Actualités
de la santé
en Afrique
Novembre 2004
Au sommaire de cette semaine :
Cameroun :
© Vivre avec le diabète au Cameroun
© Ce que coûte le traitement du cancer
© Sida : sécuriser l’allaitement maternel
© Poliomyélite : Le virus rôde toujours
© L’obésité, un gros problème
Congo :
© L’OMS prévoit une pénurie de
l’artémether-luméfantrine...
Gabon :
© XIIe concours du CAMES
Madagascar :
© Midongy du sud en quête de médecins et
de sages-femmes
© 3 800 fonctionnaires de la santé recrutés
en 2005
© Lutte contre les vers intestinaux
© "23 personnes porteuses du VIH et non des sidéens"
Sénégal :
© Paludisme : Le Sénégal revoit ses choix
de médicaments
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Dépendance : Vivre
avec le diabète au Cameroun. Les chiffres. Les interdits. L'accès
aux soins. Conseils pratiques - Mutations
- Cameroun - 16/11/2004 |
Malade cherche
soins
La question de la prise en charge demeure.
Le diabète est la sixième cause de décès
dans les pays sous-développés. Et la quatrième
dans ceux du Nord. Il survient à la suite d'un trouble de l'utilisation
et du stockage dans l'organisme des sucres apportés pendant
l'alimentation. En principe, c'est l'insuline, une hormone produite
par le pancréas, qui devrait régler la quantité
de ce sucre.
D'après le Dr Colette Ndedi, de l'hôpital Laquintinie
de Douala, le diabète est incurable. "Maladie chronique,
il persiste toute la vie. Parce que les hommes de science n'ont pas
encore trouvé de médicament. Toutefois, la prise en
charge correcte de la maladie par le patient lui-même, avec
l'aide de son médecin, doit permettre d'en éviter les
complications", explique le médecin. En effet en l'absence
de traitement le malade peut être sujet à un arrêt
cardiaque, à la cécité. Il peut arriver que l'on
lui ampute un membre ou alors qu'il devienne sexuellement impuissant.
Ainsi donc, pour enrayer cette affection à grande échelle,
il est urgent de lutter contre le surpoids et l'obésité,
qui font trop souvent le lit de cette maladie, surtout chez la gent
féminine du fait des multiples accouchements. Par ailleurs
de nombreuses initiatives ont vu le jour pour combattre la terrible
maladie. Au Cameroun, par exemple, M. Toukam Emile a mis le Big-diabète-bang
sur le marché. Selon lui, ce produit fait à base de
plantes naturelles, soigne les diabètes de type I et type II
(insulino-dépendant et non insulino-dépendant). Le médicament
n'a peut être pas encore eu l'onction de la communauté
scientifique camerounaise et internationale, mais celle d'une bonne
tranche de la population de Douala où il est commercialisé.
Une autre initiative, c'est la création en 2003 de l'Association
des volontaires pour la promotion de la santé (Avopros), dont
l'une des missions est de contribuer à la lutte contre le diabète.
Elle apporte sa modeste contribution à la prise en charge de
la maladie, même si son centre de dépistage et de suivi
des diabétique et hypertendus, n'est pas toujours à
même de répondre à tous les problèmes des
diabétiques de Batcham, à cause de l'absence d'un spécialiste
et des infrastructures. Jeudi 11 novembre dernier, en prélude
à la célébration de la journée mondiale
du diabète qui devait se célébrer trois jours
plus tard, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena
Awono, a procédé à l'inauguration hier du Centre
national d'obésité à l'Hôpital central
de Yaoundé. Les statistiques rendues publiques par le Minsanté
font état de 900.000 diabétiques au Cameroun. Malades
qui souffrent de la rareté des centres de diabétologie.
Ils n’en existent qu’à l’Hôpital central
de Yaoundé et à l’Hôpital Laquintinie à
Douala. Par ailleurs, le coût de la prise en charge est tout
aussi élevé que le manque d'informations et d'éducation
sur la maladie.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1100560111 |
Midongy du sud en quête
de médecins et de sages-femmes. Les habitants de Midongy du
Sud aimeraient que cette sage-femme travaille chez eux - L'express
- Madagascar - 16/11/2004 |
Les agents médicaux et
paramédicaux rechignent à travailler dans les centres
de santé de la région du Sud-Est à cause des
conditions matérielles difficiles.
