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Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

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Les mieux notés - Les plus commentés

Top 10 des articles les plus lus

Classé N° 1 sur 184 articles

Dakin Cooper® stabilisé : une solution dans le traitement de la candidose buccale de l’enfant

M. Kaloga, C. Assouan, R. Azagoh-Kouadio, S. Kourouma, A. Sangare, E.J. Ecra, B. Camara, A. Aka, I.P. Gbery.I.P. Yoboue, J.M. Kanga - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5806 - Juin 2011 - pages 273-276

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Objectifs : Apprécier l’efficacité et la tolérance du Dakin Cooper® stabilisé dans les soins locaux de la candidose buccale de l’enfant.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective, descriptive et non comparative portant sur des enfants vus en consultation du 1er mars 2010 au 28 février 2011 dans le service de dermatologie du CHU de Treichville. Cent patients ont été recensés. Tous ont reçu le Dakin Cooper® stabilisé comme antiseptique en bain de bouche.
Résultats : La moyenne d’âge était de 2,8 ans, le sex-ratio est de 1,6 en faveur des hommes, la durée moyenne du traitement était de 10 jours, la quasi-totalité des patients était guérie au bout de 15 jours, quel que soit le traitement associé et la tolérance était bonne chez tous nos patients.
Conclusion : De par son efficacité Dakin Cooper® stabilisé est un antiseptique de choix pour le traitement de la candidose buccale et présente une tolérance excellente.

Mots clés : Dakin, Cooper, stabilisé, candidose buccale, enfant,

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Classé N° 2 sur 184 articles

Corps étranger insolite de l’oropharynx

A. Thiam, B. Loum, M. Ndiaye, E. E. M. Nao, M. S. Diouf, A. Tall, B. K. Diallo, I. C. Ndiaye, R. Diouf, E. M. Diop - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5906 - Juin 2012 - pages 293-296

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Les corps étrangers de l’oropharynx sont surtout rencontrés chez l’enfant. Ils posent rarement de problèmes diagnostiques et thérapeutiques.
Les auteurs rapportent un cas insolite de corps étranger métallique pénétrant dans l’oropharynx et mesurant 16 cm de long, chez un garçon âgé de 6 ans. La radiographie du cou a été d’un intérêt capital dans le diagnostic et surtout dans la prise en charge de ce corps étranger métallique. L’extraction du corps étranger s’est faite par voie externe sous anesthésie générale.

Mots clés : corps étrangers, oropharynx,

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Classé N° 3 sur 184 articles

Paralysie faciale périphérique. Aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques au CHU Gabriel Touré

K. Doumbia-Singare, K. Timbo, D. Coulibaly, B. Guindo, S. Soumaoro, I. Troare, M. Keita, A. Ag Mohamed - Mali
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6203 - Mars 2015 - pages 129-133

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Objectif : L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques de la paralysie faciale périphérique dans le service ORL du CHU Gabriel Touré.
Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur la période de janvier 2011 à décembre 2011 et incluant des dossiers de patients atteints de paralysie faciale périphérique prises en charge par le service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’Hôpital Gabriel Touré de Bamako.
Résultats : Soixante-cinq patients répondaient à nos critères d’inclusion. L’âge moyen a été de 29,47 ans avec des extrêmes de 4 mois à 80 ans. Le délai médian de consultation a été de 7 jours. Le mode de début a été brutal dans 86,15% des cas. Les étiologies ont été dominées dans la limite de nos investigations par les paralysies faciales à frigore avec 44,61%. Le traitement a été essentiellement médical (87,69%). L’évolution a été marquée par une récupération totale dans 22 cas (33,84%).
Conclusion : La prise en charge de la paralysie faciale périphérique est multidisciplinaire. Le déficit des moyens diagnostiques spécifiques et thérapeutiques nécessaires dénotent certaines difficultés de prise en charge adéquate.

Mots clés : Paralysie faciale périphérique, adulte, enfant, étiologie, traitement

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Classé N° 4 sur 184 articles

Profil de la pathologie ORL à l’Hôpital Laquinitinie de Douala

A. Njifou Njimah, R. Ndjock, L. Essama, H. Moby, M. Motah, V. Fonyam, L.J. Bitang, J.C. Zambo Oyono, A. Ndjolo, C. Ebana Mvogo - Cameroun
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6010 - Octobre 2013 - 415-418

