Depuis quelques mois, des voix s’élèvent maintenant associant une hausse du taux de mort subite chez les jeunes aux effets secondaires des vaccins contre la Covid-19. Bien que ces hypothèses n’aient pas encore été confirmées ou infirmées par des études scientifiques, elles commencent à se répandre de plus en plus.

Intervenant ce mercredi 19 juin 2024 sur les ondes de Mosaique Fm, le président de la Société Tunisienne de Cardiologie et de Chirurgie Cardiaque, Salem Abdelsalem, a affirmé que la mort subite est un phénomène connu depuis longtemps, attribuable à divers facteurs et non principalement aux vaccins anti-COVID.

Il a souligné que la consommation de drogues et d’alcool est une des principales causes de ces décès inopinés, tout en mettant en garde contre l’automédication sans avis médical préalable.

Salem Abdelsalem a également alerté sur les effets du stress psychologique, des charges mentales excessives et des nuits blanches prolongées, des éléments susceptibles de déclencher des cas de mort subite, des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux précoces.

La mort subite cardiaque se définit comme une mort naturelle avec une perte brutale de conscience dans l’heure qui suit le début des symptômes, chez un individu présentant ou non une maladie cardiaque connue. Son incidence est estimée à environ 1 pour 1000 habitants par an.

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