Beaucoup vont mourir si cela perdure. La sous-préfecture
de Midongy du Sud souffre du manque de personnel médical
et paramédical. A l'exception du centre de santé de
district (CSD) du chef-lieu du fivondronana, les six centres de
santé de base de deuxième catégorie (CSB 2)
existant dans cette localité ne disposent pas de médecin.
Pour le personnel paramédical, seul le CSD de la ville dispose
d'une sage-femme.
Cette information est donnée par le député
élu à Midongy, Jean Noël qui interpelle le pouvoir
en place sur le problème enduré par la population
de sa circonscription. Cette situation rend vulnérable la
condition sanitaire des populations locales. "Beaucoup de femme
meurent lors de l'accouchement notamment dans les campagnes",
explique le député. Cependant, l'insuffisance de données
statistiques faute de rapport émanant de ces centres de santé
rend difficile d'avancer des statistiques.
Avant, ces centres de santé étaient dotés de
médecin. Un chirurgien et un anesthésiste ont travaillé
dans ce CSD équipé d'un bloc opératoire. Même
cas pour les CSB2, qui n'avaient pas connu de problème de
personnel durant le précédent régime.
Située à 93 km de Vangaindrano, la sous-préfecture
de Midongy constitue une zone très enclavée à
cause de l'état défectueux de la route. Pendant la
saison des pluies, il faut trois jours pour parcourir ces 93 km.
A cause de cette situation, beaucoup de fonctionnaires ne veulent
pas y aller. Depuis l'année dernière, deux seulement
sur des six médecins affectés par le ministère
de la Santé dans ce fivondronana, ont rejoint leur poste.
Cinq médecins à affecter
Interrogé sur cette situation prévalant à Midongy,
qui est un exemple-type de ce que Befotaka endure, le chef de service
personnel médical du ministère de la Santé
et du planning familial (Mspl) Dimison Randriamalanjaona affirme
que cinq médecins seront envoyés dans ces deux localités,
avant de la fin de cette année. Ils sont parmi les 150 nouvellement
recrutés par voie de concours du mois d'avril dernier.
La disponibilité pour rejoindre dans les zones très
reculées est parmi les critères de recrutement de
ces nouveaux médecins. C'est pourquoi, les populations de
ces deux fivondronana peuvent être tranquilles car ces médecins
ne se désisteront pas. D'autant plus que la première
vague de ces nouveaux recrus doit rejoindre poste tout de suite
après leur sortie officielle qui aura lieu le 25 novembre
au siège du ministère de la Santé publique.
Le ministère vient de recruter également 150 paramédicaux.
"Toutefois, les responsables ministériels ne peuvent
pas encore se prononcer sur la répartition de ces nouveaux
recrus avant l'adoption du budget 2005", affirme le chef de
service personnel paramédical auprès du Mspl. Teholy
Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26298&r=13&d=2004-11-16
|
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3 800 fonctionnaires
de la santé recrutés en 2005 - L'express
- Madagascar - 16/11/2004 |
Le ministère de la Santé
et du planning familial embauche. 8500 personnels médicaux,
paramédicaux et administratifs seront enrôlés
d'ici 2007. Rien que l'année prochaine, le département
ministériel compte retrouver plus de 3 800 fonctionnaires
de plus dans ses rangs.
Pour couvrir le système médical en place, le gouvernement
mettra la main à la poche pour recruter près de 1500
pour le personnel médical, 1300 pour personnel paramédical
et 900 pour l'administration dès 2005.
Comme les autres départements ministériels, le ministère
de la Santé et du planning familial souffre d'un manque de
personnel. Une sage-femme s'occupe par exemple 10 000 habitants,
Une "situation catastrophique", selon les intéressées.
Mais le secteur de la santé constitue, avec l'éducation
et les infrastructures de communication, l'une des priorités
du gouvernement.
