités de rencontres à
Barcelone . Ces membres de la délégation ivoirienne parmi lesquels le Professeur
Dedy Séry, conseiller spécial du 1er ministre, sont pris en charge par l’Etat
de Côte d’Ivoire, le RETROCI et le PNUD. B.ZEGUELA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11983 |
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Journées de la chirurgie : Besoins urgents en assistants et en nouvelles chaires - Le soleil - Sénégal - 06/07/02 | ||
Les 16èmes Journées annuelles de la chirurgie de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie (FMPO) de l’UCAD se sont ouvertes hier matin, à Dakar, sur le thème des urgences chirurgicales, avec comme sujet focal d’une table ronde, les traumatismes par agression. Le domaine des urgences chirurgicales, face à la nette progression, depuis quelques années, des traumatismes résultant d’agressions violentes, qui font donc grimper les sollicitations des services d’urgences hospitalières chirurgicales et médicales, nécessite des hommes qualifiés et en nombre suffisant, mais des structures équipées, une logistique et une bonne information du public. Lire |
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Lutte contre le VIH et les MST - Notre voie - Côte d'Ivoire - 05/07/02 | ||
35
agents de Filtisac formés à la sensibilisation La société Filtisac du groupe
IPS (WA), dans sa lutte contre le sida, a organisé, le samedi 29 juin dernier,
sur le terrain de football de ladite entreprise, une kermesse. Cette initiative,
dénommée “Kermesse Filtisac vacances” et qui est à sa 5ème édition, a été
organisée par la cellule de santé de lutte contre le sida et les MST. Cette
manifestation qui a vu la participation du maire Youssouf Sylla d’Adjamé
et de M. François de Chassey, PDG de Filtisac, était à la fois sportive,
commerciale et culturelle. Ainsi, sur le plan sportif, les participants
ont assisté à un match de football. Au plan commercial, les stands tenus
par des entreprises de la place ont permis aux visiteurs de faire du shopping
grâce aux prix relativement bas. Adama Dahico a, grâce à son humour, égayé
l’assistance. Les membres de la cellule de santé de Filtisac qui luttent
contre les MST et le sida et dirigée par la docteur Kémé, ont été récompensés.
Le maire Youssouf Sylla et M. François de Chassey, qui sont montés sur l’esplanade
des allocutions, se sont réjouis du travail de sensibilisation fait par
la cellule santé. Le premier cité a remercié les entreprises pour leur implication
dans la lutte contre le sida. Il est bon de savoir que Filtisac, qui est
la plus ancienne des sociétés du groupe IPS (WA), s’est résolument engagé
dans la lutte contre le sida. Dans ce cadre, elle s’est dotée d’une cellule
santé qui, depuis 10 ans, poursuit avec persévérance le combat contre le
sida. Composée essentiellement d’employés de Filtisac, cette cellule sensibilise
les travailleurs et leur famille. Toujours dans ce cadre, il faut noter
que 35 travailleurs de cette entreprise ont été formés et seront des relais
dans leur environnement, aussi bien au travail que dans leur famille. En
outre, chaque année, pendant les vacances, une kermesse est organisée pour
présenter le travail fait par la cellule santé et continuer la sensibilisation.
Koné Modeste Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5742 |
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INSTITUT D'ODONTO-STOMATOLOGIE DE L’UCAD : Les étudiants lèvent leur mot d'ordre de grève - Walfadjri - Sénégal - 05/07/02 | ||
Cinq
jours après être descendus sur le sentier de la grève, les étudiants de
l'Institut d'odonto-stomatologie de l'Ucad ont levé, hier, leur mot d'ordre
de grève. C’est lors de leur assemblée générale tenue hier dans l’une des
salles de leur institut que les futurs chirurgiens-dentistes ont décidé
d'enterrer la hache de guerre. Mettant ainsi un terme à un bras de fer qui
les oppose depuis samedi dernier à l'administration de leur établissement.
