Actualités
de la santé
en Afrique
Novembre 2004
Au sommaire de cette semaine :
Burkina Faso :
© JNV 2004
Cameroun :
© Paludisme : un nouveau vecteur découvert au
Cameroun
Congo :
© Antoinette Sassou Nguesso défend la cause de
la drépanocytose
Côte d'ivoire :
© Lutte contre le chômage des médecins
Madagascar :
© Le sida gagne du terrain
© Les aides-soignants manquent dans les hôpitaux
Sénégal :
© Santé de la reproduction à
Tambacounda
© Vaincre le sida : La menace est permanente
© Sida : Les chercheurs sénégalais renforcent
leurs capacités
© Les thérapeutiques du ramadan
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Santé de la reproduction
: Tambacounda veut des cliniques mobiles pour augmenter l’offre
de services - Le
Soleil - Sénégal - 09/11/2004 |
Tambacounda est une région
où les taux de mortalité maternelle et infanto-junénile
sont encore très élevés. Peu de femmes ont recours
à des méthodes de contraception moderne. La pauvreté
et la dispersion de l’habitat ne facilitent pas l’accès
des populations aux infrastructures sanitaires. Le comité régional
de la population et des ressources humaines (COREPOR) a prévu
la création de cliniques mobiles pour augmenter l’offre
de services en santé de la reproduction. Lire
la suite |
Vaincre le sida : La menace est
permanente - Le
messager - Sénégal - 09/11/2004 |
Malgré le relatif optimisme
du ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono
sur le taux de prévalence du Vih-Sida au Cameroun (5,5 %),
cette pandémie fait toujours rage.
De 21 cas seulement déclarés en 1987 avec une prévalence
de 0,5 % dans la population générale, le Cameroun
est passé à plus de 34 000 cas en l’an 2000,
selon les estimations du Comité national de lutte contre
le Sida (Cnls). Estimations contenues dans une enquête publiée
cette année-là. La prévalence de l’infection
dans la population sexuellement active était alors de 12
% environ, lisait-on dans cette enquête parcellaire du Cnls,
la première et toute dernière, avant celle publiée
récemment par le ministère de la Santé publique
(Minsanté), avec l’appui technique de l’Institut
nationale de la statistique (Ins). En d’autres termes, un
Camerounais sexuellement actif sur 9 était porteur du Vih,
soit près d’un million de séropositifs au total,
selon les statistiques du Cnls en 2000. Peu avant la sortie du Minsanté,
le Cnls soutenait encore dans les conférences et autres fora
d’échange que la séroprévalence était
encore de 33 % dans la tranche d’âge de 15 à
29 ans. Lire la suite
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Le sida gagne du terrain à
Madagascar. Colloque régional à Iavoloha : Le président
en grande conversation avec le responsable de ONU-Sida Afrique - L'express
- Madagascar - 09/11/2004 |
Iles de l’océan
Indien, unissez-vous contre le sida ! La Réunion, Maurice,
les Comores et Madagascar tiennent depuis hier le III ème
colloque régional sur la pandémie, nouveau fléau
mondial.
"La situation est inquiétante à Madagascar car
le taux de prévalence du Sida est en phase d’accroissement
depuis l’année dernière alors que pour les autres
pays de la Commission de l’Océan Indien, il est inférieur
à 1%", a exposé le ministre de la santé,
Jean Louis Robinson. Les travaux du colloque régional ont
été ouverts officiellement par le président
Marc Ravalomanana, accompagné du premier ministre Jacques
Sylla, au palais d’Etat d’Iavoloha, hier dans la matinée.
Le chef de l’Etat a rappelé aux pays membres de la
COI, ce qu’il estime être les points cardinaux de la
lutte contre le sida : leadership, ressources, prévention
et soins, et intégration des victimes.
Partenariat religion- Etat
Le Président de la République a encore une fois montré
l’importance qu’il accorde au partenariat religion-Etat.
Les communautés religieuses doivent "non seulement faire
respecter les dix commandements, mais aussi sensibiliser les masses
les plus vulnérables". Il a recommandé que les
malades du sida ne doivent pas être exclus de la société,
mais être considérés comme de simples malades.