Pour cette campagne de recrutement, le gouvernement prévoit
250 milliards Fmg, dont 85 milliards Fmg pour l'année 2005.
Elle sera financée par les soldes globales qui ont connu
une augmentation de 14,5%. Ajoutée au fond de l'Initiative
des pays pauvres très endettés (Ippte), cette enveloppe
sera de l'ordre de 16%. Iloniaina A.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26325&r=4&d=2004-11-16 |
Ce que coûte le traitement
du cancer. Les dépenses du patient sont fonction du stade d’évolution
de la maladie - Cameroon
tribune - Cameroun - 16/11/2004 |
La convention de partenariat que
vient de signer le ministre de la Santé publique avec les Laboratoires
Sanofi Aventis va faire bouger les choses dans le processus de prise
en charge des malades cancéreux. Plusieurs raisons permettent
de le penser. D’abord, il faut relever que les médicaments
fabriqués par ces laboratoires vont bénéficier
d’une baisse de coût à l’achat pour le ministère
de la Santé publique qui les achète au prix de gros.
Ensuite, le Comité national de lutte contre le cancer va mettre
sur pied des mécanismes, en accord avec le ministère
de la Santé publique, pour que ces médicaments parviennent
aux malades à des coûts réduits et enfin, les
Laboratoires se sont engagés à participer financièrement
à la formation d’un oncologue médical (bourse
d’études) ainsi qu’à la formation de deux
infirmiers spécialisés dans la chimiothérapie.
Si on ajoute à cela le sponsoring de deux séminaires
de cancérologie par an pour sensibiliser les populations sur
la prévention du cancer, on peut croire que rien ne sera plus
comme avant. Cette panoplie de mesures a pour unique but de réduire
la prise en charge des patients cancéreux.
Au Cameroun, le traitement se définit autour de la chirurgie,
de la chimiothérapie et de la radiothérapie. D’après
le Dr Paul Ndom, oncologue médical à l’Hôpital
général de Yaoundé et par ailleurs secrétaire
permanent adjoint du Comité national de lutte contre le cancer,
ce traitement est fonction du stade dans lequel le malade arrive à
l’hôpital. Seuls des médecins spécialisés
sont habilités à administrer les différents traitements.
C’est pour cela qu’actuellement l’Hôpital
général de Yaoundé fait office de référence
dans la prise en médicale des patients cancéreux. On
y retrouve par exemple des chirurgiens spécialisés pour
le cancer, des chimiothérapeutes et des radiothérapeutes.
L’Hôpital général de Douala est également
suffisamment équipé pour faire face à cette pathologie.
L’hôpital Laquintinie de Douala et l’Hôpital
central de Yaoundé sont équipés en partie. A
côté de ces structures, on a les hôpitaux de district
qui orientent les malades vers les centres de traitement spécialisés
après le dépistage.
En ce qui concerne le coût du traitement, les avis concordent,
il est onéreux. Mais, il est lui aussi fonction du stade d’évolution
de la maladie. Les spécialistes affirment qu’un cancer
précoce se soigne moins cher. Dans le détail, pour une
petite intervention, on peut aller de 50 000 à 300.000 francs
CFA en chirurgie. Une chimiothérapie va coûter de 100.000
à un million de francs et une radiothérapie tourne autour
de 125 000 à 300 000 francs CFA. Mais les experts affirment
que le cancer a un traitement encore moins cher. Il s’agit de
la prévention. Plus on se rend vite à l’hôpital
plus il y a des chances de combattre la maladie.
Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j16112004&idart=20606&olarch=j16112004&ph=y |
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Sida : sécuriser
l’allaitement maternel. Un séminaire vient de s’achever
à ce sujet à l’Hôpital gynéco obstétrique
et pédiatrique de Yaoundé - Cameroon
tribune - Cameroun - 16/11/2004 |
Le fait est réel. Le virus
du sida peut effectivement être transmis de la mère à
l’enfant à travers l’allaitement au sein. Les chiffres
du Comité national de lutte contre le sida (CNLS) évaluent
le risque de transmission jusqu’à 10 %, surtout lorsque
l’allaitement est prolongé. C’est justement là
le côté pervers de la situation, puisqu’il est
conseillé aux mères de nourrir leurs bébés
au sein jusqu’à l’âge de 24 mois. Un autre
facteur aggravant de la menace selon le Pr. Pierre Fernand Tchokoteu,
responsable du service de pédiatrie à l’Hôpital
gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé
(HGOPY), et par ailleurs coordonnateur délégué
du comité de lutte contre le sida de cette formation hospitalière,
c’est l’allaitement mixte (maternel et artificiel). Le
spécialiste précise que le risque n’existe que
si la mère est infectée. C’est donc pour mieux
outiller théoriquement et pratiquement les personnels de cette
structure sanitaire sur la prise en charge de ces cas que trente d’entre
eux ont eu droit à cette formation de cinq jours, du 8 au 12
novembre, à l’initiative du CNLS.
Les communications ont varié entre des sujets généraux
de l’allaitement maternel (situation de l’allaitement
maternel au Cameroun, mécanismes de lactation, techniques d’expression
de conservation du lait, problèmes en lactation, sevrage…)
au rapport entre cette pratique naturelle et le sida. Sous la houlette
du Dr Anne Esther Njom Nlend, les thèmes de l’allaitement
maternel et le Vih ont ainsi été présentés,
accompagnés de jeux de rôles, de démonstrations
et de cas pratiques de conseils et de prise en charge de mères
séropositives allaitantes.
Selon le Pr. Tchokoteu, c’est là tout l’enjeu de
ce séminaire : "Il permettra, dans le cadre de la prévention
de la transmission de la mère à l’enfant (PTME),
de donner une bonne formation à nos personnels, chargés
de conseiller les mères." Le groupe de séminaristes,
composé de pédiatres, de gynécologues, de réanimateurs,
de dermatologues, de pharmaciens, de sages-femmes, d’infirmières,
d’assistantes sociales et de psychologues, viendra renforcer
un dispositif déjà existant au HGOPY. Toujours selon
le coordonnateur délégué de l’unité
de lutte contre le sida, des comités de suivi y ont déjà
été mis en place aux niveaux des consultations prénatales,
de la maternité et de l’encadrement néonatal.
Ce séminaire, en plus d’améliorer les techniques
de counselling, devrait instruire les concernés sur les alternatives
à la transmission du Vih à travers l’allaitement
maternel : prise des anti-rétroviraux avant et après
l’accouchement, et l’allaitement artificiel. La menace
est certes effective, mais l’espoir aussi.
Serges Olivier OKOLE
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j16112004&idart=20577&olarch=j15112004 |
Poliomyélite : Le
virus rôde toujours. Les journées nationales de vaccination
synchronisées débutent le 19 novembre prochain - Mutations
- Cameroun - 12/11/2004 |
"Nous assistons de nos jours
à une résurgence des cas de poliomyélite importés
du Nigeria vers les pays voisins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre
(...) Au Cameroun, par exemple, après trois années consécutives
sans aucun cas de poliovirus sauvage déclaré, deux cas
importés du Nigeria ont été notifiés en
2003, et trois en 2004...". Malgré les efforts effectués
depuis 1996 pour une éradication complète de la poliomyélite
au Cameroun, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena
Awono, avoue son inquiétude face au retour annoncé de
la maladie. C'est vrai que les chiffres ne sont pas encore particulièrement
alarmants, mais il est question de rester très prudent, surtout
que sur les 872 cas enregistrés dans le monde depuis le début
de l'année, les trois quarts proviennent de l'Afrique de l'Ouest
et du Centre. Une vigilance permanente est par conséquent prescrite,
face à ce "monstre" qui s'attaque surtout aux enfants
de moins de cinq ans, et les rend invalides pour la vie, après
avoir paralysé leurs membres.