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Objectif de l'étude : L'objectif de notre étude était de déterminer les principales affections ORL, leur incidence et leur distribution en fonction du sexe et de l'âge à l'hôpital Laquintinie de Douala au Cameroun.
Patients et méthode : Il s'agissait d'une étude descriptive et rétrospective effectuée du 1er janvier au 31 décembre 2009 au service d'ORL de l'Hôpital Laquintinie de Douala. Nous avons inclus tous les patients reçus en consultation présentant une pathologie ORL, les paramètres de l'étude étaient l'âge, le sexe et le type d'affection.
Résultats : Nous avons enregistré 3223 cas soit une incidence de 2,14%, l'âge de nos patients variait de 1 jour à 86 ans, avec 52,09% des cas entre 16 et 40 ans. Nous avons noté une prédominance féminine (57,28%). Concernant les types d’affections inventoriés, nous avons noté une prédominance des affections infectieuses à 50,92%, suivies des affections otologiques non-infectieuses entraînant surdité ou acouphènes à 19,24%, des rhinites allergiques à 15,79%, des traumatismes et corps étrangers ORL à 5,30%, des algies diverses à 5,24%, des tumeurs ORL et des malformations ORL respectivement à 2,70% et 0,43%. Au plan topographique, les affections rhino-sinusiennes étaient les plus fréquentes à 35,24%, suivies des affections otologiques à 32,30% et des affections pharyngo-laryngées à 17,15%. La rhino-sinusite était la pathologie la plus fréquente à 19,45%.
Conclusion : La pathologie ORL est dominée par les infections, elle concerne surtout les jeunes et plus le sexe féminin. La localisation rhino-sinusienne est la plus fréquente.

Mots clés : Affection ORL, sexe, âge, incidence

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Classé N° 5 sur 184 articles

Traumatismes du sinus frontal

K.V. N’Gattia, N. Kacouchia, M.J. Tanon-Anoh, M. Kouassi, C. Assouan, A. Akre, M. Yoda, F. Buraïma, B. Kouassi - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5701 - Janvier 2010 - pages 5-8

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Les traumatismes du sinus frontal sont souvent dus aux accidents de la voie publique, du sport ou aux agressions physiques. Ils intéressent la paroi antérieure et/ou postérieure. Les lésions associées peuvent être oculaires, naso-maxillo-ethmoïdales ou neuroméningées.
Nous avons colligé 4 cas de traumatisme frontal dans les services ORL du CHU de Yopougon (2 cas), de Bouaké (1 cas) et de l’Hôpital Militaire d’Abidjan (1 cas). Il s’agissait de fractures déplacées de la paroi antérieure du sinus frontal (4 cas) associées à des fractures des malaires et des orbites (1 cas) et du complexe naso-maxillo-ethmoïdal (1 cas). Le traitement était chirurgical et fonction des lésions (3 cas) dont un cas en équipe multidisciplinaire. L’évolution était favorable.

Mots clés : sinus frontal, traumatisme,

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Classé N° 6 sur 184 articles

Epidémiologie et clinique des cancers du pharynx à Abidjan

Tanon-Anoh M.J., Badou K.E., Yoda M., Kouassi-N’Djeundo J., Koffi-Aka V., Ette-Akre E., Kouassi B. - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5805 - Mai 2011 - pages 247-252

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Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, histopathologiques et cliniques des cancers de la portion digestive du pharynx, en dehors de ceux localisés au niveau du cavum.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive. Elle incluait 48 patients, reçus en ORL dans les CHU d’Abidjan (Côte d’Ivoire), pour un cancer de l’oropharynx ou de l’hypopharynx histologiquement confirmé, durant la période de janvier 1998 à décembre 2007.
Résultats : Ces tumeurs représentaient 21,02% des cancers ORL. L’âge moyen des patients atteints était de 50,75 ans, avec des extrêmes de 20 et 69 ans. Il existait une prédominance masculine (sex-ratio : 2,2). Les facteurs de risque identifiés étaient surtout l’alcool et/ou le tabac (43,75%). L’odynophagie était le signe d’appel le plus fréquent (58,33%), suivi par la dysphagie (43,75%), puis par la dysphonie et l’amaigrissement, avec respectivement 27,08% des cas. Le délai du diagnostic variait de 13 à 64 jours (moyenne : 35,5 jours). La tumeur était de siège oro-pharyngé (64,5%) ou hypo-pharyngé (6,25%) ou pharyngo-laryngé (18,75%). Le carcinome épidermoïde était le type histologique prédominant (85%). Les patients étaient majoritairement à un stade III (29,73%), ou IV (59,46%), au moment du diagnostic. La survie brute à 5 ans était de 11,54%.
Conclusion : Les cancers du pharynx connaissent une augmentation de fréquence ces dernières années à Abidjan. Si les caractéristiques épidémiologiques et cliniques sont conformes aux données de la littérature, le rôle de certains facteurs de survenue autres que le tabac et l’alcool, reste à déterminer, afin de mieux orienter la prévention de ces cancers. Le diagnostic est le plus souvent tardif, bien que les signes d’appel soient précoces.