Cette décision a été motivée par le recul de l'administration et la volonté
manifeste de l'Etat de régler les problèmes posés par les étudiants. Ces
derniers étaient, en effet, outrés de ne recevoir qu'un enseignement théorique,
"alors que la formation sanitaire s'accompagne forcément d'un enseignement
pratique", précise Serigne Dieng, membre du collectif des délégués. D'où
leur décision d'entrer en conflit ouvert avec leur administration. D'ailleurs,
entre l'administration de l'institut et les étudiants, le feu couvait depuis
deux ans. Depuis que ces derniers ont constaté que "les fauteuils de chirurgie
dentaire ne fonctionnaient plus. En plus, on a noté des problèmes au niveau
de la tuyauterie", explique Massamba Diouf, un des délégués étudiants. "Même
que l'année dernière, le chef du département nous promettait le règlement
rapide de tous ces problèmes. Mais depuis, rien n'a été fait", ajoute M.
Diouf. Et il a fallu attendre l'entré en grève des futurs chirurgiens-dentistes
pour que leur chef de département leur annonce "qu'un nouveau matériel demeure
bloqué au port et qui doit remplacer le vieux matériel de l'institut". C'est
avant-hier seulement qu'un groupe de quatre de leurs délégués a été reçu
d'abord par le Pr Moustapha Sourang, ministre de l'Education, et ensuite
par le doyen de la faculté de Médecine en compagnie du chef de département
de l'Institut d'odonto-stomatologie et du corps enseignant. Au cours de
cette rencontre, signale-t-on, Moustapha Sourang a indiqué qu'il n'a été
saisi de cette affaire que tardivement, tout en rassurant les étudiants
que tous les efforts seront consentis pour que le matériel soit sorti du
port. Le Pr Sourang a aussi réussi à sauver l'année, car les enseignants
ont fini par accepter de se sacrifier jusqu'à la fin novembre pour assister
les étudiants dans leurs travaux pratiques et cliniques. Cette pratique
qu'on refusait jusque-là aux étudiants, va démarrer ce 8 juillet puisque,
désormais, "vingt-deux fauteuils sont fonctionnels", se réjouit Massamba
Diouf. Mais puisqu'on n’est jamais trop prudent, les étudiants ont mis sur
pied une commission de suivi et de contrôle pour savoir la suite qui sera
donnée aux accords conclus avec l'Etat et les autorités de l'institut. En
outre, les étudiants ont réussi à arracher un nouveau découpage de l'année.
Ce qui va leur permettre de poursuivre la pratique pendant toute la période
hivernale. Et comme mesure d'accompagnement, le ministre et le recteur ont
promis de prendre langue avec la direction du Coud pour l'hébergement et
la restauration des étudiants pendant l'hivernage. Aussi, du 24 au 31 juillet
prochains, l'administration sera obligée d'organiser les examens dans tout
l'établissement. Et si, de l'avis des délégués des étudiants, beaucoup ont
qualifié cette grève de sortie tardive, eux estiment toutefois que cela
a porté ses fruits. Même s'ils étaient eux aussi obligés, pour respecter
la dynamique de concession, de lever le mot d'ordre de grève en ne décrétant
qu'un mot d'ordre de 24 heures non-renouvelable, tout en mettant en veilleuse
(pour le moment ?) leur volonté de débarquer le chef du département. Ce
dernier est coupable, selon les délégués des étudiants, de laxisme et d'inefficacité,
et qui mise toujours sur le pourrissement des problèmes. Abraham EHEMBA Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=10587&unelocale__edition=3091 |
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Cotiser moins pour les funérailles et plus pour la santé - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 05/07/02 | ||
De nombreuses cotisations faites chaque semaine pour venir en aide aux Ivoiriens vivant en France lorsqu’ils perdent leurs parents en Côte d’Ivoire ont amené la Confédération des associations des Ivoiriens à penser à la prévention. Et la mutuelle Medirex France est née. Lire | ||
Commune de biscuiterie (Dakar) : Le maire offre des médicaments au comité de santé - Le soleil - Sénégal - 05/07/02 | ||
M.