Pour rendre plus efficace la croisade engagée contre le virus
de la poliomyélite en Afrique, les ministres de la Santé
de l'Union africaine, en collaboration avec l'Assemblée mondiale
de la Santé, ont donc décidé de mener, avant
la fin de l'année 2004 en cours, des campagnes de vaccination
synchronisées au Nigeria, l'un des principaux foyers de résistance
du virus, et dans 22 autres pays de la sous-région. Selon le
Minsanté, qui a donné une conférence de presse
hier à Yaoundé, environ 80 millions d'enfants africains,
dont 4 millions au Cameroun, sont concernés par cette campagne.
Les journées de vaccination organisées simultanément
dans l'ensemble des pays concernés débutent donc le
19 novembre prochain, pour une première phase qui va jusqu'au
23 novembre. La seconde partie, elle, couvrira la période du
17 au 21 décembre 2004.
Mobilisation
Un appel qui concerne tous les parents, invités une fois de
plus à conduire leurs enfants âgés de zéro
à cinq ans vers les équipes de vaccination. Et, comme
le précisent les responsables du Minsanté, même
les enfants déjà vaccinés doivent l'être
de nouveau, pour, expliquent-ils, " augmenter la chance de ces
enfants à être suffisamment protégés et
provoquer ainsi l'immunité collective ". La poliomyélite,
comme bon nombre de parents ne le savent pas, se transmet en effet
tant par voie orale que fécale, d'une personne contaminée
à une autre non infectée. Un enfant qui a reçu
sa dose de vaccin il y a longtemps reste par conséquent exposé;
du moins, tant que son système immunitaire n'est pas totalement
développé. Face à l'ampleur du problème,
l'Organisation mondiale de la santé (Oms) s'est néanmoins
donnée un défi : celui d'éradiquer complètement
la maladie du monde d'ici la fin de l'année 2005. Au Cameroun,
par exemple, les résultats des campagnes de vaccination sont
encourageants. De 22% en 1996, on est notamment passé à
une couverture vaccinale de plus de 102% en 2004. Eugène Dipandas
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1100212346 |
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Lutte contre
les vers intestinaux. 23.000 élèves à déparasiter
dans le Sud - L'express
- Madagascar - 11/11/2004 |
Une bonne initiative au profit
de l'écolier. Une campagne de déparasitage a été
lancée dans 87 écoles du Sud de l'île par le
Programme alimentaire mondial (Pam).
Une équipe constituée par le personnel du service
de lutte contre la bilharziose et la cysticercose du ministère
de la Santé et du planning familial, le personnel du ministère
de l'Education nationale et de la recherche scientifique et le staff
du Pam est actuellement sur le terrain pour l'administration des
comprimés et le suivi médical des élèves
dans quatre Cisco, à savoir Sakaraha, Betioky, Ampanihy et
Toliara II.
Dans cette partie de l'île, la prévalence aux parasitoses
intestinales est très élevée surtout dans la
brousse où les enfants sont exposés au manque d'hygiène
et à un climat tropical qui favorise la prolifération
des vers intestinaux.
"A la fin de la campagne, prévue pour mi-décembre,
23.000 élèves bénéficiaires de cantines
scolaires pourront profiter du traitement contre les vers parasites
qui constituent un grave problème affectant beaucoup d'enfants
d'age scolaire", a dit Oscar Sarroca, représentant du
Pam à Madagascar.
Une donation de la principauté de Monaco de 50.000 dollars,
soit 500 millions de Fmg, octroyée au Pam a permis l'achat
des médicaments nécessaires à la mise en œuvre
de cette lutte contre les parasites au niveau de certaines écoles
dans la province de Toliara.
."Le Pam s'engage dans l'activité de lutte contre les
vers dans le but d'améliorer la santé des enfants
qui bénéficient de notre assistance dans les cantines
scolaires. L'impact de cette aide alimentaire est encore moins efficace
si les enfants continuent à souffrir des vers. En fournissant
des comprimés de déparasitage, nous nous assurons
que les enfants obtiennent le plein avantage de tout l'aliment qu'ils
mangent" ajoute Oscar Sarroca.
