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La majorité des répondants (45,08%) voit des patients avec un paludisme simple plusieurs fois par semaine.
Près de 30% déclarent les voir plusieurs fois par mois, et une faible minorité jamais (1,64%).
Cela indique que le paludisme simple reste une pathologie courante dans les consultations médicales, mais avec une variabilité selon les régions ou les pratiques.
Les enfants de moins de 5 ans représentent la majorité des cas de paludisme simple (62,04%), suivis des adultes (59%) et des femmes enceintes (64,29% des réponses indiquant "souvent").
Les groupes les plus vulnérables au paludisme simple sont clairement identifiés, en particulier les jeunes enfants et les femmes enceintes, ce qui souligne la nécessité de ciblage spécifique dans les programmes de prévention.
La majorité des patients (58,2%) consultent dans les 1 à 3 jours après l'apparition des symptômes, tandis que 36,07% attendent 3 à 5 jours.
Le délai relativement court de consultation pourrait favoriser une prise en charge rapide, mais une proportion non-négligeable de patients attend jusqu'à 5 jours, augmentant potentiellement les complications.
Plus de 60% des praticiens combinent l'examen clinique avec des Tests de Diagnostic Rapide (TDR), tandis qu'environ 59% associent l'examen clinique à la goutte épaisse.
L'utilisation combinée de tests rapides et de méthodes traditionnelles comme la goutte épaisse semble être largement adoptée, suggérant un équilibre entre rapidité et précision dans le diagnostic.
Parmi ceux qui utilisent uniquement l'examen clinique, 52% le justifient par des symptômes évidents et 48% évoquent la non-disponibilité des tests.
Bien que l'examen clinique reste important, l'indisponibilité des tests de diagnostic rapide est une problématique qui pourrait compromettre la précision du diagnostic.
Près de 65% trouvent que les tests de diagnostic rapide sont disponibles, mais leur coût et la fiabilité sont parfois discutés.
Les tests de diagnostic rapide sont bien implantés, mais l'amélioration de leur accessibilité financière et de leur fiabilité pourrait renforcer leur utilisation.
Plus de la moitié des répondants rapporte que leurs patients ont souvent déjà pris un traitement avant de consulter, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans et les adultes.
L'automédication avant consultation est fréquente, ce qui peut compliquer le diagnostic et le traitement approprié du paludisme.
L'automédication est prédominante (85,15%), suivie des prescriptions par des pharmaciens.
L'automédication massive reflète un manque de contrôle médical préalable et pourrait mener à des traitements inadéquats ou à des résistances médicamenteuses.
L'artéméther-luméfantrine est le traitement le plus utilisé (85,25%), suivi de l'artésunate-amodiaquine (31,97%).
Les ACT (Thérapies combinées à base d'artémisinine) restent la pierre angulaire du traitement du paludisme chez l'adulte, confirmant les recommandations internationales.
L'artéméther-luméfantrine reste dominant (53,28%), mais un usage plus varié est observé.
La gestion du paludisme chez la femme enceinte semble plus prudente, avec une préférence pour des molécules spécifiques à cette population à risque
Fait notable pour « Autre » - Sur 484 enquêtés répondant « Autre » :
Encore une fois, l'artéméther-luméfantrine est le traitement le plus utilisé (84,43%).
Les ACT sont également privilégiées chez l'enfant, reflétant une cohérence dans les pratiques de traitement entre les différentes catégories d'âge.
Environ 52% des répondants rapportent que leurs patients bénéficient souvent de traitements gratuits, en particulier les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
La prise en charge gratuite est relativement fréquente, mais elle semble encore insuffisante, en particulier pour les adultes.
La majorité des participants (52,46%) estiment le coût d'un traitement entre 1000 et 2500 FCFA, tandis que 13,93% évoquent des montants supérieurs à 5000 FCFA.
Le coût du traitement du paludisme simple reste abordable pour la plupart, mais peut devenir un obstacle financier pour certains, surtout sans prise en charge gratuite.
Une majorité des répondants (63,11%) se montrent sceptiques quant à la réalisation de cet objectif.
Malgré les efforts actuels, l'éradication totale du paludisme semble difficilement réalisable d'ici 2030, en raison des nombreux défis persistants tels que l'accès aux soins et la résistance aux traitements.
Télécharger les résultats de l'enquête (PDF)
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