Nous devons "travailler ensemble, partager nos expériences
et chercher des solutions concrètes", a déclaré
le Président. Il a interpellé les autorités
coutumières et religieuses, de même que les citoyens.
" Les citoyens doivent se serrer les coudes, prendre des initiatives
et leurs responsabilités " a-t-il souligné. En
s’adressant, aux jeunes, l’avenir de la Nation, il a
insisté sur le devoir de vigilance. Vavah Rakotoarivonjy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26020&r=4&d=2004-11-09
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Les aides-soignants manquent dans
les hôpitaux : Il faudrait beaucoup d'aides-soignants dans les
hôpitaux du pays - L'express
- Madagascar - 08/11/2004 |
Le docteur Rabarijaona du service
de neurochirurgie à l’hôpital HJRA tire la sonnette
d’alarme sur ce problème préoccupant.
Ils sont la cheville ouvrière d’un secteur dont dépend
le bien être de toute la population. Et comme tous les instruments
utiles, ils sont rares. Il s’agit des paramédicaux,
que le grand public connaît mieux sous les traits de l’infirmier,
de la sage-femme, ou encore de l’anesthésiste-réanimateur.
Rare, c’est le mot. Insuffisant est de plus en plus entendu
dans les services hospitaliers. Au service neurochirurgie du centre
hospitalier universitaire/hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona
(CHU/HJRA), les aides-soignants sont non seulement insuffisants,
"ils sont tous confrontés à des problèmes
de santé comme les problèmes du cœur ou de la
tension".
Le docteur Rabarijaona Mamiarisoa, chef de clinique de ce service
de neurochirurgie avait alerté l’opinion lors des dernières
journées de la neurochirurgie, sur ce " problème
qui devient préoccupant ". La moyenne d’âge
des infirmiers qui travaillent avec lui est de 51 ans. "Ils
seront retraités d’ici 5 à 10 ans", prévient-il.
Mais la relève est loin d’être assurée.
Le service de neurochirurgie est assez spécifique.
Accompagner le malade
Les six provinces sont toutes dotées d’un Institut
de formation des paramédicaux. Celui d’Antananarivo
a effectué sa rentrée solennelle vendredi. Il compte
actuellement 105 généralistes en formation, 108 apprentis
sages-femmes, 23 élèves techniciens appareilleurs
orthopédistes, 60 apprentis kinésithérapeutes,
63 techniciens de laboratoire, 53 infirmiers dans la section santé
mentale.
L’Institut de formation des paramédicaux d’Antananarivo,
qui "revêt un caractère national" selon son
Mme Ramino, son premier responsable, est le seul dans tout Madagascar
à former des infirmiers anesthésistes-réanimateurs
et des assistantes sociales chargées d’accompagner
et de conseiller le malade dans les démarches administratives
qu’il aura à effectuer lors de son séjour à
l’hôpital.
Les aides-soignants sont par définition ceux qui sont chargés
de prolonger l’action du médecin et qui assurent la
continuité des soins. De la sympathie, une présence,
de la compétence et de la compréhension. Cela manque
beaucoup dans nos hôpitaux. Essentiellement parce que le nombre
de personnes chargées d’en prodiguer est nettement
insuffisant. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=25980&r=4&d=2004-11-08
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Recherche sur le sida et
essais cliniques : Les chercheurs sénégalais renforcent
leurs capacités - Le
Soleil - Sénégal - 04/11/2004 |
Les essais cliniques sont essentiels
dans la progression des soins contre les maladies. Les chercheurs
sénégalais partagent les bonnes pratiques avec leurs
partenaires.
Les travaux d’un atelier sur les bonnes pratiques en matière
de recherche scientifique et tout principalement dans la conduite
des essais cliniques a débuté hier à Dakar, à
l’intention de près d’une trentaine de jeunes praticiens
sénégalais officiant à la faculté de Médecine
et de Pharmacie, ainsi que dans les deux plus gros hôpitaux
de Dakar, notamment Aristide Le Dantec et Fann.