Patrick A.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26122&r=4&d=2004-11-11 |
"23 personnes
porteuses du VIH et non des sidéens". Hôpital de
Befelatanana : Le Dr Rado Andrianasolo tient à apporter
des précisions très importantes - L'express
- Madagascar - 11/11/2004 |
"Je ne suis pas malade,
je suis en pleine forme. Je suis un séronégatif avec
un VIH. Mais c’est dur de faire comprendre cela aux Malgaches".
La confusion passerait presque inaperçu pour un non initié,
mais pour cette personne vivant avec le VIH qui a témoigné
mardi dernier au Palais des sports, au cours du colloque international
sur le sida, la différence est de taille.
Le docteur Rado Andrianasolo précise : "Les 23 personnes
prises en charge au centre hospitalier universitaire (CHU)/Raseta
Befelatànana sont porteuses du VIH, mais ne sont pas sidéens".
Il y a une grande différence, dit-il, entre la séropositivité
et le sida maladie.
L’infection à VIH comporte plusieurs phases distinctes.
Lors du stade dit de primo-infection, la personne n’a pas
encore connaissance de sa séropositivité. Puis, il
y a le stade de la séropositivité. Il comporte trois
sous-stades : la phase asymptomatique, la phase symptomatique et
la phase ultime, la phase sida maladie.
Le docteur Andrianasolo est un médecin référant.
C’est-à-dire qu’il est habilité à
prescrire des médicaments antirétroviraux, conçus
pour empêcher la multiplication des virus tueurs du système
immunitaire, et il a bénéficié d’une
formation spécifique.
C’est au service des maladies infectieuses du CHU/ Raseta
Befelatànana, récemment réhabilité,
que le docteur Andrianasolo suit les 23 personnes vivant avec le
VIH. Certains d’entre elles bénéficient de traitement
anti-rétroviraux. D’autres, possédant encore
suffisamment de défense immunitaire, sont simplement suivies
régulièrement.
Elles sont venues là de leur plein gré, provenant
des centres de dépistage.
"Ces personnes sont prises en charge en externe", précise
le docteur Rasolomampiankina, directeur de l’établissement.
Cela veut dire qu’elles ne sont pas hospitalisées.
Toutefois, précise le docteur Rapelanoro, chef du département
immunologie, responsable du service des maladies infectieuses, "le
service est prêt à les accueillir en cas d’hospitalisation".
Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=26126&r=13&d=2004-11-11 |
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L’obésité,
un gros problème : Elle peut provoquer le diabète, les
accidents cardiovasculaires et l’hypertension - Cameroon
tribune - Cameroun - 11/11/2004 |
Les chiffres à ce sujet ne
laissent pas indifférent. De source proche du ministère
de la Santé publique, plus de 25% de Camerounais vivant en
zones urbaines sont obèses. Et, si l’on tient compte
des cas de surpoids, c’est plus de 55% de cette population qui
est soit menacée, soit atteinte d’obésité.
Cette prévalence, selon Awah Paschal, anthropologue médical
en service au Health of populations in transition (Hopit), un réseau
international de recherche et de prise en charge des obèses
et diabétiques, est essentiellement due à certains préjugés
sociaux, qui veulent que l’opulence se mesure autour de taille.
Ainsi, plus on a le ventre rond, plus on présente une image
d’aisance et de bien-être. Bien loin de soupçonner
les dangers pourtant nombreux qu’encourent les personnes obèses.
De source médicale, les périls les plus courants sont
le diabète, les accidents et complications cardiovasculaires
et l’hypertension artérielle. Selon l’indice de
masse corporelle (qui se calcule en divisant son poids par le double
de sa taille), on distingue quatre catégories de personnes
: lorsque ce rapport est inférieur à 20, on est dans
la catégorie des sous-poids — là aussi, il y a
déséquilibre - ; de 20 à 25 on est dans la classe
normale ; de 25 à 29, celle du sur poids et de 30 et plus l’obésité.
Toujours selon les experts du Hopit, certaines catégories de
personnes sont plus exposées que d’autres à l’obésité.
Par exemple les femmes plus que les hommes, les citadins plus que
les paysans. Leur tendance à l’embourgeoisement est un
autre facteur qui favorise la prise exagérée de poids.