Lamine Dia, maire de la commune d'arrondissement de la Biscuiterie (Niary
Tally, Ben-Tally et Grand Dakar), a remis jeudi, un lot de médicaments d'une
valeur de 2 millions 600.000 FCFA au comité de santé de sa commune. Ces
médicaments, qui sont destinés au district de santé de Bourguiba, permettront
aux populations de cette localité de bénéficier d'une réduction du coût
d'achat des tickets pour les soins de santé et l'acquisition de ces médicaments
à un bas prix. Selon M. Dia, le comité de santé à l'obligation de bien gérer
ce don dans la transparence, pour le seul bénéfice des populations. Il a
annoncé aux populations de la commune de Biscuiterie qu'un hôpital d'une
capacité de 40 lits, dont le financement, d'un montant de 150 millions de
FCFA, est déjà acquis sera très bientôt construit sur le site, en face de
la grande mosquée de Niary Tally. Il a aussi annoncé que le siège de la
mairie de Biscuiterie sera construit sur un site jouxtant l'école Madièye
Sall. Le nouveau maire de la commune d'arrondissement de Biscuiterie a également
émis l'ambition de mettre en place un centre de métiers pour la formation
des jeunes, une grande école de football communale dont les parrains seront
les “Lions” de sa commune, dont Kalidou Cissokho, Pape Thiaw et Pape Malick
Diop, tous natifs de la commune. M. Dia, qui s'est déclaré investi de sa
mission d'édile par la volonté des populations de la commune (70.000 habitants),
a exhorté ses différents conseillers et collaborateurs à mériter cette confiance
et à être les vrais relais des pouvoirs publics dans la politique de développement
définie par le chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade. La cérémonie de réception
de dons de médicaments a noté la présence de M. Pape Massamba Mbodji, sous-préfet
de Grand Dakar, du médecin chef du District Gaspard Camara, des Imams, chefs
religieux et notables de la commune d'arrondissement de Biscuiterie. Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15495&index__edition=9626 |
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Sida en entreprise : 35 agents formés à la prise en charge - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 05/07/02 | ||
Depuis
1992 Filtisac possède cellule sa santé de lutte contre le SIDA et les MST
en collaboration avec le programme national de lutte contre le SIDA (PNLS).
Cette année, 35 travailleurs de l’entreprise ont été formés pour animer
cette cellule. Présentés, samedi dernier, à l’ensemble du personnel, lors
de la Kermesse organisée à la faveur des vacances scolaires, ces Dames et
Messieurs, encadrés par le médecin-maison, le docteur Kémé, ont pour mission
de sensibiliser leurs collègues et leurs familles au SIDA. Lutter contre
le SIDA fait partie des impératifs actuels auxquels les responsables de
Filtisac n’entendent pas se dérober. C’est en tout cas le pari que le PCA
et PDG du Groupe IPS, M. François De Chassey a exprimé. Pour lui, comme
pour les autres responsables, il s’agit de combiner le développement économique
avec le social au sein du groupe. Cela présente d’autant une importance
pour eux, que la santé du personnel fait partie des facteurs de réussite
d’une entreprise. Le maire d’Adjamé Youssouf Sylla était à la cérémonie
pour apporter son soutien à l’action de la direction générale de Filtisac.
ALAKAGNI HALA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11955 |
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Traitements anti-sida : Les (sérieuses) limites des médicaments - Le soleil - Sénégal - 05/07/02 | ||
Depuis
six ans, les "cocktails" de médicaments anti-sida ont profondément changé
la vie des malades, dans les pays riches. Mais ces médicaments ont des limites,
et celles-ci deviennent de plus en plus visibles à mesure que les années
passent. On sait, depuis longtemps, que l’optimisme affiché au milieu des
années 90 face à l’AZT et à ses confrères médicaments antirétroviraux était
exagéré : le virus du sida ne meurt pas vraiment ; il reste caché au plus
profond de nos cellules, apparemment capable de se réveiller, bien des années
plus tard. Qui plus est, la prise de ces médicaments se révèle souvent,
pour le patient, une chose si complexe et si contraignante - à prendre à
heures fixes, en grandes quantités, avec effets secondaires à la clef, etc.
- que nombre de sidéens abandonnent le traitement en cours de route, par
lassitude. Auquel cas tout est à recommencer... Seize médicaments anti-sida
- généralement à avaler en grappes - sont maintenant approuvés par l’administration
américaine des aliments et drogues. Ils ont effectivement conduit à une
réduction significative du nombre de décès. Mais on se rend maintenant compte
que non seulement le virus ne meurt pas, mais en plus, un traitement de
choc pris trop hâtivement accroît les effets secondaires à tel point que,
dans certains cas, il vaut mieux retarder le moment où le patient commence
son traitement! Ces nouvelles limites aux traitements, et d’autres, sont
au centre du XIVe Congrès international sur le sida, qui aura lieu du 7
au 12 juillet à Barcelone, en Espagne, après Durban, en Afrique du Sud,
il y a deux ans, qui avait été le théâtre de cette fameuse controverse autour
du président sud-africain qui refusait d’admettre que le sida soit une maladie
transmissible sexuellement. Les pays pauvres seront aussi à l’ordre du jour.
