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Références : Andrée Néron, B.Pharm., DPH, FOPQ, Grisell Vargas-Schaffer, MD, Aline Boulanger, MD, FRCP(C), Alain Watier, MD, Brigitte Migneault, MD, Jean Bourgouin, MD, M.Sc., Lama Zakhour, Jean-François Cabot - Pharmactuel Vol. 50, No 4 (2017)
L’objectif de cet article est d’évaluer la réponse clinique obtenue lors de l’administration par perfusion intraveineuse de kétamine et de lidocaïne à des patients affectés par une algie chronique. Pour ce faire, nous avons procédé à une revue de la pharmacologie et des indications thérapeutiques de ces agents à des fins antalgiques lorsqu’ils sont administrés par perfusion en clinique externe.
Les perfusions intraveineuses de kétamine et de lidocaïne sont offertes à une population de patients affectés par une douleur chronique réfractaire aux traitements conventionnels. Une analyse rétrospective portant sur 79 patients a permis d’évaluer la réponse clinique de ces malades ainsi que la qualité et la pertinence de ce type d’intervention.
À l’aide des 56 dossiers retenus, nous avons procédé à une interprétation des données de 45 patients ayant reçu une perfusion de kétamine (n = 48) et de 11 patients ayant reçu une perfusion de lidocaïne (n = 31). Les diagnostics les plus fréquents favorisant l’usage de ces analgésiques sont le syndrome de douleur régionale complexe, les neuropathies, la sciatalgie, la cervicalgie. La diminution de l’intensité de la douleur de 31 % des patients sous kétamine était égale ou supérieure à 50 %, et dans 64 % des cas, elle était égale ou supérieure à 30 %. Dans le groupe lidocaïne, la diminution de l’intensité de la douleur de 45 % des patients était égale ou supérieure à 50 %, et pour 72 % des patients, elle était égale ou supérieure à 30 %.
Les perfusions de lidocaïne et de kétamine, administrées en milieu protégé, peuvent être des solutions intermédiaires ou de dernière ligne pour les cas de douleur réfractaire aux traitements conventionnels.
Mots clés : Douleur neuropathique, douleur réfractaire, kétamine intraveineuse, lidocaïne intraveineuse, syndrome de douleur régionale complexe
La douleur chronique adopte très souvent un caractère mixte qui associe des éléments nociceptifs et neuropathiques, auxquels se greffe une dimension biopsychosociale très prégnante. Ces douleurs sont parfois difficiles à apaiser malgré une approche antalgique multimodale, ce qui oblige à recourir à des médicaments de derniers plans ou de sauvetage. La kétamine et la lidocaïne sont des agents de troisième ou de quatrième ligne en raison de leur mode d’administration et de leur indice thérapeutique. Ces deux médicaments, prescrits avec différents scénarios de prises, d’applications ou de perfusions, ont été employés au-delà des indications approuvées par les autorités sanitaires depuis que leur potentiel analgésique pour la douleur chronique a été rapporté [1–7]... (Fin de l'extrait - Lire l'article complet)
Plus d'informations : https://pharmactuel.com/index.php/pharmactuel/article/view/1166/994
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