Cette dernière comparaison tient aussi à ce que les
citadins semblent être moins concernés par l’exercice
physique, et leur alimentation les expose plus à des surdoses
de calories.
Tout le contraire des prescriptions des experts qui soutiennent que
le premier remède consiste en un geste simple : " manger
moins, travailler et marcher plus ". Selon eux, il est prouvé
que trois à quatre séances d’exercices physiques
par semaine suffisent pour maintenir une ligne normale, lorsqu’on
n’est pas encore atteint. Et, dans le cas échéant,
une hygiène de vie et un régime alimentaire équilibrés
sont susceptibles de donner le même résultat. Il vaut
mieux, car les traitements pharmacologiques en cas d’aggravation
peuvent atteindre les sommes de 450 à 500 000 francs par an,
pour les moins chers.
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j16112004&idart=20502&olarch=j11112004&ph=y |
L’OMS prévoit
une pénurie de l’artémether-luméfantrine,
l’association médicamenteuse la plus efficace contre
le paludisme - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 10/11/2004 |
Depuis 2001, l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) recommande aux pays où le
paludisme est devenu résistant aux traitements traditionnels
tels que la chloroquine, de procéder à des associations
médicamenteuses. Ainsi, l’OMS recommande actuellement
quatre de ces associations qui sont l’artémether-lumefantrine,
l’artésunate-méfloquine, l’artésunate-amodiaquine
et l’artésunate-sulfadoxyne pyriméthamine.
Or, en raison d’une forte augmentation de la demande, l’Oms
prévoit aujourd’hui une pénurie d’artémether-lumefantrine
jusqu’en mars 2005 au moins.
Tout en proposant son assistance technique à tout pays confronté
à l’interruption de son approvisionnement en artémether-luméfantrine,
l’organisation internationale recommande donc l’achat
de médicaments antipaludiques de deuxième intention,
la quinine en général. Elle est produite à partir
de l’écorce de quinquina et fut auparavant la composante
essentielle du traitement antipaludique. A la différence de
la chloroquine, elle reste efficace contre le paludisme à P.
falciparum mais, du fait de la durée du traitement, elle est
d’un usage plus difficile.
L’association médicamenteuse d’artémether-luméfantrine,
qui contient de l’artémisinine, constitue pourtant à
l’heure actuelle, avec les autres associations de ce type, les
médicaments les plus efficaces pour traiter le paludisme à
P. falciparum, la forme la plus dangereuse de la maladie, et cela
fait trois ans que 40 pays, dont 20 en Afrique, ont officiellement
adopté cette prophylaxie contre le paludisme.
Depuis cette date, l’Oms a passé un accord avec Novartis
Pharma AG, au terme duquel le laboratoire fournit à l’Oms
sa spécialité à base d’artémether-luméfantrine,
le Coartem. Les commandes de ce produit ont assurément très
vite augmenté. En effet, en 2001, l’Oms avait demandé
220 000 traitements. En 2004, selon les estimations de l’Oms,
la demande devrait atteindre les 10 millions de traitements et devrait
passer à 60 millions en 2005.
Malheureusement, le laboratoire Novartis se trouve en situation de
pénurie d’artémether-luméfantrine, et ce
en raison de la baisse en approvisionnement de l’artémether
par les fournisseurs chinois. Ce qui explique que l’Oms ne sera
pas en mesure de fournir les quantités requises pour ce médicament
dans les prochains mois.
Pour information, l’artémether dérive de l’artémisinine,
extraite d’une plante, Artemisia annua. La culture de cette
plante demande au minimum six mois auxquels se rajoutent trois à
cinq mois pour extraire, traiter le principe actif et fabriquer le
produit final. La forte augmentation récente de la demande
en artémisinine a donc créé une tension provisoire
sur le marché. Cette pénurie devrait vraisemblablement
se prolonger jusqu’en mars 2005 au moins.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7271
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XIIe concours du Conseil
Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES)
: Le Premier ministre a souhaité plein succès aux 121
candidats - InternetGabon
- Gabon - 10/11/2004 |
Les épreuves supervisées
par un jury international composé de 115 membres prennent
fin le 18 novembre prochain à la cité de la Démocratie.