Car toutes ces questions restent fort vaseuses pour la majorité de la population
de la planète, celle-ci n’ayant même pas les moyens nécessaires de s’acheter
ces médicaments. En dépit de campagnes internationales - ce fut la création
du Fonds global anti-sida des Nations Unies - et de gestes concrets de la
part de compagnies pharmaceutiques et de groupes privés, seule une infime
fraction des malades de ces pays peut voir la couleur de ces pilules. Quelque
90% des 40 millions de personnes infectées par le VIH dans le monde entier
se trouvent, depuis des années, dans les pays pauvres dont la majorité en
Afrique. Des dizaines de millions de personnes sont condamnées, alors que
si elles avaient vécu dans des pays du Nord, elles auraient survécu. Plusieurs
gouvernements ont été lents à réagir, reproche cette semaine la revue américaine
Science, et des disputes ont éclaté sur la manière la plus efficace d’allouer
les fonds, par exemple ceux des Nations Unies. Quant au fonds que tente
de mettre sur pied le secrétaire général des Nations Unies, il a péniblement
recueilli 2 milliards, depuis deux ans... sur les sept à dix annoncés. "C’est
presque un échec total", juge Peter Piot, directeur du programme conjoint
des Nations Unies sur le sida (ONUSIDA). L’Organisation mondiale de la santé
estime que les médicaments ont atteint environ 230.000 personnes... sur
6 millions d’habitants de ces pays pauvres. Et la moitié de ces 230.000
vivent au Brésil, le plus riche parmi ces pays pauvres. Evidemment, même
pour ces 230.000, c’est déjà un immense progrès puisqu’elles auraient été
aussi condamnées, à brève échéance, avant ces percées. La seule notion d’un
accès aux médicaments pour moins cher était hérétique aux yeux des compagnies
pharmaceutiques, il y a deux ans. Aujourd’hui, la pression de l’opinion
publique est telle que ce sont ces compagnies qui apparaissent comme hérétiques
si elles ne font pas un effort pour diminuer le coût d’un traitement —typiquement,
de 10 000 dollars US par an par personne ! Mais même à 300 ou 400 dollars
par an et par personne, cela reste encore trop cher pour la majorité des
habitants de ces pays. Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15494&index__edition=9626 |
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Lutte contre le VIH/Sida : les difficultés rencontrées par la jeunesse africaine - sidwaya - Burkina Faso - 04/07/02 | ||
Depuis
plus de 20 ans, l'Afrique à l'instar des autres continents croule sous le
poids d'une terrible et désastreuse maladie, le Sida, qui s'avère être jusqu'au
jour d'aujourd'hui, incurable. Véritable pandémie, le Sida dans sa marche
inexorable décime la population africaine surtout sa franche jeune. La jeunesse
africaine malheureuse du fait de ce fléau planétaire a maintes fois démontré
son intention de s'engager au-devant de la lutte contre le Sida. Parmi les
actions menées, nous citons la procession qu'elle a organisée le 3 décembre
2001 à Ouagadougou. Mais devant cet engagement et cette motivation, se dresse
un ensemble de problèmes qui handicapent fortement le dévouement de cette
jeunesse africaine. De prime à bord, nombreux sont les jeunes africains
qui ne connaissent ou ne savent pas parler du VIH/Sida. Ils ne savent pas,
non parce qu'ils ne veulent pas, mais parce qu'ils n'y a pas de lieux où
ils peuvent avoir des informations sur cette maladie, sur leur santé, sur
leur statut sérologique. Même dans les endroits où ces lieux existent, les
coûts sont tellement élevés qu'ils ne savent pas à quel saint se vouer.