Ces travaux, qui doivent prendre fin aujourd’hui après
quatre jours d’échanges, avaient pour but, selon le Pr.
Souleymane Mboup, un des facilitateurs de cette rencontre "d’imprégner
(ou de ré-imprégner) les chercheurs sur les normes qui
entourent l’essai clinique". L’essai clinique, en
lui-même, rappelle-t-on, aide à vérifier les nouvelles
méthodes de diagnostic, de traitement, de contrôle des
maladies, en particulier les nouveaux médicaments et les nouvelles
combinaisons thérapeutiques.
Pour ce programme qui va démarrer en début d’année
prochaine, les essais cliniques concernant la recherche sur le Vih/Sida
en sont les points essentiels des activités à venir
que proposeront les chercheurs sénégalais ou (et) les
organisations de scientifiques internationales (Cdc, Nih, Anrs, Ird,
Université de Harvard, Care, etc.). Il est vrai que l’Afrique,
où circulent plusieurs sous-groupes du virus du Sida et où
les législations ne sont pas très pointues en la matière,
offre un «terrain privilégié» voire fort
attrayant pour les essais cliniques concernant des sujets de recherche
de firmes ou instituts étrangers des pays riches.
«Le Sénégal est, nous a-t-on signalé, le
premier pays à bénéficier de ce programme qui
devrait permettre aux équipes de chercheurs, dont celles, entre
autres, des Pr. Souleymane Mboup, chef du Service de bactériologie-
Virologie du Chu de Dakar, et Pape Salif Sow, chef de Service à
la clinique des maladies Infectieuses du Chn de Fann, d’être
aux (mêmes niveaux) standards des pays occidentaux et de former
un personnel qui serait compétitif sur le plan international,
et autonome».
C’est en fait aussi la mise en œuvre d’un nouveau
programme intitulé Cipra, créé par l’Institut
National de la Santé (Nih) des Etats-Unis en vue de mettre
des financements pour la recherche à la disposition d’équipes
de chercheurs des pays en voie de développement sans le recours
de partenaires internationaux.
Le médecin colonel Babacar Dramé, directeur des Etudes,
de la Formation et de la Recherche (Derf), a indiqué qu’une
recherche ne peut être menée sans information de la personne
sur laquelle l’essai est mené et sans qu’elle ait
donné son consentement éclairé.
Il a révélé l’existence de comités
de protection des personnes et, aussi, depuis 2001, du conseil national
pour la recherche en santé, dont un arrêté ministériel
signé, cette année 2004, en donne une structuration
définitive. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=43612&index__edition=10331
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Antoinette Sassou Nguesso
défend la cause de la drépanocytose au Sénat
à Paris - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 04/11/2004 |
Antoinette Sassou Nguesso, en ses
qualités de présidente de la fondation Congo-Assistance
et ambassadrice de l’ONG Sud Développement, est intervenue
cet après-midi au Sénat, à Paris, à l’occasion
d’une conférence de presse consacrée au lancement
d’une campagne internationale de sensibilisation à la
drépanocytose.
Cette conférence, placée sous le haut patronage de l’ancien
président béninois, Emile Derlin Zinsou, de l’épouse
du chef de l’Etat congolais, Antoinette Sassou Nguesso, et de
l’épouse du chef de l’Etat sénégalais,
Viviane Wade, était organisée par le Réseau francophone
de lutte contre la drépanocytose (RFLD).
Antoinette Sassou Nguesso a rappelé, au cours de son intervention,
que la drépanocytose, si elle est peu médiatisée
en Europe, est une maladie qui touche plus de 50 millions de personnes
dans le monde sans distinction de continent, l’Afrique noire
et les Caraïbes étant les plus concernés avec un
taux de prévalence qui oscille entre 10 et 40 %. «Son
apparition dans la communauté noire fait penser qu’elle
n’est réservée qu’à cette race, a
précisé la présidente de la fondation Congo-Assistance.