LES épreuves du 12e concours du Conseil africain et malgache
pour l'enseignement supérieur (CAMES) sont effectives depuis
hier. Un jour avant cependant, dans l'amphithéâtre
de la faculté de médecine de l'Université des
sciences de la santé (USS) à Owendo, le Premier ministre,
Jean-François Ntoutoume Emane, a donné au nom du chef
de l'État, Omar Bongo Ondimba, le top de départ du
12e concours d'agrégation du Camès en médecine
humaine, pharmacie, odonto-stomatologie, médecine, vétérinaire
et productions animales. Lire la suite
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Paludisme
: Le Sénégal revoit ses choix de médicaments
- Le Soleil -
Sénégal - 10/11/2004 |
Face aux résistances du parasite
du paludisme, le Sénégal a regroupé tous ses
acteurs sanitaires pour réajuster sa politique de prise en
charge thérapeutique.
En juin 2003, le Sénégal avait procédé
à un changement de politique de prise en charge du paludisme
suite à l’apparition d’une chimiorésistance
du plasmodium à la chloroquine. C’est ainsi qu’il
avait été recommandé pour une phase transitoire,
de recourir à la bithérapie (association de deux médicaments,
notamment la sulfadoxine pyriméthanine et l’amodiaquine)
pour le traitement des cas simples et le traitement intermittent préventif
à la sulfadoxine.
Mais de l’avis des experts, il demeure évident que l’utilisation
des associations contenant des dérivés d’artémisinine
constitue aujourd’hui la stratégie la plus efficace pour
le traitement du paludisme simple. D’où l’intérêt
de l’atelier de consensus sur le traitement combiné avec
base de dérivés de l’artémisinine, ouvert
hier à Ngor Diarama, par le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de
la Santé et de la Prévention médicale, en présence
du médecin-colonel Babacar Dramé, directeur de la Santé,
du coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme,
le Dr Moussa Thior, des médecins chefs de région et
des partenaires techniques du département.
Le Dr Issa Mbaye Samb a rappelé qu’un des objectifs du
gouvernement en matière de traitement anti-paludique est qu’au
moins 60 % des cas probables ou confirmés de paludisme aient
accès à un traitement rapide adéquat et abordable
dans un délai de 24 heures après l’apparition
des symptômes. Pour illustrer l’ampleur de l’endémie,
il a soutenu que le paludisme est au premier rang des pathologies
dont souffrent nos populations que sont les enfants de 0 à
5 ans, et surtout les femmes enceintes, qui en payent le plus lourd
tribut.
« C’est pourquoi, justifie-t-il, il faut intensifier la
lutte contre ce fléau qui est la cause de 8000 décès
par an, soit 22 décès par jour ».
Pour renverser cette tendance à la baisse, le chef du département
de la santé préconise de rendre durablement effective
la disponibilité de traitements efficaces, comme les associations
médicamenteuses à base de dérivés d’artémisinine.
« Cette stratégie, a-t-il soutenu, nous permettra de
réduire considérablement la morbidité et la mortalité
attribuables au paludisme ». Dans la perspective d’assurer
une disponibilité permanente des produits choisis dans les
structures sanitaires, il a invité les acteurs à prendre
auparavant, les mesures techniques idoines.
« Ainsi, ils doivent partager les résultats des études
d’efficacité des bithérapies réalisées
au Sénégal, faire le point sur les artémisinine
autorisés au Sénégal, Le ministre de la Santé
et de la Prévention médicale, le Dr Issa Mbaye Samb,
leur a également suggéré d’adresser une
liste de dérivés d’artémisinine qui pourraient
être commandés, tout en maîtrisant les sources
d’approvisionnement.
Quant au coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme,
le Dr Moussa Thior, il a indiqué que la session sera mise à
profit par sa structure et ses partenaires techniques pour réfléchir
sur tous les aspects liés au changement de thérapie.
Il s’agira aussi d’adopter ce qui se fait le mieux en
matière de prise en charge du paludisme. BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=43839&index__edition=10336 |
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