Et s'ils font le test et se rendaient compte qu'ils sont séropositifs, ils
n'auront pas les moyens pour se procurer les médicaments. Ensuite, la jeunesse
africaine manque d'un véritable partenariat à la hauteur de son dynamisme
et de son engagement. En effet, l'engagement des leaders, chercheurs, pharmaciens
des nations africaines à travailler avec les jeunes errant dans la nature
est presque inexistant. Enfin, les jeunes africains manquent d'opportunités
pour lutter efficacement contre le Sida. La jeunesse africaine ne saurait
s'engager véritablement contre le VIH/Sida si des solutions rapides à ces
problèmes ne sont pas trouvées. Et comme l'a si bien dit le coordonnateur
du forum international des jeunes dans son discours à l'ouverture de la
XIIe CISMA : "Chers parents, chers leaders, chercheurs, votre première obligation
envers nous jeunes est : protégez-nous contre le Sida, aidez-nous à rester
en bonne santé et en vie''. So Ousmane Etudiant en 2e année sociologie (Secrétaire
général de l'Association monde sans Sida) Tél : 80-47-23 Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid04_07_02/société_5.htm |
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RAPPORT 2002 SUR LE SIDA : La catastrophe annoncée pour l’Afrique - Walfadjri - Sénégal - 04/07/02 | ||
Le
rapport 2002 de l'Onusida prévoit une catastrophe pour le continent noir.
Dans de nombreux pays africains en tout cas, la situation est grave, car
on ne note aucune baisse, ni même un ralentissement du taux de prévalence
du sida. Au Zimbabwe, par exemple, on est passé de 25 % de la population
contaminée en 1997 à 33 % d'adultes Zimbabwéens séropositifs. La vérité
des chiffres montre que le front du sida n'a pas reculé. La pandémie a plus
que redoublé d'intensité, surtout en Afrique où l’on note 28,5 millions
de personnes contaminées. Ce rapport de l’Onusida a au moins le mérite de
réveiller des consciences. En effet, on assiste peut-être à la fin de l'indifférence
de la communauté internationale face à l'ampleur du sida en Afrique. Le
rapport rendu public avant-hier par l'Onusida sur la situation de la pandémie
du sida dans le monde est plus qu'alarmant et dénote peut-être aussi de
l'intérêt que l'Afrique commence à susciter au sein de l'opinion internationale.
D’autant que l'institution onusienne, dans son rapport publié avant-hier,
sonne le clairon de la mobilisation. On y lit que le rythme de progression
des contaminations continue à être fort élevé. Ainsi, note l'Onusida, en
2001, 5 millions de nouveaux cas ont été recensés dans le monde, dont 3,5
millions en Afrique subsaharienne. La carte de cette pandémie indique nettement
que 40 millions de personnes sont infectées sur les cinq continents. Dans
ce lot, l’Afrique regroupe toujours la majorité des porteurs du virus (28
millions), dont deux millions d’individus morts des suites de cette maladie.
Au Sénégal, on estime à 27 000 adultes et enfants le nombre de personnes
vivant avec le Vih/sida. Et le taux chez les adultes est de 0,5 %. Et ce
sont les femmes qui payent le plus lourd tribut avec 14 000 cas recensés.
A ce jour, le Sénégal compte 15 000 orphelins du sida, dont 2 500 décès
dus à cette maladie. Le rapport note que cette tendance ne fait que confirmer
les projections faites au début des années 1990 et qui se sont transformées
en terribles réalités : 53 millions de personnes ont été infectées, depuis
le début de l'épidémie, par le virus de l'immunodéficience humaine (Vih),
19 millions en sont déjà mortes. Et comme frappée par une malédiction, c'est
encore l'Afrique subsaharienne qui paie le plus lourd tribut à la maladie,
avec 28 millions de personnes touchées, et une large proportion des 2,6
millions de décès recensés en 1999. Ce n'était donc pas gratuit si la conférence
internationale sur le sida s’est tenue pour la première fois sur le sol
africain, à Durban (une des villes les plus touchées d'Afrique du Sud) du
9 au 14 juillet 2000. Mais ce qui apparaît comme une malédiction n'en est
pas un. Personne n'est, en effet, à l'abri. Ni les Africains, encore moins
les autres puisque, selon l'Onusida, la propagation du sida n’est plus du
tout confinée à certains groupes comme les homosexuels ou les drogués. En
Ukraine, par exemple, 20 % des nouveaux cas recensés chaque année font partie
de la population hétérosexuelle. Et ce sont les jeunes qui sont les principales
victimes de l’épidémie. La Chine qui comptait officiellement 850 000 porteurs
du virus, est en train de faire face à une véritable explosion du nombre
de contaminations. Ainsi que l’Indonésie, le quatrième pays le plus peuplé
de la planète, qui est elle aussi dans une situation à peu près similaire.