Pourtant, les chercheurs le confirmeront, elle est aujourd’hui
présente en Europe et prend des proportions graves en France
à travers sa population d’origine africaine et caribéenne
d’une part, et le métissage d’autre part. C’est
donc un défit qui attend l’humanité, à
côté de tant d’autres comme le sida, le paludisme
et la tuberculose.»
En Afrique, 200 000 enfants sont atteints chaque année à
la naissance. «Au Congo, a ajouté Antoinette Sassou Nguesso,
la drépanocytose constitue un véritable problème
de santé publique et un drame social (…). Pour une population
de trois millions d’habitants, environ 25 % est porteur du trait
génétique, c’est-à-dire transmetteur de
la maladie, et 2 % des enfants naissent drépanocytaires (…).
Elle demeure la première cause d’hospitalisation et de
consultations dans le service d’hématologie et dans certains
services de pédiatrie de Brazzaville et de Pointe-Noire.»
Il reste que les coûts d’hospitalisation et de suivi médical
régulier des patients freinent considérablement leur
prise en charge. Sans compter les problèmes liés à
la transfusion sanguine, aux mesures préventives et aux complications
aiguës et chroniques. «La prise en charge des malades
nécessite des actions synergiques savamment menées par
une équipe pluridisciplinaire impliquant les acteurs de la
santé, les malades, les parents, les décideurs politiques,
les associations, les ONG et les organisations internationales»
a conclu la première dame du Congo, en adressant un message
de reconnaissance tout particulier au président Emile Derlin
Zinsou et à Viviane Wade pour leur engagement, ainsi qu’à
la présidente de l’ONG Sud développement, Edwige
Badassou, et aux professeurs de médecine Tchernia, Galactéros
et Girot.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7231
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Paroles d’expert...
Professeur Lamine Gueye, physiologiste : Les thérapeutiques
du ramadan - Le
quotidien - Sénégal - 04/11/2004 |
«Chez un diabétique
soumis à un régime et qui ne prend pas d’insuline
dans la journée, le seul fait de jeûner peut réduire
son taux de sucre. S’il ne prend pas de comprimés et
que le régime règle son problème, le jeûne
peut améliorer sa maladie, de même que chez ceux qui
ont l’hyper-cholestérolémie, c’est-à-dire
l’augmentation du taux de cholestérol.»
«Un des bienfaits du ramadan, c’est que l’on peut
maigrir. Or l’excès de poids donc l’obésité
est une véritable maladie. Le jeûne peut être l’occasion
de perdre son excès de poids car on réduit l’apport
d’aliments de jour comme de nuit. C’est une occasion propice
pour ceux qui ont des difficultés à respecter un régime.
Le fait de réduire l’apport alimentaire et de soigner
cet apport sur le plan qualitatif permet de lutter contre ce qu’on
appelle en médecine les facteurs du risque cardio-vasculaire.
Non seulement on peut réduire la quantité calorique
que l’on apporte, mais on peut aussi réduire certaines
formes d’alimentation notamment les graisses et les sucres.»
«Le ramadan peut permettre de rompre avec les mauvaises habitudes
alimentaires ou les habitudes comportementales telles que le tabac,
la prise d’alcool ou encore la prise de drogue. En outre les
pratiques pendant ce mois, comme le nafila (prières surérogatoires)
ont un aspect sanitaire car les prières sont souvent assez
longues, cela consiste à faire des étirements musculaires
et des assouplissements des articulations».
«Par ailleurs, le ramadan a tendance à réduire
le sommeil nocturne et plutôt à installer et favoriser
le sommeil diurne surtout dans l’après-midi. Du fait
que les gens se couchent tard, après les repas de la nuit,
les gens ont tendance à rester longtemps éveillé.
Il y a aussi la prise de boissons comme le bissap qui contient de
la vitamine C ou les jus d’orange, ces différentes boissons
laissent le sujet éveillé, qui pendant ce temps ne va
pas au lit, cause et décale son heure de sommeil.»
«La réduction du temps de sommeil pendant la nuit accompagnée
d’une somnolence pendant la journée est donc à
l’origine d’une désorganisation du sommeil de manière
générale qui est décalée vers la journée.