Mots clés : cancer, pharynx, épidémiologie, clinique,

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Classé N° 7 sur 184 articles

Evaluation du succès clinique du traitement empirique de certaines infections ORL et respiratoires par la Cefpodoxime Proxétil

R. Matanda Nzanza - Congo-Kinshasa
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5910 - Octobre 2012 - pages 453-458

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Cadre de l’étude : Cette étude a été menée dans 48 sites dans 5 pays d’Afrique sub-saharienne, soit le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon et le Kenya, entre le 28 novembre 2007 et le 5 mai 2009.
Objectif de l’étude : Evaluer la réponse clinique des patients traités de façon empirique par la Cefpodoxime Proxétil (Orelox®) pour les infections communautaires.
Modélisation de l’étude : Il s’agissait d’une étude multinationale, multicentrique, non interventionnelle, observationnelle, et post-marketing.
Patients et méthodes d’étude : Cinq cent vingt-huit patients ont été recrutés lors de la première visite au cours de laquelle le diagnostic et l’administration empirique du médicament étaient réalisés. De ce nombre de patients, 504 (95,4%) se sont présentés à la seconde visite jusqu’à la fin de l’étude (nombre de patients retenus). Sur base de l’appréciation clinique, la sinusite aiguë (SA), l’otite moyenne aiguë (OMA), les amygdalites aiguës (AMY), les pneumonies communautaires (PC), la bronchite aiguë (BA), et l’exacerbation aiguë des broncho-pneumopathies (EABP) ont été diagnostiquées. L’efficacité du traitement de ces infections avec Cefpodoxime proxétil a été évaluée cliniquement.
Résultats : Cinq cent vingt-huit patients ont été recrutés pendant la première phase de cette étude, il s’agissait de 45,5% des adultes et 54,6% des enfants, avec une moyenne d’âge comprise entre 7,2 mois et 36,7 ans. On comptait 52,8% patients de sexe féminin pour 47,2% de sexe masculin. 95/528 (17,9%) avaient une sinusite aiguë, 190/528 (35,9%) une amygdalite aiguë, 100/528 (18,9%) une otite moyenne aiguë, 90/528 (17,1%) une pneumonie communautaire, 37/528 (7,1%) une bronchite aiguë (BA), et 16/528 (3,1%) une exacerbation aiguë des broncho-pneumopathies. L’évaluation s’est faite sur les patients qui sont revenus à la visite 2. Dans l’ensemble, le succès thérapeutique était de 97,8% pour les enfants et les adultes, avec des taux allant jusqu’à 100% pour EABP et BA, 98,7% pour la SA, 98,9% pour les AMY, 96% pour OMA, et 95,7% pour les PC. 2,4% de la population d’étude ont présenté des effets secondaires mineurs.
Par conséquent, Orelox® s’est montré efficace et sans danger dans le traitement empirique des IRC chez patients en Ambulatoire.

Mots clés : cefpodoxime proxétil, Orelox, exacerbation aiguë des broncho-pneumopathies, infections respiratoires communautaires,

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Classé N° 8 sur 184 articles

Profils épidémiologiques et cliniques des urgences ORL infantiles à l’Hôpital National Ignace Deen (CHU de Conakry)

A.O Diallo, D. Kolie, FA Itièrè Odzili, A Keita, A. Delamou, MT Diallo, B.S. Camara, G. Ondzotto - Guinée
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6405 - Mai 2017 - pages 287-293

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Introduction : Les urgences ORL de l’enfant constituent une entité relativement fréquente. Elles exigent un diagnostic et une prise en charge précoce. En Guinée, la fréquence de ces affections est mal connue. Le but de cette étude était de décrire le profil épidémiologique et clinique des urgences ORL infantiles dans le Service ORL de l’hôpital national Ignace Deen du CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Conakry.
Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude prospective de type descriptif d’une durée de 6 mois. Les données sociodémographiques et cliniques de 159 enfants ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire anonyme, structuré et analysées à l’aide du logiciel Stata Version 13, StataCorp, College, Texas.
Résultats : Les urgences ORL de l’enfant représentaient 17,3% des admissions du service ORL. L’âge moyen des enfants était de 6 ans avec une prédominance masculine (52,2%). 54,1% étaient reçus plus de 72 heures après le début des symptômes. Les principaux motifs de consultation étaient l’otalgie (85,5%) et la fièvre (74,8%). Le diagnostic était dominé par les urgences relatives (87,4%) contre 11,9% d’urgences absolues. Les principales circonstances de survenue des urgences absolues étaient les accidents de la voie publique (47,4%), les accidents de jeux (26,3%). Les urgences relatives, étaient découvertes de façon fortuite dans 85,6% des cas. Les pathologies infectieuses, les corps étrangers étaient les principaux diagnostics observés.
Conclusion : Les urgences ORL infantiles sont relativement fréquentes dans notre contexte. Elles sont dominées par les urgences relatives qui regroupent les pathologies infectieuses et les corps étrangers. Elles surviennent de façon fortuite ou suite à un accident domestique.