Outre que les pistes pour la recherche d'un vaccin, les traitements qui
se perfectionnent, les connaissances qui avancent à un rythme incroyable
pour un virus qui n'a pas vingt ans sont prometteurs. On remarque aussi
que les Américains commencent à s'apitoyer sur le sort des Africains. L'exemple
d’Aids, un organisme américain qui s'active dans l'assistance aux malades
et la prévention en est l'illustration la plus éclatante. Les Etats-Unis
ont fini par comprendre que l'indifférence des pays riches allait leur coûter
plus cher, en termes de sécurité, de stabilité et de santé, que le financement
de la lutte contre la maladie à l'étranger. L'impossibilité d'accéder aux
traitements est aussi un facteur aggravant de la pandémie. Car, cela peut
susciter une attitude "irresponsable" chez le malade qui ne prend plus de
précautions destinées à ne pas contaminer les autres (rapports sexuels protégés,
usage de seringues personnelles, etc.). Souvent aussi, cette pandémie suscite
le rejet et la relégation des malades perçus comme «vecteurs» de l'épidémie.
Ce qui se traduit, au plan politique, (l'étendue du désastre et le sentiment
d'abandon ont même pu amener certains dirigeants dont le président sud-africain
Thabo Mbeki, qui doit gérer un pays où 19,94 % des 15-49 ans sont séropositifs)
à faire naître des polémiques para-scientifiques dommageables. "Nous sommes
toujours au début de la pandémie, ni en son milieu ni à sa fin, rappelle
Sandra Thurman, directrice du bureau de la présidence américaine pour la
politique du sida. Nous savons avec certitude qu’avant que nous ne soyons
en mesure de stopper la pandémie, des centaines de millions de personnes
auront été infectées et en seront mortes, dans le scénario le plus favorable".
Et ces centaines de millions seront à coup sûr des Africains qui hélas trinquent
pour les autres. Comme toujours d'ailleurs. Abraham EHEMBA Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=10563&unelocale__edition=3090 |
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La Banque mondiale finance la lutte contre la pandémie du sida à Brazzaville - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 04/07/02 | ||
1,5
milliard de francs CFA : tel est le montant que la Banque mondiale vient
d’accorder au Congo pour financer la lutte contre le VIH/SIDA à Brazzaville.
Cette somme sera déduite de l’enveloppe de 29 milliards de francs CFA accordée
au pays dans le cadre du projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures
et d’amélioration des conditions de vie des populations. Ce crédit permettra
au Programme national de lutte contre le sida (PNLS) d’acquérir des médicaments,
du matériel approprié pour mener des actions d’éducation et de sensibilisation
des populations, mais aussi de construire deux centres de dépistage anonyme
gratuit et un magasin de stockage de préservatifs. Notons que depuis près
de cinq ans le PNLS ne recevait aucun crédit pouvant lui permettre de lutter
efficacement contre la pandémie, mais que Conseil des ministres du 16 novembre
2001 avait fixé le principe d’une dépense annuelle de 584 millions de francs
CFA pour le traitement de 1 000 malades. Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1122 |
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Ensemble contre le Sida - Signature de protocole d'accord : Sept (7) ministères reçoivent 568 634 000 FCFA - sidwaya - Burkina Faso - 04/07/02 | ||
Le
Secrétariat permanent de lutte contre le Sida et les infections sexuellement
transmissibles (SP-CNLS-IST) a signé, mercredi 3 juillet 2002, un protocole
d'accord de financement des activités de lutte contre le Sida avec sept
(7) ministères. D'un montant total de 568 634 055 FCFA, ce protocole d'accord
soutient les activités de lutte contre le Sida et les IST de sept (7) ministères
pour le dernier semestre de 2002. Il s'agit du ministère de l'Environnement
et du Cadre de vie (MECV) pour un montant de 46 millions, du ministère de
l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources halieutiques pour 115
millions, du ministère de la Défense pour 72 millions, du ministère de l'Enseignement
de base pour 133, 6 millions, celui des Enseignements secondaire, supérieur
et de la Recherche scientifique pour 134, 6 millions. La promotion de la
femme et le ministère des Ressources animales ont reçu respectivement 17
millions et 49 millions. "Nous sommes particulièrement heureux que le financement
des activités de lutte contre le Sida des différents ministères puissent
se concrétiser aujourd'hui afin de leur permettre de mener des actions concrètes
sur le terrain" a noté M. Joseph André Tiendrebéogo dans son mot introductif.