Or ce n’est pas la même qualité que la nuit. Avec
la température ambiante qui est plus allégée
la journée, le sommeil n’est pas profond.» Amadou
Makhtar NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=19147&index_edition=561
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JNV 2004 : quatrième
passage : 61055 enfants immunisés contre la polio - sidwaya
- Burkina Faso - 03/11/2004 |
Les responsables, acteurs et partenaires
de la santé du district sanitaire de Ziniaré ont fait
le bilan du 4è passage des JNV 2004, le jeudi 21 octobre 2004.
Ce bilan a été jugé satisfaisant car 61005 enfants
ont été vaccinés contre la poliomyélite
du 09 au 12 octobre 2004, soit une couverture vaccinale de 108,22%
De ce bilan du 4e passage des JNV 2004, il ressort que sur le plan
de la mobilisation sociale, trois rencontres préparatoires
ont été tenues et des émissions radiophoniques
diffusées avant et pendant les JNV. Ce qui a suscité
une implication effective de la communauté. Au plan organisationnel,
les tâches ont été reparties entre l'équipe-cadre
du district, les infirmiers chefs de poste et les vaccinateurs d'où
leur forte mobilisation. La stratégie utilisée a été
le porte-à-porte. Ce qui a permis la vaccination de 61005 enfants
de 0 à 5 ans sur une population-cible de 56419 enfants, soit
un taux de couverture vaccinale de 108,22 % pour ce 4è passage.
Malgré le bon déroulement de la vaccination, quelques
forces et faiblesses ont été décelées.
Par rapport à la mobilisation des ressources, celles financières
ont été insuffisantes, leur allocation tardive et toutes
les formations sanitaires n'ont pas été prises en compte.
Comme points forts, on a noté une mobilisation sociale satisfaisante,
une bonne couverture vaccinale et une implication de l'administration.
Les points faibles se résument à l'insuffisance d'information
dans certaines localités, le déroulement de ce 4è
passage à la période des récoltes.
A l'issue des échanges et des explications sur les taux de
couverture vaccinale par formation sanitaire, il a été
recommandé la dotation du district en mégaphones et
de deux réfrigérateurs et l'allocation suffisante et
à temps des ressources financières. Tirant leçon
des forces et faiblesses, acteurs et partenaires de la santé
se sont engagés à renforcer l'information et la sensibilisation
au sein de la population pour le succès des passages à
venir. Au plan financier, ce 4è passages a coûté
11 169 616 FCFA. Dans la région sanitaire du Plateau central,
174 561 enfants ont été vaccinés, soit 108%.
Et pour mieux réussir les passages à venir, il faudra
élaborer des termes de référence pour les partenaires,
impliquer davantage les préfets de départements, renforcer
les compétences des vaccinateurs, respecter les consignes en
matière de supervision et délimiter les zones à
couvrir par les équipes.
Abdias Cyprien SAWADOGO - AIB-Oubritenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_03_11/sidwaya.htm
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Paludisme : un nouveau
vecteur découvert au Cameroun. L’exploitation biologique
des moustiques collectés le long des rives du Ntem a permis
de faire une nouvelle découverte - Cameroon
tribune - Cameroun - 03/11/2004 |
Cette fois, c’est du Cameroun
que vient la nouvelle. La livraison de la revue scientifique de l’Institut
de recherche pour le développement (IRD) du mois de juillet
dans sa fiche n° 207 fait état de ce que, des chercheurs
ont découvert au sein du groupe d’espèces "Anopheles
nili", une nouvelle espèce nommée "Anopheles
ovengensis". A ce jour, on dénombre sur le continent quatre
groupes de vecteurs du genre Anopheles (Anopheles gambiae, Anopheles
funestus, Anopheles nili et Anopheles moucheti). Chacun concentre
un ensemble d’espèces morphologiquement très proches
mais génétiquement différentes. Dans le cadre
du programme PAL+, initié par le ministère de la Recherche
scientifique et technique en 1999, des chercheurs de l’IRD et
de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies
en Afrique centrale (OCEAC) ont étudié la morphologie
et la génétique des moustiques de ce genre. Ils se sont
intéressés particulièrement au groupe "Anopheles
nili". Cette espèce se trouve principalement en Afrique
centrale.
