Sur 8500 enfants implantés, 3000 cas sont réussis.

Ils sont 8500 enfants implantés d’un appareil « cochléaire » dont 3000 réussis. Ces implants de haute technologie nous parviennent d’Europe essentiellement, mais aussi des États-Unis et d’Australie. Selon Bachir Liazid, cadre paramédical et néanmoins président de l’Association « Ismaa » des enfants sourds implantés de la wilaya de Tlemcen et membre de l’Association nationale, reçu hier au siège du journal, ce « déficit » de réussite à palier, des implants opérés, tient à un « manque d’évaluation technique et de suivi » de l’appareillage implanté.

Toujours selon Liazid, le fabricant des implants « exige » pourtant, une évaluation mensuelle une première fois, bimensuelle pour la seconde et trimestriellement la troisième et enfin « à la demande » pour la quatrième fois et plus, ce, pour « déceler » les mauvais fabricants de ces appareillages fort délicats.

Rien de tout cela n’est, hélas, programmé au grand dam de « Ismaa », une association caritative qui demande instamment d’adhérer à la « Commission nationale de lutte contre la surdité par la mise en place de l’implant cochléaire », ainsi qu’au sein de la « Commission nationale d’évaluation des dispositifs technologiques de santé » activant toutes deux au niveau du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. L’association s’élève, par-là, contre l’absence d’évaluation technique et le refus de participation au nouveau cahier des charges de ladite Association.

Des adhésions similaires d’associations existent cependant en Europe et ailleurs nous a confié Liazid qui estime que cette adhérence permettra à « Ismaa » d’allier sa voix aux organisations internationales et porter la parole de l’Algérie à contribution. Il faut savoir que l’État algérien fait de son mieux pour répondre à la demande des personnes sourdes. D’où d’intenses démarches sont entreprises, depuis 2007, pour accroître les opérations de pose d’implants cochléaires pour enfants.

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