Suivez-nous :
Identifiez-vous | Inscription
Références : Sanata Bamba1,&, Adama Séré2, Rodrigues Nikiéma2, Tinto Halidou3, Blandine Thiéba2, Blami Dao1, Robert Tinga Guiguemdé1 - The Pan African Medical Journal. 2013;14:105
1Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Institut supérieur des sciences de la santé, Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso,
2Unité de formation et de recherche en sciences de la santé, Université de Ouagadougou, Burkina Faso,
3Institut de recherche en sciences de la santé, Bobo –Dioulasso, Burkina Faso
Introduction : La présente étude prospective se propose d'évaluer l'efficacité thérapeutique du traitement préventif intermittent à la sulfadoxine - pyriméthamine et son observance chez la femme enceinte dans deux hôpitaux urbains au Burkina Faso.
Méthodes : Chaque femme répondant aux critères d'inclusion a été soumise à un questionnaire pour la collecte des données socio - démographiques et des renseignements sur la grossesse. A l'accouchement, une apposition placentaire a été réalisée systématiquement. La lecture a été faite au microscope à l'objectif 100 à immersion.
Résultats : Au total, 542 femmes ont été incluses avec un âge moyen de 26,0 ± 6,45 ans (extrêmes 13- 43 ans). Le taux de couverture du TPI à la sulfadoxine- pyriméthamine a été de 80%. Le taux d'infestation placentaire a été de 4,7 %. Il a diminué avec le nombre de dose de traitement préventif intermittent. Il a augmenté cependant de juillet à octobre. De 42,9% en octobre, il a diminué significativement à 9,5% en novembre (p<0,05). Le taux global de bonne d'observance a été de 55%. Il a augmenté avec l'âge (p<0,05).
Conclusion : Le taux de couverture de la sulfadoxine - pyriméthamine a été de 80%. Ce résultat est en conformité avec les objectifs du plan stratégique 2006-2010 de lutte contre le paludisme au Burkina Faso, qui préconisait un taux de couverture en sulfadoxine - pyriméthamine de 80% pour 2010. L'augmentation de la fréquence d'infestation de juillet à octobre, serait liée à la recrudescence de la transmission palustre pendant la saison des pluies (mai-octobre).
Chaque année, près de 25 millions de femmes enceintes, dont 20% de primipares, sont confrontées aux conséquences du paludisme en Afrique subsaharienne [1]. Le placenta en effet est le site préférentiel de séquestration et de développement des plasmodiums pendant la grossesse. La femme enceinte a ainsi une forte susceptibilité d'être infestée par Plasmodium falciparum. Ceci se traduit par une forte fréquente d'épisodes palustres avec une forte densité parasitaire par rapport aux femmes non enceintes [2]. L'infection palustre chez la femme enceinte se caractérise par une anémie maternelle. Les carences nutritives qui en résultent pour le foetus sont parfois source d'avortements, de retard intra utérine, de mort in utero et de prématurité [3,4]. Au regard des conséquences du paludisme durant la grossesse, il est important que les femmes enceintes vivant dans les zones d'endémie palustre soient sous prophylaxie antipalustre [5]... Consulter l'étude complète
Plus d'informations : http://www.panafrican-med-journal.com/content/article/14/105/full/
Adresse
Téléphone
Revue MAN
Revue OST
Actualités
Webinaires
Espaces labos