L’étude des larves et d’adultes collectés
le long des rives du Ntem, dans le sud du Cameroun a permis à
ces chercheurs de mettre en évidence des variations morphologiques
entre les spécimen, rendant difficile leur classification au
sein de l’une des trois espèces connues du groupe "Anopheles
nili". De l’avis des experts, cette observation suggère
l’existence d’une nouvelle variante dite "Oveng form",
du nom du village où celle-ci a été collectée.
Les outils de la biologie moléculaire ont ensuite permis aux
chercheurs de confirmer génétiquement, les différences
observées et d’élever l’ "Oveng form"
au rang d’espèce sous le nom d’ "Anopheles
ovengensis". La découverte du parasite Plasmodium falciparum,
agent pathogène transmis à l’homme par des moustiques,
chez cette nouvelle espèce, démontre qu’il s’agit
d’un nouveau vecteur du paludisme.
Au moment où la lutte contre le paludisme prend une nouvelle
orientation au Cameroun grâce à la subvention du Fonds
mondial, l’actualité scientifique autour de cette maladie
est plus qu’abondante. En octobre, on a parlé des promesses
d’un vaccin candidat au Mozambique. Des scientifiques ayant
participé à l’essai organisé par GSK Biologicals,
une unité du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline,
avaient déclaré à cette occasion que le développement
d’un vaccin efficace contre le paludisme était faisable.
Toutefois en attendant d’assurer la véritable immunité
à 100%, la recherche se poursuit. Les ravages de la maladie
aussi. En effet, le paludisme tue plus d’un million de personnes
par an dans le monde. Le continent africain caracole en tête
des victimes avec 90% des décès. Normal donc que la
lutte contre cette maladie parasitaire s’y intensifie. Armand
ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j08112004&idart=20276&olarch=j03112004&ph=y
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Lutte contre le chômage
des médecins : Gbagbo veut des propositions - Le
libéral - Côte d'Ivoire - 03/11/2004 |
Le président Laurent Gbagbo
a procédé samedi, au Palais de la Culture, à
la clôture des travaux de l'Assemblée générale
de l'Ordre des médecins. Il a plaidé pour le bien-être
de la population
Le président Laurent Gbagbo a procédé samedi,
au Palais de la Culture, à la clôture des travaux de
l'Assemblée générale de l'Ordre des médecins.
Il a plaidé pour le bien-être de la population. "Il
n'est pas normal qu'un pays en voie de développement comme
la Côte d'Ivoire souffre de problème de médecins",
a-t-il indiqué. Bien avant, il a exhorté le président
du Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom), le pédiatre
Aka Kroo Florent, à plus de travail. Par ailleurs, le chef
de l'Etat s'est dit ouvert à l'Ordre des médecins. "Je
vous demande de nous faire des propositions", a-t-il conclu.
Le ministre de la Santé, le Dr. Mabri Toikeusse a pour sa part
procédé à l'inventaire des maux qui minent la
médecine. Dont le chômage des médecins et la pratique
illégale de la profession etc. Dr. Aka Kroo a promis lutter
contre ces maux. A l'ouverture, le Pr. Bohoussou Kouadio, le Secrétaire
général du Conseil national de l'Ordre a plaidé
pour un meilleur exercice de la médecine, avant de faire des
recommandations. Notamment la reprise de l'enseignement de la déontologie
à l'Ufr des sciences médicales, une collaboration renforcée
entre le ministère de la Santé et le Conseil de l'Ordre
etc.
Si rien n'est fait selon le professeur Bohoussou, la corporation connaîtra
de sérieux problèmes. Du fait que, selon lui, la nouvelle
génération n'accepte plus de suivre le cursus réalisé
par les aînés. "Rapidement que des mesures soient
prises pour éviter la chienlit et la fraude dans les années
à venir", a-t-il souhaité.
Sibailly Eric Loïc. (Stagiaire)
Lire l'article original : http://www.leliberal.info/pmain.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=6555
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