Ce protocole d'accord fait suite à la signature d'une convention entre le
gouvernement et la Banque mondiale qui a accepté accorder un crédit de 16
milliards au Burkina dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Cette
convention est gérée par le programme d'appui au projet national multisectoriel
de lutte contre le Sida (PA-PMLS) qui prend en charge quatre composantes
: le financement des comités sectoriels des ministères ; les provinces,
les ONG et le renforcement de la coordination. D'autres ministères emboîteront
bientôt le pas à ceux qui ont déjà reçu un début de financement de leurs
activités. Cependant il faut souligner que le financement des activités
des ministères est surtout conditionné par le plan d'action de lutte. Le
représentant-résident de la Banque mondiale au Burkina, Jean Mazurelle a
indiqué que "la cérémonie d'aujourd'hui prouve que tout le monde est engagé
dans la lutte contre le Sida au Burkina". Il a exhorté les populations burkinabè
à s'investir davantage dans la lutte contre la pandémie. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid04_07_02/société_4.htm |
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Paludisme : Un traitement combiné contre les résistances - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 04/07/02 | ||
Le
palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire a fait son plein de médecins, pharmaciens,
infirmiers, vendeurs en pharmacie et autres curieux, le mardi dernier, accourus,
tous, pour en savoir sur les nouvelles perspectives thérapeutiques contre
le paludisme. Thème d’un symposium organisé par les laboratoires Mepha dont
le PDG est le docteur Villiger. Mais de nouvelles thérapeutiques, il n’y
a eu qu’une seule présentée au public. Qui n’a pas caché sa déception face
au prix de ce nouveau produit présenté comme la solution aux résistances
des souches de parasites responsables du paludisme. En effet, au prix de
5.000 F la boîte de traitement (3 blisters de deux comprimés chacun) du
nouveau antipaludique fait d’association de deux antipaludiques déjà existants,
le public n’a pu s’empêcher de murmurer. Même les explications sur le rapport
coût efficacité de la présidente de séance, le Pr N’Dri Yoman Thérèse, doyenne
de l’Ufr de médecine, n’y changera rien. Bref ! Composé de mefloquine et
d’artunesate, Artequintest, ce nouveau antipaludéen, vient à bout des résistances.
Et selon une étude menée à l’hôpital général d’Abobo en trois mois 12 jours
et présentée par le Pr Koné Moussa, parasitologue, cette combinaison prise
correctement (en 3 jours) élimine totalement le parasite dans le sang. Une
telle élimination du falciparum est-elle nécessaire dans une zone d’endémie
comme la nôtre, où nous avons déjà entendu dire de source autorisée qu’il
vaut mieux entretenir dans l’organisme un seuil de parasitemie (taux de
parasite) pour une meilleure défense de l’organisme ? Mardi dernier, au
symposium de Mepha, il fallait comprendre que puisque nous sommes toujours
piqués par les moustiques, nous ne sommes jamais des sujets neufs (sans
aucun parasite) et que, par conséquent, nous n’avons pas besoin de maintenir
un seuil de parasitemie. Le nouveau antipaludique combiné donne également
la guérison à 100% du paludisme. En attendant d’autres études, il est pour
l’instant conseillé qu’aux 30 à 55 kg/ Pour les laboratoires Mepha, l’avenir
appartient à l’union si l’on veut vaincre le paludisme. Une union du genre
de cette combinaison de ces deux antipaludiques qui a donné naissance au
grand remède contre la résistance en matière de paludisme : artequin. B.
ZEGUELA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11921 |
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