Mots clés :

Urgences, otorhino-laryngologie, enfant, Conakry

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Classé N° 9 sur 184 articles

Profil histo-épidémiologique des adénopathies cervicales. A propos de 386 cas d’adénopathies cervicales observées au CHU de Lomé

T. Darré, K. Amégbor, L. Sonhaye, H Bissa³, E. Pegbessou, P. Agoda, B. Amana, E. Boko, G. Napo-Koura - Togo
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5912 - Décembre 2012 - pages 563-567

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Objectif : Les adénopathies cervicales demeurent un véritable problème de santé publique dans les pays en développement. L'objectif de ce travail était d'étudier les aspects épidémiologiques et histologiques des adénopathies cervicales au Togo.
Patients, matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive portant sur des adénopathies cervicales observées sur une période de 10 ans (2001-2010). Les paramètres étudiés étaient la fréquence, l'âge, le sexe et le type étiologique de ces adénopathies.
Résultats : Au plan épidémiologique, nous avons colligé 386 cas d'adénopathies cervicales représentant 2,13% des prélèvements enregistrés dans le Laboratoire pendant la période d'étude avec une fréquence annuelle de 38,6 cas. Tous les âges étaient concernés dont 83% se rencontraient avant 50 ans, avec un sex-ratio = 1,3. Au plan anatomopathologique, le matériel d'étude était constitué de biopsies et des pièces opératoires fixées dans du formol à 10%. Nous avons recensé 227 cas (58,8%) adénopathies d'étiologies inflammatoires, 118 cas (30,57%) d'étiologies lymphomateuses et 41 cas (10,62%) d'étiologies métastatiques. La tuberculose dans sa forme caséo-folliculaire était la pathologie inflammatoire la plus fréquente (127 cas, 60%), suivie des adénites non spécifiques (95 cas, 42%). Parmi les tumeurs malignes, les lymphomes représentent 118 cas soit 74% et les métastases 41 cas soit 26%. Ces lymphomes étaient non hodgkiniens dans 70 cas (59%) dominés par les lymphomes diffus à grandes cellules B dans sa forme Burkitt (23,4 l%). Les lymphomes Hodgkiniens étaient tous classiques avec une prédominance de la forme à déplétion lymphocytaire (15 cas, 37,5%). Les métastases étaient des carcinomes épidermoïdes dans 23 cas (63,5%) et des adénocarcinomes dans 15 cas (36,5%).
Conclusion : Les adénopathies cervicales sont fréquentes au Togo, d'étiologies inflammatoires prédominantes suivies des cancers.

Mots clés : adénopathie cervicale, épidémiologie, histopathologie,

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Classé N° 10 sur 184 articles

Les corps étrangers en oto-rhino-laryngologie au CHU de Kara

LAWSON STLA, AZOUMAH KD, AYENA KD, AMANA B, BOKO E, KPEMISSI E - Togo
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5710 - Octobre 2010 - pages 461-465

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Objectifs : Les corps étrangers (CE) sont un motif fréquent de consultation en Oto-Rhino-Laryn-gologie (O.R.L). Notre étude s’est donné pour but de constituer une base de données sur les C.E en O.R.L au C.H.U de KARA et d’évaluer nos attitudes thérapeutiques.
Patients et méthode : Il s’agit d’une étude prospective analytique et descriptive de mai 2008 à avril 2009 de tous les CE reçus en ORL.
Résultats : Les CE constituent 9,63% (32/332) des consultations en ORL avec une prédominance masculine (sex-ratio 2,2), 75% des patients ont moins de 15 ans d’âge. Dans 26 cas (81,25%) les CE ont été introduits au cours des jeux, les oreilles ont été la localisation la plus fréquente (71,88%) suivis des fosses nasales (15,63%). La nature de ces CE est variée dominée par les CE inorganiques (62,50%). La symptomatologie a été fonction de la localisation du CE, traduite par une otodynie pour les CE des oreilles (52,18%), une obstruction nasale unilatérale avec rhinorrhée purulente (100%) pour les CE du nez, une dysphagie aiguë voire odynophagie avec hypersialorrhée pour les CE pharyngés (3 cas) et oesophagien (un cas). Tous ces CE ont été extraits par leur voie d’entrée respective au crochet mousse ou à la micro-pince en consultation, un cas de CE pharyngé ainsi que le cas de CE oesophagien ont nécessité une anesthésie générale avec endoscopie.
Conclusion : La prévention des CE requiert la vigilance de tous, notamment des parents et des enfants par des mesures de sensibilisation. Leur prise en charge requiert un spécialiste et l’équipement adéquat des services ORL.

Mots clés : corps étrangers, oto-rhino-laryngologie, enfants, adultes,

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